Chronique

« La paix nécessite paradoxalement que l’on se batte »

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Jean de Saint-Cheron dans la cour de l'Institut Catholique de Paris, le 15 décembre 2022.
Jean de Saint-Cheron dans la cour de l'Institut Catholique de Paris, le 15 décembre 2022. Aleister Denni
Le quinzième numéro de la revue Philitt est explicite : « La guerre ne meurt jamais ». A sa lecture, Jean de Saint-Cheron a souhaité réfléchir au concept même de « guerre » dans notre société actuelle. Omniprésentes, elles sont nécessaires pour la paix que nous souhaitons, rappelle-t-il dans sa chronique.

« À la fin du dernier millénaire, les Occidentaux ont fait un rêve, un rêve absurde à bien des égards, celui de la “fin de l’histoire”, expression rendue célèbre par un article publié en 1989 par Francis Fukuyama. Anticipant la chute de l’Union soviétique, le politologue américain voyait dans l’échec historique du communisme la fin des luttes idéologiques et le triomphe mondial à venir des démocraties libérales. Ce rêve aura peut-être duré une dizaine d’années. »

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