Reportage

Au Portugal, l’extrême droite Chega prospère sur le ressentiment et l’envie de changement

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Le leader du parti Chega André Ventura le 4 mai.
Le leader du parti Chega André Ventura le 4 mai. Miguel Peireira Da Silva / EFE/MAXPPP
Troisième force politique du pays, le parti Chega espère confirmer son succès aux législatives du dimanche 18 mai, en surfant sur ses thèmes de prédilection – immigration, corruption et hostilité envers les Tsiganes. À Elvas, dans le sud du pays, son discours séduit les « mécontents ».

Dans son costume bien coupé, Joao Aleixo domine par sa taille et son sourire immuable la petite foule des sympathisants de Chega. Il est candidat du parti populiste d’extrême droite pour la circonscription de Portalegre, en Alentejo. C’est dans la jolie ville d’Elvas, inscrite au patrimoine mondial de l’humanité, que Joao Aleixo fait campagne. Il reçoit ce dimanche 11 mai le soutien enthousiaste du leader du parti, André Ventura, pour l’un des exercices obligés de la campagne pour les législatives du dimanche 18 mai, l’arruada (littéralement « occupation de rue »). Il faut dire qu’Elvas a réalisé le meilleur score de Chega, au niveau national, pour les législatives anticipées de 2024 : 36,5 % des voix. Inédit.

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