Inde : dernières actus Page 2

Vingt-cinq ans après sa mort, la religieuse reste une figure reconnue dans son pays d’adoption, où elle a fondé les Missionnaires de la Charité pour se mettre au service des plus démunis. Si la congrégation y est toujours bien implantée, les sœurs de Mère Teresa sont régulièrement visées par des accusations du parti au pouvoir.

Disparue en 2013 sur le chemin de l’école, la petite Pooja a été retrouvée vivante par la police. Plus de 100 000 autres enfants restent portés disparus en Inde.

Le gouvernement fédéral indien a nié, mardi 16 août, la réalité d’attaques contre des chrétiens rapportées devant la Cour suprême. Des associations de défense des chrétiens rapportent un nombre croissant de violences ciblées, dans un contexte de multiplication des lois anti-conversion.

Le Yuan Wang 5, présenté comme simple bâtiment « de recherche et d’étude », est soupçonné par les autorités indiennes de constituer un outil d’espionnage.

Lundi 15 août, l’Inde de Narendra Modi a célébré le 75e anniversaire de son indépendance, dans une vague de drapeaux safran, blanc, vert.

L’écrivain contre qui l’ayatollah iranien Khomeyni avait lancé une fatwa réclamant son assassinat en 1989 a été poignardé à plusieurs reprises le vendredi 12 juillet lors d’une conférence dans l’État de New York. Dans un état grave, il a été placé sous respirateur artificiel et son agresseur arrêté.

Le Conseil des évêques catholiques du Kerala (KCBC) a demandé, samedi 6 août, au gouvernement indien d’agir contre les incidents qui mettent à mal la laïcité. Depuis l’arrivée au pouvoir du nationaliste hindou Narendra Modi, les violences se multiplient envers les minorités religieuses, notamment musulmane et chrétienne.

En visite dans le diocèse d’Ernakulam-Angamaly, dans le Kerala, le nonce apostolique en Inde a demandé la démission d’un évêque, Mgr Antony Kariyil, qui a remis sa charge, selon des médias. Ce dernier refuse de célébrer la messe selon la liturgie romaine, pourtant imposée par le Vatican à l’Église syro-malabare depuis l’automne 2021.

Membre de la tribu marginalisée des Santhals, Draupadi Murmu est la plus jeune présidente indienne et la première issue d’une tribu. L’espoir suscité par son élection ne devrait pas changer le quotidien des peuples tribaux.

Droupadi Murmu, une femme de 64 ans appartenant une tribu marginalisée, a été élue présidente de l’Inde jeudi 21 juillet avec le soutien du parti au pouvoir du premier ministre Narendra Modi.

Au moins 59 personnes sont mortes dans des inondations majeures, qui touchent le Bangladesh et l’Inde depuis le jeudi 16 juin. Provoquées par de fortes pluies de mousson, ces inondations frappent de plus en plus fréquemment cette région.

Les 164 pays de l’Organisation mondiale du commerce ont trouvé dans la nuit du 16 au 17 juin un accord pour interdire une partie des subventions à la pêche. S’il ne débouche pas sur une interdiction générale, il marque une avancée remarquable après vingt et un ans de négociation.

Deux responsables du parti hindou au pouvoir en Inde ont été suspendus après avoir tenu des propos sur la famille du prophète de l’islam, jugés insultants par des musulmans. Une dizaine de pays et l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont protesté contre ces commentaires, exigeant des excuses.

Cette maladie découverte dans l’État du Kerala, dans le sud de l’Inde, n’est pas considérée comme dangereuse. Elle tire son nom des cloques rouges et rondes qu’elle provoque chez les enfants.

Selon une étude scientifique internationale, les changements climatiques rendent 30 fois plus probables les vagues de chaleur extrême. Comme celle qui s’est abattue sur l’Inde et le Pakistan dès le mois de mars.

Vingt-sept personnes sont mortes dans un incendie accidentel à New Delhi, le vendredi 13 mai.

Alors que l’Inde est confrontée à une canicule record, Dominique Quinio alerte sur l’importance d’adopter une consommation raisonnée de l’eau.

Les vagues de chaleur, inondations ou tempêtes de ces derniers mois ont tendance à se répéter plus fréquemment depuis quelques années. Elles rappellent la nécessité de planifier l’adaptation au changement climatique, mais d’autres mesures sont nécessaires pour enrayer cette tendance.

Une vague de chaleur intense et persistante frappe l’Inde et le Pakistan depuis de longs jours. Elle perturbe la vie, les ressources et l’environnement de millions d’habitants, pris dans la spirale du dérèglement climatique.

Une remarquable biographie nous fait connaître le destin d’un prince indien passionné d’art moderne et l’histoire de son palais d’Indore.

L’Inde et le Pakistan souffrent depuis deux mois d’une vague de chaleur qui s’est accentuée ces derniers jours. Les personnes âgées, les travailleurs à l’extérieur ou les habitants des bidonvilles sont particulièrement à risque, ainsi que les enfants.

Washington a annoncé lundi 18 avril la tenue, le 12 mai d’un sommet mondial pour mettre un terme à l’épidémie de Covid-19. En Chine, Shanghaï a annoncé le décès de trois personnes depuis fin mars. De son côté, l’Inde conteste les estimations de l’OMS dénombrant au moins 4 millions de décès attribués au Covid.

Un grand nombre de pays ont choisi la neutralité dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, en condamnant les crimes de guerre mais en refusant de mettre en œuvre des sanctions. Les grands pays émergents préfèrent se concentrer sur la défense de leurs intérêts économiques immédiats.

Face à la crise en Ukraine, New Delhi se trouve dans une position délicate. Liée stratégiquement à la fois à Moscou et au camp occidental, l’Inde tente de ménager ses partenaires.

Les Éditions Albin Michel poursuivent la publication de grandes synthèses de « vulgarisation intelligente » autour des spiritualité avec un ouvrage riche et accessible sur cette pratique née en Inde et devenue un phénomène mondialisé.

L’armée indienne a envoyé accidentellement un missile au Pakistan, mercredi 9 mars dans le cadre « d’une maintenance de routine ». Si aucune victime n’est à déplorer, cet incident a été fermement condamné par le Pakistan ce vendredi 11 mars, Islamabad accusant l’Inde de se montrer « insensible envers la paix et la stabilité régionales ».

