L’opération tient son nom de code – la « Bleuite » (aussi appelé « complot bleu ») – des bleus de travail que portaient les membres du premier commando chargé d’infiltrer, en 1957, la casbah d’Alger sous les ordres du capitaine Léger. À l’époque, cette tenue d’ouvrier est très en vogue chez les jeunes Algérois. C’est l’une des rares coquetteries tolérées par le puissant FLN (Front de libération nationale) qui fait sa loi dans les ruelles : pas de cigarettes, d’alcool, de jeux, ni même de musique. Quand une poignée de « bleus », d’anciens combattants du FLN « retournés » par Léger, investissent un café et bravent tous les interdits, l’action, symbolique, marque les esprits.
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