Didier Lallement, la force de l’ordre

Par Hippolyte Radisson

Modifié le 19 juillet 2022 à 17h22

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Didier Lallement, le préfet de police de Paris, lors de l’hommage national rendu au dernier compagnon de la Libération, Hubert Germain, à Paris, en octobre 2021. LUDOVIC MARIN / POOL/EPA/MAXPPP

En poste depuis trois ans, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, quitte son poste le mercredi 20 juillet. Il est remplacé par l’ancien secrétaire d’État Laurent Nunez. À la tête de la puissante structure, le haut fonctionnaire a traversé de multiples crises sans être désavoué par le pouvoir.

« Je suis un haut fonctionnaire. Je suis révocable ad nutum (de manière immédiate, NDLR) tous les mercredis. C’est quoi votre problème ? » Devant les sénateurs le 9 juin, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, petit sourire en coin, ne prend pas de pincettes quand il est interrogé sur le fiasco du Stade de France. Certes révocable par le président, l’homme au visage émacié a été maintenu malgré toutes les tempêtes : les incidents lors de la finale de la Ligue des champions, le tabassage de Michel Zecler par des policiers, la mort de Cédric Chouviat lors d’un contrôle, ses phrases polémiques (face à une « gilet jaune » en novembre 2019 notamment) et sa fermeté dans la gestion du maintien de l’ordre.

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