Premier archevêque de Goa et Daman nommé cardinal, Mgr Filipe Neri Ferrao, 72 ans, défenseur de l’environnement, du dialogue interreligieux en Inde et des migrants, s’inscrit dans le sillage du pape François. LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.

Retrouvez dans ce dossier les articles de la rédaction sur les synodes dans l’histoire de l’Église.
En savoir plusPremier archevêque de Goa et Daman nommé cardinal, Mgr Filipe Neri Ferrao, 72 ans, défenseur de l’environnement, du dialogue interreligieux en Inde et des migrants, s’inscrit dans le sillage du pape François. LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.
Le 7 mai débutera le conclave, pendant lequel les 133 cardinaux électeurs choisiront le futur pape. Dans ce contexte, le père David Sendrez s’interroge sur l’avenir du synode, après un pontificat très engagé à ce sujet. Pour lui, l’époque pousse dans tous les cas à une démarche synodale, dans les pas du pape François.
Archevêque de Luxembourg, ce jésuite de 66 ans, ancien missionnaire au Japon a été l’une des chevilles ouvrières du Synode sur la synodalité. Membre du cercle resserré du pape François, le cardinal Hollerich est une des voix les plus libérales de ce conclave. LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.
Chaque jour jusqu’à l’élection du nouveau pape, La Croix évoque avec une personnalité de l’Église dans le monde les enjeux majeurs du prochain pontificat. Aujourd’hui le père François Odinet, aumônier général du Secours catholique et théologien qui a participé comme expert au Synode romain. Où va l’Église ?
Le cardinal Mario Grech, 68 ans, est l’un des grands promoteurs du Synode sur la synodalité, ce processus de réforme de la gouvernance de l’Eglise impulsé par le pape François. Grâce aux sessions de 2023 et 2024 notamment, le cardinal maltais bénéficie d’un solide réseau. LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.
Les cardinaux réunis au Vatican vont partager leurs visions de l’Église et du monde et dessiner le profil du futur pape avant le début du conclave le 7 mai. Quelle direction prendre après le pontificat de François ? Des différences Nord-Sud à la guerre en Ukraine, en passant par l’évangélisation et la lutte contre les violences sexuelles, analyse des enjeux du prochain pontificat.
En octobre 2022, le pape François célébrait une messe pour le 60ème anniversaire du concile Vatican II. Dans une homélie remarquée, il rappelle l’importance de ce moment qui a recentré l’Eglise sur sa mission. Après la mort de François, « La Croix » republie cinq textes qui ont marqué son pontificat.
Le pape François, décédé le 21 avril, a remis la synodalité au cœur de l’Église. Il voyait en elle une manière de faire participer chaque fidèle, et au-delà, à la mission de l’Église. Pour Arnaud Join-Lambert, cette vision peut inspirer les autres institutions confrontées aux défis de la participation.
Après la mort du pape François ce lundi 21 avril, Jean-Louis Schlegel revient sur son pontificat. Bousculant les codes, François s’est exposé aux irritations d’une partie des fidèles. Pour le sociologue, l’orientation « non identitaire » privilégiée par François fut aussi pleine de contradictions.
Alors que la pratique religieuse traverse de profondes transformations, l’Église s’interroge sur son organisation sur le territoire, à travers les paroisses et diocèses. Mgr Bruno Valentin propose une réflexion sur les « lieux d’Église », qui ne sont plus nécessairement ceux que l’institution a prévus pour les fidèles.
À l’occasion du 1700e anniversaire du Concile de Nicée, la commission théologique internationale du Vatican a publié le 2 avril un document intitulé « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur ». Pour le jésuite Alban Massie, directeur de la Nouvelle revue théologique, il s’agit d’un texte novateur à la méthodologie originale.
Le père François Odinet a participé à l’Assemblée continentale de Prague (2023) et à l’Assemblée du Synode des évêques à Rome (2024). Il évoque dans ce texte la nécessaire poursuite de la démarche synodale au sein des Églises locales. En France, elle doit permettre d’affronter deux défis d’ampleur.
Samedi 15 mars, le Vatican a rendu publique une lettre approuvée par le pape, hospitalisé. Elle rappelle aux évêques du monde entier que l’application de la « synodalité » n’est pas une option.
Cinquante ans après la mort du cardinal Charles Journet, l’historien Philippe Chenaux publie une biographie documentée du théologien suisse, brossant le portrait d’une « conscience chrétienne restée constamment en alerte face aux défis de son temps ».
Un évêque, un diocèse. Mgr Jérôme Beau sera installé archevêque de Poitiers, dimanche 2 mars, succédant à Mgr Pascal Wintzer. À chaque installation d’évêque, La Croix se penche sur une grande problématique qui traverse l’Église de France. Aujourd’hui, la question de l’articulation de la mission entre laïcs et prêtres dans un diocèse imprégné d’une forte culture de la synodalité.
Le Jubilé des diacres, qui se tient à Rome du vendredi 21 au dimanche 23 février, se prépare dans une atmosphère étrange, en l’absence du pape, toujours hospitalisé. Le diaconat permanent est demeuré peu exploré dans le magistère de François, même si le récent Synode pourrait ouvrir la voie à son renouveau dans les années à venir.
Prêtres et laïcs, ils lancent dans ce texte un appel aux catholiques à s’approprier le texte final du Synode des évêques, qui ouvre selon eux un « vaste chantier ». En se réformant, l’Église pourrait devenir une institution plus juste, voire un modèle pour d’autres, espèrent-ils.
Quatre enseignants-chercheurs de l’Institut catholique de Paris (ICP) reviennent sur le Synode et sa réception contrastée en France, différente selon les générations. Ils insistent sur l’importance du Synode comme nouvelle étape dans la réception de Vatican II, un sujet majeur à l’heure des « replis identitaires ».
Richard Williamson est décédé mercredi 29 janvier des suites d’une hémorragie cérébrale à 84 ans. Ordonné évêque par Mgr Lefebvre au sein de la Fraternité schismatique Saint-Pie-X, cet homme à la personnalité incontrôlable s’en était progressivement éloigné dans les années 2010.
La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens a commencé samedi 18 janvier. 1700 ans après le concile de Nicée, « La Croix » propose une série sur l’œcuménisme. Longtemps un obstacle pour les autres Églises chrétiennes, la primauté du pape semble aujourd’hui un sujet théologique apaisé. Les nouveaux contours de l’œcuménisme (1/5).
Près d’un mois et demi après la clôture à Rome du Synode sur la synodalité, des initiatives essaiment en France pour faire connaître les pistes de réformes soulevées par le document final, directement approuvé le 26 octobre par le pape François. Mais les avancées concrètes demeurent encore modestes.
Dans un récent texte publié par La Croix, le père Denis Biju Duval explique pourquoi selon lui le diaconat féminin serait une « fausse bonne idée », alors qu’il a été au cœur des débats du synode. Sylvaine Landrivon et Carmen Chaumet lui répondent, et dénoncent une « approche masculiniste ».
