L’appel du policier marseillais incarcéré après des faits supposés de violence, qui conteste son placement en détention provisoire, doit être examiné jeudi 3 août par la justice. Cette affaire a entraîné un mouvement de protestation au sein de la police nationale. Des membres des forces de l’ordre témoignent.
Les responsables des syndicats de policiers ont été reçus par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, jeudi 27 juillet. Alors que le mouvement de fronde qui agite la police est né sans eux, ils pourraient profiter de la crise pour faire avancer leurs revendications.
Depuis que le directeur général de la police nationale, soutenu par le ministre de l’intérieur, a dénoncé le 23 juillet le placement en détention d’un policier marseillais, la polémique ne retombe pas. Les policiers sont-ils de justiciables comme les autres ? Retour sur les enjeux du débat.
Une dizaine de médecins s’insurgent contre les arrêts de travail accordés complaisamment à des policiers, qui contournent ainsi l’interdiction de faire grève. Ils s’étonnent de l’absence de réaction des autorités.
Gérald Darmanin a évoqué une « présomption de culpabilité » pesant sur les policiers, ce qui a suscité l’« inquiétude » de hauts magistrats vendredi 28 juillet.
Gérald Darmanin s’est exprimé pour la première fois jeudi 27 juillet depuis le début de la crise de la police. Il a déclaré comprendre leur « colère » et affirmé son soutien au chef de la police Frédéric Veaux, un « grand flic », selon lui.
Alors que la police est agitée par un mouvement de grogne, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin reçoit les syndicats de policiers jeudi 27 juillet dans la soirée. Pour l’instant, il ne s’est pas exprimé sur la crise qui a commencé après l’incarcération d’un agent de la brigade anticriminalité de Marseille.
Trois quartiers de la ville d’Amiens ont été touchés par les émeutes qui ont éclaté après la mort du jeune Nahel, le 27 juin dernier.
La mise en examen d’un policier marseillais pour violences a provoqué la colère des policiers et fait réagir leur chef, Frédéric Veaux, dimanche 23 juillet. Une prise de parole qui a suscité l’indignation de la magistrature, un nouvel épisode de tension entre l’institution judiciaire et la police.
Le Comité d’organisation des Jeux olympiques est confronté à la pénurie de personnel dans le secteur de la sécurité privé. Alors qu’environ 22 000 agents seront nécessaires pour les Jeux olympiques de 2024, le manque de main-d’œuvre pourrait pousser l’État à renforcer le recours aux forces de l’ordre et aux militaires.
À partir d’une étude publiée par Destin commun, sa directrice, Laurence de Nervaux, montre la complexité du rapport des Français à leur police après la mort de Nahel et les nuits de violences urbaines, et la difficulté que les citoyens ont de se faire une idée juste de l’action de l’État dans les banlieues.
Les propos du directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, regrettant qu’un policier marseillais ait été placé en détention provisoire ont suscité lundi 24 juillet une vague d’indignation.
« Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison », a jugé dimanche 23 juillet le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, alors qu’un policier de la BAC de Marseille est incarcéré dans le cadre d’une enquête sur des violences policières.
Le ministre chargé de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, suprémaciste juif et colon d’Hébron, est accusé de vouloir mettre la police nationale au service de son projet politique.
Quatre policiers ont été mis en examen dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 juillet, l’un d’eux ayant également été placé en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d’avoir tabassé un jeune de 21 ans.
Le parquet de Paris a indiqué mercredi 19 juillet qu’une enquête était en cours à propos d’une cagnotte de soutien à la famille du policier responsable de la mort du jeune Nahel. Elle avait été lancée par Jean Messiha, figure de l’extrême droite, accusé d’avoir relayé de fausses informations.
Les festivités du 14-juillet se sont déroulées majoritairement sans heurts en France, Un dispositif de sécurité exceptionnel avait été déployé, suite aux récentes émeutes.
Avec 218 véhicules incendiés et 97 personnes interpellées dans la nuit de jeudi à vendredi 14 juillet, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a salué une « baisse des dégradations » par rapport à l’année 2022.
Mardi 11 juillet, un homme de 72 ans est décédé après avoir été roué de coups cinq jours plus tôt suite à un conflit de voisinage. Policiers et gendarmes sont de plus en plus sollicités pour régler ces litiges. Au détriment du dialogue entre voisins, délaissé par crainte de débordements violents.
Les festivités du 14-Juillet vont se dérouler sous haute surveillance. Un « dispositif exceptionnel » va être déployé pour assurer la sécurité, quelques jours après les récentes émeutes, a annoncé le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin.
Les recherches sur le terrain suite à la disparition du petit Emile dans le hameau du Haut-Vernet se sont achevées mercredi 12 juillet. Elles n’ont pas suffi pour retrouver l’enfant et élucider le mystère.
Le procureur de Digne-les-Bains, Rémy Avon a indiqué mardi 11 juillet qu’aucun élément ne pouvait pour l’instant expliquer la disparition du petit Émile. L’enfant de deux ans et demi, en vacances chez ses grands-parents dans le bourg du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, a disparu depuis trois jours.
Pour ce maire adjoint d’une ville de la banlieue parisienne, il faut traiter le problème des rapports entre police et population dans sa globalité, en s’appuyant sur des exemples de pays voisins, comme le Royaume-Uni.
Pour la Quadrature du Net, les projets du gouvernement sur les objets connectés risquent de transformer tout notre espace intime en dispositif de surveillance.
Au moins 2 000 personnes se sont rassemblées à Paris dans le calme samedi 8 juillet, malgré l’interdiction de la préfecture de police, en mémoire d’Adama Traoré, décédé peu après son arrestation par des gendarmes en juillet 2016. L’appel à manifester lancé par le comité Adama a été suivi notamment par des députés LFI.
Les violences de ces derniers jours sont le symptôme de quartiers qui ne vont pas bien. Sans effacer les responsabilités individuelles, il faut aussi se pencher sur un système plus global qui marginalise une partie de la population. Casser la ghettoïsation, par une option préférentielle pour les banlieues.
Le policier auteur du coup de feu mortel sur Nahel contestait sa mise en détention provisoire. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a refusé jeudi 6 juillet sa demande, le maintenant en détention.
Le conseil de la Ville de Paris débat, jeudi 6 juillet, d’un nouveau « code de la rue », afin de « redonner la priorité aux piétons ». Depuis la crise sanitaire, l’essor des mobilités douces a vivement chamboulé le partage de l’espace public, créant de fortes tensions entre usagers.
