Les tensions politiques sont la première cause de démission des maires, selon une étude publiée jeudi 19 juin. Ces démissions atteignent une ampleur inédite. Plus de 2 000 maires ont ainsi quitté leur fonction depuis 2020.

Retrouvez dans ce dossier les dernières actualités et infos sur les élections municipales 2026.
En savoir plusLes tensions politiques sont la première cause de démission des maires, selon une étude publiée jeudi 19 juin. Ces démissions atteignent une ampleur inédite. Plus de 2 000 maires ont ainsi quitté leur fonction depuis 2020.
Olivier Faure va être officiellement renouvelé premier secrétaire du Parti socialiste à l’occasion de son congrès, du vendredi 13 au dimanche 15 juin, à Nancy, dans le contexte des interrogations sur l’union de la gauche jusqu’à La France insoumise aux élections municipales de 2026.
Jean-François Fountaine, maire divers gauche de La Rochelle depuis onze ans, a annoncé vendredi 6 juin 2025 sa démission à moins d’un an des prochaines élections municipales. « Le temps passe et il me semble qu’il faut savoir tourner la page », a-t-il expliqué dans une vidéo publiée sur Facebook.
Le Sénat a rejeté mardi 3 juin 2025 bla réforme du scrutin municipal pour Paris, Lyon et Marseille, infligeant un revers important au premier ministre François Bayrou, déjà sous pression de ses alliés LR au gouvernement. L’article-phare de la proposition de loi a été adopté par seulement 97 voix contre 217.
À moins d’un an des élections municipales de 2026, Dorian Dreuil et Marinette Valiergue, membres de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès, montrent le rôle crucial des communes pour assurer la participation citoyenne dans leur livre Les Villes, nouvelles fabriques démocratiques ? (1).
L’élection de Bruno Retailleau à la présidence du parti Les Républicains (LR) laisse entrevoir un rapprochement pragmatique entre la droite et le centre en vue des élections municipales de mars 2026. À condition que LR ne dérive pas vers un projet d’union des droites.
La coopérative Fréquence commune publie lundi 12 mai un rapport dressant le bilan de la montée en puissance des listes citoyennes et participatives, élues dans plus de 60 communes en 2020. À moins d’un an des élections municipales de 2026, celles-ci sont décrites comme des digues démocratiques contre l’extrême droite.
À un an tout juste des prochaines élections municipales, la mairie de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes, veut sensibiliser les nouveaux candidats ou les sortants à l’alimentation durable et de qualité. Portrait de Gilles Pérole, l’adjoint chargé de ces enjeux, qui est à l’origine de ces webinaires de formation.
Après avoir subi une grave pénurie d’eau dans sa commune de Seillans dans le Var, le maire a fait voter un « plan Marshall » offensif, gelant notamment les permis de construire pendant cinq ans.
À l’initiative de l’Unicef France, 33 maires demandent le droit de vote à 16 ans pour les élections municipales, dans une tribune publiée dans Ouest-France jeudi 17 avril. Le sujet, souvent abordé dans le débat public, a-t-il des chances de se concrétiser ?
Les députés ont adopté mercredi 9 avril 2025 la réforme du scrutin pour les villes de Paris, Lyon et Marseille, qui prévoit notamment d’instaurer deux votes distincts pour les trois métropoles, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire le conseil municipal.
42 % des maires se déclarent prêts à briguer un nouveau mandat en mars 2026, selon une étude publiée mardi 8 avril et menée auprès de plus de 5 000 édiles. Des chiffres équivalents à ceux de 2019.
Un an avant l’échéance électorale, la possible candidature de l’ancien patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas perturbe équilibres et stratégies dans l’arène politique. L’homme d’affaires, qui bénéficie d’une forte popularité, multiplie les signaux laissant penser qu’il briguerait la mairie.
La proposition de loi étendant aux communes de moins de 1 000 habitants le scrutin de liste paritaire aux élections municipales a été définitivement adopté au Parlement ce lundi 7 avril 2025. Le texte sera appliqué dès le prochain scrutin de mars 2026.
Lundi 7 avril, l’Assemblée nationale devait examiner une loi visant à généraliser le scrutin de liste paritaire aux élections municipales dans les communes de moins de 1 000 habitants, instaurant notamment une parité homme-femme obligatoire. Un texte qui suscite des débats.
En Charente-Maritime, Sylvain Fagot est parvenu à dépasser les oppositions que suscitent les parcs éoliens. Il a installé dans sa commune d’Andilly-les-Marais trois éoliennes parmi les plus grandes de France, mises en service depuis l’été 2024. Sa recette : un dispositif citoyen et vertueux, qui bénéficie à tout le territoire.
Deux figures du PS ne seront plus maires après les élections municipales de mars 2026 : Anne Hidalgo à Paris et Martine Aubry à Lille. Cette dernière a annoncé, le 6 mars 2025, anticiper sa succession. L’une et l’autre se sont inscrites dans une tradition historique de « socialisme municipal » aux multiples visages.
Martine Aubry, maire de Lille depuis 2001, a annoncé sa démission mi-mars et son retrait de toutes ses fonctions politiques. À un an des prochaines élections municipales, elle a invité le conseil municipal lillois à élire son premier adjoint, Arnaud Deslandes, 42 ans, pour prendre sa succession.
Souhaitée par Emmanuel Macron et François Bayrou, la réforme du mode de scrutin spécifique aux villes de Paris, Lyon et Marseille proposée par des députés macronistes ne fait pas l’unanimité et divise les blocs politiques. À Paris notamment, aussi bien Anne Hidalgo (PS) que les maires LR s’y opposent.
Après la défaite du député Louis Boyard à la municipale partielle de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), La France insoumise oscille entre le risque d’isolement local, dans la perspective des élections de 2026, et sa position nationale de cheffe de file de la gauche malgré les divergences avec le Parti socialiste.
La candidate LR Kristell Niasme a largement remporté dimanche 2 février l’élection municipale anticipée de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) avec 49 % des voix, devant le député Insoumis Louis Boyard. La France insoumise a ainsi échoué à ce scrutin alors que le parti manque cruellement d’élus locaux.
Le sénateur écologiste Yannick Jadot a annoncé, lundi 20 janvier 2025, sa candidature à l’élection municipale de 2026 à Paris. L’ancien candidat à la présidentielle de 2022 souhaite « valoriser » le « formidable héritage » de la majorité sortante et porter le « rassemblement » face à Rachida Dati.