Les nationalistes hindous au pouvoir remportent quatre des cinq États passés aux urnes, dont l’Uttar Pradesh, le plus peuplé de l’Inde. Leur échappe le Pendjab, où un jeune parti d’opposition crée la surprise.

Dans cet ouvrage en forme de galerie de portraits, le père Yann Vagneux (MEP) retrace le singulier destin de huit figures spirituelles, occidentales et indiennes, incarnant profondément la rencontre entre le christianisme et l’hindouisme.

À 28 ans, Priya Rajan devient maire de l’ancienne ville de Madras, capitale de l’État du Tamil Nadu. La nomination d’une femme dalit chrétienne à cette responsabilité est un signe fort envers les populations marginalisées.

Protégé du premier ministre Narendra Modi, ce moine intégriste dirige depuis cinq ans l’Uttar Pradesh, un État de 230 millions d’habitants. Des législatives régionales remettent en jeu ce poids lourd de l’extrême droite hindoue en Inde.

Il y a vingt ans, des émeutes contre les musulmans faisaient près de 2 000 victimes dans l’État indien du Gujarat. Les discriminations et les violences à l’encontre des musulmans et des chrétiens s’accélèrent sous le gouvernement de Narendra Modi, premier ministre depuis 2014.

Les ministres des affaires étrangères du « Quad », alliance qui rassemble les États-Unis, l’Inde, l’Australie et le Japon, se sont rencontrés vendredi 11 février à Melbourne. Mais quels sont la genèse et le rôle de cette alliance qui vise à contrer la poussée de la Chine en Asie-Pacifique ?

Ciblé par les raids des brigades financières, le bastion de la presse libre se fragilise face au pouvoir nationaliste hindou, au moment où les élections régionales ont commencé dans l’État le plus peuplé du pays, l’Uttar Pradesh.

La possible réélection de ce religieux hindou radical à la tête de l’Uttar Pradesh, l’État le plus peuplé d’Inde, suscite les craintes de la population musulmane minoritaire du territoire. Depuis 2017, Yogi Adityanath a fait de sa région un laboratoire du nationalisme hindou extrémiste.

Après s’être longtemps heurtés à un plafond de verre aux États-Unis, les ingénieurs indiens bénéficient actuellement d’une reconnaissance inédite.

L’Inde a développé au fil des années une formation d’excellence pour les ingénieurs. Plusieurs d’entre eux accèdent aux plus hauts postes de la Silicon Valley, mais nombreux sont ceux qui préfèrent désormais rester dans leur pays.

L’été, les tribus nomades du désert froid du Changthang, au Ladakh, vivent à près de 5 000 m d’altitude avec leurs troupeaux de yaks, moutons et chèvres pashmina. De cette vie rude et austère sont issues les laines les plus douces et raffinées de la planète.

La justice indienne examine une demande de criminalisation du viol conjugal. Dans l’attente d’une décision, hommes et femmes débattent vigoureusement de cette proposition sur les réseaux sociaux. Certains Indiens ont même lancé une « grève du mariage » en guise de protestation.

Le Musée des arts décoratifs retrace la passion des frères Louis et Jacques Cartier pour les arts de l’islam dont les motifs et couleurs infusèrent en profondeur leurs créations.

Franco Mulakkal, évêque indien de l’Église catholique romaine a été acquitté vendredi 14 janvier dans son procès pour le viol présumé d’une sœur. L’ecclésiastique avait été arrêté à la fin de 2018 puis libéré sous caution.

L’Inde a finalement autorisé le financement étranger des Missionnaires de la Charité, deux semaines après une interruption annoncée le 25 décembre. Celle-ci avait renforcé l’image d’un gouvernement nationaliste hostile à toute communauté autre qu’hindoue.

Plus d’une centaine de femmes musulmanes indiennes ont été faussement mises en vente sur l’application Bulli Bai. La police a procédé à trois arrestations.

Après leur suspension la nuit dernière, les débats à l’Assemblée nationale sur le passe vaccinal doivent reprendre dans la soirée du mardi 4 janvier. En cas de fermeture de leurs classes, les enfants des soignants continueront d’être accueillis à l’école. En Chine, une « bulle sanitaire » a été mise en place avant les Jeux olympiques, tandis que New Delhi se confine le week-end en Inde.

Le pays pauvre aux 6 000 rivières est le terrain de jeu de la rivalité stratégique entre ses deux grands voisins, l’Inde et la Chine. Les ressources en hydroélectricité du pays ainsi que ses frontières sont au cœur de batailles diplomatiques qui voient les accords entre les parties se multiplier.

Le ministre de l’intérieur indien a annoncé, le 25 décembre, la suspension de la licence permettant à la congrégation religieuse fondée par Mère Teresa de recevoir des subventions de pays étrangers. Une décision qui s’inscrit dans une politique de méfiance envers les ONG internationales et la minorité chrétienne du pays.

L’Inde va abroger trois lois de la réforme agricole après un an de manifestations massives d’agriculteurs en colère, a annoncé vendredi 19 novembre le premier ministre Narendra Modi, dans une surprenante volte-face.

Les autorités mettent en place un plan d’action inédit pour faire face aux effets du changement climatique qui frappent de plein fouet la capitale financière de l’Inde. COP26, des solutions au changement climatique.

Reçu au Vatican samedi 30 octobre, le premier ministre indien a invité le pape François à se rendre dans son pays. La discrimination et les violences contre les minorités religieuses en Inde, où les hindous sont majoritaires, sont en hausse continue depuis l’accession au pouvoir en 2014 du parti nationaliste hindou de Narendra Modi.

Mgr Leopoldo Girelli a appelé les évêques de l’État du Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde, à faire attention aux prêtres qui s’engagent dans des organisations non gouvernementales. Selon lui, ces ONG deviennent trop souvent « des bases de pouvoir politique et financier » pour les clercs, une situation contraire au droit canon.

Dès 2022, elles devraient retrouver leur niveau de 2019, avant la pandémie, souligne l’étude annuelle de l’Observatoire des marchés de l’énergie de Capgemini. En Chine et en Inde, la production de charbon repart à la hausse.