À partir d’une méditation des Évangiles, le collectif de jeunes catholiques Anastasis (1) estime que les événements dans les banlieues et la mort de Nahel renvoient à chacun la question de sa responsabilité.
La cagnotte destinée à la famille du policier auteur du tir qui a tué Nahel a dépassé lundi 3 juillet le cap du million d’euros. Lancée par le polémiste d’extrême droite Jean Messiha, la levée de fonds fait polémique. Gilets jaunes, violences policières… Retour sur quatre autres cagnottes qui ont suscité la controverse.
Réagissant aux violences après la mort de Nahel à Nanterre, le président de l’association chrétienne Police et humanisme (1) estime que chacun doit prendre ses responsabilités en termes d’autorité, dans une société qui devrait être moins sur l’excuse et plus sur la responsabilité individuelle.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a indiqué lundi 3 juillet que 3 200 personnes avaient été interpellées par la police et la gendarmerie lors des cinq nuits d’émeutes consécutives à la mort de Nahel. Deux tiers d’entre eux, dont la moyenne d’âge est de 17 ans, sont inconnus des services de police.
L’Assemblée nationale doit débattre, à partir du lundi 3 juillet, du projet de loi justice. Sa disposition la plus controversée est l’activation à distance de téléphones et d’ordinateurs à l’insu des personnes, dans le cadre de certaines enquêtes. Une mesure jugée attentatoire aux libertés et critiquée notamment par les avocats.
De nombreux jeunes adolescents ont participé aux violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel, tué par un policier le 27 juin. Les parents – souvent des mères célibataires – manquent de soutien de la part des pouvoirs publics.
Le communiqué du 30 juin, par lequel Alliance et Unsa-police, les deux principaux syndicats policiers, se disent « en guerre » et appellent au « combat » contre les « nuisibles » et les « hordes sauvages » qui prennent part aux émeutes nocturnes, a suscité la controverse dans le monde syndical.
Après les services publics, ce sont désormais les commerces qui sont la cible des jeunes lors des émeutes qui secouent la France chaque nuit depuis la mort de Nahel à Nanterre, mardi 27 avril. Dans les Hauts de Rouen, quartiers sensibles de la ville normande, les habitants découvrent avec stupeur les dégâts.
Vendredi, de jeunes émeutiers ont été condamnés à des peines de prison ferme devant le tribunal de Nanterre, pour avoir visé notamment des policiers à coups de mortiers. Les juges ont tenu à envoyer un signal à ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre, sans parvenir à élucider les motivations des prévenus.
Des policiers se trouvent face à des groupes « très mobiles » et souvent très jeunes lors des émeutes qui secouent la France depuis mardi 27 avril. Si ces violences durent, certains syndicalistes évoquent le risque « d’épuisement » chez des policiers éprouvés par les manifestations contre la réforme des retraites.
Pour le sociologue Michel Kokoreff, professeur des universités à Paris 8, si la destruction de bâtiments est habituelle en France lors des émeutes, le recours au pillage est plus rare.
Les mortiers d’artifices, normalement réserves aux professionnels pour des spectacles pyrotechniques, sont souvent utilisés comme armes contre les forces de l’ordre, lors de guérillas urbaines.
Emmanuel Macron a décidé mercredi 15 mai de déclarer l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie après une nouvelle nuit d’émeutes. Ce régime d’exception, qui date de la guerre d’Algérie, a déjà été instauré huit fois en France, dont une fois dans ce territoire ultramarin en 1985.
Une marche blanche en hommage à l’adolescent de 17 ans tué lors d’un contrôle routier s’est tenue à Nanterre, le jeudi 29 juin. Rassemblées sous le slogan de « Justice pour Nahel », des mères de famille font part d’une inquiétude grandissante pour leurs propres enfants et disent leur défiance envers la police.
La troisième nuit d’émeutes depuis le décès de Nahel, mardi à Nanterre, aura donné lieu à des scènes de pillage en plein cœur de la capitale et dans d’autres villes en France. Le déploiement de 40 000 policiers appuyés par des unités d’élite n’a pas suffi à prévenir les dégradations de bâtiments publics et les saccages de commerces.
Le rapport annuel de la Confédération syndicale internationale a épinglé vendredi 30 juin la France, estimant que la police s’était rendue coupable de « brutalités policières » et « d’arrestations aveugles » lors des manifestations contre la réforme des retraites.
Le policier qui a tué le jeune Nahel a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi 29 juin. Les émeutes, consécutives à ce drame, révèlent le fossé profond qui existe entre la police et une large partie des jeunes des quartiers populaires.
Après la mort du jeune Nahel, des émeutes ont éclaté, dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 juin, dans de nombreuses communes de France. L’évêque de Nanterre, ville du drame, Mgr Matthieu Rougé, appelle à tout mettre en œuvre pour éviter l’escalade de la violence et les chrétiens à être des artisans de paix.
Le policier, auteur du tir mortel contre un Guinéen de 19 ans lors d’un contrôle routier le 14 juin à Saint-Yrieix (Charente), a été mis en examen mercredi 29 juin. Une information judiciaire pour « homicide volontaire » a été ouverte.
La mort, mardi 27 juin à Nanterre, de Nahel, 17 ans, tué d’un tir à bout portant par un policier à la suite d’un refus d’obtempérer, interroge les méthodes et la formation des forces de l’ordre. Selon Julien Talpin, chercheur au CNRS, ces violences policières engendrent une colère profonde, qui s’ajoute au sentiment d’une injustice sociale.
Nahel, âgé de 17 ans, a été tué mardi 27 juin à Nanterre par un policier après un refus d’obtempérer au volant d’une voiture.
La première ministre, Élisabeth Borne, a estimé mercredi 28 juin que les images du tir du policier ayant tué Nahel à Nanterre « donnent à penser que le cadre d’intervention légal n’a pas été respecté ». Après la mort du jeune homme, de nombreuses questions se posent sur la formation des policiers et sur le cadre dans lequel ils peuvent utiliser leur arme face à un refus d’obtempérer.
Après la mort de Nahel, l’adolescent tué par un policier à Nanterre, Emmanuel Macron a jugé mercredi 28 juin « inexplicable » et « inexcusable » le décès du jeune homme de 17 ans. Élisabeth Borne a estimé que l’intervention policière n’était « manifestement pas conforme aux règles ».
Des incidents et des violences ont émaillé la nuit de mardi 27 à mercredi 28 juin à Nanterre, à la sujite du décès de Nahel, 17 ans, tué par un policier après un refus d’obtempérer. Dans la cité des Hauts-de-Seine où l’adolescent a grandi, le deuil se mêle à la colère, faisant craindre de nouveaux affrontements entre jeunes et forces de l’ordre.
