À première vue, le projet de loi sur « l’organisation de la profession des notaires » semble parfaitement anodin. La commission des lois du Parlement a annoncé s’être saisie du texte le 9 mai, presque un an et demi après son dépôt. « Le notaire est exclusivement responsable des tâches suivantes », débute l’article 26, avant d’énumérer une trentaine de compétences, de la « création de testaments » à « la cession des droits d’action ». Et, à la fin de la liste, « l’authentification du divorce à l’amiable » : une simple ligne, qui suscite l’ire des féministes tunisiennes depuis une dizaine de jours.
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