Anne Hidalgo a annoncé mardi 26 novembre renoncer à briguer un troisième mandat de maire de Paris aux élections municipales de 2026. Si elle a désigné le sénateur PS Rémi Féraud pour sa succession, plusieurs personnalités politiques ont manifesté leur intérêt pour une éventuelle candidature en 2026.
Dans un entretien au journal Le Monde, la maire de Paris, Anne Hidalgo, annonce mardi 26 novembre qu’elle ne se représentera pas aux élections municipales de 2026. Elle soutiendra le sénateur socialiste Rémi Féraud. Son ex-premier adjoint Emmanuel Grégoire s’est déclaré candidat, lançant la bataille pour sa succession
Le 106e congrès de l’Association des maires de France se tient à Paris du 19 au 21 novembre. Alors que les prochaines élections sont dans toutes les têtes, les édiles s’inquiètent d’une hausse du nombre de démissions.
Les oppositions municipales devraient enfin être prises davantage en considération. Indemnisation, formation et protection des élus, règles de la démocratie locale : plusieurs propositions de loi ont été déposées cet hiver, dont le gouvernement envisage de s’inspirer dans son propre texte présenté en mai.
Emmanuel Macron a affirmé, mardi 16 janvier, qu’il voulait réformer le mode de scrutin aux élections municipales à Paris, Lyon et Marseille. Depuis la loi PLM de 1982, les maires des trois plus grandes villes de France ne sont en effet pas désignés comme ceux des autres communes.
Rachida Dati a annoncé mercredi 17 janvier sa candidature aux élections municipales de Paris en 2026. La veille, en conférence de presse, Emmanuel Macron avait affirmé ne pas avoir abordé ce sujet avec la nouvelle ministre de la culture mais défendu une réforme du mode de scrutin dans la capitale.
Le congrès des maires de France qui commence lundi 20 novembre 2023 à Paris réunit les maires élus à l’occasion des élections municipales des 15 mars et 28 juin 2020. La durée du mandat des maires étant de six ans, les prochaines élections municipales se dérouleront dans l’ensemble des communes en mars 2026.
La tentation de lier le phénomène de démissions de maires à la flambée des incivilités est forte chez les fédérations d’élus locaux, désireuses de politiser le sujet. L’inquiétude autour des violences ne doit pas occulter d’autres réalités de la vie municipale portée par 35 000 maires et 500 000 conseillers municipaux.
Un mois après la démission retentissante de Yannick Morez, le conseil municipal du vendredi 9 juin a porté à la tête de Saint-Brévin sa première adjointe à la culture, Dorothée Pacaud. L’élection s’est déroulée sur fond de tensions liées, à la construction d’un centre pour demandeurs d’asile, attisées par des militants d’extrême droite. Son « courage » est salué jusque dans les rangs de l’opposition.
Les élections locales de ce jeudi 4 mai sont un premier test pour le parti du premier ministre britannique, à un an des prochaines élections législatives, alors que la gauche est en tête.
Le Rassemblement national réunit, ce lundi 1er mai, plus d’un millier de militants au Havre pour une « Fête de la nation ». Pour remédier à son manque d’implantation locale, le parti d’extrême droite œuvre à la formation de nouveaux adhérents, en vue notamment des élections municipales de 2026.
D’après un sondage de l’Ifop publié mercredi 23 novembre, 55 % des maires interrogés comptent ne pas briguer de nouveau mandat en 2026. Parmi les raisons invoquées figure la hausse des prix de l’énergie, qui met à mal le budget de nombreuses communes.
Trois maires qui ne s’étaient jamais présentés devant les électeurs avant 2020 racontent ce qui les a décidés à faire le grand saut et à se porter candidat. Dossier « Vive la démocratie ! » : s’engager (5/5).
La question de l’attitude à adopter face aux groupes néofascistes s’est imposée dans le débat public à l’occasion des élections municipales des 17 et 18 octobre. Ils profitent de la crise sanitaire et de la position ambiguë des partis de droite à leur égard pour accroître leur influence.
À Rome et à Turin, les candidats sont en ballottage après le premier tour des élections municipales. Le second tour se déroulera du 16 au 18 octobre.
David Lisnard et Philippe Laurent seront officiellement candidats, ce mercredi 8 septembre, pour prendre la présidence de la puissante Association des maires de France. L’élection aura lieu en novembre lors du congrès annuel.
Le vote aux élections départementales et régionales des 20 et 27 juin sera soumis à un protocole précis du fait de la crise sanitaire, mais aussi du caractère double du scrutin local. Les bureaux devront être dédoublés. Le vote par procuration est encouragé et simplifié.
L’annonce de la démission de Michèle Rubirola a eu l’effet d’un séisme sur la classe politique marseillaise. Si la majorité municipale du Printemps marseillais tente de faire bloc derrière l’élue, l’opposition ne retient pas ses coups.
Le conseil des ministres a fixé aux 18 et 25 octobre 2020 les élections municipales dans les sept communes de Guyane où le second tour n’avait pas pu être organisé le 28 juin.
Le nombre de recours électoraux devrait être stable par rapport à 2014, autour de 5 000, selon un décompte provisoire transmis à « La Croix » par le Conseil d’État. La forte abstention pourrait toutefois conduire à davantage d’annulations et donc d’élections partielles.
Les nouveaux élus Europe Écologie Les Verts (EELV) cherchent le moyen d’imprimer leur marque, à travers leur premier budget ou l’affichage des délégations. Mais certains maires assument s’inscrire dans les pas de leur prédécesseur pour se laisser le temps de la réflexion. Exemples à Strasbourg, Besançon et Poitiers.
Les nouveaux maires peuvent demander à leur conseil municipal de diminuer leur indemnité, ou au contraire de l’augmenter jusqu’au plafond légal.
En prenant les rênes de nombreuses grandes villes lors du second tour des élections municipales, les nouveaux élus verts souhaitent redessiner les politiques sportives, notamment en soutenant le sport amateur.
Les élections des exécutifs des intercommunalités ont confirmé qu’il s’agissait d’un scrutin de dépassement des clivages partisans, avec des alliances de la droite avec la gauche, voire avec l’extrême droite.
Les élections municipales 2020 sont marquées par un taux d’abstention inédit. Les maires sont élus avec une assise électorale très faible en nombre de voix. À partir du cas de Besançon, l’article propose d’asseoir la légitimité politique des maires sur une nouvelle ère de participation citoyenne. Une tribune de Gilles Vieille Marchiset, professeur à l’Université de Strasbourg,
Suite à un accord avec le nouveau maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic, Alain Anziani, le maire PS de Mérignac, prend la présidence de Bordeaux Métropole. Mettant fin à la cogestion de l’intercommunalité avec la droite, il suit un cap « solidaire et écologiste ».
