Chronique

Sauvés (ou presque)

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Alain Rémond.
Alain Rémond. Christopher Evans
Le billet d’Alain Rémond.

C’est la fiesta dans les campagnes. Depuis mardi dernier, 13 mai, on chante, on danse, on boit du champagne, on trinque au bonheur, à la vie, on se félicite, on se congratule… Je parle ici, bien entendu, du petit peuple des champs, des forêts, des haies, des talus, des chemins creux, soulagé par la décision du Conseil d’État rendue ce 13 mai, annulant un arrêté aussi inique que stupide pris par le gouvernement voilà deux ans. Arrêté qui classait parmi les « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (en français courant : espèces nuisibles) la martre, la fouine, le corbeau freux, la corneille noire, la pie bavarde, l’étourneau sansonnet et le geai des chênes. Ce qui voulait dire qu’on pouvait les tuer à volonté, par piégeage ou par tir.

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