La Grèce a demandé jeudi 14 janvier l’aide de la Commission européenne et de Frontex pour « le retour immédiat » en Turquie voisine de près de 1 500 migrants. Virginie Guiraudon, directrice de recherche au CNRS spécialiste des politiques migratoires européennes, décrypte la portée de cet appel.
La construction de la première mosquée dans la capitale grecque s’est heurtée à de nombreuses résistances, dans un pays où la religion orthodoxe est indissociable de l’État.
Un documentaire choc de KTO, « Moria, par-delà l’enfer », diffusé lundi 14 décembre à 20 h 30, montre le quotidien des demandeurs d’asile du camp de Moria sur l’île grecque de Lesbos. Une vision terrible mais parfois éclairée de lueurs d’espoirs.
Signe d’un durcissement du discours à l’égard des ONG qui accueillent les réfugiés, un décret impose une clause de confidentialité aux humanitaires.
Alors que le nombre de prêtres et de religieux atteints du Covid-19 ne cesse d’augmenter, les fidèles sont réticents à se plier aux restrictions imposées par le gouvernement grec.
L’agence européenne Frontex, potentiellement impliquée dans les refoulements, mène une enquête interne et doit fournir des explications à la Commission européenne fin novembre. Une plainte a été déposée le 17 novembre auprès du comité des droits de l’homme de l’ONU.
Dans un pays très épargné par le coronavirus au printemps dernier, le gouvernement annonce chaque jour de nouvelles interdictions pour faire face à la situation actuelle, bien plus préoccupante.
Une tête du dieu Hermès, datant du IIIe siècle avant J.-C., a été découverte à Athènes à l’occasion de travaux de voirie. François Queyrel, spécialiste de la sculpture hellénistique, revient sur cette révélation.
Le président turc s’est rendu, dimanche 15 novembre, dans l’ancienne ville balnéaire chypriote, occupée par la Turquie depuis 1974. Revenus quarante-six ans plus tard sur les traces de leur vie passée, des Chypriotes grecs constatent l’état d’abandon de leur ville.
Mercredi 4 novembre, le nombre de patients en réanimation a franchi la barre des 4 000 en France. Dans les lycées, les syndicats appellent à faire grève contre un protocole sanitaire jugé insuffisant, tandis que l’OMS recommande de ne fermer les écoles qu’en dernier ressort, au risque de créer « une génération perdue du Covid-19 ».
Plus de 46 millions de personnes ont été contaminées par le Covid-19 à travers le monde et plus de 1,2 million en sont mortes depuis le début de l’épidémie, en décembre. L’Europe est la troisième région la plus touchée avec 10,46 millions de cas, derrière l’Amérique latine (11,3 millions) et l’Asie (10,57 millions). Face à la deuxième vague, plusieurs pays, comme la France, ont choisi la voie du reconfinement.
Un puissant séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter a secoué vendredi l’ouest de la Turquie et l’île grecque de Samos, provoquant l’effondrement de plusieurs immeubles. Au moins 14 personnes sont mortes.
Depuis les années 90, Aube dorée est responsable de meurtres et violences contre des migrants et des militants de gauche. Après plus de cinq ans d’audiences, son chef, Nikos Michaloliakos, a écopé mercredi 14 octobre à Athènes d’une peine de 13 ans de prison, alors qu’un membre, Yorgos Roupakias, a été condamné à la perpétuité pour un assassinat.
Avant l’incendie du 9 et 10 septembre, plus de 11 700 demandeurs d’asiles et réfugiés vivaient dans le camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos. Portraits de Fatemeh, Farhad, Rouddy et Michel quatre histoires de vies emblématiques montrant comment malgré la rudesse la vie reprend le dessus.
Les 18 députés du parti néonazi Aube Dorée élus en 2012 ont été jugés coupables d’appartenir à une organisation criminelle, a tranché, mercredi 7 octobre, la justice grecque. Les accusés connaîtront la nature de leurs peines lors d’une audience ultérieure.
Plus de cinq ans d’audiences, 68 accusés, un dossier de 1,5 téraoctet… Quelle que soit son issue, qui sera connue ce mercredi 7 octobre, ce procès fera date dans l’histoire grecque contemporaine. Le verdict dira soit la volonté du pays d’en finir avec cette organisation néonazie, soit il confirmera ses relations profondes avec les institutions du pays.
Alors qu’est attendu mercredi 7 octobre le verdict sur le parti néonazi grec Aube dorée, l’enclos d’un cimetière juif près d’Athènes (Grèce) a été profané lundi 5 octobre avec des inscriptions nazies.
Réunis en Conseil à Bruxelles, les 27 doivent convenir, jeudi 1er octobre, d’une ligne de conduite en réponse à deux crises de voisinage immédiat, en Turquie et en Biélorussie.
La petite communauté catholique de l’île de Lesbos s’est dévouée en 2015 auprès des migrants avant de se sentir refoulée par les travailleurs humanitaires des ONG. Elle se sent transformée par la foi de ces fidèles venus d’ailleurs. Ce reportage est d’abord paru dans le quotidien néerlandais « Nederlands Dagblad », partenaire de « La Croix ».
Sur l’île grecque de Lesbos, quelque 10 000 migrants vivent sans eau dans le nouveau camp de Kara Tepe, érigé à la hâte après l’incendie qui a dévasté le sinistre camp de Moria. Habitants de Lesbos, demandeurs d’asile et volontaires d’ONG cohabitent de plus en plus difficilement. Et les autorités grecques soufflent sur les braises.
La statue, entrée au musée sous Napoléon Bonaparte, compte parmi les pièces maîtresses du musée. Sa restauration a permis d’en savoir plus sur son histoire.
De nombreux migrants sillonnent encore les décombres du camp détruit par un incendie le 9 septembre dernier sur l’île grecque de Lesbos, à la recherche de précieuses trouvailles pour améliorer leur survie. « La Croix » a pu se rendre sur place, alors que la Commission européenne présente mercredi 23 son « Pacte sur la migration et l’asile ».
La chronique de Guillaume de Fonclare.