L’Institut Pasteur affiche un « optimisme prudent » dans ses dernières modélisations, surtout grâce à la vaccination et au maintien des gestes barrières. L’idée d’une épidémie actuellement sous contrôle est confirmée dans les écoles : le ministère de l’éducation nationale a annoncé que le nombre de classes fermées continuait à baisser. L’Inde a, quant à elle, décidé de rouvrir ses frontières aux touristes étrangers.

Les femmes indiennes seront prochainement autorisées à passer l’examen d’entrée de la National Defence Academy, l’institution militaire la plus prestigieuse du pays. Une évolution majeure imposée par la Cour suprême, pas forcément souhaitée par l’armée elle-même.

Un projet de loi pour proroger le passe sanitaire au-delà du 15 novembre devrait être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres, a annoncé Jean Castex. À partir d’octobre, le passe devient obligatoire pour entrer au Vatican. Les États-Unis vont rouvrir leurs frontières aux voyageurs dès novembre, tandis que l’Inde va reprendre ses exportations de vaccin.

D’origine belge, Jean Drèze est un architecte majeur des grandes politiques sociales des deux dernières décennies en Inde. Ce brillant économiste arpente les villages du Jharkhand pour consolider les aides publiques et poursuivre la mission qu’il s’est fixée : aider les plus pauvres.

Jean Castex a annoncé mercredi 8 septembre que la lutte contre le Covid-19 et la relance sont les « priorités du gouvernement » pour la fin du quinquennat. L’exécutif a aussi indiqué que le passe sanitaire ne sera demandé aux adolescents qu’à partir de 12 ans et deux mois. En Inde, les autorités imposent des restrictions pour les fêtes hindoues.

Un ambassadeur indien a publiquement rencontré pour la première fois un représentant du mouvement islamiste afghan. Après l’arrivée au pouvoir des talibans en Afghanistan, New Delhi craint de se laisser distancer par la Chine et l’éternel rival pakistanais.

Deux femmes de lettres originaires de l’île Maurice, deux romans francophones situés loin de leur horizon natal et portés par leurs origines indiennes. Quelle est cette inspiration puissante venue du bout du monde ?

Les nationalistes hindous au pouvoir en Inde ont annoncé, mi-août, la création d’une ligne de TGV entre New Delhi et Ayodhya. Cet investissement colossal vise à inscrire sur la carte du tourisme mondial une ville que les hindous considèrent comme le lieu de naissance d’une divinité très populaire : Ram.

Depuis le 28 novembre, premier dimanche de l’Avent, une liturgie unique régit les célébrations au sein de l’Église syro-malabare. Décidée en août dernier, cette uniformisation ne fait pas l’unanimité.

Le gouvernement indien a autorisé un vaccin contre le Covid-19 produit par l’une des entreprises du pays. Ce vaccin fonctionne avec un ADN, au lieu d’un ARNm comme ceux de Pfizer et Moderna.

La Haute cour du Gujarat a rendu un jugement protégeant les couples mixtes, jeudi 19 août. Dans cet État dirigé par des nationalistes hindous, la loi avait été modifiée au printemps, assimilant les mariages interreligieux à un moyen de forcer une conversion. Plusieurs États durcissent leur législation contre le supposé « love djihad ».

Deux prêtres et quatre religieuses missionnaires de la Charité, pour la plupart d’origine indienne, seraient actuellement toujours piégés en Afghanistan, tombé dimanche 15 août aux mains des talibans. Comme de nombreux ressortissants étrangers, ils attendraient, dans l’incertitude, un vol pour rentrer chez eux.

Dans le lointain archipel indien d’Andaman et Nicobar, les derniers membres de la tribu des Grands Andamanais parlent une langue qui serait la plus ancienne de la planète. Témoin de sa disparition imminente, la linguiste Anvita Abbi mène depuis vingt ans une course contre la montre pour sauver ce trésor de l’humanité. Langues en résistance (2/4).

Le Jour de protestation nationale, qui a lieu tous les 10 août en Inde, permet à ceux qui sont désignés comme « intouchables », les laissés-pour-compte du système des castes de faire valoir leurs droits. Une occasion pour les dalits catholiques d’exiger une meilleure représentation au sein de l’Église indienne.

Le deuxième pays le plus peuplé de la planète est à la 66e place du classement des médailles. Une performance abyssale qui représente en fait une timide amélioration.

Des pluies torrentielles, qui ont entraîné inondations et glissements de terrain, ont fait depuis vendredi 23 juillet au moins 76 morts dans l’ouest de l’Inde. Aux pluies de mousson habituelles en cette saison se sont ajoutés des marées à fort coefficient et des libérations d’eau de plusieurs barrages.

Alors que, dans les rangs de Narendra Modi, on crie à la « conspiration internationale », de nombreuses voix demandent l’ouverture d’une enquête sur l’affaire « Pegasus », qui a révélé l’espionnage téléphonique potentiel de centaines de personnalités en Inde.

L’Inde n’a vacciné que 6 % de sa population et les Indiens respectent de moins en moins les règles sanitaires. Les experts alertent sur une troisième vague inévitable.

Dans une lettre datée du 3 juillet, le pape François encourage les membres de l’Église syro-malabare à persévérer dans leur « marche ensemble » pour une plus grande unité. Il les exhorte en particulier à procéder à une mise en œuvre rapide du mode uniforme de célébration de l’eucharistie mis en place en 1999.

Le jésuite Stan Swamy, 84 ans, est décédé ce lundi 5 juillet après neuf mois de détention, arrêté en raison d’accusations de terrorisme par les autorités indiennes. La Fédération des Conférences épiscopales d’Asie (FABC) exigeait sa remise en liberté depuis octobre.

Depuis plus de deux ans, la ville millénaire du nord-est de l’Inde est le théâtre d’importants travaux. Un projet titanesque qui reflète la volonté du premier ministre Narendra Modi de réformer l’hindouisme.

Dans le village de Sikapaï, situé dans l’État d’Odisha, à l’est de l’Inde, un groupe de radicaux hindous a détruit, le 8 juin, les maisons appartenant à des chrétiens, les chassant hors du village. La région est en proie à une augmentation des violences antichrétiennes.

