Reportage

À Lespinassière, des détenus en fin de peine cultivent la terre pour se reconstruire

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Dans les serres de la ferme de « Lespi » des détenus, pas de gardiens et « personne pour fermer la porte derrière soi ».
Dans les serres de la ferme de « Lespi » des détenus, pas de gardiens et « personne pour fermer la porte derrière soi ». Gilles Lambert / Emmaus
Depuis 2018, Emmaüs Lespinassière (Aude) accueille des détenus en fin de peine. L’agriculture y est utilisée comme un outil de reconstruction pour ces hommes et leurs projets de vie.

Il y a d’abord le bruit vif de l’oignon que l’on arrache à la terre, puis le son lourd lorsqu’il retombe sur l’herbe. Le dos courbé sur son rang, Louis récolte sans broncher. Depuis son arrivée à Lespinassière il y a un an et demi, le quinquagénaire a pris goût au travail de la terre.

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