Le gouvernement grec a annoncé ce mardi 15 septembre les arrestations de cinq migrants, moins d’une semaine après l’incendie du camp de Moria, sur l’île de Lesbos, dans la nuit du 8 au 9 septembre. Un sixième suspect est actuellement en fuite.
Depuis les incendies du camp de Moria, sur l’île de Lesbos, près de 13 000 migrants sont à la rue. Lundi 14 septembre, le Service jésuite des réfugiés (JRS), la communauté de Sant’Egidio et les sœurs missionnaires de saint Charles Borromée ont exhorté l’Union européenne à les accueillir.
Après avoir annoncé la prise en charge, comme la France, de 100 à 150 mineurs évacués de Lesbos après l’incendie du camp de Moria, l’Allemagne veut désormais recueillir 1 553 migrants des îles grecques.
Cette commande de 18 avions de combat, construits par Dassault, bénéficierait aussi à Thalès et Safran, impliqués dans le processus de production qui rassemble, au total, 500 PME françaises. Le contrat devrait être signé avant la fin de l’année.
La France va accueillir entre 100 et 150 mineurs non accompagnés évacués de l’île grecque de Lesbos après l’incendie gigantesque du camp de réfugiés de Moria, sur 400 qui seront pris en charge à l’échelle européenne. À Lesbos, près de 12 000 migrants sont priés de gagner un nouveau camp d’ici à la fin de la semaine.
Face à l’expansionnisme turc, la Grèce relance sa course aux armements.
Face aux tensions gréco-turques, Athènes a décidé de renforcer ses capacités de défense et a annoncé l’achat, à la France, de dix-huit Rafale.
Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a annoncé samedi 12 septembre un important programme d’achats d’armes, dont 18 Rafale français. Le navire turc de Oruc Reis, dont les explorations dans les eaux disputées de Méditerranée depuis début août sont à l’origine du regain de tensions entre Athènes et Ankara, est rentré au port.
À l’issue de la prière de l’Angélus, le pape François a souligné, dimanche 13 septembre, sa « proximité » avec les réfugiés sinistrés de l’île grecque de Lesbos. Ces derniers jours, une série d’incendies y a ravagé le camp de Moria, laissant à la rue les 13 000 personnes qui s’y trouvaient.
Ancien directeur du Service jésuite des réfugiés à Athènes (1), le père Maurice Joyeux se mobilise en Grèce pour aider les réfugiés en errance sur l’île de Lesbos depuis l’incendie de leur camp, le 9 septembre dernier. En avril, le jésuite alertait déjà, dans La Croix, sur les risques de diffusion du Covid dans ce camp insalubre de 12 000 personnes.
La situation sur l’île grecque en première ligne des arrivées de migrants demeure explosive quelques jours après l’incendie du grand camp de la Moria. Les milliers de sans-abri qui aspirent à rejoindre l’Europe refusent d’être enfermés dans une nouvelle structure bâtie en urgence.
Des milliers de personnes ont passé une troisième nuit à la rue après les incendies qui ont ravagé le camp insalubre de migrants de Moria, sur l’île grecque de Lesbos. Les habitants et les autorités locales sont déterminés à empêcher la construction d’un nouveau camp annoncé par le gouvernement.
La Grèce appelle à une plus grande solidarité entre États membres après l’incendie qui a ravagé le camp insalubre situé sur l’île de Lesbos. Plus de 12 000 personnes y vivaient dans le plus grand dénuement.
Depuis Ajaccio, avant un sommet des pays du sud de l’Union européenne, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la situation en Méditerranée, notamment sur les actuelles tensions gréco-turques. Pour le président français, qui appelle à l’union des pays européens pour porter une « voix plus claire » sur ces questions, la Turquie « n’est plus un partenaire ».
Le secrétaire général de l’Organisation, Jens Stoltenberg, a lancé des pourparlers techniques pour réduire le risque d’incidents militaires en Méditerranée orientale. Les divisions entre alliés ne facilitent pas la désescalade. Paris, Londres et Washington sont en concurrence pour vendre des armements à Athènes.
Un incendie, dans la nuit du 8 au 9 septembre, a entièrement détruit le camp insalubre et surpeuplé de 12 500 demandeurs d’asile de Moria, sur l’île grecque de Lesbos. Berlin, aux commandes de l’UE, demande aux pays européens de se montrer solidaires face à cette « catastrophe humanitaire ».
Un grave incendie a ravagé le 9 septembre le camp de migrants de Moria, sur l’île de Lesbos en Grèce. L’Allemagne a appelé les États membres à accueillir les réfugiés.
Dix-sept ans à la tête du pays, le président de la République turque incarne la synthèse entre islamisme et nationalisme. Pour lui, la réalisation des intérêts nationaux turcs ne passe plus par les alliances avec l’Occident.
L’île grecque la plus orientale du Dodécanèse est au cœur du conflit de souveraineté en mer entre la Grèce et la Turquie. En raison de sa position stratégique, elle a historiquement toujours été âprement convoitée.
La Grèce a ratifié jeudi 27 août un accord bilatéral avec l’Égypte sur la délimitation d’une zone économique exclusive, ouvrant à l’exploitation des ressources en hydrocarbures. Un contrecoup à l’accord similaire signé fin 2019 entre la Turquie et la Libye.
La France, l’Italie, Chypre et la Grèce effectuent un exercice militaire du mercredi 26 au vendredi 28 août alors que les relations gréco-turques se sont récemment aggravées. Objectif des quatre pays de l’Union européenne : faire respecter le droit international et préserver la Méditerranée.
La Turquie aurait découvert « le plus grand gisement » de gaz de son histoire en mer Noire. Selon les premières estimations, il représenterait l’équivalent de dix ans de consommation. Le président turc Erdogan veut par ailleurs « accélérer » les recherches en Méditerranée.
L’archevêque d’Athènes, Mgr Sevastianos Rossolatos, a lancé un appel, mercredi 19 août, pour recevoir de l’aide afin de venir au secours des réfugiés qui dorment dans les rues de la capitale grecque.
Depuis soixante ans, un violent conflit oppose le monastère grec-orthodoxe d’Esphigmenou et le Patriarcat œcuménique de Constantinople. La crise s’est encore durcie fin juillet quand, sur décision de justice, la police a voulu forcer à évacuer les lieux ces moines qui vivent depuis en état de siège.