Alors qu’un jeune homme, âgé de 17 ans, a été tué mardi 27 juin à Nanterre par un policier après un refus d’obtempérer du mineur au volant d’une voiture, des incidents ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi et 2 000 policiers et gendarmes doivent être mobilisés ce mercredi. En 2017, une loi a élargi les circonstances dans lesquelles les forces de l’ordre peuvent utiliser leurs armes.
Plusieurs incidents violents ont émaillé la nuit de mardi 27 à mercredi 28 juin à Nanterre après le décès d’un jeune conducteur qui a été tué par un policier en raison d’un refus d’obtempérer. Vingt personnes ont été interpellées.
Après avoir refusé d’obtempérer, un automobiliste âgé de 17 ans a été tué mardi 27 juin à Nanterre par un policier qui a fait usage de son arme. Une enquête a été ouverte pour refus d’obtempérer et tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, a indiqué le parquet.
Emmanuel Macron a déclaré dimanche 25 juin dans un entretien à « La Provence » qu’il souhaitait que les amendes pour consommation de drogue puissent être payées directement en carte bancaire ou en liquide. Dans le système actuel, mis en place en 2020, une première consommation est punie par 200 € d’amende.
Début avril, la police a interpellé à Marseille un garçon de 18 ans, soupçonné de trois assassinats. En 2022, un adolescent de 16 ans a été arrêté à Paris après un règlement de comptes meurtrier.
Une alerte-enlèvement a été déclenchée mercredi 7 juin au soir pour retrouver la jeune Malek, 8 ans, dont la trace a été perdue à Dunkerque. Le père, soupçonné du meurtre de la mère, pourrait avoir fui avec elle.
Les policiers de la Brav-M qui avaient humilié de jeunes manifestants seront renvoyés en conseil de discipline, a annoncé lundi 5 juin la préfecture. Ils devront notamment répondre d’un manquement à leur devoir d’exemplarité et de courtoisie. Une obligation qui concerne tous les fonctionnaires.
Dans sa chronique, Geneviève Jurgensen revient sur la mort de trois jeunes policiers à Roubaix le 21 mai, percutés par un chauffard, lui aussi décédé, et rappelle que cette tragédie pose avant tout la question de la sécurité routière.
Claire Hédon, la défenseure des droits, a dénoncé, mercredi 31 mai, les dysfonctionnements et « l’arbitraire » de la procédure visant à délivrer des amendes notamment aux conducteurs sans permis ou aux usagers de stupéfiants. Un dispositif fermement défendu par les ministères de la justice et de l’intérieur.
Depuis la parution mi-avril d’un décret sécurisant juridiquement le recours aux drones, de nombreux préfets y ont recours pour surveiller des manifestations, lutter contre les rodéos urbains ou les rixes entre bandes rivales. On ne connaît pourtant pas réellement l’efficacité de ces outils que les forces de l’ordre utilisent depuis une dizaine d’années.
Un documentaire, diffusé mardi 30 mai à 20 h 55 sur Arte, analyse la riposte des forces de l’ordre aux manifestations dans trois pays et montre le recours fréquent à des armes de plus en plus dangereuses.
En présence du président de la République, jeudi 25 mai, les policiers du commissariat central Roubaix (Nord) ont rendu un dernier hommage à leurs trois jeunes collègues tués dans un accident de la route.
Le Conseil d’État a autorisé l’utilisation de drones par la police, mercredi 24 mai. Il avait été saisi par de nombreuses organisations, dont la Ligue des droits de l’Homme, qui estimaient que ces engins menaçaient le respect de la vie privée.
Quatre ministres se sont rendus, lundi 22 mai, à la Maison des femmes de Saint-Denis, la première fondée en France, pour signer une convention entre l’État et ces structures médico-sociales leur permettant de recueillir les plaintes des femmes victimes de violences conjugales.
Gérald Darmanin est allé lundi 22 mai au commissariat de Roubaix. Il a assuré qu’un hommage serait officiellement rendu dans la semaine aux trois jeunes policiers de la ville décédés dimanche dans un violent accident de la route.
Un nombre record de départs a été recensé en 2021 et 2022 dans la police et la gendarmerie, selon un récent rapport de la Cour des comptes. Parmi les explications, la « concurrence » des polices municipales, mais aussi une profonde « perte de sens » que ressentent de nombreux policiers.
L’État a été condamné vendredi 19 mai pour avoir listé dans un fichier des manifestants contre la réforme des retraites placés en garde à vue à Lille. Le ministère de la justice devra supprimer ces données.
Depuis le jeudi 18 mai, des drones peuvent survoler une partie de la Haute-Garonne afin d’empêcher des rodéos urbains. Ces engins volants sont de plus en plus utilisés par les forces de l’ordre, une pratique contestée par ceux qui y voient un recul des libertés publiques. Le Conseil d’État doit se prononcer sur cette question la semaine prochaine.
La ministre chargée des collectivités locales, Dominique Faure, a présenté mercredi 17 mai le nouveau Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus, avec un réseau de 3 400 policiers et gendarmes référents. Après l’émoi provoqué par la démission de Yannick Morez, l’enjeu est de permettre une prise en charge plus rapide des demandes des élus.
Des données, rendues publiques mardi 16 mai par l’Insee, montrent que le taux de cambriolages est plus important dans les communes aisées des grandes agglomérations que dans les zones rurales. Les régions les plus exposées sont l’Île-de-France suivie de Paca, alors que c’est en Corse que les chiffres sont les plus faibles.
Après avoir déposé des demandes de référé-liberté souvent rejetées par les tribunaux administratifs, plusieurs associations ont décidé d’attaquer le décret permettant l’usage de drones par la police. Leur recours est examiné mardi 16 mai par le Conseil d’État.
Le tribunal administratif de Paris a suspendu, samedi 13 mai, un arrêté de la préfecture de police interdisant la tenue d’un colloque organisé dans l’après-midi par le mouvement royaliste Action française classé à l’extrême droite.
Plusieurs syndicats de policiers doivent dénoncer, ce vendredi 12 mai à l’occasion d’une réunion à l’Élysée, les violences subies lors des manifestations contre la réforme des retraites. Alors que certains estiment que cette « haine anti-flics » atteint un niveau inégalé, les historiens soulignent que celle-ci s’est exprimée de manière bien plus violente par le passé.
Pour Benoît Muracciole et Louise Sella, de l’association Action sécurité éthique républicaines (Aser), la réponse policière répressive aux manifestations contre la réforme des retraites comme à Sainte-Soline témoigne de l’échec d’une doctrine. Pour sortir de cette « spirale », ils proposent la création d’une commission indépendante de contrôle et d’enquête.