Le 7 février 2021, une gigantesque coulée d’eau et de roches dévastait le district de Chamoli, à l’extrême nord de l’Inde, faisant plus de 200 morts et disparus. Une équipe internationale de géologues et glaciologues a retracé le déroulé de la catastrophe et ses origines.

Qui, de New Delhi ou d’Islamabad, peut revendiquer l’usage de l’indication géographique « basmati » ? Le différend empoisonne les relations entre les deux pays depuis des années. Il vient de rebondir à Bruxelles.

Pendant que les Français doivent encore s’armer de patience pour envisager d’enlever leurs masques, l’Espagne s’ouvre de nouveau aux touristes, l’Inde se déconfine un peu et Moderna demande des autorisations pour que son vaccin puisse être administré aux ados.

Marquée par un manque d’anticipation et de discernement, la campagne de vaccination en Inde se heurte à une pénurie de vaccins, dans une nation pourtant considérée comme la « pharmacie du monde ».

Le gouvernement indien exige des réseaux sociaux qu’ils suppriment tous les contenus mentionnant le « variant indien ». Une réglementation est entrée en vigueur, mercredi 26 mai, qui les obligera à « tracer » les « premiers auteurs » de messages jugés litigieux contre laquelle WhatsApp a lancé une action en justice.

En Uttar Pradesh, l’ampleur de l’hécatombe attribuée à la pandémie du Covid-19 est terrible. Après avoir dévasté les grandes villes, la pandémie frappe l’Inde rurale. Le cap des 300000 morts du Covid vient d’être dépassé.

Le cyclone Tauktae a touché l’ouest de l’Inde mardi 18 mai, faisant au moins 24 morts. Près de 100 personnes sont portées disparues après le naufrage de leur embarcation au large de Bombay.

La progression du variant indien au Royaume-Uni inquiète les autorités, qui n’ont pas exclu de revoir leur plan de déconfinement en cas de rebond épidémique. S’il est peu présent en France, le variant soulève à nouveau la question de l’efficacité des vaccins et de l’effectivité des contrôles aux frontières.

Prêtres et religieux sont nombreux parmi les victimes de la pandémie en Inde, où près de 4 000 personnes meurent chaque jour du Covid-19.

L’Inde se prépare à affronter l’arrivée du cyclone Tauktae, qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur un pays déjà très brutalement touché par la deuxième vague de Covid-19. Dans le Gujarat, plus de 100 000 personnes ont été évacuées.

En France, la Cnil s’est dite favorable à la mise en place d’un passe sanitaire temporaire, sous certaines conditions. De son côté, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a indiqué que les vaccins utilisant la technologie de l’ARN messager semblent efficaces contre le variant indien.

Selon un rapport commandé par l’Organisation mondiale de la santé, sans les « retards, hésitations et dénis », la pandémie de Covid-19 « aurait pu être évitée ». En France, tous les plus de 18 ans peuvent, depuis ce mercredi 12 mai, réserver un créneau de vaccination pour le lendemain grâce à des doses restantes.

L’UE souhaite renforcer ses liens économiques avec New Delhi. Un sommet UE-Inde organisé à Porto samedi 8 mai doit donner le top départ à de nouvelles négociations commerciales.

La réouverture programmée des lieux de culture entraîne des remous, les discothèques s’estimant oubliées par le calendrier du déconfinement.

Primat émérite de l’Église malankare Mar Thoma, une confession réformée de rite syriaque, Philipose Mar Chrysostom est décédé plus que centenaire mercredi 5 mai. Acteur de l’œcuménisme, il avait été invité au Concile Vatican II en tant qu’observateur.

Alors que le système de santé a cédé face à l’afflux de malades, l’homme fort de l’Inde est très critiqué et se retrouve politiquement fragilisé.

L’Inde a dépassé le seuil des 200 000 décès et déplore plus de 3 000 morts par jour. Entre difficultés d’approvisionnement d’hôpitaux submergés et bonbonnes portables à domicile, le manque d’oxygène médical fait des ravages.

Dimanche 2 mai, le parti du premier ministre indien, le BJP, a échoué dans la région du Bengale occidental face au TMC, le parti de l’opposante Mamata Banerjee. En pleine pandémie, 175 millions de personnes avaient été appelées aux urnes lors de cinq élections régionales.

Face à la décision ce 1er mai de rendre accessible la vaccination aux 600 millions d’Indiens adultes, plusieurs Etats alertent sur la pénurie de vaccins. Alors que le confinement est prolongé d’une semaine à New Delhi, le conseiller à la Maison Blanche exhorte les autorités à confiner tout le pays pour plusieurs semaines.

Le Covid est hors de contrôle en Inde avec une moyenne de 357 000 nouveaux cas quotidiens sur une semaine. L’aide internationale s’organise et la France s’est engagée à faire parvenir du matériel médical en cette fin de semaine.

Trois premiers cas de variant « indien » ont été détectés jeudi 29 avril en France. L’Italie a confirmé quant à elle 10 % de cas positifs au Covid dans un avion en provenance d’Inde. Les cas se multiplient en Europe, mais il reste encore difficile d’évaluer l’importance du variant sur son sol.

Hôpitaux saturés, crematoriums engorgés, pénuries d’oxygène… Submergée par une nouvelle vague de Covid-19, l’Inde a franchi, mercredi 28 avril, le seuil officiel des 200 000 morts, certainement très sous-estimé. Devant l’ampleur du drame, plusieurs responsables catholiques font part, aujourd’hui, de leur préoccupation.

Alors que le bilan du Covid-19 a dépassé les 200 000 morts en Inde, hôpitaux et morgues se trouvent saturés. Dans ce pays à forte majorité hindouiste, où se pratique la crémation, les crématoriums ne peuvent plus accueillir tous les corps. De leur côté, les rites funéraires hindouistes ont été adaptés.

L’Union européenne, les États-Unis, mais aussi le Royaume-Uni et le Canada ont proposé de prêter assistance à l’Inde. Le pays de 1,3 milliard d’habitants est en proie à une inquiétante flambée des contaminations de Covid-19.

Dans l’État du Jharkhand, en Inde, les droits des aborigènes, pourtant protégés par la loi, sont fragilisés par les pressions économiques.