Les forces navales grecques sont en état d’alerte. Sur l’île, les appelés qui ont fait leur service dans la Marine ont été rappelés dans les casernes.
Les revendications musclées d’Ankara d’accès plus large à la mer en Méditerranée et en mer Égée ne cessent d’aiguiser les tensions entre la Grèce et la Turquie. L’Union européenne, divisée, est dans l’incapacité de négocier une politique apaisée de voisinage avec la grande Turquie à ses portes.
Le jeudi 23 juillet, la Turquie a annoncé le déploiement imminent de navires en Méditerranée orientale, auquel la Grèce a répondu par l’envoi de bateaux en mer Égée. Sur fond d’exploitations des ressources méditerranéennes, les tensions entre les deux pays engagent l’Union européenne.
Manifestations de fidèles, drapeaux en berne… Vendredi 24 juillet, l’Église orthodoxe en Grèce a décrété un jour « de deuil » pour protester contre la reconversion, en mosquée, de l’ex-basilique byzantine Sainte-Sophie en Turquie. La Turquie a dénoncé samedi 25 juillet « l’hostilité de la Grèce ».
La Grèce reste vigilante face au Covid-19, contingentant tourisme et manifestations culturelles. Le Festival d’Athènes, créé en 1955, a dû drastiquement réduire la voilure.
Lors d’un échange avec le pape François, lundi 20 juillet, la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou l’a remercié pour ses propos sur la décision turque de convertir l’ancienne basilique Sainte-Sophie en mosquée et lui a demandé de continuer à user de son influence sur ce sujet sensible.
Dans le centre de Thessalonique, des Grecs venus assister à la messe ce dimanche 12 juillet, réagissent à la transformation de Sainte-Sophie en mosquée par le gouvernement turc. Pour beaucoup, l’ancienne église devenue musée sous Kemal Atatürk, est l’héritage de Constantinople et donc le leur.
Ce mardi 7 juillet marque les un an du gouvernement du premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Populaire, laissant loin derrière lui la gauche, le premier ministre conservateur qui dispose d’une majorité absolue au parlement, se targue d’avoir tenu ses promesses de campagne et d’avoir bien géré la crise du Covid-19.
Le ministère grec de l’éducation et des affaires religieuses a annoncé, samedi 27 juin, que la première mosquée officielle d’Athènes depuis l’indépendance du pays, devrait ouvrir « à la fin de l’automne ». L’édifice, dont la construction avec des fonds d’État avait suscité de fortes résistances, pourra accueillir 350 personnes.
Refoulement des bateaux en mer, expulsion des réfugiés de leur logement… Le gouvernement grec use de la méthode dure à l’encontre des migrants sans craindre de bafouer les règles européennes.
Si la situation liée au coronavirus « s’améliore » en Europe, elle « s’aggrave » dans le monde, a prévenu l’OMS lundi 8 juin. Dans le même temps, la Grèce, qui appelle à la vigilance, constate une hausse inquiétante des nouveaux cas sur son territoire depuis quelques jours.
En occupant militairement une petite bande de terre dans le nord-est de la Grèce, Ankara entend remettre en question toutes les frontières avec son voisin, fixées par le Traité de Lausanne de 1923.
La Grèce a formulé, samedi 23 mai, une nouvelle demande de restitution des marbres du Parthénon exposés au British Museum à Londres. Elle s’appuie sur le contexte de la réouverture du site antique de l’Acropole, fermé durant l’épidémie de coronavirus.
En Grèce, après la réouverture des plages le week-end dernier, c’est au tour de l’Acropole d’accueillir à nouveau des visiteurs ce lundi 18 mai.
Plus de 41 degrés en Grèce ou en Israël, plus de 45 degrés en Turquie, le sud-est de l’Europe et le Proche-Orient doivent déjà affronter une vague de chaleur précoce. Un combat d’autant plus dur à mener pour les populations que les mesures de confinement toujours en vigueur pour lutter contre le Covid-19 limite les mouvements.
Bien que réputés indisciplinés, les Grecs se sont très vite pliés aux consignes de confinement. Après dix ans d’austérité, ils savent que leur système de santé n’est pas en mesure de faire face à l’épidémie
Le premier ministre Édouard Philippe s’est exprimé à l’Assemblée nationale pour expliquer la « stratégie nationale » après le 11 mai. Le plan du gouvernement a été approuvé par 368 voix, contre 100. En Europe, l’Espagne et la Grèce ont également présenté leurs modalités d’un déconfinement progressif. Dans le monde, la pandémie de Covid-19 a fait plus de 213 000 morts.
Dans les camps de réfugiés de Lesbos, visités par le pape François en avril 2016, s’entassent aujourd’hui 23 000 personnes. Le père Maurice Joyeux, responsable du Service Jésuite des Réfugiés (JRS) en Grèce, redoute les ravages du virus, s’il y entrait.
Un accord de l’Eurogroupe, des imprimantes 3D qui tournent à plein régime et des naturalistes amateurs qui se régalent, la pandémie n’est pas qu’une succession de drames. Chaque semaine, « La Croix » vous propose une sélection des petites et grandes nouvelles qui mettent du baume au cœur.
Les premiers enfants migrants non accompagnés devraient arriver au Luxembourg dans les jours à venir, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Plusieurs milliers de migrants ont ainsi été refoulés par car et répartis dans plusieurs provinces par les autorités turques le 27 mars.
Plus de 19 000 personnes vivent dans le camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, dépourvus de toutes protections contre le coronavirus. Les ONG tirent la sonnette d’alarme.
Flore Vasseur explique qu’il y a toujours ce choix entre l’amour et la peur. Choisir celle-ci, c’est vivre rabougri et forcément malheureux. Vous aurez sans doute raison, mais vous aurez mal vécu. Lui préférer l’amour, c’est se libérer. C’est vivre comme si c’était la dernière fois.
Après la visite du président turc Recep Tayyip Erdogan à Bruxelles, lundi 9 mars, Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel doivent se rendre le 17 mars à Ankara pour tenter de dénouer la crise dont les migrants font les frais.