La France compte 5 millions d’utilisateurs réguliers du cannabis et 600 000 pour la cocaïne, la drogue « dure » la plus consommée, loin devant l’héroïne. En 2022, plus de 150 tonnes de produits stupéfiants ont été saisies. Tour d’horizon du trafic de drogue qui pèse près de trois milliards d’euros par an.
De plus en plus jeunes, les petites mains du trafic de drogue sont guetteurs, rabatteurs ou revendeurs dès l’âge de 14 ou 15 ans. Nous avons vu ces soutiers à l’œuvre dans une cité du Mans (Sarthe). Comment sont-ils recrutés ? Qu’espèrent-ils en retour ? Paroles d’enfants happés par le deal.
C’est une réalité dérangeante que met en avant le rapport 2022 du contrôleur général des lieux de privation de liberté, rendu public jeudi 11 mai. Il dénonce une vétusté qui confine à « la maltraitance » dans les prisons et des geôles de garde à vue où les toilettes se retrouvent parfois sous vidéosurveillance.
Dans le sillage des violences du 1er mai lors de la mobilisation contre la réforme des retraites, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a dit vouloir « interdire à des casseurs de venir en manifestation ». La mesure, réclamée par les syndicats de policiers, avait été censurée en 2019 par le Conseil constitutionnel.
Lors des manifestations du 1er-Mai contre la réforme des retraites, 406 policiers et gendarmes ont été blessés, ainsi que 61 manifestants. Aumônier catholique à la préfecture de police de Paris, le père Denis Chautard déplore la banalisation et l’intensification de la violence contre les forces de l’ordre.
Dominique Simonnot a dénoncé des « atteintes graves aux droits fondamentaux » lors des gardes à vue des manifestants contre la réforme des retraites interpellés à Paris. La contrôleure générale des lieux de privation de liberté a notamment évoqué un « recours massif » à des gardes à vue « préventives ».
L’inspection générale de la police nationale (IGPN) a proposé de renvoyer trois policiers de la Brav-M en conseil de discipline. Ces policiers avaient menacé et humilié des jeunes interpellés à Paris, fin mars.
Alors qu’ils sont utilisés de manière quasi systématique par les forces de l’ordre lors des manifestations contre la réforme des retraites, l’impact des gaz lacrymogènes sur la santé reste peu connu. Si le ministère de l’intérieur nie leur dangerosité, des scientifiques s’inquiètent d’effets à long terme.
À Paris comme à Bordeaux, Lyon ou Le Havre, les manifestants ont défilé ce 1er-Mai sous l’œil des drones des forces de l’ordre. Un dispositif contesté par les organisations de défense des libertés.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a jugé « irresponsables », mercredi 26 avril, les propos d’Éric Zemmour contre les rodéos urbains, un sujet qui divise les syndicats policiers. À Londres, des policiers formés ont le droit de percuter en voiture, à faible vitesse, des personnes prenant la fuite sur des motos.
Parmi les forces de l’ordre mobilisées à Mayotte pour l’opération Wuambushu se trouvent des membres de la CRS 8, brigade spécialisée dans les violences urbaines. Cette unité d’élite avait été créée à l’été 2021.
Rivalité entre services de police, guerre entre gangs « à l’ancienne » et nouveaux caïds… Canal+ diffuse, lundi 24 avril à 21 heures, le premier épisode de B.R.I, série policière à la mise en scène survoltée.
Deux officiers de la sécurité chinoise ont été interpellés cette semaine à New York. De son côté, le Royaume-Uni affirme enquêter sur une antenne clandestine sur son territoire. Des investigations liées au travail précis et risqué de l’ONG Safeguard Defenders.
Manifestation contre l’autoroute Toulouse-Castres prévue samedi 22 avril, grand cortège syndical le 1er mai... Autorités et organisateurs redoutent de nouvelles violences, alors que les défilés contre la réforme des retraites affichent un lourd bilan. Deux témoignages, recueillis par La Croix, montrent la lourdeur des séquelles physiques et psychologiques de ces violences, du côté des manifestants comme des forces de l’ordre.
Le ministre de l’intérieur reconnaît un « effort exceptionnel », en affectant 2 800 policiers supplémentaires dans l’agglomération parisienne en amont de la Coupe du monde de Rugby à l’automne 2023 et des Jeux olympiques de Paris à l’été 2024. Deux événements qui représentent d’immenses défis en termes de sécurité.
Les forces de l’ordre du Chili jouiront désormais d’une « présomption de légitime défense » en cas d’usage d’arme à feu, selon un projet de loi adopté mercredi 5 avril par le Parlement. Dans un contexte de montée de l’insécurité, l’ONU s’inquiète de son impact sur le respect des droits de l’homme.
Dans une décision rendue mercredi 5 avril, le Conseil d’État a refusé d’imposer au ministère de l’intérieur de rendre effective l’obligation faite aux forces de l’ordre de porter leur matricule d’identification. Plusieurs organisations de défense des droits humains avaient saisi l’instance pour dénoncer des lacunes.
Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, 36 enquêtes judiciaires ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale. Mais de manière générale, les condamnations des policiers accusés de violence restent rares. Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin devrait être entendu sur la « gestion du maintien de l’ordre » ce mercredi 5 avril à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Émilie Schmidt, qui suit le sujet du maintien de l’ordre au sein d’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, dénonce une recrudescence des pratiques policières illégales dans le maintien de l’ordre des manifestations contre la réforme des retraites.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, devrait être présent ce lundi 3 avril 2023 sur le plateau de l’émission de Cyril Hanouna « Touche pas à mon poste ! » sur C8, après la participation, vendredi, de quatre personnes présentées comme membres de la Brav-M. La préfecture de police, qui doute de l’appartenance de ces derniers à cette brigade, a ouvert une enquête administrative.
L’animateur polémique Cyril Hanouna a fait intervenir dans son émission TPMP, vendredi 31 mars, des personnes cagoulées en les présentant comme des agents de l’unité de policiers à moto Brav-M. Ils sont soupçonnés d’avoir usurpé leur fonction. La préfecture de police a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative et la saisine de la justice
Alors que les aéroports parisiens sont critiqués pour leurs files aux contrôles, ADP et la police aux frontières ont lancé le 29 mars, à l’approche de la Coupe du monde de rugby et des JO, un baromètre mensuel des temps d’attente. Et des contractuels épauleront les policiers.