Dans la capitale, des milliers d’Indiens ont un besoin désespéré d’oxygène et de lits d’hôpital, alors qu’une vague de Covid-19 hors de contrôle submerge le pays.

EDF pourrait construire dans le pays la plus grande centrale nucléaire du monde, avec six réacteurs EPR. Le projet, qui a plus de dix ans, est dans la dernière ligne droite.

En France, l’objectif de l’exécutif de lever progressivement les restrictions dès le début du mois de mai est maintenu malgré une décrue de l’épidémie encore fragile. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a également annoncé mercredi 21 avril que les voyageurs en provenance d’Inde, sévèrement touchée par le Covid-19, seront désormais soumis à un isolement obligatoire de dix jours à leur arrivée en France.

L’Agence européenne des médicaments a déclaré mardi 20 avril que la balance bénéfice/risque du vaccin Johnson & Johnson restait positive. Au milieu d’une situation « fragile » en France, des créneaux de vaccination vont être réservés pour 400 000 travailleurs de plus de 55 ans, d’une vingtaine de métiers « de deuxième ligne », dès samedi 24 avril.

La situation sanitaire se dégrade en Inde, et notamment dans sa capitale, New Delhi, où le coronavirus se propage comme une traînée de poudre.

Qualifié de « double-mutant », le B.1.617 serait encore largement minoritaire en Inde. Le Royaume-Uni restreint les vols en provenance du pays à ses seuls résidents, depuis le 19 avril, après la confirmation de 103 cas de variant indien sur son territoire.

La situation est préoccupante dans plusieurs territoires d’outre-mer. En raison de sa proximité avec le Brésil, les voyageurs partis de Guyane doivent désormais se soumettre à un test antigénique à leur arrivée en métropole. En Guadeloupe, de nouvelles restrictions sanitaires ont été prises.

La situation est préoccupante dans plusieurs territoires d’outre-mer. En raison de sa proximité avec le Brésil, les voyageurs partis de Guyane doivent désormais se soumettre à un test antigénique à leur arrivée en métropole. En Guadeloupe, de nouvelles restrictions sanitaires ont été prises.

Les autotests sont mis en vente dès ce lundi 12 avril dans les pharmacies pour renforcer la lutte contre l’épidémie de Covid. À l’étranger, de nombreuses restrictions sont levées au Royaume-Uni, tandis que l’Inde devient le deuxième pays le plus touché par la pandémie, devant le Brésil.

La plus haute juridiction de l’Inde a jugé inconstitutionnel un amendement prévoyant l’extension à l’ensemble du pays des lois fédérales limitant la conversion des hindouistes vers d’autres religions. Une victoire pour les minorités religieuses qui dénoncent des restrictions de la liberté de culte.

Les autorités ont promis « d’intensifier l’opération » contre ce groupe implanté depuis des décennies dans l’Est du pays, après la mort de 22 policiers dans une attaque samedi 3 avril. Ce conflit aurait fait près de 10 000 morts depuis le début des années 2000.

Pendant que des doses du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 peinent à être écoulées dans le nord de la France, une usine d’Eure-et-Loir s’apprête à lancer la production française du sérum de Pfizer-BioNTech. Au Portugal, le déconfinement se poursuit. En Inde, la crainte d’un reconfinement national est de retour.

L’État du Bengale occidental, dans l’est de l’Inde, vote, samedi 27 mars, pour renouveler son Assemblée législative. La dirigeante Mamata Banerjee, surnommée « Didi », tente de conserver la majorité face au parti nationaliste hindou du premier ministre Narendra Modi, le BJP.

Plus grand contributeur au programme de vaccination Covax à destination des pays aux populations à faibles revenus, l’Inde a suspendu toutes ses exportations de vaccin. Le pays, où 0,63 % de la population a été vaccinée, fait face à un regain de l’épidémie sur son territoire.

Après deux ans d’escarmouches dans la région du Cachemire, Islamabad et New Delhi tentent de calmer le jeu. Les autorités indiennes ont ainsi dénoncé plus de 5 000 violations du cessez-le-feu de la part du Pakistan l’année dernière.

Alain Rémond

L’entreprise indienne pourrait fournir près de la moitié des 2,1 milliards de doses de vaccin contre le coronavirus destinées aux pays en développement.

Descendant du Mahatma Gandhi, Tushar Gandhi s’est donné pour mission de défendre l’héritage de son illustre aïeul. Des valeurs mises en péril, selon lui, par les nationalistes hindous au pouvoir en Inde.

Partie le 11 février avec 90 personnes à son bord, une embarcation de réfugiés est tombée en panne au large de l’Inde. Au moins six femmes et deux hommes sont morts de déshydratation.

Cette jeune militante pour le climat a été interpellée, samedi 13 février à Bangalore, pour avoir partagé un tweet de Greta Thunberg. Son cas suscite la colère de l’opposition dans un pays où la répression s’accroît.

Largement majoritaires parmi les fidèles du diocèse de Pondichéry (Inde), les catholiques de la caste des « intouchables » demandent que leur prochain archevêque soit issu de leurs rangs. Les Dalits, autre nom des intouchables, sont en effet sous-représentés au sein de la hiérarchie catholique indienne.

Dans une vallée himalayenne de l’Uttarakhand, une inondation massive et fulgurante a fait de nombreuses victimes. Les experts alertent sur les impacts croissants liés à la fonte des glaciers, dans cette région frappée par le changement climatique.

De nouvelles tensions sont apparues la semaine dernière à la frontière himalayenne entre les troupes indiennes et chinoises. Lundi 25 janvier, des sources militaires et des médias locaux ont indiqué que des victimes étaient à déplorer dans les deux camps.

Un incendie a touché un site de production du vaccin britannique AstraZeneca en Inde. Le fabricant assure que le feu s’est déclaré dans une nouvelle usine en construction et que la production n’est pas affectée. Mais que se passerait-il en cas d’accident industriel touchant la chaîne de production des vaccins ?

L’incendie s’est déclaré jeudi 21 janvier sur le site où des millions de doses du vaccin contre le Covid-19 Covishield sont actuellement produites. Cinq personnes sont décédées. D’après les médias locaux, l’incendie ne devrait pas affecter la production, alors que le pays a lancé samedi dernier une campagne massive de vaccination.