L’ENVERS DU RÉCIT 1/8 - Dans cet épisode du podcast « L’envers du récit », le journaliste de « La Croix » Gauthier Vaillant raconte son tour de France à la rencontre des maires, effectué quelques mois avant les élections municipales 2020.
Selon une étude réalisée par l’Observatoire de la vie politique et parlementaire au sortir des élections municipales 2020, de moins en moins de députés ou sénateurs jouent, en sus de leur action à l’Assemblée ou au Sénat, un rôle au niveau local.
Longuement applaudie à son élection, la tête de liste de la plateforme de gauche du Printemps marseillais obtient la majorité absolue grâce au soutien de dernière minute de la sénatrice ex-PS Samia Ghali. Au bout d’un suspense étouffant, l’écologiste de 63 ans devient la première femme à accéder au fauteuil de premier magistrat de Marseille, succédant à Jean-Claude Gaudin, qui a tenu 25 ans les rênes de la cité phocéenne.
Réélue dans son secteur des quartiers nord, Samia Ghali n’a pas atteint son objectif de devenir maire de sa ville natale. En pressant le Printemps marseillais de la nommer première adjointe de Michèle Rubirola, gagnante des élections municipales, en échange d’une alliance, elle renoue avec la lumière.
Le conseil municipal se tient samedi matin 4 juillet pour élire le premier magistrat de la deuxième ville de France. Au gauche, le Printemps marseillais de Michèle Rubirola négocie avec la sénatrice ex-socialiste Samia Ghali. À droite, Martine Vassal (LR) passe la main à Guy Teissier, qui voit la candidature dissidente de Lionel Royer-Perreaut s’opposer à la sienne.
Après le second tour des municipales, le premier ministre a été largement réélu au Havre, dimanche 28 juin, avec 58,83 % des voix, devant son adversaire le député communiste Jean-Paul Lecoq.
Ce désistement permet au bloc de droite de récupérer les voix de Bruno Gilles, opposé à Martine Vassal. Et d’égaliser les voix de l’union de la gauche au conseil de Marseille.
Élus à la tête de bon nombre de grandes villes, les écologistes sont en situation de mettre en pratique, sur le plan local, les principes qui les animent. Au-delà des objectifs de transformations écologiques, ils sont aussi très attendus sur les enjeux économiques de leurs territoires. À Bordeaux, Strasbourg ou Lyon, les nouveaux maires s’apprêtent à remettre en cause la construction de plusieurs grandes infrastructures.
Si la très grande majorité des maires restent des hommes, davantage de femmes, souvent de gauche, vont diriger des grandes villes. Mais selon la taille des communes, les chances des femmes de devenir premier édile varient fortement, notamment dans les villes de taille intermédiaire.
Le président a promis de mettre en œuvre « au plus vite » les propositions de la Convention citoyenne pour le climat, qu’il recevait lundi 29 juin à l’Élysée. L’occasion pour le chef de l’État de répondre indirectement à la performance historique des écologistes aux élections municipales, la veille.
Selon le ministère de l’intérieur, la participation au second tour était, dimanche 28 juin, de 41,6 %, et l’abstention a donc atteint le record absolu de 58,4 % pour des élections municipales. Un chiffre en hausse par rapport au premier tour où elle avait été de 55,3 %. Évolution des modes d’engagement, remise en cause des institutions ou poids d’un contexte inédit, ce recul de la participation a de multiples causes.
Longtemps force d’appoint, Europe Écologie-Les Verts (EELV) a réalisé lors de ces élections municipales une poussée historique dans les grandes villes, dont Lyon, Strasbourg et Bordeaux. Le mouvement écologiste devra trancher d’ici à deux ans la question de la pérennisation de ses alliances avec le reste de la gauche.
L’ancien attaché parlementaire de Marion Maréchal a obtenu 62,4 %, à Moissac, où des familles juives furent sauvées pendant l’Occupation.
La victoire à Perpignan, ville de plus de 100 000 habitants, compense des résultats qui n’ont pas été à la hauteur des ambitions de Marine Le Pen.
Le Parti socialiste sort renforcé du scrutin municipal, en confortant ses positions à Paris, Lille ou Nantes et en gagnant de nombreuses villes moyennes. De son côté, le Parti communiste accuse de sérieuses pertes dans les bastions historiques de la « banlieue rouge », en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne.
C’est avec 197 voix d’avance seulement que François Grosdidier, sénateur LR de la Moselle, s’empare de Metz, 116 000 habitants et socialiste depuis douze ans.
À 44 ans, le socialiste Mathieu Klein prend la mairie de Nancy à Laurent Hénart, candidat de droite contre lequel il avait perdu en 2014. Pour la première fois depuis 1947, la ville passe à gauche.
À la tête d’une liste citoyenne, la jeune écologiste Léonore Moncond’huy a devancé le maire sortant (PS) de Poitiers, Alain Claeys, de plus de sept points.
La droite a perdu de nombreuses grandes villes mais demeure la première force des territoires, après le second tour des élections municipales, dimanche 28 juin.
La juriste EELV l’a largement emporté face à un attelage LREM-LR de dernière minute.
Le second tour des élections municipales a été marqué par une abstention record. Les écologistes enregistrent une belle série de victoires. La majorité LREM n’a pas masqué sa déception. Au lendemain de cette déferlante verte, Emmanuel Macron reçoit la Convention citoyenne, une rencontre prévue de longue date.
Au terme du second tour des municipales, le candidat écologiste Grégory Doucet, suivi par une gauche unie, a emporté la ville de Lyon, dimanche 28 juin, avec plus de 50 % des voix, face au candidat de Gérard Collomb soutenu par la droite.
Historique en raison d’une abstention jamais vue sous la Ve République, le second tour des municipales a vu la victoire des écologistes dans plusieurs villes majeures, dimanche 28 juin. L’échec des macronistes se confirme et les partis de « l’ancien monde » montrent qu’il faudra encore compter avec eux, au moins au niveau local.
Romain Rambaud, professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes, spécialiste du droit électoral, revient sur les enseignements de ces élections inédites, qui selon lui ont mis en lumière le caractère « archaïque » de notre système de vote.
Arrivée en tête au premier tour, Michèle Rubirola, médecin de 63 ans, est en bonne position pour l’emporter dimanche 28 juin au sein du Printemps Marseillais, union inédite de partis de gauche et de collectifs citoyens, malgré une certaine « jeunesse » en politique.