Le ministre de l’intérieur accuse le mouvement d’être à l’origine des « actions violentes » lors de la manifestation interdite contre les retenues d’eau, samedi 25 mars dans les Deux-Sèvres. En réaction à l’engagement de cette procédure de dissolution annoncée mardi 28 mars, la porte-parole des Soulèvements de la terre dénonce dans La Croix « une mesure liberticide ».
Dans un contexte de violences au sein des manifestations contre la réforme des retraites, une pétition a été déposée à l’Assemblée nationale pour dissoudre les unités de police Brav-M. Elle a dépassé la barre des 100 000 signatures lundi 27 mars. Un record pour une procédure qui a habituellement peu de chances d’aboutir.
Il y a un an, le 27 mars 2022, le président du Salvador, Nayib Bukele, déclarait l’état d’exception conduisant en un an à l’arrestation de 66 000 délinquants présumés. Si ces arrestations massives ont amené la sécurité et la paix sociale, elles sont entachées de nombreuses violations du droit.
Les forces de l’ordre devraient connaître une nouvelle semaine de forte tension avec l’organisation mardi 28 mars d’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Des dérapages violents se multiplient depuis le recours au 49.3.
La manifestation du samedi 25 mars contre les projets de méga-bassines dans les Deux-Sèvres s’est transformée en un violent affrontement entre une partie des manifestants et les forces de l’ordre. Dimanche, le pronostic vital d’un homme de 30 ans restait engagé.
L’enregistrement sonore de l’intervention d’une unité Brav-M a conduit le préfet de police de Paris à saisir l’IGPN. On y entend les policiers proférer des menaces contre un jeune manifestant et le gifler.
Le Conseil de l’Europe a pointé du doigt vendredi 24 mars un « usage excessif de la force » exercée par la police à l’égard des manifestants luttant contre la réforme des retraites 2023.
Des députés de La France insoumise demandent ce mercredi 22 mars le démantèlement des brigades de répression de l’action violente motorisées (Brav-M). Mises en place début 2019, elles sont parfois comparées aux « voltigeurs » impliqués dans la mort de Malik Oussekine en 1986.
De nombreuses arrestations ont été opérées dans les manifestations spontanées qui ont éclaté ces derniers jours contre la réforme des retraites, adoptée par le recours à l’article 49.3. La plupart n’ont pas donné lieu à des suites judiciaires. Que risquent ceux qui participent à des manifestations illégales ?
Selon les chiffres du service statistique du ministère de l’intérieur publiés mardi 21 mars, les crimes ou délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux ont augmenté de 5 % en 2022 par rapport à 2021.
Un rapport indépendant a dénoncé mardi 21 mars des tendances sexistes, racistes et homophobes au sein de la police londonienne. Un énième scandale pour la « Met Police », engluée dans une série de délits et crimes sexuels alimentant une défiance du public.
La réforme de la police judiciaire, annoncée par Gérald Darmanin l’automne dernier, devrait entrer en vigueur d’ici à la fin de l’année. Jeudi 16 mars, un rassemblement a réuni plusieurs centaines d’enquêteurs et de magistrats opposés au projet à travers le pays, et une conférence de presse organisée par l’ANPJ est prévue ce lundi 20 mars après-midi.
Le gouvernement organise, jeudi 9 et vendredi 10 mars au ministère de l’intérieur, des assises nationales de la lutte contre les dérives sectaires. L’objectif est de définir une feuille de route décennale pour lutter contre les « entrepreneurs sectaires » qui se sont multipliés sous l’effet de la crise sanitaire et des réseaux sociaux.
Deux femmes ont été tuées vendredi 3 mars, à Amiens et près de Bordeaux, alors qu’elles avaient toutes les deux porté plainte. Le ministère de l’intérieur a diligenté une enquête après le meurtre en Gironde.
Le ministre de l’intérieur a décidé vendredi 3 mars de maintenir le calendrier de mise en œuvre de sa réforme de la police nationale, dont le volet sur la police judiciaire est fortement contesté. Elle devrait entrer en vigueur fin 2023.
Le pôle « cold cases », basé à Nanterre, a un an mercredi 1er mars. Ce service, dédié aux affaires non élucidées, a ravivé l’espoir de nombreuses familles de victimes soulagées « d’être enfin entendues » par la justice.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé mercredi 1er mars la saisie par les autorités françaises de 156,7 tonnes de drogue en 2022, dont 128 tonnes de cannabis et 27 de cocaïne.
Pierre Palmade a été placé en détention provisoire lundi 27 février, sur ordre de la cour d’appel de Paris. L’humoriste était jusqu’ici assigné à résidence à l’hôpital à la suite du grave accident de la route qu’il a provoqué le 10 février alors qu’il avait consommé de la cocaïne.
Une affaire survenue en 2022 au sein d’un couple de policiers a mis en évidence le non-respect du secret de l’enquête judiciaire dans de nombreuses affaires. Le commissaire divisionnaire honoraire Julien Sapori pointe la responsabilité des syndicats de la police nationale dans ce dévoiement, et appelle à accroître le contrôle judiciaire sur ces corporations.
Le comédien Pierre Palmade a été mis en examen vendredi 17 février pour homicide involontaire, une semaine après le grave accident de la route qu’il a provoqué sous l’emprise de la cocaïne. Le parquet de Melun, qui avait requis de la détention, va faire appel.
Le parquet de Paris a annoncé la découverte d’un morceau de corps de femme découpé, lundi 13 février, dans le parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris. Une enquête a été ouverte pour assassinat.
Pour la première fois, samedi 11 février, les manifestations contre la réforme des retraites vont être organisées un jour de week-end. Cela permettra à des salariés qui ne peuvent pas faire grève de défiler. Jusqu’ici, la mobilisation n’a pas donné lieu à des débordements majeurs.
Très contestée, la réforme de la police judiciaire portée par le gouvernement vise, selon les autorités, à enrayer la « baisse constante et significative » des taux d’élucidation. Selon un rapport parlementaire, rendu public mardi 7 février, 72 % des homicides ont été élucidés en 2019, mais seulement 8 % des cambriolages et 6 % des vols de voiture.
Le 30 janvier, Grégory Doucet et Bruno Bernard, tandem écologiste à la tête de l’agglomération lyonnaise, ont détaillé leur plan d’aménagement urbain pour ce quartier en proie à des problèmes sécuritaires depuis plusieurs années.
Joe Biden doit prononcer le traditionnel discours sur l’état de l’Union ce mardi 7 février. Devant les parents de Tyre Nichols, tué lors d’un contrôle de police à Memphis en janvier, il devrait appeler le Congrès à changer les pratiques des forces de l’ordre. Plus facile à dire qu’à faire.