La plateforme de vidéo à la demande Amazon Prime a accepté de modifier des scènes d’une série indienne, jugées offensantes par certains politiques nationalistes hindous. Une autocensure courante de la part des plateformes de vidéo à la demande.

Encouragés au nom du patriotisme, les Indiens ont commencé samedi 16 janvier à se faire vacciner contre le Covid-19. L’objectif des autorités est d’immuniser 300 millions de personnes d’ici juillet.

Après six semaines de mobilisation acharnée des paysans contre les réformes agricoles, la Cour Suprême indienne a suspendu « jusqu’à nouvel ordre » l’application de trois lois controversées. Loin de s’en contenter, les agriculteurs craignent une manipulation du gouvernement pour éteindre le feu.

Un an après le décès de la première victime connue du Covid-19 à Wuhan, les enquêteurs de l’OMS vont se rendre en Chine cette semaine pour tenter de trouver l’origine du virus. Alors que la France craint une hausse des contaminations après les fêtes, le Royaume-Uni mise sur des centres de vaccination géants pour endiguer la maladie.

Sur le haut plateau himalayen du Ladakh, l’ingénieur indien Sonam Wangchuk érige des glaciers artificiels pour lutter contre la désertification provoquée par le changement climatique.

L’Inde a donné son feu vert à deux vaccins et se met en ordre de marche pour entamer la campagne de vaccination de sa population, forcément hors norme.

Troisième pays au monde le plus touché par le coronavirus (après les États-Unis et le Brésil), l’Inde mène depuis samedi 2 janvier des simulations de vaccination avant de lancer cette semaine une campagne massive d’injections dans tout le pays.

Après presque trente ans de procès et de polémiques, les deux meurtriers d’une jeune postulante dans son couvent du Kerala, ont été condamnés à la prison à vie par un tribunal spécial.

Après le décès du père François Laborde, le 25 décembre, ceux qui ont connu ce prêtre au Prado, en Inde, où il vivait depuis 1965, et en France, où il faisait régulièrement des tournées, témoignent de l’importance de son parcours dans leur vie.

Membre de l’institut du Prado, François Laborde vivait en Inde depuis 1965. Son action dans les bidonvilles de Calcutta a été une des inspirations du livre « La Cité de la joie »

Les agriculteurs protestent massivement autour de la capitale depuis plusieurs semaines. Ils demandent le retrait de lois controversées qui libéralisent les marchés agricoles.

Plus de 760 Indiennes atteintes du coronavirus ont accouché à l’hôpital Nair de Bombay. Une situation inédite.

L’expérience vécue à l’hôpital Nair de Bombay fournit aux chercheurs d’exceptionnelles données scientifiques sur les mères infectées par le Covid-19 et leurs nouveau-nés.

En Inde, plusieurs États dirigés par les nationalistes hindous rêvent d’une loi contre ce qu’ils qualifient de « love djihad ». Ils accusent les hommes musulmans d’épouser des femmes hindoues pour les convertir.

La capitale de l’Inde, Delhi, 21 millions d’habitants, devrait devenir la mégapole la plus peuplée du monde en 2028. La ville, qui ne cesse de s’étendre, se heurte à de colossaux défis. Démographie, où va le monde ?

Dans la capitale indienne, les pics de pollution atmosphérique aggravent l’épidémie de coronavirus qui enregistre actuellement un nombre record de cas. En pleine période de fêtes, l’indiscipline des habitants n’arrange rien.

Dans la région du Ladakh, le long d’une ancienne ligne de cessez- le-feu entre la Chine et l’Inde, les soldats prennent leurs positions pour l’hiver, dans des conditions extrêmes.

Après l’arrestation par les services de renseignements intérieurs indien, le 8 octobre, du jésuite Stan Swamy âgé de 83 ans, engagé auprès des indigènes, la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie (FABC) exige sa remise en liberté.

Trois évêques du Kerala ont organisé une grève de la faim mardi 20 octobre, devant l’Assemblée législative de cet État du sud de l’Inde, pour obliger celui-ci à approuver et à payer au plus vite les enseignants recrutés par les établissements catholiques.

Face à l’oppression chinoise et à l’autoritarisme politique dont ils sont victimes, les jeunes militants prodémocratie de Hong Kong, Taïwan et Thaïlande se sont regroupés depuis avril dernier dans l’« Alliance du thé au lait ». Né des réseaux sociaux, ce mouvement singulier, que l’Inde vient de rejoindre, prend de l’ampleur dans toute l’Asie.

Les sociétés indienne, pakistanaise et bangladaise sont plus sensibles que jamais à la question des violences sexuelles. Mais les autorités ont encore du mal à s’attaquer aux racines du problème.

Quatre mois après des heurts violents qui avaient entraîné la mort de 20 soldats indiens lors d’affrontement avec les Chinois, l’Inde, à l’approche de l’hiver, renforce ses positions dans la région du Ladakh, le long d’une frontière chinoise sous tension.

Accusé de « terrorisme maoïste », le jésuite Stan Swamy, 83 ans, a été arrêté à Ranchi (Jharkhand) le 8 octobre par les renseignements intérieurs indiens et emmené à Bombay. Les jésuites de Ranchi ont manifesté silencieusement lundi 12 octobre pour condamner cette arrestation.

Un jésuite indien octogénaire a été arrêté jeudi 8 octobre par les services de renseignements intérieurs indiens selon lesquels il aurait participé à l’organisation de troubles début 2018. La Conférence épiscopale indienne rejette ces accusations en bloc et exige que le prêtre soit libéré « immédiatement ».

Tandis que les nationalistes hindous viennent de lancer une campagne nationale contre les conversions religieuses, des dirigeants chrétiens exhortent l’État du Chhattisgarh, à l’est de l’Inde, à agir contre ceux qui ont attaqué 16 familles chrétiennes qui refusaient d’abandonner leur foi.

L’Inde est devenue, samedi 3 octobre, le troisième pays au monde à dépasser le seuil des 100 000 décès liés au Covid-19, après les États-Unis et le Brésil. Malgré un tel bilan, le premier ministre populiste Narendra Modi se drape dans son image de leader charismatique.

