Une soirée héroïque, qui marquera à jamais l’histoire du club ! Déjà auteurs d’un sans-faute en championnat et en Coupe de France, les Parisiens ne pouvaient rêver mieux en cette fin de saison.
Après 16 éditions disputées sans succès dans la plus prestigieuse des compétitions européennes – dont 12 depuis le rachat du Paris Saint-Germain par les Qataris – le club de la capitale s’est largement imposé à l’Allianz Arena de Munich face à l’Inter Milan, 5 buts à 0. Et devient par la même occasion le second club français à soulever le trophée, après l’Olympique de Marseille en 1993.
Une prestation de grande classe de Désiré Doué
Largement dominateurs tout au long de la rencontre (23 tirs dont 8 cadrés, 59 % de possession), les Parisiens ont été auteurs d’un pressing de haute intensité dès les premiers instants. Un effort payant pour les joueurs de Luis Enrique qui ont très vite ouvert le score : parfaitement servi par Désiré Doué dans la surface adverse, Achraf Hakimi n’avait plus qu’à conclure d’un plat du pied une passe qui a surpris toute la défense interiste, à la 12e minute de jeu.
Huit minutes plus tard, le PSG, irréprochable, a su profiter d’un contre pour doubler la mise. Le passeur Désiré Doué s’est mué en buteur après avoir repris un centre d’Ousmane Dembélé d’une reprise de volée. Déviée, elle n’a laissé aucune chance au gardien suisse de l’Inter, Yann Sommer, qui aura passé une bien mauvaise soirée.
Rapidement devant, les Parisiens ont maîtrisé avec sérénité la fin de la première période, s’offrant même le luxe d’enchaîner plusieurs incursions dangereuses dans la surface adverse. La seule frayeur pour le club de la capitale lors des 45 premières minutes sera venue d’une tête, hors-cadre de justesse, de Marcus Thuram sur un corner interiste (37e).
Un PSG qui a déroulé son jeu sans adversité
Si les deux buts et la prestation solide observée à la mi-temps offraient des premiers rêves de victoire finale, rien n’était encore acquis au retour des vestiaires. Les Parisiens l’ont compris et ont affiché un mental sans faille. Les débats ont certes été plus équilibrés pendant une petite dizaine de minutes. Mais Paris a très vite remis le pied sur le ballon et maintenu sa pression sur la défense italienne.
La preuve à l’heure de jeu. Bien servi par Vitinha après une talonnade astucieuse d’Ousmane Dembélé, Désiré Doué s’est à nouveau illustré (63e) après un duel face à Yann Sommer remporté par le jeune talent. Il sera remplacé par Bradley Barcola, quelques instants après son doublé et son carton jaune, récolté après avoir célébré son second but en retirant son maillot. Le nouvel entrant aurait pu s’offrir à son tour son but, s’il n’avait échoué à deux reprises dans le dernier geste.
Après des prestations de haute volée en quarts de finale, puis en demies, le portier parisien Gianluigi Donnarumma aura, lui, passé une soirée relativement tranquille dans sa cage, se couchant toutefois impeccablement face à une timide tentative cadrée de Marcus Thuram à la 75e minute de jeu.
Face à une équipe milanaise sonnée, puis éteinte, Khvicha Kvaratskhelia (73e) et le jeune milieu offensif Senny Mayulu (86e), issu du centre de formation, ont parachevé le large succès parisien, délivrant les quatrième et cinquième buts devant les quelque 18 000 supporters parisiens, présents dans l’enceinte munichoise.