Explication

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, des violences tribales de plus en plus meurtrières

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Des magasins pillés, à Port Moresby le 10 janvier 2024.
Des magasins pillés, à Port Moresby le 10 janvier 2024. ANDREW KUTAN / AFP
Des dizaines de corps ont été retrouvés ce week-end du 17 au 18 février, le long d’une route des hauts plateaux reculés de Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans un contexte de conflits tribaux d’une extrême violence.
Des affrontements qui se révèlent de plus en plus meurtriers à cause du trafic d’armes automatiques dans le pays.

► Que s’est-il passé exactement ?

« Il s’agit d’un des massacres les plus sanglants entre tribus de ces dernières décennies. » C’est ainsi que le chef de la police locale a qualifié la découverte de plusieurs dizaines de corps, plus d’une cinquantaine, ce week-end le long d’une route des hauts plateaux reculés de Papouasie-Nouvelle-Guinée. « La police continue à découvrir des restes humains », a souligné le chef de la police nationale. « Cette région de Wabag est très très isolée, explique Oliver Nobetau, avocat papouan-néo-guinéen, chercheur à l’Institut Lowy de Sydney en Australie, située à plus de 600 kilomètres au nord-ouest de la capitale Port-Moresby. Mais on sait qu’il s’agit d’une embuscade menée par une tribu contre une tribu rivale qui s’apprêtait à l’attaquer. »

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