Éducation nationale : comment les professeurs sont devenus mal payés

Emmanuelle Lucas

Modifié le 20 avril 2023 à 11h49

Article réservé à nos abonnés.

Lycée Louis-le-Grand à Paris. Le ministère de l’éducation nationale et les syndicats d’enseignant doivent achever leurs négociations salariales d’ici quelques jours. OLIVIER CORET / DIVERGENCE

Emmanuel Macron doit annoncer, ce jeudi 20 avril dans l’Hérault, une revalorisation des professeurs. Cette mesure doit répondre à un constat implacable : en 1980, un professeur débutant gagnait 2,3 fois le smic, contre 1,2 fois aujourd’hui. Ce décrochage s’explique par plusieurs facteurs, y compris la perte de prestige de la profession.

Le 5 avril, le ministre de l’éducation Pap Ndiaye était auditionné par les députés lors d’un débat sur la rémunération des professeurs. Pendant plus d’une heure, au micro, chaque groupe politique s’est relayé pour égrener des chiffres, dont celui-ci : en 1980, un professeur débutant gagnait 2,3 fois le smic ; il n’en gagne plus que 1,2 fois aujourd’hui. Désormais, c’est au tour du président de la République de prendre la parole. Lors d’un déplacement dans un collège à Ganges (Hérault), jeudi 20 avril, il doit annoncer une hausse des salaires, afin de rendre son lustre à une profession et susciter, à nouveau, des vocations.

Cet article est réservé aux abonnés