Combien de villes pour LREM, EELV, LR, PS ou RN à l’issue du second tour des élections municipales ? Les écologistes sont victorieux dans plusieurs grandes villes tandis que LREM échoue à asseoir un ancrage local. Découvrez les premiers résultats et revivez la soirée électorale.
Candidat écologiste sans étiquette, allié à une macroniste dissidente, François Astorg l’emporte de 27 voix, selon Le Dauphiné, face au maire sortant UDI Jean-Luc Rigaut, soutenu par LR et LREM.
L’écologiste Pierre Hurmic, soutenu par le PS et le PCF, a devancé d’une courte tête le maire sortant LR Nicolas Florian, soutenu par LREM, dimanche 28 juin à l’issue du second tour des municipales.
Le taux d’abstention historique dû à l’épidémie de coronavirus vient bouleverser l’exercice d’un pouvoir local déjà fragilisé par la crise de la démocratie représentative.
Malgré la catastrophe de l’usine chimique de Lubrizol, les écologistes n’avaient pas transformé l’essai au premier tour des municipales du 15 mars et se sont ralliés aux socialistes. Au terme du second tour, la liste emmenée par le dauphin du maire PS sortant, Nicolas Mayer-Rossignol, l’a emporté dimanche 28 juin, avec plus de 65 %, selon une estimation de France Bleu Normandie.
Selon les premières estimations, la maire socialiste sortante serait largement réélue avec environ 50 % des voix, devant ses rivales des Républicains Rachida Dati et de La République en Marche Agnès Buzyn, arrivées respectivement en deuxième et troisième positions.
Anne Vignot, qui a débuté dans la politique aux régionales de 2010, devient, à 60 ans, maire de Besançon. Au second tour des municipales, dimanche 28 juin, cette universitaire a recueilli 43,6 %, selon les estimations Ifop-Fiducial pour M6 et Sud Radio à 20 heures.
Inconnu des Lyonnais, Grégory Doucet, humanitaire de 46 ans, l’emporte au second tour des municipales, dimanche 28 juin, dans la troisième ville de France, avec 50,8 %, soit 49 à 50 sièges, selon une estimation Harris Interactive-Agence Epoka pour TF1-LCI-RTL.
À la tête d’une large union de la gauche, le candidat écologiste l’a emporté au second tour des élections municipales, dimanche 28 juin, sur le maire radical sortant Christophe Bouchet.
À 17 heures, 34,67 % des électeurs se sont rendus aux urnes pour ce second tour des élections municipales 2020. Le taux d’abstention est en hausse par rapport au premier tour de ce scrutin à la même heure.
Les électeurs ne se sont pas pressés vers les urnes alors que plusieurs bureaux de vote ont fermé à 18 heures en ce second tour des élections municipales. Ce dimanche 28 juin, la participation est en baisse par rapport au premier tour et est devenue l’un des principaux enjeux de ce scrutin marqué par l’épidémie due au coronavirus.
Le second tour des élections municipales ce dimanche 28 juin marquera la fin de l’entre-deux tours le plus long de l’histoire de la vie politique française. Après une campagne interminable et une abstention record au premier tour, les candidats espèrent que les citoyens seront cette fois au rendez-vous.
À la mi-journée, 15,29 % des électeurs ont voté à l’occasion du second tour des municipales 2020. Le taux d’abstention augmente par rapport au premier tour de ce scrutin.
Paris, Lyon, Toulouse, Nantes… Les dés sont jetés pour le second tour des élections municipales, après le dépôt définitif des listes en préfecture mardi 2 juin. La Croix fait le point dans dix grandes villes, où les tractations entre candidats se sont parfois poursuivies jusqu’au dernier moment.
Reporté à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus, le second tour des élections municipales se tient dimanche 28 juin, trois mois après le premier. Près de 5 000 maires doivent encore être élus, après un premier tour marqué par l’abstention.
Cas de conscience. Alors que le premier tour des municipales a connu un taux de participation très faible, sur fond d’épidémie naissante, à quelques jours du second tour des élections municipales, la question de la légitimité des « mal élus » devient un vrai problème politique.
Entre déplacements internationaux, consultations sur l’après-crise et annonces promises dès lundi 29 juin, au lendemain du second tour des municipales, autour de la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron fait tout pour refermer au plus vite la séquence des municipales.
Les mairies de France se préparent à accueillir les électeurs pour le second tour du scrutin dimanche 28 juin. Des règles sanitaires strictes pour éviter la propagation du coronavirus devront s’appliquer dans tous les lieux mobilisés pour l’occasion.
L’enjeu du second tour des élections municipales est aussi d’obtenir des grands électeurs dans la perspective des sénatoriales de septembre 2020 et de préparer les régionales, actuellement prévues en mars 2021.
Bordeaux, Grenoble, Strasbourg, Le Havre… Douze grandes villes où le suspens demeure avant le second tour des élections municipales.
C’est de bonne guerre. L’opposition promet une leçon au pouvoir tandis que la majorité minore la portée nationale d’une élection centrée sur des problématiques locales. Mais qu’en est-il, au terme de ces élections municipales inédites, et dans un contexte de crise sanitaire, sociale et économique ? Quels sont les enseignements du scrutin pour la fin du quinquennat ?
Dans un documentaire émouvant et très personnel, Kévin Fafournoux suit le parcours de son père, Yves Fafournoux, maire depuis pendant vingt-cinq ans du village de Veyre-Monton (Puy-de-Dôme) et qui a décidé de ne pas se représenter aux municipales de 2020. À découvrir sur LCP, vendredi 26 juin à 23 h 30.
Anne Hidalgo, Rachida Dati et Agnès Buzyn. Trois candidates, dont la maire socialiste sortante, s’affronteront au second tour des élections municipales 2020 à Paris, dimanche 28 juin, à l’issue d’une campagne marquée par la crise sanitaire liée au Covid-19.
Sur la sellette à Matignon, le premier ministre se doit de gagner la mairie du Havre, face au communiste Jean-Paul Lecoq, pour assurer son avenir politique.
Face à la montée en puissance des métropoles, la capitale n’est plus l’épicentre du jeu politique, mais la fonction de maire de Paris continue d’avoir un poids considérable, à l’heure du second tour des élections municipales dimanche 28 juin.
Sur la route des municipales, dont le deuxième tour a lieu dimanche 28 juin, France Info délocalise chaque midi son « 12h/14h » dans des villes où le scrutin s’annonce serré.