Évacué des débats du Synode sur la synodalité avant que sa synthèse finale ne lui laisse la porte ouverte, le diaconat féminin aura alimenté les discussions les plus vives. Le théologien Denis Biju-Duval juge qu’il s’agit d’une fausse bonne idée, qui cacherait même une forme de machisme clérical.
Expert au Synode sur la synodalité, le père Gilles Routhier est ecclésiologue et enseignant en théologie à l’université Laval, à Québec. Alors que les trois ans de démarche synodale viennent de se terminer à Rome, le théologien canadien revient sur son lien avec l’« expérience » du concile Vatican II.
Le Synode qui vient de s’achever, le 26 octobre à Rome, envisage l’organisation d’un futur « synode œcuménique sur l’évangélisation ». Si les contours d’un tel événement restent à ce stade très flous – et les freins encore nombreux –, la perspective suscite de l’enthousiasme au Vatican et au-delà.
À la fin de la dernière session du Synode, le pape François a choisi de ne pas rédiger d’exhortation apostolique, comme le veut pourtant l’usage, mais de s’en tenir à la publication du document final. Le théologien Arnaud Join-Lambert présente les raisons pouvant justifier ce choix détonnant sans être inédit.
Alors que le Synode s’est conclu le 26 octobre dernier, Julie Saint Bris interroge la place des femmes dans l’Église. Elle plaide pour une compréhension plus symbolique des Écritures dont découlerait une conception plus ouverte ne réfléchissant plus en fonction du sexe, mais du charisme et de la personnalité.
Mgr Benoît Bertrand, nouvel évêque de Pontoise, a été l’un des membres français du Synode sur la synodalité, qui vient de rendre ses conclusions. De retour de Rome, il livre à La Croix ses réflexions sur ce temps « de célébration » et d’approfondissement de certaines intuitions du concile Vatican II.
Le Synode, qui s’est achevé le samedi 26 octobre à Rome, propose une nouvelle manière de gouverner dans l’Église, moins rigide et plus décentralisée. Sans être révolutionnaire, cette réforme a un maître mot : l’attention, y compris théologique, aux contextes.
Le Synode réuni pour poser de nouveaux principes de gouvernance de l’Église catholique s’est conclu samedi 26 octobre sur des propositions prudentes. Il invite à prendre en compte, à tous les échelons, la vie des communautés qui en constituent le socle. La place des femmes va continuer à être débattue dans un groupe de travail.
Alors qu’elle avait été confiée à un groupe de travail extérieur, la question du diaconat féminin a resurgi à plusieurs reprises, lors de la seconde session du Synode qui s’est achevée dimanche 27 octobre à Rome. Dans son texte final, l’assemblée a laissé la porte « ouverte » sur ce sujet sensible.
La seconde phase romaine du Synode sur la synodalité s’est achevée, dimanche 27 octobre 2024, par une messe dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Dans son homélie, François a exhorté l’Église à ne pas rester « assise » devant les défis de l’époque, mais à « accueillir le cri du monde, et à se salir les mains pour le servir ».
Après un mois d’échanges, la seconde assemblée du Synode sur la synodalité a conclu ses travaux, samedi 26 octobre 2024, à Rome. Aussitôt approuvé – dans un geste rare – par le pape François, son rapport final préconise un changement de style et des réformes jugées importantes.
LETTRE DU VATICAN. Semaine chargée avec encyclique et conclusion du Synode sur la synodalité. Un brouillon de document final a été proposé. 1 000 amendements déposés. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.
Une nouvelle encyclique du pape François, le décès d’un grand théologien de la libération et la fin du synode sur la vie de l’Église, des événements différents nous indiquent une même direction à suivre : nous rendre présents les uns aux autres d’une manière attentive, réaliste, incarnée.
À l’occasion de la deuxième session du synode sur l’avenir de l’Église, des associations féministes multiplient les initiatives pour revendiquer leurs droits. À Rome, près du Vatican, une cérémonie singeant une ordination de femme prêtres et diacres a été organisée. Une mise en scène non reconnue par l’Église.
Gustavo Gutiérrez, « père » de la théologie de la libération, est mort mardi 22 octobre.
Lundi 21 octobre au matin, le cardinal Fernandez, préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, est intervenu à nouveau sur le sujet clivant du diaconat féminin face à l’assemblée du Synode sur la synodalité, demandant de ne pas « se concentrer sur l’ordre sacramentel ». Un temps de dialogue a été programmé jeudi 24 octobre à 16 h 30.
Alors que le Synode sur la synodalité se termine le 27 octobre à Rome, plusieurs sujets dont l’accession des femmes au sacerdoce ont été écartés du débat. Luca Badini Confalonieri regrette que la critique des enseignements magistériels par les théologiens demeure suspecte aux yeux des autorités de l’Église.
À Rome, le Synode se poursuit jusqu’au 27 octobre, après les phases de travail locales. Guillaume Houdan, membre de l’équipe nationale du Synode, revient sur cette révolution ecclésiale de la consultation massive des catholiques. Une première expérience, forcément inachevée, de « démocratie directe » dans l’Église.
79 théologiens experts accompagnent les débats de cette seconde session du Synode sur la synodalité, qui se termine le 27 octobre à Rome. Ces spécialistes sont notamment chargés de rédiger les synthèses des échanges, jusqu’au document final.
Le synode sur l’avenir de l’Église vit sa deuxième session. Quel en seront les résultats ? Son succès réside, au-delà du texte final, dans la démarche qui a réuni de façon inédite évêques, laïcs, femmes et hommes du monde entier, et a réussi à déplacer le centre de gravité de l’Église de son centre historique vers ses périphéries.
LETTRE DU VATICAN. Comme la semaine dernière, chronique de ce qui se dit à Rome au « Synode sur la synodalité ». Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.
Après quinze jours de travaux, les participants à la seconde session du Synode sur la synodalité, qui a lieu au Vatican jusqu’au 27 octobre, témoignent de leur découverte de contextes marqués par des guerres oubliées. L’insistance de François à « désoccidentaliser » l’Église semble avoir été entendue.
À l’occasion de sa visite dans la province d’Europe occidentale francophone du 15 au 22 octobre, le père Arturo Sosa, supérieur général de la Compagnie de Jésus, a répondu aux questions de La Croix sur la mission des jésuites dans le monde, les recompositions de l’Église mondiale, la crise des abus et la synodalité.
Dans cet ouvrage, Geneviève Comeau, Christine Danel, Joëlle Ferry, Isabelle de La Garanderie et Agata Zielinski approfondissent leurs réflexions sur la gouvernance dans l’Église.
Théologiens, philosophes, biblistes et autres experts mobilisés par le processus en cours sur la synodalité proposent des pistes en vue d’un renouveau de la gouvernance de l’Église.
LETTRE DU VATICAN. « Ils parlent de quoi ? » Récit des huit premiers jours de cette seconde session du Synode sur la synodalité. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.