Un rapport sénatorial présenté mercredi 1er février critique vivement le projet de réforme souhaité par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Dans le même temps, un audit mené par plusieurs inspections générales sur les expérimentations lancées en amont de cette réforme rejette les contre-propositions des enquêteurs de la PJ. Ces derniers craignent de voir leur spécificité et leur savoir-faire disparaître.
Les images du tabassage d’un Américain noir de 29 ans, tué il y a trois semaines par cinq policiers à Memphis, bouleversent les États-Unis. Le pays s’interroge sur la possibilité de réformer une police marquée par un racisme structurel, deux ans et demi après la mort de George Floyd et le mouvement Black Lives Matter.
L’un des principaux réseaux d’attaques au rançongiciel a été démantelé par les autorités américaines jeudi 26 janvier. Ce groupe nommé « Hive » aurait collecté plus de 100 millions de dollars de rançon.
Les deux derniers épisodes de la série de France 2 sur l’affaire d’Outreau sont diffusés ce mardi 24 janvier. Depuis ce terrible fiasco judiciaire, d’importants progrès ont eu lieu pour accueillir la parole des enfants victimes de violences sexuelles.
Soupçonnés d’avoir tué par balles un homme sans domicile fixe qui se montrait « menaçant », deux agents de la police ont vu leur garde à vue levée lundi 23 janvier sans poursuites judiciaires à ce stade. Deux enquêtes ont été ouvertes, dont l’une par l’IGPN.
Une enquête a été ouverte et confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) lundi 23 janvier après qu’un policier a donné un coup de matraque à un homme de 26 ans, qui a dû être ensuite amputé d’un testicule lors de la manifestation contre la réforme des retraites.
Alors que les autorités redoutaient des violences, la manifestation s’est déroulée sans incidents majeurs, jeudi 19 janvier, dans la capitale. Une des explications semble être le dialogue amorcé en amont entre la préfecture de police et les centrales syndicales pour préparer au mieux la stratégie du maintien de l’ordre.
Les premiers chiffres de la mobilisation contre le projet de réforme des retraites jeudi 19 janvier sont déjà tombés. Comme à chaque fois, la différence entre ceux de la police et ceux des syndicats est importante, ce qui s’explique en partie par des techniques de comptage différentes.
Selon le ministère de l’intérieur, un millier d’éléments radicaux pourraient participer au défilé parisien jeudi 19 janvier sécurisé par 3 500 policiers ou gendarmes. L’action des forces de l’ordre sera scrutée de près, notamment en cas de recours à la technique controversée de la « nasse ».
Dans une décision de décembre, dévoilée lundi 9 janvier, l’instance indépendante soutient Amar Benmohamed, un policier ayant reçu, début 2021, un avertissement de sa hiérarchie après avoir dénoncé des dérives racistes de certains collègues au sein du dépôt du tribunal de Paris.
Six personnes ont été blessées à l’arme blanche à la gare du Nord, à Paris, mercredi 11 janvier. L’auteur présumé des faits a été interpellé par des policiers.
Sous la pression des associations, le ministère de l’intérieur a abrogé un décret qui interdisait aux personnes séropositives d’intégrer la police nationale. Les personnes diabétiques espèrent pouvoir bénéficier elles aussi de cette avancée.
William M., un Français de 69 ans qui a avoué une « une haine pathologique » des étrangers, a tué trois personnes de nationalité kurde, vendredi 23 décembre. Cette communauté a fortement réagi et des débordements ont eu lieu samedi en marge d’un rassemblement en hommage aux victimes.
Un homme a tué trois personnes et blessé au moins trois autres, vendredi 23 décembre, dans le 10e arrondissement de Paris. Déjà connu de la justice, il venait d’être remis en liberté en attente d’un procès dans une affaire de violences contre des migrants.
La police nationale a annoncé mercredi 21 décembre la suspension d’un policier de Blois (Loir-et-Cher), qui n’avait pas pris la plainte d’une jeune femme désormais entre la vie et la mort. Cette sévérité tranche avec les lenteurs disciplinaires constatées lors de l’affaire de Mérignac, notamment.
Une circulaire, publiée début décembre, vise à renforcer les bonnes pratiques pour annoncer de manière respectueuse un décès dans le cadre d’une enquête judiciaire. Le but est d’éviter que ne se répètent des ratés douloureux, notamment mis en évidence lors des procès des attentats de Paris et de Nice.
Le policier qui n’avait pas pris la plainte d’une femme, agressée par son ex-compagnon dans la foulée, a été suspendu, a indiqué mercredi 21 décembre une source policière. Le pronostic vital de la victime est engagé.
Pour assurer la sécurité des festivités entourant la petite finale de la Coupe du monde samedi et la finale opposant la France à l’Argentine dimanche, des dizaines de milliers seront mobilisés dans l’hexagone, ont annoncé les responsables des forces de l’ordre vendredi 16 décembre.
10 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 en région parisienne, seront mobilisés pour la demi-finale du Mondial 2022 entre la France et le Maroc, a annoncé Gérald Darmanin, mardi 13 décembre. La circulation ne sera pas interrompue sur les Champs-Élysées.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a demandé, lundi 12 décembre, aux préfets la présence de policiers « à pied » devant tous les lieux de culte chrétiens et juifs pour les fêtes de Noël et de Hanoukka.
Le magazine Complément d’enquête se penche sur la police et ses influents syndicats dans un reportage intitulé « Quand les syndicats font la loi », ce jeudi 1er décembre, à 23 heures sur France 2.
La municipalité de San Francisco a autorisé mardi 29 novembre la police de la ville à recourir, dans certains cas limités, à des robots tueurs. Une décision qui suscite de vifs débats entre les tenants de l’ordre et les militants des droits civiques redoutant une escalade.
Les forces de l’ordre pourront se déplacer pour prendre les plaintes des victimes à domicile, au siège d’associations ou à l’hôpital. Des brigades mobiles seront aussi créées en milieu rural, à titre expérimental.
Un agent fiscal a été retrouvé mort lundi 21 novembre. Il a été tué dans l’exercice de ses fonctions lors d’un contrôle fiscal chez un brocanteur de Bullecourt, dans le Pas-de-Calais, a affirmé le ministre chargé des comptes publics Gabriel Attal.
Une cinquantaine d’hommes soupçonnés de détenir des contenus à caractère pédopornographiques ont été arrêtés en France mercredi 16 novembre. Parmi les personnes interpellées figurent des élus locaux.