Nantes, Rennes et Brest : trois villes de l’ouest de la France qui voient concourir chacune trois candidats pour le second tour des élections municipales 2020 dimanche 28 juin. Ces triangulaires sont favorables aux maires sortants socialistes dans des villes acquises à la gauche depuis plusieurs années.
En grande difficulté à l’issue d’un premier tour qui l’a placé loin derrière les écologistes, le baron s’est effacé derrière le candidat des Républicains
Mise en cause lors d’une conférence de presse par un colistier de Martine Vassal, insinuant des pratiques frauduleuses, la congrégation des sœurs de la Compassion réagit par un courrier cinglant et demande des excuses publiques.
Toulouse, Montauban et Albi : ces trois villes du sud-ouest de la France vont voir s’affronter la droite et la gauche au second tour des élections municipales 2020 dimanche 28 juin. Des configurations qui ressuscitent le clivage droite-gauche et relèguent les candidats de La République en marche au second plan.
Seul maire écologiste sortant d’une ville de plus de 100 000 habitants, Éric Piolle part favori à la tête d’un large rassemblement de la gauche et de citoyens. Ni lui ni ses opposants, l’ancien maire Alain Carignon, la députée LREM Émilie Chalas et Olivier Noblecourt, soutenu par le PS, n’ont conclu d’alliance.
Le second tour du 28 juin sera crucial pour dégager des majorités au niveau des 1 250 intercommunalités qui regroupent 33 000 communes en France
Grande favorite pour l’emporter à Besançon, Anne Vignot a profité d’un contexte politique favorable mais l’écologiste met en avant l’aboutissement d’une tradition sociale et environnementale très ancrée dans cette ville.
La liste menée par l’écologiste Antoine Maurice, qui rassemble toutes les forces de gauche autour d’un collectif citoyen, met en avant sa singularité et menace le maire sortant Jean-Luc Moudenc dans un duel qui s’annonce très serré. Une ville en campagne : Toulouse (7/12).
Quatre candidats sont en lice dimanche 28 juin au second tour des élections municipales 2020 à Marseille, alors que l’actuel maire Jean-Claude Gaudin va quitter son bureau après quatre mandats. Dans la cité Phocéenne, la bataille fait rage pour l’occupation des 101 sièges du conseil municipal.
Entre barrage à l’extrême droite et rejet du maire de droite sortant, la mobilisation des électeurs de gauche et du centre sera décisive. Une ville en campagne : Perpignan (6/12).
Le report du second tour des élections municipales du 22 mars à fin juin en raison de l’épidémie de Covid-19 était justifié par « un motif impérieux d’intérêt général », juge le conseil constitutionnel
Les habitants de Strasbourg devront, pour succéder au socialiste Roland Ries, choisir entre les Verts, le Parti socialiste, et une alliance LREM-LR. Une ville en campagne : Strasbourg (5/12).
Le gouvernement a décidé de déplacer le second tour des municipales en Guyane, à cause de l’épidémie du Covid-19. À Mayotte, en revanche, le second tour des élections sera maintenu pour le 28 juin.
Le maire LR sortant, Nicolas Florian, s’est allié au macroniste Thomas Cazenave dans l’entre-deux tours, avec l’objectif de conserver son fauteuil face au candidat écologiste menaçant. Une ville en campagne : Bordeaux (4/12).
Le Conseil constitutionnel rendra sa décision très attendue, mercredi 17 juin à 16 heures, sur la constitutionnalité de la loi du 23 mars validant le 1er tour des élections municipales et reportant le second au 28 juin.
Pour la première fois depuis le début de l’ère Aubry, les Verts et les socialistes entament le second tour des municipales séparément. En cause, un désaccord stratégique, qui achève une relation devenue très conflictuelle. Une ville en campagne : Lille (3/12).
Lundi 15 juin marque le lancement officiel de la campagne pour le second tour des élections municipales. Dans les 4 827 communes concernées, rien ne se déroulera comme d’habitude.
La candidate Les Républicains à la mairie de Marseille, Martine Vassal, a vu son local de campagne perquisitionné samedi 13 juin. Le parquet a ouvert une enquête préliminaire sur de possibles procurations frauduleuses de la part de militants et candidats LR.
Alors que démarre la campagne officielle ce lundi 15 juin, les alliances nouées pour le second tour suscitent des remous dans le camp présidentiel. Malgré un parti et une majorité divisés, certains réfutent pourtant l’existence d’un virage idéologique à droite.
Ils sont trois à être candidats à la mairie de Lyon pour le second tour des élections municipales 2020 qui se tiendra dimanche 28 juin. Trois têtes de liste susceptibles de devenir maire à la place de Gérard Collomb, actuel édile de la ville. La Croix fait les présentations.
Alors que le conseil scientifique a attiré l’attention du gouvernement sur les « risques particulièrement élevés » en Guyane et à Mayotte, des élus guyanais demandent l’annulation du second tour du 28 juin. Un projet de loi déposé par précaution prévoit le report du scrutin dans les communes les plus durement touchées par le coronavirus.
Héritière de Jean-Claude Gaudin, la droite marseillaise n’est pas parvenue à surmonter ses divisions face à une gauche unie et à l’extrême droite. Une ville en campagne : Marseille (2/12).
Malgré une catastrophe industrielle en arrière-plan de la campagne pour les élections municipales 2020, les écologistes n’ont pas transformé l’essai au premier tour et se sont ralliés aux socialistes pour le 28 juin. Une ville en campagne : Rouen (1/12).
Édouard Philippe a demandé aux membres du gouvernement de s’abstenir de tout déplacement officiel, dès lundi 8 juin et jusqu’au second tour des municipales, le 28 juin. Les ministres sont en revanche autorisés à faire campagne.
La gestion de la crise sanitaire due au coronavirus dans laquelle se sont impliqués les élus locaux devrait renforcer l’effet de reconduction dont bénéficient habituellement les maires sortants.
La capitale a été l’une des zones les plus touchées par l’épidémie et la gestion sanitaire y est particulièrement difficile du fait de la densité urbaine. De quoi influer sur les enjeux d’une élection complexe, alors que les candidats s’apprêtent à nouer des alliances pour le dépôt des listes entre le 29 mai et le 2 juin.
Des accords d’union de la gauche et des écologistes ont été scellés dans la plupart des grandes villes en vue du second tour des élections municipales. Le long entre-deux-tours a permis au PS, à EELV et aux autres formations partenaires d’esquisser des idées communes et de futurs rapprochements.
La maire socialiste sortante a fusionné avec ses anciens alliés écologistes pour la date limite de dépôt des listes mardi 2 juin, confortant son avance. La droite et LREM n’ont finalement noué une alliance que dans le Ve arrondissement, et Cédric Villani se maintient seul dans le XIVe.