Manque de « cap clair », recadrage des échanges… Alors que s’est ouvert mercredi 2 octobre la seconde Assemblée plénière du Synode sur l’avenir de l’Église à Rome, des catholiques français témoignent auprès de La Croix avoir pris leur distance avec le processus. D’autres invitent à regarder les premiers signaux concrets de transformation sur le terrain.
Rencontré en marge de la deuxième session du Synode pour l’avenir de l’Église, l’évêque maronite Mounir Khairallah, 71 ans, raconte son histoire. Elle se mêle à celle du Liban, son pays, frappé par l’escalade des affrontements entre Israël et le Hezbollah.
LETTRE DU VATICAN. Le Synode sur la synodalité reste un objet difficile à identifier pour de nombreux observateurs. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.
En ce mois d’octobre, deux événements rassemblent des délégués, hommes et femmes, venus du monde entier, l’Assemblée générale des Nations unies et la deuxième session du synode romain. Au-delà du hasard des calendriers, quel signe nous est ainsi adressé ?
Lors de la célébration pénitentielle qui a ouvert la deuxième session du Synode pour l’avenir de l’Église, les cardinaux ont demandé pardon pour sept péchés inhabituels. Péché contre la paix, les femmes ou la doctrine… De quoi s’agit-il ?
Mercredi 2 octobre, place Saint-Pierre, le pape François a présidé la messe d’ouverture de la seconde session du Synode sur la synodalité. Il en a précisé la méthode, à la fois managériale et spirituelle, notamment pour éviter les tensions.
Mardi 1er octobre au soir, le pape a présidé une « veillée pénitentielle » en présence des participants au synode, qui reprendra le lendemain. Après avoir écouté plusieurs témoignages, notamment d’une victime de la pédocriminalité, François a demandé pardon.
La seconde assemblée générale du synode sur l’avenir de l’Église s’ouvre mercredi 2 octobre au Vatican. Une cinquantaine de femmes y participent avec droit de vote, signe de l’importance qu’a la question de leur place dans l’Eglise. Des zones d’ombre subsistent néanmoins quant aux enjeux concrets des échanges.
Cardinaux, évêques, prêtres, mais aussi laïcs dont plus de 50 femmes avec le droit de vote composent l’assemblée de travail. Les travaux de la seconde session du Synode sur l’avenir de l’Église convoqué par le pape François s’ouvrent mercredi 2 octobre.
Alors que la seconde session du Synode s’ouvre à Rome, la théologienne Anne Soupa regrette que l’Église refuse d’ouvrir des discussions sur la place des femmes dans les débats. Une décision papale qui s’inscrirait dans la longue histoire d’une forme de mépris voire de « diabolisation » des femmes par le clergé.
Les questions de gouvernance dans l’Église seront au cœur des travaux du Synode qui se réunit à Rome à partir du 2 octobre. L’occasion de s’interroger sur ce que peut être une manière chrétienne de gouverner.
La dernière session romaine du Synode sur la synodalité s’ouvrira par une retraite spirituelle assortie d’une célébration au cours de laquelle l’assemblée sera invitée à confesser des péchés d’abus contre la paix, la création, les migrants, les femmes, etc. Décryptage avec Thierry Bonaventura, responsable de la communication du secrétariat général du Synode.
Le Vatican a rendu publics, lundi 16 septembre, les noms des participants à la prochaine session du Synode sur la synodalité, qui s’ouvrira à Rome le 30 septembre. Parmi les nouveaux venus figure Mgr Rolando Alvarez, évêque nicaraguayen exilé à Rome.
Pour la sœur Christiane Joly, le plus important dans le synode que vit l’Église est probablement l’expérience de ces échanges collectifs. Elle appelle à prendre au sérieux la « fronde » des femmes dans l’Église et regrette les déclarations intempestives du pape François sur le sujet.
Le Vatican a publié, mardi 9 juillet, l’« instrument de travail » du Synode sur la synodalité. Le document, d’une trentaine de pages, laisse apparaître d’importants changements dans les modes de décision internes de l’Église catholique.
La justice belge a reconnu l’actuel archevêque de Malines-Bruxelles et son prédécesseur coupables de discrimination pour avoir refusé à une femme la formation pour devenir diacre. Pour l’Église de Belgique, ouverte à la question du diaconat féminin, il ne s’agit en aucun cas de sexisme. L’archevêché n’a pas encore fait appel.
Ce livre sur la fraternité montre que c’est en fidélité aux grandes intuitions théologiques de Vatican II que le pape François a profondément renouvelé l’enseignement social de l’Église.
Le Vatican accélère la préparation de l’Assemblée plénière du Synode sur l’avenir de l’Église, qui doit se tenir en octobre 2024 au Vatican. Des théologiens travaillent en ce sens du 4 au 14 juin à Rome.
Lors d’un entretien accordé à une chaîne de télévision américaine, le pape François a fermé la porte au diaconat féminin ordonné. Une annonce faite alors même que la question est en débat dans l’Église catholique depuis plus d’un demi-siècle.
À quatre mois de la seconde Assemblée synodale prévue à Rome en octobre, la Conférence des évêques de France (CEF) a publié, vendredi 17 mai, une synthèse nationale axée sur la coresponsabilité dans l’Église. Elle a aussi transmis au Vatican les fruits d’un sondage réalisé auprès de 700 jeunes, proposant d’audacieuses réformes.
Du 29 avril au 2 mai, 300 curés de paroisses du monde entier ont été conviés à Rome pour une rencontre sur le thème de la synodalité.
Dans une lettre aux curés, publiée jeudi 2 mai, à l’occasion de la fin d’une rencontre internationale rassemblant 300 prêtres du monde entier à Rome dans le cadre du Synode, le pape François a souligné l’importance de leur rôle pour faire advenir une Église synodale.
LETTRE DU VATICAN. Lors d’une conférence, le secrétaire d’État du Saint-Siège a explicitement évoqué l’avenir de l’Église après la fin du pontificat de François. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.
Alors que les curés de paroisse sont invités à Rome à partir de ce dimanche 28 avril pour une rencontre internationale, le théologien Arnaud Join-Lambert explique pourquoi ces curés, ou plus précisément la charge curiale, sont absents des débats du Synode. Une erreur regrettable, selon lui, tant leur rôle est central.
Constatant une mobilisation très inégale des curés de paroisse, le secrétariat général du synode organise, du 29 avril au 2 mai, une rencontre avec 300 prêtres du monde entier pour mieux les impliquer. Quatre Français, dont le père Julien Dupont, prêtre du diocèse de Poitiers, participeront à l’événement.
Le pape a exclu des prochains groupes de travail sur le synode la question du diaconat féminin. Pour les membres du pôle action du Comité de la jupe, la justification qui a été donnée par la sous-secrétaire du synode est « un peu grossière ». Elles rappellent que la question des magistères féminins est posée depuis plus de cinquante ans.
