Jeudi 29, solennité de l’Ascension du Seigneur (Lc 24,46-53)

Commentaire de l’Évangile du jour

Jésus a accompli la mission terrestre qui lui a été confiée par le Père ; il a accompli l’Écriture par sa souffrance, sa mort et sa résurrection. Désormais, il retourne auprès du Père du ciel. La fête de l’Ascension nous met en présence de ce point culminant de sa vie terrestre. Mais cela ne constitue pas une fin, mais, bien au contraire, un commencement qui ouvre un nouveau chapitre. Cela concerne les apôtres, à qui il confie la tâche d’annoncer la « Bonne Nouvelle » à toute nation et d’en faire des fils et des filles du Père. Alors qu’il monte vers son Père, il leur assure qu’il ne les laissera pas orphelins, leur promettant sa présence permanente.

Nous voyons ici les tensions qui traversent la spiritualité chrétienne, tension de la fin et du commencement, de la distance et de la proximité, de l’absence et de la présence. Par son ascension, le départ du Christ ouvre la voie à ce que sa présence mystique se fasse sentir dans l’Église, à travers les sacrements et à travers les personnes qu’il charge de partager l’Évangile. Il y a eu quelque chose de ça dans l’élection récente de notre nouveau Pape, appelé à accomplir la même mission pour être un signe visible de sa présence. Comme toujours dans les meilleures heures de l’Église, le Christ, bien que monté au ciel, reste visiblement présent en elle. C’est pourquoi, levons notre regard vers le Christ en faisant confiance à sa promesse, avec foi et joie.

Autres lectures : Ac 1, 1-11 ; Ps 46

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