L’île grecque, où survivent plus de 30 000 réfugiés, refuse de devenir la prison de l’Europe pour les migrants. Une semaine après des agressions contre ceux-ci et envers des bénévoles des ONG, Lesbos tente de panser ses blessures.
Quatre jours après avoir été reçu par Vladimir Poutine, le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan est venu, lundi 9 mars, à Bruxelles rencontrer les dirigeants européens.
Face aux conditions de vie précaires des migrants dans les îles grecques, l’Allemagne prend la tête d’une coalition de pays européens « volontaires » à l’accueil de mineurs.
Des dizaines de milliers de réfugiés tentent de traverser la frontière turco-grecque depuis que Recep Tayyip Erdogan s’est désengagé de l’accord prévoyant de les accueillir en Turquie. L’UE n’a pas précisé quels pays prendraient en charge ces enfants.
Depuis l’annonce, samedi 29 février, par le président turc de l’ouverture de la frontière terrestre entre son pays et la Grèce, porte d’entrée dans l’Europe, les Grecs s’organisent pour soutenir leur armée et empêcher les migrants de franchir le fleuve qui sépare les deux pays.
Les institutions européennes soutiennent la Grèce pour empêcher toute arrivée de migrants. Le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU, lui, juge « grave » la politique grecque de refus d’étude des demandes d’asile des migrants arrivés depuis une semaine.
Recep Tayyip Erdogan instrumentalise les réfugiés pour obliger l’Union européenne à le soutenir dans l’imbroglio syrien.
Alors que la Turquie a ouvert ses frontières aux migrants en direction de la Grèce, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est rendue mardi 3 mars à Alexandroupolis, à la frontière terrestre avec la Turquie. Elle promet 700 millions d’euros, dont la moitié versée immédiatement, pour que la Grèce maîtrise ses frontières.
Plusieurs dirigeants européens se rendent, mardi 3 mars, à la frontière gréco-turque, à la demande d’Athènes. La Grèce s’est déclarée « en alerte maximale » à la suite de la menace du président turc de faire déferler « des millions » de migrants vers l’Europe.
Soutenu par son opinion publique, le président turc assume sa décision d’ouvrir ses frontières avec l’Europe, contrairement à l’accord qu’il avait signé avec elle en 2016.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a suspendu vendredi 28 février le contrôle d’une partie de ses frontières avec la Grèce et la Bulgarie. Les autorités turques ont affrété des bus depuis Istanbul pour permettre à des milliers de réfugiés d’affluer aux portes de l’Europe.
Sur les îles de Lesbos et de Chios, des affrontements ont opposé mardi 25 février les forces antiémeutes aux habitants hostiles à la construction de nouveaux centres fermés.
Nouvelles tensions à l’est de la Méditerranée (2/2). Les découvertes de gisements gaziers en Méditerranée ravivent les contentieux entre pays riverains sur les partages des eaux et les délimitations des zones économiques exclusives.
Le gouvernement veut réquisitionner des terres sur les îles de la mer Égée pour construire des centres fermés pour 20 000 demandeurs d’asile.
Christiane Rancé nous propose aujourd’hui un voyage en Grèce pour nous ramener à l’essentiel.
Les députés grecs ont massivement élu présidente de la République, par 261 voix sur 300, la magistrate Ekaterini Sakellaropoulou, mercredi 22 janvier.
Couvrant une manifestation de l’extrême droite hostile à la présence de migrants en Grèce dimanche 19 janvier à Athènes, le journaliste Thomas Jacobi a été violemment agressé. Le gouvernement grec a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Le 14 janvier 2010, le premier ministre socialiste Georges Papandréou annonçait un plan d’austérité, prémices à la crise de la dette grecque. Dix ans plus tard, le pays est convalescent, mais loin d’être sorti d’affaire.
Le premier ministre Kyriakos Mitsotakis va prochainement rencontrer Donald Trump et Emmanuel Macron avec comme principal sujet de discussion, l’exploitation et le transport du gaz de Méditerranée orientale
Quand il arrive au pouvoir en 2015, le dirigeant du parti de gauche radicale Syriza est l’homme à abattre en Europe. Alexis Tsipras restera plus de quatre ans à la tête de la Grèce, avant de s’imposer comme le chef de l’opposition. Le journaliste Fabien Perrier retrace l’ascension de ce jeune leader, bien moins falot que ne le suggère le film de Costa Gavras.
À la demande de la Grèce et de Chypre, le chant byzantin a été inscrit mercredi 11 décembre sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Une manière de protéger cette tradition, principal genre musical de l’Église orthodoxe grecque, fragilisée par la diminution de la pratique liturgique.
Un peu plus d’un mois après l’inauguration du premier crématorium en Grèce, l’Église orthodoxe a réitéré son opposition à l’incinération des défunts et son refus de célébrer des obsèques religieuses en cas de crémation.
Les opérations policières se multiplient dans le quartier contestataire d’Exarchia, au centre d’Athènes. Le gouvernement a lancé un ultimatum au 5 décembre pour la libération de tous les squats.
La création de trois grands centres fermés pour les migrants sur les îles de la mer Égée annoncée par le gouvernement grec mercredi 20 novembre sera difficilement réalisable pour la chercheuse sur le droit des migrants de l’ONG Human Rights Watch en Grèce.
Ce spécialiste de la Grèce classique a entrepris, après la mort de son père, métis, de travailler sur l’esclavage, éclairant un point aveugle de la démocratie athénienne.
Le procès historique du parti néonazi Aube dorée, démarré il y a plus de quatre ans, s’est achevé jeudi 7 novembre avec la comparution de son fondateur Nikos Michaloliakos qui a nié être à la tête d’une organisation criminelle. Le verdict est prévu au printemps 2020.
Costa-Gavras reconstitue les violentes discussions sur la dette de la Grèce, en suivant Yanis Varoufakis, le ministre des finances, chargé de plaider, en pure perte, pour son peuple. Le portrait d’un négociateur acharné, engagé dans un bras de fer inégal, dans un film aux allures de thriller.