Le Vatican a annoncé, jeudi 14 mars, un recentrage des sujets qu’aura à traiter la prochaine assemblée du Synode, en octobre. Des sujets sensibles, comme le diaconat féminin, sont évacués. Mais des questions épineuses, comme la participation des laïcs et la création d’instances de contrôle des évêques, sont toujours à l’ordre du jour.
Depuis l’Assemblée plénière d’octobre 2023 à Rome, l’élan qu’avait suscité la première consultation du Synode sur la synodalité pourrait sembler évaporé. Quoique plus discrète, la réflexion se poursuit cependant dans les diocèses.
Jérôme Vignon, ancien observateur français du Synode allemand, propose quelques pistes de compréhension de la colère du pape François et du Vatican à l’encontre du Synode allemand. Selon lui, un des nœuds est une différence de conception de l’autonomie de décision des évêques.
En vue d’une nouvelle consultation préparatoire à la deuxième session du Synode, la Conférence des évêques de Belgique a publié un texte pour plus de synodalité, défendant l’instauration du diaconat féminin et de l’ordination d’hommes mariés.
Dans une lettre datée du 17 février, adressée à la Conférence épiscopale allemande, Rome a exprimé son opposition à la création d’un Conseil synodal par l’Église d’Allemagne. Le théologien franco-suisse Arnaud Join-Lambert analyse les conséquences de ce coup d’arrêt sur la mise en œuvre de la synodalité outre-Rhin, mais aussi pour l’Église universelle.
La deuxième session du Synode sur la synodalité, dont l’objectif est de réfléchir à l’avenir de l’Église catholique, se tiendra à Rome du 2 au 27 octobre, a annoncé le Vatican samedi 17 février. Une information qui intervient alors que certains estiment que ce processus a été mis à mal par l’autorisation donnée par Rome de bénir les couples homosexuels.
L’actualité religieuse connaîtra en 2024 des événements heureux, à l’image de la réouverture de Notre-Dame de Paris. En outre, des questions de fond sur l’organisation des religions soutiendront la réflexion au long de l’année.
L’année 2023 qui s’achève a vu se succéder une série d’événements galvanisants pour l’Eglise de France.
L’ouvrage de l’historienne Mercè Prats renouvelle le regard sur le jésuite français Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955), qui chercha ardemment à faire dialoguer la science et la foi et prépara l’esprit de Vatican II.
Le rapport sur le Synode sur la synodalité, publié après la dernière session, insiste sur la nécessité de faire connaître la doctrine sociale de l’Église. L’occasion pour le frère Jacques-Benoît Rauscher de se demander pourquoi elle est si mal connue, et parfois vertement critiquée.
Le secrétariat général du Synode a publié, mardi 12 décembre, des indications avant la deuxième session de l’Assemblée synodale qui doit se tenir en octobre 2024. Les diocèses doivent organiser une nouvelle consultation, présentées comme un « travail d’approfondissement » de la première phase du synode.
Pour Philippe Pelzer, diacre du diocèse de Lille, à l’heure du Synode, le diaconat doit être renouvelé alors que la plupart des diacres ont l’âge de la retraite. Il propose une réflexion sur la pluralité des moyens de s’engager pour l’Église et défend l’ouverture du diaconat à tous les baptisés, y compris les femmes.
La 27e édition des Rencontres internationales Saint-François-de-Sales se dérouleront du 24 au 26 janvier à Lourdes, ont annoncé les organisateurs mercredi 5 décembre.
Pour Jean Bernard, ce ne sont pas les traditionalistes qui risquent de provoquer un schisme dans l’Église, mais bien la frange la plus progressiste, et en particulier l’Église d’Allemagne. Si des évêques allemands en venaient par exemple à ordonner des femmes, excommunication et schisme deviendraient « inévitables ».
Le Synode sur l’avenir de l’Église, qui s’est déroulé en octobre à Rome, marque, selon le théologien Arnaud Join-Lambert, une transformation radicale de l’Église catholique
Dans le rapport de synthèse de la dernière session du Synode, nulle trace des divorcés remariés. Selon l’Église, le magistère, et en particulier Amoris laetitia, est déjà très clair à leur sujet. Encore faut-il que les paroisses s’en emparent.
Jean-Louis Schlegel revient sur la dernière session du Synode et les réformes attendues par les catholiques les plus ouverts. Selon lui, le risque de schisme dans l’Église ne vient pas de cette frange de chrétiens « d’ouverture », qui de toute façon s’adapteront, mais des traditionalistes.
Le père Joseph Fameré, connu pour ses travaux en théologie, relit les textes du Concile Vatican II pour y déceler des sources de vie spirituelle. Une proposition originale et instructive.
LETTRE DU VATICAN. Le pape François a reçu, lundi 6 novembre, un accueil digne d’une rock star, au milieu d’une foule de 7 000 enfants. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.
Agnès Desmazières, historienne et théologienne, relit l’Assemblée générale du Synode et ses conclusions à la lumière du défi des violences sexuelles dans l’Église. Elle souligne l’urgence de clarifier les modalités de la participations des fidèles à ces processus, et s’interroge sur les risques du huis clos dans un contexte de suspicion.
L’expérience des témoignages d’abus sexuels dans l’Église et de leur réception par la hiérarchie ecclésiale illustre bien la nécessité pour l’institution de toujours « partir du réel ». C’est tout le sens d’un texte sur la théologie que François vient de signer, au lendemain du synode.
Outre les pères et mères synodaux, une vingtaine de théologiens ont pu assister, sans pouvoir voter, aux débats du Synode qui s’est achevé fin octobre. Ils souhaiteraient être davantage entendus lors de la prochaine Assemblée, qui s’ouvrira en octobre 2024.
La récente lettre au peuple de Dieu, adressée par les membres du Synode sur l’avenir de l’Église, est porteuse d’une nouveauté dans la prise de parole dans l’Église. Elle témoigne de la posture d’écoute que celle-ci veut adopter « au service de l’amour infini dont Dieu aime le monde ».
Le Comité de la jupe se félicite que le rapport synodal ait fait souffler un « vent de renouveau » sur le discours de l’Église, grâce notamment aux quelques femmes qui ont voté pour la première fois au Vatican. Les solutions proposées ne leur semblent pourtant pas à la hauteur de l’enjeu.
Le pape a promulgué un décret, mercredi 1er novembre, visant à modifier les statuts de l’Académie pontificale de théologie. Dans ce texte, François développe sa vision du travail des théologiens, s’inscrivant dans une Église catholique synodale et sortant dans le monde.
Anthropologue et directeur du Centre d’étude et de formation pour le développement (Cefod) à N’Djamena, au Tchad, le jésuite Ludovic Lado propose une réflexion sur le synode sur la synodalité dont la première partie vient de s’achever à Rome.
