Les Érythréens dans le piège libyen

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Mineurs isolés érythréens vivant dans le centre de détention pour migrants illégaux dans le quartier général du département de lutte contre la migration illégale, à Tripoli, en juillet 2015.
Mineurs isolés érythréens vivant dans le centre de détention pour migrants illégaux dans le quartier général du département de lutte contre la migration illégale, à Tripoli, en juillet 2015. Cyril Marcilhacy / Cosmos
Ils ne sont pas seulement Érythréens. En réalité, ils viennent de toute l’Afrique : la fragmentation politique et l’effondrement de l’économie favorisent le développement du trafic des migrants de toutes origines en Libye.

« Je me sens pris dans un piège », lâche Abou Bakr, 19 ans, les yeux lourds de son innocence perdue. Visage fin et silhouette longiligne, le jeune Gambien croupit depuis un an et trois mois dans le centre de détention pour migrants à Al-Karareem, à la sortie est de Misrata. Abou Bakr affirme ne rêver que d’une seule chose : retourner dans son pays et poursuivre des études à l’Institut de formation technique de Jeshwang.

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