Une quinzaine d’ONG, le conseil de l’Europe et le Haut-Commissariat aux réfugiés s’inquiètent des entorses aux droits humains, à la suite de l’adoption, jeudi 31 octobre, de la loi sur les procédures d’octroi d’asile par les députés grecs.
Plus de 13 000 migrants, majoritairement des Afghans et des Syriens, dont des milliers d’enfants et des mineurs non accompagnés, vivent dans le camp de Moria sur l’île grecque de Lesbos. Ils tentent de survivre dans le dénuement et dans des conditions de grande fragilité psychologique.
La Grèce, première porte d’entrée dans l’Union européenne, réclame un meilleur partage du fardeau migratoire à ses partenaires européens qui échouent à réformer la politique de l’asile.
Lors de la réunion extraordinaire du saint-synode rassemblant les églises grecques, l’archevêque d’Athènes Ieronymos a reconnu officiellement l’autocéphalie de l’Église ukrainienne. D’autres églises locales pourraient suivre la voie, aggravant la situation de schisme entre les patriarcats de Constantinople et de Moscou.
Athènes a annoncé mercredi 9 octobre avoir emprunté près de 400 millions d’euros à – 0,02 %. En rejoignant le club des pays qui obtiennent des taux négatifs, le pays semble tiré d’affaires. Christopher Dembik, chef économiste chez Saxo Bank, relativise cette nouvelle en soulignant les fragilités persistantes de l’économie hellène.
Face à la forte augmentation du nombre d’arrivants sur ses côtes, le nouveau gouvernement grec a durci sa politique migratoire, et martèle que le sujet est d’abord « une question européenne ».
Des émeutes ont éclaté dimanche 29 septembre dans un camp de réfugiés de l’île de Lesbos, après un incendie qui a provoqué la mort de deux personnes. Les tensions dans le camp de Moria, le plus grand d’Europe, sont de plus en plus fortes alors que les capacités d’accueil du site sont saturées.
À Thessalonique, l’usine Vio.Me devait fermer, mais ses ouvriers l’ont reprise et continuent de la faire tourner. Avec l’appui d’autres pays…
Dans la future Commission européenne, le Grec Margaritis Schinas se voit confier le dossier migratoire sous cette appellation, désavouée jeudi 12 septembre par le président sortant, Jean-Claude Juncker. Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de l’exécutif européen, entame sur fond de polémique un chantier ultrasensible, resté bloqué sur toute la mandature précédente.
Réputé facilement franchissable, le fleuve Evros, à la frontière entre la Grèce et la Turquie, est devenu l’un des points de passage privilégiés des candidats à la migration vers l’Europe. Mais sous l’œil désœuvré des habitants de la région, ses courants capricieux peuvent se révéler particulièrement meurtriers.
Samedi 24 août, un jeune Afghan de 15 ans a tué un compatriote et blessé deux autres à l’arme blanche dans le camp de migrants de Moria sur l’île de Lesbos, en Grèce. Pour lutter contre la surpopulation des camps, le nouveau gouvernement conservateur veut durcir les politiques migratoires.
Lors de son homélie du 15 août, le patriarche œcuménique Bartholomeos Ier de Constantinople a appelé les familles grecques-orthodoxes expulsées dans les années 1920 à revenir en Turquie.
Kyriakos Mitsotakis doit rencontrer le président français Emmanuel Macron jeudi 22 août, pour la première étape de sa tournée dans des capitales européennes. Il veut obtenir des marges de manœuvres de la part de ses créanciers, afin de mener à bien sa politique économique d’allégements fiscaux.
Un évêque grec-orthodoxe condamné pour incitation à la violence homophobe a mis fin à ses fonctions, dimanche 18 août, après plus de quatre décennies en poste. Dans un message adressé à ses fidèles, Mgr Amvrosios, 81 ans, avait notamment appelé à « cracher » sur les homosexuels et à les « noircir » de coups
Le pays n’avait pas connu un tel cocktail de canicule, vents violents et sécheresse depuis sept ans. Pour la première fois cet été, l’Union européenne a activé le mécanisme d’assistance européen rescUE et a envoyé trois avions Canadair.
Après la mobilisation d’un mouvement pro-vie, l’Église orthodoxe grecque a décidé de consacrer une journée à « l’enfant à naître », le premier dimanche après Noël. Elle explique avoir pris cette décision pour la protection de l’enfance mais aussi pour contribuer à résoudre les difficultés démographiques du pays.
Le Parlement a voté, lundi 22 juillet, la confiance au nouveau gouvernement grec de Kyriakos Mitsotakis. Le premier ministre a promis de « ramener la sécurité » dans les universités notamment, où la police n’a pas le droit d’entrer. Les forces de l’ordre pourront donc désormais y intervenir.
Six touristes étrangers sont morts et au moins 30 personnes ont été blessées dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 juillet en Grèce lorsqu’une tornade et de violents orages de grêle ont frappé la Chalcidique, dans le nord du pays.
Le premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, réformateur libéral, investi, lundi 8 juillet, pourrait amorcer un réel changement dans la politique économique de son pays.
Le leader de la droite grecque, Kyriakos Mitsotakis, a remporté les élections législatives et a été investi premier ministre, lundi 8 juillet. Ce fils d’un ancien premier ministre a fondé sa campagne sur une volonté de renouveau politique, en marquant la rupture avec ses origines familiales.
Le parti conservateur de la Nouvelle Démocratie l’emporte avec 39,8 % des voix (158 sièges au Parlement sur 300). La gauche radicale, Syriza, punie après quatre années au pouvoir, limite les dégâts avec 31,5 % des suffrages (86 sièges).
Les Grecs ont infligé dimanche 7 juillet une sévère défaite au premier ministre sortant de gauche Alexis Tsipras, dont le successeur de droite Kyriakos Mitsotakis a promis de « relever » le pays meurtri par une décennie de crise.
Les législatives anticipées de dimanche 7 juillet, outre le retour de la droite libérale aux affaires en Grèce, pourraient confirmer le net recul du parti néonazi Aube Dorée. Aux élections européennes, municipales et régionales du 26 mai dernier, son score s’est effondré passant de 9,8 % à 4,8 % des voix.