Au synode sur l’avenir de l’Eglise, les propositions concernant le rôle des femmes dans l’Eglise ont rencontré une grande opposition. L’institution résiste à des changements, en évoquant des conceptions anthropologiques et théologiques datées.
Le Synode sur l’avenir de l’Église s’achève dimanche 29 octobre à Rome, après un mois de travail. Plongée dans les travaux d’une Assemblée historique durant laquelle des sujets jusque-là tabous ont été débattus, mais sans qu’aucune décision ne soit prise pour autant.
La première phase romaine du Synode sur la synodalité s’est achevée par une messe dans la basilique Saint-Pierre de Rome, dimanche 29 octobre. Dans son homélie, le pape François a appelé les fidèles à « rêver » d’une Église catholique « au service des derniers ».
Le rapport de la XVIe Assemblée du Synode des évêques a été publié samedi 28 octobre dans la soirée, après le vote des participants. Sans entériner aucun changement effectif, le document dessine une Église plus « inclusive », où la synodalité est érigée en maître mot.
François a assisté à une grande partie des travaux du Synode, qui s’achève à Rome le 29 octobre. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du synode.
Les pères et mères synodaux ont adressé, mercredi 25 octobre, une lettre à tous les catholiques. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Mgr Wintzer retrace l’histoire de l’autorité dans l’Église, et rappelle que la centralité romaine est le fruit d’une histoire avant d’être motivée théologiquement. La synodalité, elle, trouve sa source dans les Pères de l’Eglise, mais aussi dans le fonctionnement historique des Églises locales.
Le jésuite Christoph Theobald, expert lors du Synode qui s’est tenu à Rome, analyse le processus synodal voulu par le pape François. Face à un « changement d’époque », la synodalité pourrait être l’avenir de l’Église.
Les membres du Synode ont entamé leur dernière semaine de travail. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Une soirée s’est tenue dimanche 22 octobre sur les hauteurs du Vatican, avec une grande majorité des membres du Synode. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
François a convoqué jeudi 19 octobre tous les participants au Synode à une prière pour les migrants. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Le rythme intensif des travaux du Synode commence à peser sur les participants. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Deux évêques chinois participant aux débats ont quitté Rome pour rentrer en Chine, nourrissant les soupçons d’une intervention de Pékin. Dans l’œil du Synode.
Le père Gaston Piétri met en garde contre une vision trop contemporaine du Synode, qui en ferait une sorte de processus de démocratisation. Pour garder sa spécificité, le Synode doit se référer à des modèles que la tradition primitive de l’Église a promus.
Au Vatican, les médias se voient volontiers reprocher de se concentrer sur certains sujets, exerçant une « pression » sur les synodes. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Cette semaine, Marie Grand nous propose une réflexion sur les contradictions du pape, qui produit des discours prophétiques qui nous bousculent. Mais qui, lorsqu’il est en responsabilité directe, comme sur la gouvernance de l’Église, rencontre lui aussi des difficultés pour agir, comme en témoignent le lourd dispositif synodal ou la lenteur des réformes institutionnelles.
La méthode utilisée au cours de l’assemblée synodale ne fait pas l’unanimité. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du synode.
Guillaume Mercier, enseignant-chercheur en éthique, propose une réflexion sur le pouvoir pastoral et ses tensions entre horizontalité et verticalité, alors que l’Église réunie en Synode à Rome réfléchit aux questions de gouvernance.
Les membres de l’assemblée synodale ont interrompu jeudi 12 octobre leurs travaux pour prendre part à une visite aux Catacombes. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Les discussions à l’intérieur de la salle Paul-VI ont été bousculées par l’attaque d’Israël par le Hamas, le 7 octobre. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Si les membres du Synode abordent des sujets délicats, pour l’heure peu de confrontations directes ont lieu entre membres. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Les membres du Synode ont recours à de très nombreux écrans. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Les premières heures de discussion ont été l’occasion pour les 364 membres de se connaître. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du Synode.
Aux cardinaux conservateurs qui manifestaient leurs inquiétudes à l’ouverture du Synode sur l’avenir de l’Église, François a rappelé que le pape est le détenteur de « l’autorité suprême » et que celle-ci est compatible avec l’exercice de la synodalité. C’est une vision récente de la primauté du pape. Explications.
La présence des évêques allemands au Synode nourrit de nombreuses discussions. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du synode.
Plusieurs événements sont organisés en marge de la réunion romaine sur l’avenir de l’Église. Depuis Rome, nos envoyés spéciaux suivent le Synode et vous le racontent. Dans l’œil du synode.
Le synode sur la réforme de l’Église entend répondre à des questions que rencontrent la plupart des institutions aujourd’hui: sur la gouvernance, la légitimité de l’autorité, l’unité en respectant les différences, la participation. Avec une méthode qui pourrait en inspirer d’autres.
À l’ouverture du Synode sur la synodalité, mercredi 4 octobre, les 45 laïcs composant l’Assemblée plénière ont suscité une forte attention. Retrouvez à partir d’aujourd’hui notre chronique quotidienne « Dans l’œil du Synode ».
Alors que s’ouvre à Rome le Synode sur la réforme de l’Église, Bruno Dumons, diacre et directeur de recherche au CNRS, propose une réflexion sur l’évolution du diaconat, qui pourrait être discuté au cours des travaux du Synode. Il appelle à un retour aux fondements de ce véritable « ministère sacré ».
Le pape a célébré la messe d’ouverture du Synode sur l’avenir de l’Église, mercredi 4 octobre, place Saint-Pierre à Rome. Il a appelé les 364 participants de ce chantier historique à se dépouiller de leurs « idéologies » et les a mis en garde contre « certaines tentations dangereuses ».
Monique Baujard souligne le caractère inédit du Synode qui s’ouvre à Rome, dont l’assemblée va aborder des questions jamais discutées dans un tel cadre. Mais elle invite à ne pas tout attendre de Rome et à porter notre attention sur les initiatives et évolutions locales.
Le Vatican a publié lundi 2 octobre les réponses du pape François aux « doutes » de cinq cardinaux conservateurs sur plusieurs sujets, comme la bénédiction des couples homosexuels. Sous le pontificat de François, ces interpellations sont plus fréquentes, et sont désormais publiques.
Après deux ans de consultations des catholiques du monde entier, le pape François doit ouvrir mercredi 4 octobre la première Assemblée plénière du Synode sur l’avenir de l’Église. Une étape décisive aux yeux du pape, qui insiste sur le caractère spirituel de ce processus.
Avant de plonger dans le travail du synode sur l’avenir de l’Église, qui s’est ouvert le 4 octobre au Vatican, les participants ont bénéficié de trois jours de retraite spirituelle. Une première ! L’objectif de les ouvrir à l'esprit du synode en expérimentant un climat d’écoute de Dieu et des autres, loin de tout esprit de division.
Le Synode sur la synodalité, qui s’ouvre mercredi 4 octobre au Vatican pour trois semaines, suscite autant d’espoirs que de craintes chez les catholiques.