La commune annonce un « retour à la normale » après une explosion de cambriolages en 2020. Elle l’explique par une activité policière accrue et une mobilisation politique et citoyenne.
Un suspect a attaqué au couteau une patrouille de deux policiers dans le quartier de la Gare du Nord, à Bruxelles jeudi 10 novembre dans la soirée, provoquant la mort de l’un d’entre eux. L’homme, fiché par l’organe belge d'analyse de la menace terroriste, a été neutralisé par les tirs d’autres agents de police, appelés en renfort. Le parquet fédéral est chargé de l’enquête.
Dans des dossiers non élucidés, il est fréquent que des familles mandatent des avocats ou des enquêteurs privés pour conduire de nouvelles investigations. « Mais il faut agir avec la justice, pas à sa place », dit Jacky Kulik, qui s’est battu pendant vingt ans pour obtenir la condamnation du meurtrier de sa fille.
À Roanne, un père de famille a passé à tabac l’agresseur présumé de sa fille, tandis qu’à Nantes des jeunes d’un quartier ont mené leur propre enquête pour interpeller un homme soupçonné de meurtre. Une « justice » expéditive, en rupture avec l’État de droit, qui survient dans un climat de défiance vis-à-vis de l’institution judiciaire.
Face à la hausse de 30 % des atteintes aux animaux domestiques entre 2016 et 2021, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé vendredi 28 octobre la création d’une division d’enquêteurs spécialisés chargée de la maltraitance animale. Une nouveauté accueillie avec satisfaction du côté de la SPA.
Une enquête pour « violences aggravées » a été ouverte à Roanne (Loire) après qu’un père a frappé l’agresseur présumé de sa fille. L’adolescent de 16 ans, soupçonné d’agression sexuelle à l’encontre d’une fillette de 6 ans, a été mis en examen et écroué dimanche 23 octobre.
Des manifestations ont eu lieu lundi 17 octobre dans 18 villes de France pour protester contre la refonte de l’organisation de la police judiciaire (PJ). Les policiers ont reçu le soutien de nombreux procureurs ou juges d’instruction, vent debout contre cette réforme susceptible, selon eux, de porter atteinte à la lutte parfois complexe contre la criminalité organisée.
Le conducteur d’une voiture a été mortellement blessé par balle vendredi 14 octobre à Paris après un refus d’obtempérer. Deux enquêtes ont été ouvertes.
Quatorze jeunes ont été interpellés par les forces de l’ordre aux abords du lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), mardi 11 octobre, au cours d’un blocus entamé la veille. Parmi eux, plusieurs élèves mineurs scolarisés dans l’établissement.
La loi d’orientation du ministère de l’intérieur arrive mardi 11 octobre au Sénat, dans un climat alourdi par la destitution du patron de la police judiciaire de Marseille. Au-delà de cette crise se pose un problème de fond : alors que la PJ a fait rêver des générations de policiers, elle peine aujourd’hui à recruter.
Gérald Darmanin a défendu dimanche 9 octobre dans Le Parisien sa réforme de la police judiciaire. Celle-ci ne convainc ni les policiers, ni le monde judiciaire, ni l’opposition.
Le directeur de la police judiciaire pour Marseille et toute la zone sud de la France, Éric Arella, a été démis de ses fonctions, vendredi 7 octobre. Ce responsable, très respecté localement, paie un spectaculaire mouvement de protestation de ses troupes contre une réforme de la police.
Trois hommes ont été tués à Marseille, samedi 1er et dimanche 2 octobre, sur fond de guerre liée au trafic de stupéfiants. Comme à chaque fois, ces crimes suscitent une vive émotion chez les familles ayant perdu un proche. Les acteurs du monde judiciaire réaffirment leur mobilisation face à une criminalité bien organisée et d’une violence extrême.
Quatre associations, dont l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture, ont déposé lundi 26 septembre un recours auprès du Conseil d’État visant le ministère de l’intérieur. Elles veulent rendre effective l’obligation des membres des forces de l’ordre d’être identifiables via leur matricule.
Un an après le déplacement porte de la Villette des consommateurs de crack parisiens, les riverains se sentent abandonnés. Les opérations de police se multiplient depuis août mais, sans prise en charge sanitaire et sociale, le camp se reconstitue sans cesse.
Alors que la première ministre, Élisabeth Borne, a annoncé, mardi 6 septembre, la création de milliers de postes de policiers et de gendarmes supplémentaires, se pose la question de la formation des forces de l’ordre chargées de faire respecter un droit de l’environnement souvent mal connu.
La justice devra déterminer les circonstances dans lesquelles un policier a tué un homme, mercredi 7 septembre, à Nice. Depuis le début de l’année, neuf personnes ont été tuées à la suite de refus d’obtempérer, contre deux l’an passé. Alors que ces refus sont en hausse, le nombre de tirs policiers reste globalement stable.
Une association de victimes affirme que, lors de l’autopsie, de nombreux organes ont été retirés sur certaines personnes décédées lors de l’attaque au camion du 14 juillet 2016. Si la justice peut autoriser ce type d’acte pour rechercher les causes de la mort, les familles de Nice n’ont pas été informées de ces prélèvements, vécus très douloureusement.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, présente mercredi 7 septembre en conseil des ministres un projet de départementalisation de la police nationale. Cette réforme pourrait, selon les magistrats et officiers de police judiciaire, menacer les enquêtes les plus graves et complexes.
Le défenseur des droits des citoyens a enregistré l’an dernier 70 % d’augmentation des plaintes pour violences policières en Grèce.
En visite dans un commissariat parisien, la première ministre a annoncé, mardi 6 septembre, une hausse conséquente des effectifs de police et de gendarmerie dès l’année prochaine. Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis le doublement des agents sur le terrain à l’horizon 2030.
La Poste, l’assurance-maladie, les impôts… L’usurpation d’identité de ces grandes administrations est l’une des tactiques privilégiées par les fraudeurs pour crédibiliser leurs arnaques en ligne. Des escrocs qui s’organisent et usent de techniques toujours plus sophistiquées.
À Urrugne, dans les Pyrénées-Atlantiques, la police est entrée dans une église où faisaient halte des migrants qui ont ensuite été interpellés devant l’édifice religieux. Localement, l’événement a provoqué une vive émotion.
Depuis quelques années, l’utilisation de produits destinés aux feux d’artifice devient de plus en plus fréquente dans les quartiers populaires, y compris contre les forces de l’ordre.
Donald Trump a affirmé lundi 8 août que sa résidence de Floride avait été perquisitionnée par le FBI. Visé par d’autres enquêtes, l’ancien président américain se dit victime de « persécution politique ».