Le bilan qui s’annonce numériquement bon pour Les Républicains, lors du second tour des élections municipales le dimanche 28 juin, cache des situations difficiles dans des villes importantes et de nombreuses alliances avec la majorité.
La liste Paris en commun de la maire socialiste Anne Hidalgo et les Verts emmenés par David Belliard ont trouvé un accord de coalition dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 juin pour le deuxième tour des municipales à Paris.
Ce mardi 2 juin marque la date limite de dépôt des listes en vue du second tour des municipales, le 28 juin. Cette période de tractations a illustré crûment la crise d’identité du parti présidentiel, tiraillé entre droite et gauche.
Après un score décevant au premier tour, l’ancien ministre de l’intérieur d’Emmanuel Macron renonce à la présidence de la métropole de Lyon. Son alliance avec Les Républicains, et contre les écologistes, confirme une tendance observée dans d’autres villes. En conséquence, la République en marche lui a retiré son investiture.
Le conseil municipal d’Émiéville (Calvados) a organisé, lundi 25 mai, l’élection du maire dans l’église de cette commune de 600 habitants, sans l’accord de l’affectataire. Le vote dérange le diocèse et la préfecture, qui réfléchit à invalider l’élection.
Le gouvernement a interdit la prescription d’hydroxychloroquine contre le Covid-19 après une nouvelle étude montrant son inefficacité. Il a également annoncé les dates de dépôt des candidatures pour le second tour des municipales. Paris espère un accord sur le plan européen pour soutenir les économies fragilisées par l’épidémie qui a fait plus de 350 000 morts dans le monde.
Après plus de deux mois de mise en sommeil, la campagne des municipales reprend après la publication d’un décret mercredi 27 mai, prévoyant la tenue du second tour pour le 28 juin. Les candidats en ballottage doivent se relancer dans une campagne compliquée par les restrictions sanitaires.
La campagne électorale pour le second tour des municipales, fixé au 28 juin prochain, débutera officiellement le 15 juin, a indiqué mercredi Christophe Castaner.
Crise sanitaire oblige, des élus demandent de pouvoir voter à distance pour le second tour des élections municipales. Problèmes techniques, enjeux sociaux ou sécuritaires, cette piste soulève bien des difficultés.
Entre le 23 et le 28 mai, les conseils municipaux élus dès le premier tour dans plus de 30 000 communes pourront se réunir pour désigner les maires. Pendant deux mois, les nouveaux élus ont dû ronger leur frein, mais ont pu se préparer en épaulant l’ancienne équipe dans la gestion de la crise.
Le gouvernement présentera mercredi 27 mai un décret convoquant les électeurs pour le second tour des élections municipales le 28 juin. L’organisation du vote dépendra de la situation sanitaire et de la concertation menée la semaine prochaine par le ministre de l’intérieur avec les élus et les partis politiques.
Édouard Philippe a tranché : le second tour des élections municipales, reporté en raison de l’épidémie de Covid-19, aura finalement lieu en juin si la situation sanitaire le permet. Les électeurs devront porter des masques.
Le premier ministre doit adresser, vendredi 22 ou samedi 23 mai, un rapport au Parlement sur la tenue du second tour des élections municipales. Deux options seraient sur la table : organiser le vote en juin, très probablement le 28, ou le repousser jusqu’à la date butoir de janvier 2021.
Edouard Philippe s’entretenait le 20 mai avec les chefs des partis politiques. Le premier ministre a évoqué les possibles dates du second tour du scrutin, qui a eu lieu à la veille du confinement en France.
En France, la quatorzaine sur la base du « volontariat » va être mise en place pour les Français venant de l’étranger, hors UE, à partir du 20 mai. Le second tour des élections municipales pourrait se tenir en juin selon le conseil scientifique, sous réserve d’une réévaluation de la situation sanitaire 15 jours avant le scrutin. La pandémie de Covid-19 a fait plus de 319 000 morts dans le monde.
Le conseil scientifique ne se prononce pas sur la date du second tour, mais demande une réévaluation de la situation sanitaire quinze jours avant le scrutin ; il pointe les risques liés à la campagne.
« La démocratie ne peut pas être plus longtemps confinée », exhortent trente-six grands élus locaux, parmi lesquels la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), et le maire de Nice, Christian Estrosi (LR).
Après un avis favorable du conseil scientifique, le gouvernement va rapidement publier un décret pour permettre l’installation des conseils municipaux élus dès le premier tour, le 15 mars.
Alors que l’Europe est devenue l’épicentre mondial de la pandémie de Covid-19 et que les mesures de confinement se mettent en place, plusieurs pays sur le continent avaient déjà prévu des échéances électorales pour les prochaines semaines. Dans la lutte contre l’épidémie, une question se pose alors : les reporter ou les maintenir ?
L’exécutif envisagerait de réorganiser le scrutin à l’automne et non en juin, au moins dans les 4 816 communes où l’élection n’a pas été acquise en mars. Ce report entraînerait aussi celui des élections sénatoriales.
De premiers maires sont morts des suites du Covid-19 au cours de la deuxième semaine de confinement. Si la polémique s’est concentrée sur le maintien du premier tour le 15 mars, ce sont surtout les derniers moments de la course électorale qui ont exposé les équipes au risque de contamination.
Le second tour des élections municipales devra être organisé dans 4 816 communes. Les candidatures déposées les 17 et 18 mars resteront valables.
Dans les collectivités, la loi prévoit des procédures d’intérim lors du décès d’un maire ou d’un président de département, le temps de procéder à une nouvelle élection. Le gouvernement pourrait prolonger cet intervalle par ordonnance, en attendant la fin du confinement.
La Croix publie, par famille politique, les cartes des villes remportées dès le premier tour du scrutin, où l’élection restera acquise.
La Croix raconte le confinement vu de Bernay, sous-préfecture de l’Eure, peuplée de 11 000 habitants. Le confinement vu de Bernay, épisode 4.
La Croix publie la totalisation nationale du résultat des élections municipales dans les communes de plus de 1 000 habitants.
Un projet de loi présenté en conseil des ministres organisera le report du second tour des élections municipales, probablement en juin.
Restriction sévère des déplacements, fermeture des frontières, report des municipales… La France, où 175 personnes sont mortes du coronavirus, est confinée pour 15 jours au moins. Depuis le début de l’épidémie, le Covid-19 a causé plus de 7 800 décès dans le monde.