À partir du mercredi 4 octobre, évêques, prêtres, religieux, religieuses et laïcs prendront part aux travaux de l’Assemblée plénière du Synode sur la synodalité. La liste révèle une diversité de profils venus du monde entier.
Grâce à son processus de réformes internes lancé en 2020, la délégation allemande arrive à Rome forte de son expérience de la synodalité mais consciente des limites de l’exercice qui débute.
À quelques jours de l’Assemblée plénière du Synode sur l’avenir de l’Église, qui doit s’ouvrir mercredi 4 octobre, certains contestent le huis clos des débats. Un secret exigé par le pape qui veut dégager ces discussions de toutes pressions extérieures.
Cinq cardinaux ont adressé à deux reprises des demandes de clarifications doctrinales au pape François, en juillet puis en août, liées au Synode sur la synodalité. Le Vatican a publié, lundi 2 octobre, la réponse du pape François.
Près de 18 000 chrétiens, de toutes les dénominations, ont assisté à une veillée de prière historique sur la place Saint-Pierre, au Vatican, samedi 30 septembre. Un événement qualifié d’historique par les participants, lors duquel le pape François en a appelé aux vertus du silence, en vue de l’ouverture du Synode sur la synodalité.
La pasteure Anne-Laure Danet, qui dirige le service des relations avec les Églises chrétiennes de la Fédération protestante de France, a participé depuis le début à la préparation de la veillée œcuménique du samedi 30 septembre au Vatican.
Le pape accueille, samedi 30 septembre, douze hauts responsables de toutes les confessions chrétiennes. Tous prieront, place Saint-Pierre, pour le Synode sur l’avenir de l’Église, qui s’ouvrira le 4 octobre. Cette démarche inédite marque un tournant dans les relations œcuméniques.
L’Assemblée plénière du Synode sur la synodalité doit se réunir à Rome, du mercredi 4 au dimanche 29 octobre, pour réfléchir à l’avenir de l’Église.
Les membres de la prochaine assemblée du Synode sur la synodalité sont invités à participer, début octobre, à une retraite spirituelle avant l’ouverture des échanges le 4 octobre. Derrière les nombreuses polémiques qui entachent le processus, cet exercice communautaire témoigne avant tout de la volonté du pape François de transmettre à l’Église l’art du discernement.
Jos Moons, jésuite et professeur de théologie à l’Université catholique de Louvain (Belgique), est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la synodalité dans l’Église. Il voit dans le Synode sur la synodalité une démarche d’écoute et de conversion de l’Église.
Coauteur, avec Mgr Edgar Pena Parra et Nicolas Diat, d’un livre (1) où il développe son parcours, Mgr François Bustillo, évêque d’Ajaccio, sera créé cardinal samedi 30 septembre par le pape François. Il estime que l’Église doit revenir aux fondamentaux de l’Évangile si elle veut pouvoir parler à ses contemporains.
À l’approche de l’ouverture du Synode sur l’avenir de l’Église, le 4 octobre, les voix plus critiques du processus synodal s’activent pour le discréditer. Ces discours aux accents complotistes restent marginaux, mais pourraient avoir un impact sur la perception du Synode.
À l’invitation du pape François, douze représentants des différentes Églises chrétiennes participeront à la grande veillée de prière œcuménique « Together » organisée samedi 30 septembre par la communauté de Taizé, à la veille du Synode à Rome. Une première.
Les discussions de l’Assemblée plénière du Synode sur la synodalité, qui aura lieu à Rome en octobre, devraient être couvertes par le secret, selon les informations de La Croix. Un choix opéré par le pape François pour garantir la sérénité des débats.
LETTRE DU VATICAN. À Rome, la perspective du prochain synode agite les esprits. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.
Une cinquantaine de cardinaux, évêques, prêtres, religieux et laïcs, représentant l’Église en Afrique, étaient à Nairobi (Kenya) du 15 au 18 août pour un atelier en prélude au synode qui se tiendra à Rome en octobre. Mgr Coffi Roger Anoumou, évêque de Lokossa (sud du Bénin) qui y a représenté la Conférence épiscopale du Bénin, dégage, avec La Croix Africa, les particularités du synode imminent et les priorités de l’Église en Afrique qui y seront abordées.
Au cours d’un entretien avec des jésuites, dont la transcription est publiée lundi 28 août dans La Civiltà Cattolica, le pape François énonce les critères selon lesquels la doctrine peut évoluer. Des propos qui seront scrutés de près, un mois avant l’ouverture à Rome du Synode sur l’avenir de l’Église catholique.
Recevant une délégation de journalistes italiens au Vatican samedi 26 août, le pape François a énuméré « les quatre péchés » que peuvent commettre les professionnels de l’information.
Pour le diacre Laurent Szymczak, l’absence de la question du diaconat dans les réflexions autour du Synode sur la synodalité témoigne d’une forme de mépris collectif pour cet engagement d’Église. Il défend les richesses qu’apportent pourtant les diacres aux paroisses, lien essentiel entre laïcs et prêtres.
Les JMJ sont traditionnellement l’occasion de rassemblement festifs, de communion et de prière. Pour Jean-Louis Schlegel, il faudrait aussi pouvoir en profiter pour parler aux jeunes de l’actualité de l’Église, et des problèmes auxquels elle est confrontée aujourd’hui.
Le Vatican a publié vendredi 7 juillet les noms des 363 membres de l’Assemblée plénière du Synode des évêques, qui se réunira à Rome en octobre.
Une laïque, un prêtre et un diacre signent, avec 100 autres baptisés d’Alsace, ce texte pour demander de manière urgente la tenue d’un synode dans leur diocèse, après les remous provoqués par la démission de Mgr Luc Ravel.
L’historien Paul Airiau analyse comment la nouvelle polémique sur la liturgie, opposant de nouveau « traditionalistes » et « conciliaires », dit beaucoup des impensées du catholicisme de notre pays.
L’historien Bruno Dumons revient sur l’analyse de Guillaume Cuchet sur le déclin du catholicisme en France. Pour lui, il faut surtout y voir une rupture anthropologique profonde, qui affecte le catholicisme dans tous les pays développés.
Le Saint-Siège a publié, mardi 20 juin, l’instrument de travail du Synode sur la synodalité, dont la première session plénière doit se tenir en octobre. Consultation des fidèles, intégration des personnes homosexuelles, ordination d’hommes mariés, diaconat féminin : les questions posées ouvrent des débats sans précédent à ce niveau.
Jérôme Vignon, qui fut observateur de tous les débats du synode allemand, s’étonne de la multiplication des critiques venant de Rome sur le processus de réforme outre-Rhin, alors que beaucoup de suggestions des catholiques allemands sont reprises par le pape François lui-même.
Alors que les premières remontées locales pour la préparation du Synode suscitent la méfiance à Rome, Jean-Louis Schlegel se demande si les fractures que cette vaste réflexion sur la place de l’Église et de la foi met en lumière ne vont pas finir par faire imploser l’Église.