Largement distancé par le parti rival de droite, Nouvelle Démocratie, aux récentes élections européennes et locales, le chef du gouvernement de gauche Alexis Tsipras a convoqué des élections législatives anticipées le 7 juillet. En dépit d’une relative stabilisation économique après de violentes années de récession, la classe moyenne ne lui pardonne ni ses promesses mirifiques lors de son arrivée au pouvoir en 2015, ni de l’avoir essorée fiscalement.
L’économie grecque va un peu mieux, mais le choc de la crise est loin d’être digéré. Une situation qui va largement peser sur les résultats des législatives qui se tiendront dimanche 7 juillet.
Après le raz de marée de la droite aux élections européennes, régionales et municipales, le premier ministre Alexis Tsipras devait rencontrer le 10 juin au soir le président afin de dissoudre le parlement et de convoquer des élections anticipées pour le 7 juillet.
Après sa défaite électorale aux élections européennes de 2019, Alexis Tsipras a appelé à des élections anticipées en juin.
Un petit agrume importé de Chine par un agronome britannique est devenu l’un des emblèmes de cette île méditerranéenne.
Cette île grecque de la mer Ionienne, marquée par des influences multiples, a tout pour séduire : un climat tempéré, de belles plages, des paysages sublimes et une cuisine savoureuse.
Depuis 2015, l’Union européenne cherche aussi à intervenir dans les pays d’origine des migrants, notamment en Afrique.
Il y a plus de deux millénaires, la civilisation grecque imposait durablement son modèle dans tout le bassin méditerranéen, marquant à jamais le visage de l’Europe.
Depuis l’accord sur les migrants de mars 2016 entre l’Union européenne et la Turquie, des milliers de demandeurs d’asile sont bloqués sur cette île grecque en face des côtes turques. Malgré les moyens mis en œuvre par l’UE pour aider les autorités, les habitants perdent patience.
Alexandre Farnoux, directeur de l’École française d’Athènes et commissaire de l’exposition « Homère » au Louvre-Lens, raconte la fortune de ses textes à travers les siècles.
La crise de la dette publique grecque, démarrée en 2010, a fait peser une vraie menace sur la cohésion de la zone euro. Le pays se redresse peu à peu, moyennant la poursuite d’aides européennes.
Des dizaines de chefs d’entreprise et une dizaine de ministres accompagnent Alexis Tsipras pour ce premier voyage officiel dans la nouvellement dénommée Macédoine du nord.
Le magazine Vox Pop, en partenariat avec la Croix, propose dimanche 17 mars à 20 h 05 sur Arte un documentaire à propos de la crémation. Taboue en Grèce, où elle a pourtant été rendue légale en 2006 par le gouvernement, l’incinération est encore fermement condamnée par l’Église orthodoxe.
Le Haut-Commissariat aux réfugiés a dénoncé les conditions de vie « abjectes » des 4 000 demandeurs d’asile cantonnés sur l’île de Samos. Les habitants se sentent abandonnés et réclament la fermeture du hotspot créé dans le sillage de l’accord UE-Turquie et de la fermeture des frontières en mars 2016.
Trois ans après l’accord signé entre l’UE et la Turquie pour tarir les flux migratoires, le nombre d’arrivées en Europe par la Grèce a été divisé par 26. Parmi les 75 000 migrants sur le sol grec, les milliers qui se trouvent sur l’île de Samos survivent dans des conditions que l’ONU qualifie d’« abjectes ». « La Croix » a passé plusieurs jours auprès de ces oubliés de l’UE, entassés dans un camp de misère où beaucoup perdent la raison, faute d’horizon.
Les négociations pour desserrer les liens entre l’église orthodoxe et l’État ont été, le 20 février, ajournées et reportées sine die. En revanche, les députés ont voté en faveur de la réforme constitutionnelle visant à inscrire la neutralité de l’État dans la constitution.
Lors d’une déclaration publique le 16 février dans la région d’Edirne, le président turc Recep Tayyip Erdogan a proposé de rouvrir le séminaire orthodoxe grec d’Halki, situé au large d’Istanbul, contre la réouverture de la mosquée Fethiye, à Athènes. Il exige aussi la construction d’un minaret.
Pour la première fois, un chef de gouvernement grec en exercice s’est rendu, mercredi 6 février, au séminaire du Patriarcat œcuménique de Constantinople, Halki, fermé sur décision du pouvoir turc depuis 1971.
Les députés grecs ont voté vendredi 25 janvier en faveur de l’accord historique qui valide le nouveau nom du pays voisin de la Macédoine du Nord.
Le parlement grec se prononce jeudi 24 janvier sur le nouveau nom de la Macédoine : « République de Macédoine du Nord ». Reportage dans le nord de la Grèce, où la minorité des Slaves de Macédoine se vit toujours comme opprimée par Athènes.
Pendant la manifestation contre le nouveau nom du pays voisin, la Macédoine du Nord, dimanche après-midi 20 janvier à Athènes, notre correspondant Thomas Jacobi a été violemment agressé par des membres du parti néonazi Aube dorée. D’autres journalistes ont également été violentés et vingt-cinq policiers blessés au cours d’affrontements avec des jeunes encagoulés.
Le vote des députés macédoniens en faveur du nouveau nom de leur pays, République de Macédoine du Nord, déstabilise la Grèce voisine qui doit également approuver ce nom. Le gouvernement d’Alexis Tsipras devrait toutefois obtenir la confiance des parlementaires lors du vote attendu le 16 janvier.
Dans son arrêt définitif la grande chambre de la cour européenne des droits de l’homme a donné raison ce mercredi 19 décembre à Molla Sali, dépossédée des trois quarts de son héritage en vertu de l’application de la charia à la minorité musulmane de Thrace. La loi adoptée début 2018 visant à rendre facultative et non plus obligatoire l’application de la charia n’est pas encore entrée en vigueur
Reportage. À l’occasion de la Journée internationale des migrants, « La Croix » s’est rendue sur l’île de Lesbos. Dans le camp de Moria, 7 500 personnes sont entassées alors que sa capacité d’accueil est prévue pour 1 500. Après des mois voire des années de présence dans des conditions de vie abjectes, nombre de migrants finissent par perdre la raison.