Jerôme Fourquet est directeur du département Opinion à l’Ifop. Le spécialiste de l’opinion analyse l’impact de la menace épidémique liée au Covid-19 sur la participation au premier tour mais aussi le bien-fondé de maintenir l’élection aux dates prévues.
Le président Macron a décidé de reporter le second tour des municipales, sans doute au 21 juin, ainsi que des réformes en cours dont celle des retraites. Les résultats du premier tour sont validés et Emmanuel Macron a tenu à féliciter les quelque 30 000 maires élus dès le 15 mars.
Au lendemain du 1er tour des élections municipales 2020, et alors que l’épidémie de coronavirus s’étend en France, Emmanuel Macron a annoncé lors d’une allocution télévisée la limitation des transports pour 15 jours, le report des élections municipales et de la réforme des retraites, la fermeture pour 30 jours des frontières de l’Union européenne.
Les maires de droite sortants, parfois soutenus par le centre, ont souvent bénéficié de la prime au sortant, mais les positions électorales de la droite sont fragilisées.
Le mouvement écologiste est en bonne position pour conserver Grenoble et se hisse en tête dans plusieurs grandes villes, comme à Lyon ou Strasbourg.
Les maires socialistes sortants, comme à Paris, Nantes et Lille, arrivent en tête du premier tour des élections municipales, confortant l’implantation locale du PS. À Nancy et Bourges, objets de conquête, les socialistes jouent aussi la gagne.
Les candidats marcheurs « purs » n’ont obtenu que de très petits scores, et n’arrivent souvent qu’en troisième ou quatrième position à l’issue du premier tour de ces élections municipales. Le parti présidentiel s’en sort un peu mieux avec les élus sortants soutenus ou issus de son camp.
Au lendemain du premier tour des élections municipales 2020, retrouvez les résultats définitifs et les réactions à ce scrutin marqué par un très fort taux d’abstention et bousculé par la pandémie de coronavirus. La question du maintien d’un second tour est aujourd’hui posée. Le chef de l’État va s’exprimer ce soir à 20 heures à la télévision.
Selon les estimations à 21 heures de Ipsos/Sopra Steria et Ifop-Fiducial, la maire socialiste sortante aurait obtenu 30 % des voix au premier tour, dimanche 15 mars. La candidate des Républicains, Rachida Dati, arriverait en deuxième position avec 22%, suivie d’Agnès Buzyn pour La République en Marche avec 17 % à 18 % des suffrages.
Le premier tour des élections municipales a enregistré un record historique d’abstention, avec seulement près de 45 % de votants. Le premier ministre doit réunir le conseil scientifique en début de semaine puis il consultera les forces politiques sur le maintien du deuxième tour.
Découvrez les résultats des élections municipales 2020 à Toulouse et comparez-les avec le scrutin de 2014 dans la Ville rose.
Découvrez les résultats des élections municipales 2020 à Montpellier et comparez-les avec le scrutin de 2014.
Découvrez les résultats des élections municipales 2020 à Nice et comparez-les avec le scrutin de 2014.
Retrouvez les résultats des élections municipales 2020 à Nantes et comparez-les avec le scrutin de 2014.
En pleine épidémie du coronavirus, le premier tour des élections municipales s’est soldé par une abstention record de plus de 50 %. Le premier ministre doit réunir le conseil scientifique en début de semaine, puis il consultera les forces politiques sur le maintien d’un second tour.
Selon les estimations d’Harris Interactive et de l’Agence Epoka pour TF1-LCI-RTL, le candidat écologiste, Pierre Hurmic, et le maire sortant de Bordeaux, Nicolas Florian, (LR) sont au coude à coude, avec 35 % des suffrages.
Retrouvez les résultats des élections municipales 2020 à Strasbourg et comparez-les avec le scrutin de 2014.
Découvrez les résultats des élections municipales 2020 à Bordeaux et comparez-les avec le scrutin de 2014.
Selon les premières estimations, la confusion règne à Marseille. La droite, menée par Martine Vassal, jusqu’alors donnée favorite, serait talonnée, voire dépassée par la liste d’union de gauche. La cité phocéenne pourrait basculer après un demi-siècle de règne de la droite.
Retrouvez les résultats des élections municipales 2020 à Rennes et comparez-les avec le scrutin de 2014.
Selon les premières estimations d’Ipsos/Sopra/Steria, le maire sortant EELV Éric Piolle arrive, sans surprise, en tête du premier tour avec 44,6 % des suffrages. Il devance très largement Alain Carignon, candidat divers droite (20,5 %). Ce résultat confirme l’ancrage EELV de la ville.
Le scrutin de ce dimanche 15 mars a été maintenu, dans ce Land de 13 millions d’habitants, dans un contexte où l’Allemagne ferme l’ensemble de ses écoles. La participation des Bavarois ne semblait pas entamée, à la mi-journée, bien au contraire…
Jeanne Barseghian, candidate EELV aux élections municipales à Strasbourg, a réuni plus d’un quart des suffrages lors du premier tour ce dimanche 15 mars. Elle arrive ainsi en tête de ce scrutin particulièrement contesté.
Selon les estimations Harris Interactive- Agence Epoka, le candidat EELV Grégory Doucet arriverait en tête du premier tour, avec 28 % des voix. Bastion de Gérard Collomb, soutien historique d’Emmanuel Macron, la ville de Lyon pourrait échapper à la majorité présidentielle, victime de sa division en deux listes concurrentes.
Maire sortant d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois (RN) aurait été triomphalement réélu dès le premier tour ce dimanche 15 mars. L’homme politique de 47 ans a réuni près des trois quarts des suffrages exprimés.
Selon les premières estimations d’Ipsos-Sopra Steria, Jean-Luc Moudenc, maire sortant LR soutenu par LREM, aurait réuni plus de 35 % des voix à Toulouse, lors du premier tour des élections municipales. Il devance ainsi de près de sept points le candidat écologiste Antoine Maurice, arrivé second du scrutin de ce dimanche 15 mars.
Selon les premières estimations données par l’Ifop, à Besançon, la candidate écologiste Anne Vignot arrive en tête au premier tour, avec 31,1 % des suffrages. Elle devance le candidat républicain Ludovic Fagaut (23,2 %).
Selon les estimations d’Harris Interactive et de l’Agence Epoka pour TF1-LCI-RTL, le candidat socialiste Nicolas Mayer-Rossignol est arrivé en tête au premier tour à Rouen avec 28 % des suffrages, devant l’écologiste Jean-Michel Bérégovoy, à 21 %.