Pour le théologien laïc Bernard Paillot, la possibilité pour des laïcs, dont 35 femmes, de voter au prochain Synode romain sur la synodalité s’inscrit dans une démarche positive, mais timide. Il regrette une réflexion inaboutie sur le « sacerdoce baptismal commun » et les pratiques qui devraient en découler.
L’historien Christian Sorrel étudie la contribution de l’épiscopat français à l’Assemblée conciliaire, et met en évidence l’importance du travail en coulisses dans l’avancée des textes.
Le Vatican a dévoilé mercredi 26 avril des changements sur la composition des membres du Synode des évêques. Pour la première fois, plusieurs dizaines de femmes, et de laïcs en général, prendront part aux votes qui se tiendront en octobre dans le cadre du Synode sur la synodalité.
Des évêques et des laïcs du monde entier se sont réunis, ces dernières semaines, continent par continent, pour réfléchir à l’avenir de l’Église, dans le cadre du Synode sur l’avenir de l’Église. Le fruit de leur réflexion, qui tient en sept rapports, laisse apparaître un désir de réforme et une diversité d’opinions interne assumée.
Lancé en octobre 2021 par le pape François, le Synode sur la synodalité se décline à chaque échelon de la vie de l’Église. La Croix fait le point sur les grandes étapes du processus, qui s’achèvera à Rome en octobre 2024.
Pour le sociologue Jean-Louis Schlegel, le décès de Mgr Jacques Gaillot continue à interpeller sur la question de la présence de l’Église dans l’opinion publique, et du rôle de l’évêque. On en vient forcément à regretter le supplément de charisme qu’il a apporté à son ministère épiscopal.
Alors que l’Église catholique allemande vient d’achever le Chemin synodal engagé pour tenter de répondre à la crise des abus sexuels et enrayer son déclin, les « sorties d’Église » touchent aussi depuis longtemps l’Église protestante outre-Rhin, et s’accélèrent ces dernières années. Aux raisons internes s’ajoute la vague de fond de la sécularisation du pays.
Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a pris ses distances avec l’Église d’Allemagne, lundi 13 mars, quelques jours après la conclusion du « chemin synodal » outre-Rhin.
Pour Monique Baujard, les discussions enflammées qu’ont partagées les catholiques allemands au cours de leur « chemin synodal » ne sont pas une preuve qu’un schisme serait en cours, mais plutôt de la vitalité retrouvée du débat dans l’Église, et d’une juste application de la « synodalité » souhaitée par le pape François.
Le pape, mort lundi 21 avril 2025 à l’âge de 88 ans, a fortement promu une synodalité qui consiste à écouter la base des catholiques… Tout en exerçant un pouvoir très fort à l’intérieur des murs du Vatican. François a-t-il vraiment changé l’Église ?
Le synode allemand a approuvé ce week-end les propositions de réformes.
François est décédé lundi 21 avril 2025, à l’âge de 88 ans. Avec l’encyclique Laudato si’ et le synode sur l’Amazonie, le pape a fait de l’écologie l’un de ses piliers. En dix ans de pontificat, il a imposé la préservation de la « maison commune » comme nouvel impératif moral dans l’Église. François a-t-il vraiment changé l’Église ?
La grande consultation sur l’avenir de l’Église catholique en Allemagne s’achève samedi 11 mars. Depuis 2019, les évêques, prêtres et laïcs ont réfléchi à réformer une Église fragilisée, bouleversée par la crise des abus. Un processus qui a donné lieu à des discussions fructueuses mais aussi suscité les inquiétudes de Rome, attachée à l’unité.
Réunis à Francfort, les catholiques allemands ont voté vendredi 10 mars en faveur de la participation des femmes aux prêches lors des messes et demandent au pape d’évaluer l’obligation de célibat pour les prêtres.
Raphaël Duqué a animé dans une paroisse de Francfort un groupe de réflexion autour du chemin synodal allemand. Dans ce texte, il s’inquiète de la vitesse avec laquelle ce Synodale Weg entérine des réformes, sans prendre le temps du discernement, sous la pression de l’aile la plus progressiste et des médias.
Gouvernance, morale sexuelle de l’Église, place des femmes : les catholiques allemands n’ont éludé aucun sujet sensible lors de ce « chemin synodal », et leurs premières décisions suscitent la désapprobation du Vatican. Alors que s’achève, samedi 11 mars, ce processus réformateur, La Croix s’est rendue en Allemagne pour sonder les fidèles : un schisme avec Rome est-il possible ?
À Rome, la démarche synodale des évêques allemands provoque de vives critiques, marquées néanmoins d’une certaine prudence en raison du poids financier de l’Église d’Allemagne.
L’Église catholique d’Allemagne prévoit la création d’un « conseil synodal », un organe qui doit établir une gouvernance partagée entre laïcs, prêtres, diacres et évêques. Ce projet – qui a fait l’objet d’un sévère recadrage du Vatican – doit être discuté par les évêques réunis à partir de ce lundi 27 février en assemblée plénière.
Après une tribune publiée dans La Croix fustigeant les « mauvais remèdes » promus par des penseurs du catholicisme pour soigner l’Église, le théologien Jean-François Chiron répond en expliquant que « ne prôner que la conversion, c’est tenir un langage qui finit par être abstrait, qui ne prend pas en compte des problèmes qui sont d’ordre institutionnel ».
Sœur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Synode, à Rome, revient sur l’un des cinq synodes continentaux, celui qui a réuni les évêques d’Océanie du 6 au 10 février, où elle était présente. Elle insiste sur la nécessité pour l’Église de s’adapter aux cultures locales.
La première partie d’une assemblée inédite de catholiques européens sur l’avenir de l’Église s’est achevée, jeudi 9 février, à Prague. En attendant la publication de leur texte final, les organisateurs ont livré leurs premières conclusions de ce qu’ils considèrent comme « le mode de vie de l’Église ».
Membre de la délégation française à l’assemblée synodale européenne de Prague, qui s’est terminé jeudi, le père François Odinet explique les avancées de ce synode européen, et regrette que les plus pauvres n’aient pu être entendus.
La première partie d’une assemblée inédite d’Églises européennes s’est achevée, jeudi 9 février, à Prague (République tchèque). Formalisées dans un « document temporaire », les attentes exprimées, notamment sur la place des femmes ou sur la gouvernance, doivent désormais être débattues entre évêques.
Alors que s’achève jeudi 9 février la première partie d’une Assemblée d’Églises européennes inédite à Prague (République tchèque), le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général du Synode sur la synodalité, livre ses espoirs quant à l’avenir du processus.
La capitale tchèque a été choisie pour accueillir, du dimanche 5 au dimanche 12 février, une Assemblée synodale européenne inédite, rassemblant près de 600 catholiques (1) pour repenser l’avenir de l’Église. Dans ce pays hautement sécularisé, l’institution ecclésiale profite de l’occasion pour mobiliser les fidèles locaux.