Deux jeunes filles « dalits » de l’Uttar Pradesh ont été victimes de viols meurtriers. La population suspecte la police de protéger les agresseurs. En 2019, 87 viols ont été rapportés chaque jour, en moyenne, dans le pays.

Poursuivis pour avoir incité en 1992 une foule d’hindous à démolir la mosquée d’Ayodhya (Uttar Pradesh), ce qui avait provoqué des émeutes et fait de plus de 2000 morts à travers le pays, 32 responsables du BJP, le parti nationaliste de Narendra Modi, ont été acquittés mercredi 30 septembre.

Alors que le nombre de suicides a augmenté de 4 % depuis la pandémie de Covid-19, la Caritas en Inde offre des consultations via Internet aux personnes en grande difficulté psychique.

Face à l’engorgement des laboratoires, les tests antigéniques vont être autorisés en France. À Jérusalem, l’esplanade des Mosquées ferme pour trois semaines. L’Inde enregistre un triste record de décès dus à la pandémie de Covid-19.

Le pays enregistre désormais le plus de nouveaux cas de coronavirus dans le monde. Derrière la faible létalité, se cache probablement une sous-estimation des décès, notamment dans les campagnes, selon un article paru dans le Lancet.

Des catholiques indiens issus de la caste des Dalits – les « Intouchables » – s’inquiètent de la faible représentation de leur caste dans les rangs de la hiérarchie de l’Église. Ils menacent de créer leur propre communauté si les pratiques de sélection des évêques n’évoluent pas.

Malgré le coronavirus, le Festival international du photojournalisme se tient à Perpignan (Pyrénées-Orientales) début septembre. « Sugar Girls », de Chloé Sharrock, met en lumière les hystérectomies abusives dont sont victimes les femmes travaillant dans les plantations de canne à sucre en Inde. Visa pour l’image (2/3)

Un immeuble de cinq étages, qui abritait 40 appartements, s’est effondré dans la ville de Mahad dans l’ouest du pays.

Réunis en synode du 19 au 21 août, les évêques de l’Église catholique syro-malabare se sont engagés à garantir la sécurité économique des fidèles. Archevêque majeur de cette Église orientale, le cardinal George Alencherry a appelé à collaborer avec les gouvernements locaux.

Mgr Jacob Muricken, évêque auxiliaire de Palai, dans l’État du Kerala (Inde), a lancé samedi 15 août une campagne sur Internet pour soutenir Maria Shahbaz, Pakistanaise chrétienne de 14 ans, kidnappée en avril dernier puis convertie de force à l’islam et « mariée » à son ravisseur musulman.

Dans le sillage de la position américaine, de plus en plus de pays envisagent de se passer de l’entreprise chinoise pour développer la future génération de téléphonie mobile. Plusieurs grands pays émergents disent « non » à Huawei.

Tandis que Mgr Franco Mulakkal, accusé du viol d’une religieuse, s’est présenté devant le tribunal de Kottayam, dans le Kerala, un autre cas d’abus sexuel, commis cette fois-ci par un prêtre de l’Église syro-malankare orthodoxe, choque les chrétiens de cet État du sud de l’Inde.

Un avion de ligne transportant au moins 190 personnes est sorti brutalement de la piste de l’aéroport de Kozhikide (sud de l’Inde), vendredi 7 août. Le bilan des morts n’a pas été officiellement établi mais au moins 14 personnes sont décédées dans l’accident et des dizaines ont été blessées.

Narendra Modi a lancé, mercredi 5 août, dans un geste très politique, le chantier d’un temple hindou à Ayodhya sur les ruines d’une mosquée, jour anniversaire de la révocation brutale de l’autonomie du Cachemire indien, majoritairement musulman.

Selon un rapport publié mardi 28 juillet par l’organisation œcuménique Persecution Relief, les violences contre la minorité chrétienne en Inde ont augmenté de plus de 40 % pendant les six premiers mois de l’année, malgré le confinement décrété du 25 mars au 17 mai.

En Inde, le président de la Conférences des évêques du Kerala s’est récemment insurgé contre un projet de réforme fiscale du gouvernement, selon Églises d’Asie. Certains amendements, s’ils étaient votés, interdiraient les transferts d’argent entre les paroisses d’un même diocèse ou au sein d’une même congrégation.

Pluies torrentielles, inondations, glissements de terrains… Dans un message publié lundi 27 juillet, l’Alliance baptiste mondiale a appelé à prier pour les familles déplacées et endeuillées dans le sillage de la mousson meurtrière qui sévit, depuis plusieurs semaines, en Inde, au Népal, en Indonésie et au Bangladesh.

Le confinement, qui a poussé de nombreux migrants à quitter leur État d’origine pour trouver du travail ailleurs en Inde, a mis en lumière leur condition extrêmement précaire. Les évêques indiens s’alarment de leur absence de protection juridique et sociale et exhortent l’État à appliquer une loi datant de 1979.

Alors que les cas de Covid-19 continuent de se multiplier en Inde, le gouvernement du Jammu-et-Cachemire a décidé d’annuler le pèlerinage annuel d’Amarnath Yatra, dans une grotte de l’Himalaya, qui attire normalement 300 000 hindous shivaïtes entre le 21 juillet et le 3 septembre.

Après que la Haute Cour d’État du Kerala a rejeté, mardi 7 juillet, la requête en décharge déposée en mars dernier par l’ancien évêque de Jalandhar (Pendjab) accusé d’avoir violé une religieuse du Kerala entre 2014 et 2016, celui-ci envisage maintenant de faire appel auprès de la Cour suprême de l’Inde.

Les intellectuels indiens sont muselés par le pouvoir nationaliste hindou, mais une petite minorité tente de résister dans un climat politique délétère.

Après les États-Unis et le Brésil, l’Inde est devenu le troisième pays le plus touché par le Covid-19. Dans de nombreux pays, les autorités reconfinent.

Face à l’accélération de l’épidémie de coronavirus et à la congestion des hôpitaux, les autorités de la capitale indienne improvisent un centre d’isolement de 10 000 lits. Les médias l’ont baptisé « le plus grand centre Covid-19 » de la planète.

L’insecte ravageur prolifère depuis 2018 dans la péninsule arabique et se répand vers les pays africains et asiatiques. Des centaines de milliers d’hectares de culture sont touchés au risque d’aggraver la faim.

