« Dès l’ouverture de la plateforme, le téléphone n’a pas arrêté de sonner. J’ai épuisé tous mes créneaux en une journée », confie l’une des psychologues conventionnées par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) pour intégrer le protocole « MonPsy ». Lancé le 5 avril, ce dispositif permet le remboursement de huit consultations annuelles chez un psychologue libéral.
Une semaine après, pourtant, il n’a recueilli que 1 300 candidatures de psychologues – sur les 79 000 en exercice –, dont seules 372 conventionnés par l’assurance-maladie. Et il est loin de faire l’unanimité parmi les psychologues. Dans une tribune, publiée fin mars dans Le Monde et signée par 2000 professionnels, plusieurs organisations, dont le Syndicat national des psychologues (SNP), ont ainsi appelé au boycott du dispositif. Contraire, selon eux, à leur déontologie et à leur pratique sur le terrain.
Analyse
Consultations remboursées, le dispositif « MonPsy » sème la discorde
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Lancé le 5 avril, le dispositif « MonPsy » permet le remboursement de huit consultations annuelles chez un psychologue libéral.
MonPsy
Plusieurs organisations de psychologues ont appelé au boycott du protocole « MonPsy », destiné à permettre le remboursement de huit consultations. Lancé le 5 avril, il n’a pour le moment attiré qu’un millier de candidatures parmi les professionnels.
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