Près de 600 catholiques européens participent cette semaine à une assemblée continentale inédite sur l’avenir de l’Église, à Prague (République tchèque). Les dossiers les plus sensibles ont fait resurgir des points de tensions.
Cette semaine, 600 catholiques européens participent (1) à une assemblée historique sur l’avenir de l’Église, à Prague, en République tchèque. Cinq d’entre eux, de nationalités et de sensibilités ecclésiales différentes, confient leurs attentes pour l’Église européenne.
Devant l’Assemblée européenne réunie jusqu’au 12 février à Prague (République tchèque) pour travailler sur l’avenir de l’Église, les représentants allemands ont cherché à mieux faire comprendre les orientations de leur « chemin synodal ». Celui-ci est source de nombreuses tensions avec le Vatican.
Crise des abus, souci des pauvres, place des femmes, liturgie, rôle des prêtres… Devant l’Assemblée européenne réunie du dimanche 5 au dimanche 12 février à Prague (République tchèque) pour travailler sur l’avenir de l’Église, les représentants français ont osé une parole forte, sans taire d’importants points de tension.
Depuis dimanche 5 février, près de 600 catholiques européens participent à une Assemblée continentale historique sur l’avenir de l’Église, qui se tient toute la semaine à Prague (République tchèque). Les organisateurs ont mis au point une ambitieuse méthode de travail, pour veiller à équilibrer la parole de participants aux sensibilités très diverses.
Théologien tchèque et sociologue des religions, le père Tomas Halik prononcera, lundi 6 février, un discours d’« introduction spirituelle » à l’Assemblée synodale européenne sur l’avenir de l’Église, qui se tient à Prague du 5 au 12 février. Auprès de La Croix, il revient sur les grands défis qui guettent l’Église dans une Europe sécularisée.
Depuis dimanche à Prague, les 600 délégués de l’Assemblée synodale continentale réfléchissent à l’avenir de l’Église à l’échelle de l’Europe.
Près de 600 catholiques européens participent à une assemblée synodale continentale inédite, à Prague, en République tchèque. Accueil des marges, gouvernance… Cette session, qui s’est ouverte dimanche 5 février pour une semaine, doit permettre de retravailler sur les grandes attentes exprimées sur le terrain. Non sans faire craindre la résurgence de tensions, dans un paysage ecclésial fracturé.
La création par les responsables catholiques allemands d’un « Comité synodal », comprenant des évêques et des laïcs, a donné lieu à un recadrage de la part du Saint-Siège, qui y voit un risque d’affaiblissement de la figure de l’évêque.
La Conférence des évêques de France (CEF) a dévoilé sur son site, lundi 23 janvier, les noms de ses 14 délégués pour l’assemblée continentale européenne du Synode sur l’avenir de l’Église, qui se tiendra à Prague (République tchèque) du dimanche 5 au jeudi 9 février. Parmi eux, dix suivront la session à distance.
Exclusif. Pour l’ouverture de la phase romaine du synode sur l’avenir de l’Église, le pape François a annoncé, dimanche 15 janvier, la tenue d’un grand rassemblement œcuménique fin septembre au Vatican. Un événement à l’initiative de Frère Aloïs, prieur de la communauté de Taizé, qui en dévoile les contours à quatre médias européens, dont La Croix.
Les théologiens Brigitte Cholvy et Luc Forestier reviennent sur le livre qu’ils viennent de publier : Un catholicisme sous pression. Vatican II et nos questions d’aujourd’hui (Paris, Salvator, 2022).
La phase européenne du Synode sur l’avenir de l’Église se tiendra dans un mois, à Prague (République tchèque), du 5 au 12 février. Des participants français regrettent des délais trop « serrés » pour retravailler le premier document d’étape qui avait été diffusé, fin octobre, par le Vatican.
Dans la tradition de l’Église catholique, des assemblées d’évêques (dites synodes) ont toujours existé. Étymologiquement, le mot synode vient du grec ancien : formé de hodos (chemin) et sun (ensemble), il signifie « marcher ensemble ». À travers cette notion de démarche commune, la synodalité se présente comme un processus durant lequel il s’agit d’écouter l’autre, et de discerner ensemble la volonté de Dieu pour l’Église. Le synode (ou le concile) désigne ainsi dans l’Église une assemblée réunie pour délibérer, et prendre des décisions notamment en matière de doctrine ou de discipline. Ce processus peut se décliner à différents échelons, y compris au niveau du diocèse. Le synode des évêques – « synode général » – est un organe consultatif établi par le pape Paul VI, en 1965. Ce dernier voulait alors maintenir l’esprit de collégialité issu du Concile Vatican II. Les Assemblées du synode des évêques se divisent en trois catégories : les assemblées générales ordinaires, les assemblées générales extraordinaires et les assemblées spéciales (qui ont trait à une région du monde). Lors de telles réunions à Rome, des évêques, cardinaux, religieux, recteurs, laïcs, dirigeants de mouvements et d’associations ou divers experts… sont nommés par le pape en qualité de « pères synodaux » (ou de « mères synodales » à l’initiative, en 2023, du pape François, qui a doté pour la première fois des femmes du droit de vote). Ensemble, ces représentants synodaux sont invités à réfléchir à diverses problématiques ecclésiales, et à formuler des propositions qui sont ensuite étudiées par le pape, ses collaborateurs et les dicastères de la Curie. Après quoi le pape rédige une exhortation « post-synodale » définissant une orientation sur une question de pastorale. Ces soixante dernières années, ces synodes ont porté sur des questions extrêmement variées, telles que le droit canonique, le sacerdoce et la justice dans le monde, l’évangélisation, la catéchèse, l’Europe ou l’Afrique, la famille, les jeunes, l’Amazonie… Le dernier en date est le synode sur la synodalité, lancé en octobre 2021 par le pape François pour réfléchir à l’avenir de l’Église. Ce vaste processus de consultation mondiale a mobilisé en trois ans des millions de catholiques, autour du thème « Pour une Église synodale : communion, participation et mission ». Liturgie, place des femmes, gouvernance, attention aux plus pauvres et aux périphéries de l’Église… Les envois de contributions des conférences épiscopales, au niveau national puis continental, ont mené à la production de deux Instrumentum laboris (« Instrument de travail »). Après s’être réunis à huis clos une première fois au Vatican en octobre 2023, les près de 365 pères et mères synodales de ce synode sur la synodalité ont été convoqués à nouveau, en octobre 2024, pour participer à une seconde assemblée qui a abouti à un texte validé aussitôt par le pape François, qui ne l’accompagnera donc pas d’une exhortation post-synodale supplémentaire. Le nouveau pape Léon XIV, qui a appelé de ses vœux une « Église synodale » dès le soir de son élection, apparaît comme un héritier du chantier lancé par François, décédé le 21 avril 2025. Il a par ailleurs joué l’apaisement autour du chemin synodal avec les évêques allemands.