Plus de 650 cas de ces fouilles sur des jeunes de 10 à 17 ans, « intrusives et traumatisantes », ont été rapportés en deux ans.
L’Inspection générale de la police nationale a publié vendredi 22 juillet son rapport annuel. Si les saisines sont stables en comparaison de l’année précédente, la police des polices craint une hausse des procédures d’enquête avec la fin progressive des restrictions liées à l’épidémie de Covid-19.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a fixé au nouveau préfet de police de Paris, Laurent Nunez, une nouvelle feuille de route, en vue notamment des Jeux olympiques de Paris en 2024.
L’ancien secrétaire d’État a été nommé mercredi 20 juillet préfet de police de la capitale lors du conseil des ministres. Il remplace Didier Lallement, dont l’action à la tête de l’institution parisienne a été régulièrement critiquée.
En poste depuis trois ans, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, quitte son poste le mercredi 20 juillet. Il est remplacé par l’ancien secrétaire d’État Laurent Nunez. À la tête de la puissante structure, le haut fonctionnaire a traversé de multiples crises sans être désavoué par le pouvoir.
La « police des polices » sera bientôt dirigée par une personne issue du corps judiciaire. La magistrate Agnès Thibault-Lecuivre devrait être nommée à la tête de l’IGPN mercredi 20 juillet, en réponse aux accusations de partialité de l’administration envers les policiers.
Une personne a été tuée et quatre autres blessées dans une fusillade survenue dans le 11e arrondissement de la capitale, sur la terrasse d’un bar à chicha. Un suspect a été interpellé. À ce stade, l’hypothèse d’un règlement de compte est privilégiée.
Un jeune garçon de 7 ans et sa sœur de 24 ans ont été tués lors d’un feu d’artifice à Cholet à l’occasion de la fête nationale jeudi 14 juillet. Sept personnes ont été blessées. Une enquête pour homicide et blessures involontaires a été ouverte.
Alors qu’il fuyait un contrôle, Jayland Walker a été tué par des tirs nourris de la police, le lundi 27 juin, dans la ville d’Akron (Ohio). Des vidéos de l’homicide diffusées dimanche 3 juillet ont provoqué des manifestations de colère sur les lieux du drame.
Deux policiers jugés en correctionnelle ont été reconnus coupables mercredi 22 juin « d’injures publiques à caractère racial » pour des messages postés sur Facebook. Ils ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis pour l’un et 9 000 € d’amende pour l’autre.
L’homme, blessé par balle dans la nuit du mardi au mercredi 15 juin alors qu’il se trouvait à bord d’une camionnette ayant forcé un barrage de police près de la frontière italienne, a succombé à ses blessures jeudi 16 juin.
La justice a ordonné la libération de Leonidas Iza, militant et chef de la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur, mardi 15 juin. Les manifestations se poursuivent dans le pays.
Les sénateurs regrettent de ne pas avoir accès aux images qui prouveraient la version du ministre de l’intérieur sur les incidents du Stade de France, le 28 mai. Entendus mardi 14 juin, les représentants de la RATP ont indiqué ne pas avoir conservé les leurs, quand ceux de la SNCF expliquent n’en avoir qu’une partie.
Le conducteur ayant refusé de se soumettre à un contrôle de police à Paris samedi 4 juin a été placé en garde à vue. Face à son refus d’obtempérer, les policiers ont ouvert le feu, blessant grièvement le chauffeur et tuant une passagère du véhicule.
Après le chaos vécu au Stade de France le 28 mai dernier, les commissions des lois et de la culture du Sénat poursuivent leur enquête. Jeudi 9 juin, Didier Lallement, préfet de police de Paris, était auditionné par les sénateurs.
Un automobiliste a foncé sur un groupe de piétons dans une artère passante de Berlin mercredi 8 juin, causant la mort d’une personne et en blessant huit autres. La justice allemande a ordonné jeudi son placement dans un établissement de soins psychiatriques.
Trois policiers ont tiré samedi 4 juin sur une voiture à Paris, tuant une passagère et blessant grièvement le conducteur. Alors qu’une enquête a été ouverte par l’IGPN, ce nouvel épisode rouvre le débat sur les règles applicables aux forces de l’ordre pour l’usage des armes à feu.
Trois policiers, qui ont tiré samedi 4 juin à Paris sur une voiture dont le conducteur est soupçonné d’avoir foncé sur eux lors d’un contrôle, ont été placés en garde à vue. Le conducteur a été grièvement blessé et la passagère est morte des suites de ses blessures. Ces derniers mois, une série de tirs policiers après des refus d’obtempérer présumés interroge.
Trois agents de police en VTT impliqués dans un contrôle routier qui a fait deux blessés graves samedi 4 juin dans le XVIIIe arrondissement de Paris, sont interrogés par l’Inspection générale de la police nationale.
Deux ministres sont auditionnés ce mercredi au Sénat sur les incidents au Stade de France.
Le sénateur Laurent Lafon (Union centriste), président de la commission des affaires culturelles en charge des sports, revient sur les enjeux de l’audition des ministres, mercredi 1er juin, après les incidents en marge de la finale de la Ligue des champions, samedi 28 mai au Stade de France.
Les autorités françaises ont tenté, lundi 30 mai, d’éteindre la polémique après les incidents au Stade de France lors de la finale de Ligue des champions, le week-end dernier. Leur doctrine de gestion des foules reste contestée.
Des incidents ont éclaté aux abords du Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions, samedi 28 mai. Les autorités pointent du doigt le comportement de certains supporteurs, mais la cacophonie laisse place au débat politique à la veille de la Coupe du monde de rugby 2023 et des JO 2024. Le ministère des sports réunit ce lundi 30 mai les organisateurs, la police et les autorités locales pour « tirer les leçons » d’un fiasco.
Des dizaines de milliers de supporteurs de Liverpool sont attendus dans la capitale ce samedi 28 mai pour la finale de la Coupe d’Europe de football, qui opposera leur club au Real Madrid. La plupart n’auront pas de billets, et les autorités ont déployé un dispositif de sécurité renforcé pour éviter les débordements.
Un jeune homme de 18 ans a été mis en examen ce mardi 24 mai pour un projet « imminent » d’attentat à l’arme blanche au nom de Daech.
Reconduit Place Beauvau le 20 mai, Gérald Darmanin va guider son action vers l’échéance des JO de Paris 2024, perçus comme un défi sécuritaire. Le ministère veut faire baisser la délinquance et éviter une crise terroriste pour soigner l’image que renverra la France aux yeux du monde.
