Bloquée dans les embouteillages matinaux, Neslihan Yilmaz, enceinte de cinq mois, est arrivée en retard à son rendez-vous de contrôle à l’hôpital Acibadem, sur la rive asiatique d’Istanbul. Ce lundi de mai, jour d’anniversaire de ses 27 ans, est aussi celui où elle doit décider la méthode par laquelle elle accouchera en septembre. La jeune femme suit les conseils de son obstétricien : « L’accouchement par voie basse est plus naturel », lui dit-il. De toute façon, la clinique n’est plus autorisée à proposer de césarienne. Le 19 avril, le ministère de la santé les a interdites, sauf raisons médicales, pour tous les établissements privés de Turquie. Va pour la voie basse, alors.
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