Selon les estimations de Ifop-Fiducial pour CNEWS, M6 et Sud Radio, le candidat d’extrême droite Louis Aliot aurait recueilli environ 36 % des suffrages dans la ville de Perpignan. Trois autres listes seraient en mesure de se maintenir pour le second tour, réduisant la probabilité d’un front républicain contre Louis Aliot.
Selon les premières estimations Harris Interactive - Agence Epoka, la maire sortante de Lille arrive en tête au premier tour des élections municipales, avec 29 % des voix. Elle est suivie de très près par le candidat écologiste Stéphane Baly, qui en obtient 23 %.
Selon les estimations à 20 heures de l’institut de sondage Harris Interactive - Agence Epoka, le premier ministre serait en tête dans son fief du Havre à 43 %, mais pas en mesure de l’emporter dès le premier tour comme cela avait été le cas en 2014. L’abstention s’élèverait à 61 % des inscrits.
Comme prévu, le taux de participation enregistré lors du premier tour est faible. L’exécutif mise toutefois sur un maintien du second tour, sauf cas de force majeure, confronté à des élus de droite opposés à tout report.
Malgré l’épidémie, le premier tour des municipales a bien eu lieu, ce dimanche 15 mars. À Compiègne, tout proche du « cluster » d’où est partie la contagion du coronavirus en France, le rendez-vous démocratique était déjà passé au second plan depuis plusieurs semaines.
Le premier tour des élections municipales se tient aujourd’hui dans un contexte inédit et tendu. Le taux de participation à 17 heures est de 38,77 %. Ce chiffre, très en baisse par rapport à 2014, confirme l’inquiétude de la population à aller voter. Le stade 3 de l’épidémie a été déclaré hier soir et le maintien des élections municipales en pleine crise sanitaire pose question.
Alors que LREM a revu ses ambitions à la baisse pour ces élections municipales, le RN espère conserver les villes gagnées lors du scrutin de 2014 et briser son plafond de verre. LR et le PS ont l’occasion de se donner de l’air, pendant qu’EELV ambitionne de devenir la première force de gauche. Tour d’horizon des enjeux en ce dimanche de 1er tour.
En raison de la recomposition du paysage politique liée à l’élection d’Emmanuel Macron, il sera très difficile de tirer des leçons politiques nationales de ce scrutin local.
Sociologie des maires, place des femmes, effets du Brexit, conseils municipaux et évolution de la couleur politique des grandes villes depuis trente ans : La Croix Hebdo se penche en infographies sur ce scrutin qui passionne les Français.
Contrairement aux années précédentes, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF) n’a pas publié de document avant les élections municipales. Mais neuf tweets signés par Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, portent sur divers thèmes sociaux et écologiques mis en avant par les évêques.
[MAGAZINE PÈLERIN] Leur époux, leur épouse est élu(e) à la mairie de leur commune. Ce mandat chronophage est un défi pour le couple. Comment concilier vie amoureuse et engagement politique ? Le Pèlerin a enquêté auprès de celles et ceux dont c’est le quotidien.
À la tête de la mairie d’Orléans depuis 2015, Olivier Carré (ex-LR), 59 ans, est candidat à sa réélection. Il ne s’attendait pas à devoir livrer bataille face à ses anciens alliés, son prédécesseur Serge Grouard (LR) et son ex-adjointe à la culture Nathalie Kerrien (LREM).
Martial Foucault est politologue et directeur du centre de recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof), auteur de Maires au bord de la crise de nerfs (1).
Les élections municipales ont pour objet d’élire les conseillers municipaux. Les conseillers municipaux élisent à leur tour parmi eux le maire, chef de l’exécutif de la commune. Ce principe électif a été consacré par la grande charte municipale de 1884, avec jusqu’en 1977 une exception pour Paris. Les élections municipales de 1944 ont été le premier scrutin en France auquel les femmes ont eu le droit de vote et d’éligibilité. La durée du mandat des conseillers municipaux est de six ans (quatre ans avant 1929).
La population de la commune conditionne son nombre de conseillers municipaux et le mode de scrutin. Le mode de scrutin majoritaire plurinominal à deux tours s’applique à toutes les communes jusqu’en 1947, puis au-dessous de seuils variables dans le temps : 9 000 habitants (en 1947), 120 000 habitants (1959), 30 000 habitants (1964), 3 500 habitants (1982) puis 1 000 habitants (2013). Dans les plus grandes villes, le mode de scrutin a beaucoup varié : proportionnel ou majoritaire, à un ou deux tours, avec ou sans panachage. Depuis 1982, il s’agit d’un scrutin de liste (respectant la parité), proportionnel, à deux tours, avec prime majoritaire. Pour gagner au premier tour, une liste doit obtenir plus de 50 % des suffrages exprimés. Seules les listes ayant obtenu plus de 10 % des suffrages exprimés peuvent se maintenir au second tour. Elles peuvent fusionner avec une ou plusieurs listes ayant obtenu plus de 5 % des exprimés. La moitié des sièges est attribuée à la liste gagnante : c’est la prime majoritaire. L’autre moitié des sièges est attribuée à la représentation proportionnelle entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés, y compris la gagnante. Celle-ci est donc mathématiquement assurée de disposer d’une majorité absolue des sièges au conseil municipal.
À Paris, Lyon et Marseille, le statut PLM prévoit un mode de scrutin particulier à deux échelons. D’une part, celui des arrondissements (à Paris et Lyon) ou secteurs (à Marseille), où se déroule le scrutin. D’autre part, celui de la mairie centrale, où ne siègent qu’une partie des conseillers de l’ensemble des secteurs ou arrondissements. La réforme du scrutin a passé le cap de l’Assemblée nationale le 9 avril 2025, il devra être examiné au Sénat.
Les résultats des élections municipales françaisesLa gauche a gagné les élections municipales de 1977, 1989 et 2008. La droite a gagné les élections municipales de 1983, 2001 (malgré les pertes de Paris et Lyon) et 2014. Moins forte localement que nationalement, l’extrême droite a néanmoins obtenu des succès locaux aux élections municipales de 1995 (notamment à Toulon), 2014 (Fréjus, Hénin-Beaumont) et 2020 (Perpignan). Les élections municipales se déroulent en mars, mais le second tour de celles de 2020 a été reporté le 28 juin en raison de la pandémie de CoViD-19. Ce scrutin a été marqué par une abstention record et par des victoires de la gauche écologiste, malgré des unions de la droite et du centre entre les deux tours. Les dernières élections municipales ont été organisées en mars et juin 2020, les prochaines se dérouleront en mars 2026.