Le saint-synode de l’Église orthodoxe grecque a rejeté, vendredi 16 novembre, le plan du gouvernement qui vise à distendre les liens entre l’Église et l’État, notamment en supprimant le statut de fonctionnaires aux membres du clergé.
Les Grecs sont dorénavant favorables à la séparation de l’Église et de l’État. Un projet de loi sera discuté au Parlement, dès le 14 novembre, dans le cadre de la réforme constitutionnelle.
Le gouvernement de gauche d’Alexis Tsipras a annoncé des mesures pour assurer l’autonomie financière de l’Église grecque, dont le clergé fonctionnaire est rémunéré par l’État. Des liens profonds, qui selon Alexis Chryssostalis, byzantiniste au Collège de France, datent de la constitution même de l’État grec au XIXe siècle.
Le chef de la diplomatie grecque Nikos Kotzias a démissionné mercredi 17 octobre à la suite d’un différend au sein du gouvernement sur la question du nouveau nom du pays voisin de la Macédoine.
LES LIEUX DU POUVOIR ÉCONOMIQUE (5/5) James Boughton membre du think tank Centre for International Governance Innovation (CIGI), ancien économiste au FMI revient sur la gestion de la crise grecque, occasion pour l’institution de repenser son mode d’action.
Le dernier des plans d’aide qui régissent le pays depuis 2010 s’achève lundi 20 août. Le chômage a baissé, mais les salaires ne suivent pas.
Le dernier des plans d’aide qui régissent la Grèce depuis 2010 s’achève lundi 20 août, avec un pays mieux portant mais marqué par huit ans d’austérité. Explication.
Depuis son arrivée au pouvoir, en janvier 2015, le premier ministre grec du parti de gauche Syriza a eu pour priorité d’éviter un Grexit. Son étoile, toutefois, a pâli.
Sans ces princes de l’Antiquité, la France et l’Europe seraient-elles ce qu’elles sont ? Sûrement pas. « La Croix » explore les sources grecques et romaines de notre civilisation en huit items.
Dix jours après les feux meurtriers qui ont tué au moins 92 personnes dans la région de l’Attique, la responsabilité du gouvernement grec est pointée du doigt par l’opposition et par les victimes.
92 personnes ont trouvé la mort dans des incendies aux environs de Mati et de Rafina, deux villages côtiers à l’est d’Athènes. Dimanche 29 juillet, l’Église grecque orthodoxe a célébré une cérémonie en mémoire des victimes tandis que son saint-synode et les hiérarques de toute l’orthodoxie publiaient des lettres de soutien.
Huit jours après l’incendie qui a fait au moins 91 morts en Grèce, la station balnéaire panse ses plaies. Les habitants ne décolèrent pas contre l’État, quitte à oublier leur propre responsabilité.
La Grèce a décrété trois jours de deuil après un incendie qui a fait 81 morts.
Au moins 81 personnes ont péri dans les feux déclenchés lundi 23 juillet à l’est d’Athènes. Malgré le deuil national, certains dénoncent l’échec du gouvernement à protéger les citoyens
À la suite des terribles incendies de forêts en Grèce et de l’effondrement d’un barrage hydroélectrique au Laos, le pape François a exprimé sa solidarité et sa « profonde tristesse » aux victimes.
Depuis le 23 juillet, la Grèce est en proie à l’un des incendies les plus meurtriers sur le continent européen. Pour l’instant, le bilan est de plus de 70 morts. D’autres pays comme la Suède, la Lettonie et la Finlande se débattent avec les flammes. Jusque-là plutôt épargnée, l’Europe du Nord semble, cette année, la plus touchée par la hausse des températures.
Les feux en Attique n’étaient toujours pas maîtrisés mardi 24 juillet, selon les pompiers, et d’autres ont éclaté dans la nuit dans d’autres parties de la Grèce. Le premier ministre Alexis Tsipras a enjoint les personnes des zones à risque à « se rappeler que le bien le plus précieux est la vie » et à ne pas tenter de protéger leurs biens envers et contre tout.
L’état d’urgence en Turquie, décrété après la tentative de coup d’État échouée du 15 juillet 2016, prend fin le 18 juillet. Pour ne pas subir la répression d’un régime procédant à des arrestations massives, des milliers d’opposants persécutés se sont exilés en Grèce, où ils se sentent toujours menacés.
Les vingt monastères de la péninsule accueillent volontiers les pèlerins à leur liturgie et à leur table.
ENTRETIEN Pour le consultant Jens Bastian, spécialiste de la Grèce, le compromis sur la Grèce trouvé par les Européens et le FMI dans la nuit de jeudi à vendredi 22 juin répond seulement aux enjeux de court terme.
Les Européens ont trouvé un accord à l’arraché sur la dette grecque et sa sortie du plan d’aide. Athènes sera, après sa sortie du programme, sous le coup d’une surveillance encore jamais vue.
Les ministres européens des Finances doivent négocier jeudi 21 juin un nouvel allégement de la dette grecque. Athènes devrait sortir de son troisième plan d’aide le 20 août prochain. Le chômage a amorcé sa décrue, la croissance effectue son timide retour, les investissements étrangers progressent depuis deux ans…
Vingt-sept ans après le démantèlement de la Yougoslavie, les deux capitales s’accordent sur le nom de la Macédoine. La solution trouvée n’est pas sans susciter de vives réactions dans les deux pays.
Les ministres grec et macédonien des Affaires étrangères ont signé dimanche 17 juin un accord historique pour rebaptiser l’actuelle Ex-république yougoslave de Macédoine (ARYM) en « Macédoine du Nord ».
Le Parlement grec doit avaliser ce samedi 16 juin l’accord politique entre les premiers ministres des deux pays pour baptiser le pays du nord de la Grèce « République de Macédoine du Nord »
Une réaction inédite de la part d’une maison de vente aux enchères face à une demande de restitution d’antiquités.
Au nom de « la Macédoine est grecque », des milliers de manifestants se sont opposés mercredi 6 juin en Grèce à un projet d’accord comportant le nom de Macédoine pour dénommer l’ancienne république yougoslave indépendante depuis 1991.