Alors que l’Inde n’arrive pas à faire face à l’expansion de la pandémie, le premier ministre Narendra Modi affirme que faire du yoga contribue à constituer un « bouclier de protection immunitaire » contre le coronavirus.

Vingt soldats indiens ont trouvé la mort dans la nuit mardi 15 juin des suites d’un affrontement en corps-à-corps avec des soldats chinois sur la frontière que les deux puissances se disputent au Ladakh. Une escalade de violence que les deux pays assurent régler par la voie diplomatique.

L’association La Maison des Himalayas a été primée par le nouveau prix Jean Cassaigne des lycéens pour la solidarité internationale décerné à Mont de Marsan. Le nom du prix honore l’œuvre au Vietnam d’un évêque originaire des Landes.

Alors que le nombre de cas s’emballe et que le pic d’infections est loin d’être atteint, les deux principales métropoles indiennes font difficilement face à la crise sanitaire.

Le gouvernement indien a annoncé interdire d’entrée sur le territoire pour les 10 prochaines années 2 500 étrangers ayant participé à un important rassemblement musulman début mars. Le rassemblement est accusé d’avoir favorisé la propagation du Covid-19 dans le pays, mais l’interdiction sert aussi les intérêts du parti au pouvoir.

Roland Michaud est mort le 25 mai à Paris, à l’âge de 89 ans. Distingué avec sa femme en 2015 par le prix Albert-Khan, le couple s’attachait à révéler la beauté et la lumière du monde à travers l’Orient et la fréquentation de trois civilisations : l’Islam, l’Inde et la Chine..

Début mai, des affrontements ont opposé des soldats chinois et indiens sur la ligne contestée symbolisant la frontière entre les deux puissances asiatiques. Des pourparlers militaires doivent se tenir samedi 6 juin pour apaiser les tensions.

Le confinement mis en place le 25 mars en raison de l’épidémie de coronavirus est un choc économique qui met au défi la sécurité alimentaire d’un pays de 1,3 milliard d’habitants.

Dans la lutte contre le coronavirus en Inde, ils ont été les oubliés d’un confinement strict et sans préavis. À partir du 25 mars, des millions de travailleurs venus des villages se sont retrouvés pris au piège dans les rues des mégapoles. Privés de travail et de nourriture, ils sont traqués sans relâche par la police. Voici l’histoire d’Arman, qui survit avec son père sous un arbre sacré au cœur d’Old Delhi.

Plus puissant cyclone depuis des dizaines d’années dans le golfe du Bengale, Amphan a fait des dégâts considérables en Inde et au Bangladesh. Un bilan provisoire fait état, jeudi 21 mai dans la soirée, d’au moins 95 morts.

Plus puissant cyclone à se former depuis deux décennies dans le golfe du Bengale, Amphan va frapper mercredi 20 mai l’Inde et le Bangladesh, où il a déjà fait un premier mort, entraînant l’évacuation de près de trois millions de personnes et faisant craindre des dégâts considérables.

Le cyclone Amphan, considéré comme l’un des plus puissants de ces dernières années, va frapper le Bangladesh et l’est de l’Inde à partir de demain. La mise à l’abri de la population locale (près de 3 millions de personnes) est rendue difficile par l’épidémie de Covid-19.

Au 50e jour de confinement dû au Covid-19, des millions de travailleurs démunis restent piégés dans les villes. Ils n’ont qu’un seul but : regagner leurs villages.

Dans son rapport annuel, remis mardi 28 avril, la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) accuse le gouvernement de Narendra Modi d’« attaques croissantes contre les minorités religieuses » et estime que l’Inde devrait être placée sur liste noire.

Lors d’un débat télévisé mercredi 22 avril, un parlementaire nationaliste du BJP a affirmé que le lynchage de deux prêtres hindous, six jours plus tôt dans le Maharashtra, était « l’œuvre des missionnaires chrétiens » et du Parti communiste. Une allégation que dément Mgr Felix Machado, archevêque de Vasai.

Le confinement a été assoupli dans les zones rurales et les États épargnés par l’épidémie. La situation se tend au contraire à l’intérieur des grandes métropoles où les travailleurs journaliers dépendent de l’aide pour survivre.

Depuis l’annonce du confinement le 24 mars, les musulmans sont vus par les autorités et la population comme étant à l’origine de l’épidémie en Inde. En pleine crise sanitaire, plusieurs cas de discriminations à leur encontre ont été signalés

Lettre d’Inde. Chaque jour, un correspondant de La Croix raconte son pays à l’heure du coronavirus. Dans Delhi déserté par les riches Indiens, les « petites mains » se réapproprient l’espace de leurs maîtres.

La vie de millions d’ouvriers et de journaliers est suspendue depuis l’annonce brutale du confinement général, il y a dix jours. Sans travail, ils n’ont plus de ressources pour nourrir leur famille, et ils craignent un désastre car pour eux, la distanciation sociale et le confinement sont impossibles.

Tandis qu’une association d’hôpitaux catholiques met à disposition du gouvernement Modi ses institutions et son personnel pour aider à lutter contre la pandémie, une chaîne de télévision catholique lance un programme d’aide alimentaire.

Depuis mercredi, 1,3 milliard d’Indiens font face à un confinement total. Sans présence humaine à l’extérieur, la capitale de l’Inde se réinvente.

À 60 ans, elle est la grande écrivaine de langue anglaise en Inde. Dans un environnement politique de plus en plus dramatique, la plume d’Arundhati Roy s’embrase de révolte et de rage. Jusqu’à l’épuisement.

Premier écrivain non-occidental à recevoir le prix Nobel, en 1913, Rabindranath Tagore est à (re) découvrir par ses poésies, pièces de théâtre, nouvelles, romans et essais…

En deux ans, la romancière Arundhati Roy offre un deuxième roman et un recueil d’essais, traduits chez Gallimard. Face à une époque « colonisée par l’horreur » s’invente « une prière » criante pour la paix et la fraternité.

Le géant d’Asie semble échapper pour l’heure à la pandémie qui sévit ailleurs en Asie. Dans un ordre dispersé, les États indiens commencent à s’organiser.