PORTRAIT. Originaire de Grèce, aujourd’hui établi à Tours (Indre-et-Loire), le chorégraphe développe des ateliers de danse avec des publics en souffrance.
Les ministres européens des Finances se réunissent jeudi 24 et vendredi 25 mai à Bruxelles. Au menu, notamment, la préparation de la fin du programme d’aide à la Grèce. Yannis Dragasakis, vice-président du gouvernement grec et ministre de l’économie et du développement, dévoile à « La Croix » le programme de croissance de son pays.
Le Conseil d’État grec autorise les nouveaux demandeurs d’asile à circuler et à gagner le continent.
La commission européenne a proposé ce mardi 17 avril aux États membres d’ouvrir des négociations d’adhésion avec la Macédoine et l’Albanie. Le ministre macédonien des affaires étrangères Nikola Dimitrov brosse les nouvelles perspectives pour son pays.
Malgré la crise, Thanos et Panos Kloutsiniotis ont décidé de rester au pays, d’où ils exportent aujourd’hui une huile d’olive haut de gamme.
Certaines entreprises en Grèce ne connaissent pas la crise. Elles misent toutes sur l’innovation, le haut de gamme et les exportations.
Deux ans après la signature de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie visant à stopper la crise migratoire en Méditerranée, les migrants s’entassent toujours sur l’île grecque, sans espoir d’en partir.
Le gouvernement grec cherche cette semaine à imposer de nouvelles règles pour en finir avec les débordements qui minent depuis des années le football hellénique, menacé d’être exclu de la scène internationale.
Seize personnes se sont noyées et trois étaient portées disparues samedi 17 mars après un nouveau naufrage de migrants en mer Égée, le plus meurtrier depuis l’accord UE-Turquie sur les flux migratoires conclu le 18 mars 2016 et renouvelé ce dimanche 18 mars. Deux ans après, cette entente a été reconduite avec de nouvelles promesses de financement de l’UE, malgré le risque de chantage d’Ankara, qui a menacé de laisser passer les réfugiés à plusieurs reprises.
Évêque grec-orthodoxe de Kalavryta, dans le Péloponnèse, Mgr Amvrosios comparaissait devant le tribunal d’Aigion pour avoir notamment qualifié les homosexuels de « lie de la société », dans une lettre adressée en 2015 à ses fidèles. Dans un pays où l’Église, non séparée de l’État, jouit d’une forte influence, il a finalement été relaxé, jeudi 15 mars, au terme d’un procès très médiatisé.
Dans la nuit du 12 au 13 février 2018, un nouveau choc entre deux patrouilleurs turc et grec a eu lieu près des îlots d’Imia, disputés par la Turquie et la Grèce. Loin d’être le premier, cet incident naval incarne les vives tensions territoriales qui empoisonnent les relations entre Athènes et Ankara.
Depuis l’indépendance de la Macédoine en 1991, l’Église orthodoxe grecque s’oppose à ce que ce pays des Balkans adopte le même nom que celui de la région de Thessalonique. Le chercheur Nicolas Kazarian, spécialiste du monde orthodoxe, revient sur les positions de l’Église.
À Athènes, des dizaines de milliers de manifestants se sont réunis dimanche 4 février pour protester contre l’accord des gouvernements grec et macédonien sur le futur nom de l’Ancienne république yougoslave de Macédoine.
La future dénomination de la Macédoine divise et enflamme l’opinion grecque. Les organisateurs de la marche prévue dimanche 4 février à Athènes comptent sur une mobilisation exceptionnelle.
REPORTAGE Alors que les statistiques économiques s’améliorent, La Croix est retournée à Volos, en Grèce centrale, sept ans après un premier reportage sur place.
Le compte à rebours est déclenché pour la Grèce. Lundi 22 janvier, les ministres des finances de la zone euro se réunissent pour valider l’avant-dernier train de réformes demandées au pays.
Une loi adoptée par le Parlement grec mardi 9 janvier permet à la minorité grecque musulmane de Thrace de faire appel aux tribunaux civils pour le règlement des affaires familiales. Depuis plus d’un siècle, celle-ci devait obligatoirement recourir à la loi islamique.
Un sommet à sept, le quatrième sous ce format, se déroule mercredi 10 janvier dans la soirée à Rome, en présence d’Emmanuel Macron. La gestion des flux migratoire en Méditerranée aussi bien que celle des demandes d’asile figurent à l’ordre du jour.
Le budget de la psychiatrie a été divisé de près de moitié en Grèce depuis le début de la crise économique. En parallèle, les demandes d’admission ont triplé.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en visite les 7 et 8 décembre en Grèce au moment où le pays cherche à desserrer l’emprise d’Ankara sur la minorité grecque musulmane et turcophone.
Athènes est parvenue samedi 2 décembre à un accord avec ses créanciers et pourra donc recevoir, à partir de fin janvier 2018, une nouvelle enveloppe du troisième plan d’aide. La Grèce va commencer à se concerter avec ses partenaires de l’Eurogroupe lundi 4 décembre, pour préparer son retour sur les marchés d’ici l’été 2018.
La petite île grecque de Tilos a monté un programme d’accueil et d’intégration pour dix familles syriennes.
Depuis 1923, les conflits familiaux à l’intérieur de la communauté musulmane de Thrace (nord-est de la Grèce) sont régis par la charia. Conformément au souhait de la gauche, le gouvernement grec envisage aujourd’hui de rendre ce régime « facultatif ».
Des pluies diluviennes se sont abattues à l’ouest d’Athènes, mercredi 15 novembre, provoquant d’énormes inondations et des coulées de boue. Seize personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées.
Le premier ministre grec a annoncé lundi 13 novembre au soir à la télévision qu’il allait redistribuer 1,4 milliard d’euros aux ménages les plus modestes. Explications.
Il ne reste que quelques milliers de Grecs à Istanbul, qui en a autrefois abrité plusieurs centaines de milliers. Si la communauté tente de se maintenir, la population se fait vieille, et pour les plus jeunes la tentation du départ vers la Grèce est toujours grande.
