Inde : dernières actus

Ces deux pays qui s’affrontent militairement depuis le mardi 6 octobre sont aussi des puissances nucléaires. Que sait-on de leur arsenal atomique, de leur doctrine et faut-il craindre qu’ils l’utilisent ?

De violents échanges d’artillerie ont éclaté mercredi 7 mai 2025 entre l’Inde et le Pakistan au Cachemire, peu après des frappes indiennes en réponse à l’attentat du 22 avril. Plusieurs civils pakistanais ont été tués et blessés, selon l’armée pakistanaise. Islamabad a appelé à « faire rendre des comptes » à l’Inde.

Une vague de patriotisme déferle sur le Pakistan, pourtant marqué par de profondes divisions internes, depuis le nouveau conflit ouvert avec l’Inde, déclenché par l’attentat de Pahalgam du 22 avril 2025 dans le Cachemire sous administration indienne, et qui a viré à l’escalade mardi 6 mai.

Les attentats du 22 avril, qui ont fait 26 morts, ont provoqué une escalade sans merci entre l’Inde et le Pakistan. Dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai, elle s’est transformée en affrontement militaire, dont les habitants de la zone frontalière disputée entre les deux pays sont les premières victimes.

L’Inde a annoncé mardi 6 mai 2025 qu’elle allait « couper l’eau » des fleuves qui prennent leurs sources sur son territoire et irriguent en aval le Pakistan. Cette décision intervient après l’attentat meurtrier commis au Cachemire indien, qui a fait 26 morts le 22 avril dans la ville touristique de Pahalgam.

Archevêque émérite de Bombay, le cardinal indien Oswald Gracias, 80 ans, n’est plus électeur au conclave mais son influence demeure. Il a fait partie du Conseil des cardinaux, chargé de conseiller le pape François tout au long de son pontificat. LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.

Depuis l’attentat du 22 avril, qui a fait 26 morts, les tensions entre l’Inde et le Pakistan, que New Delhi désigne comme commanditaire de la tuerie, sont au plus haut. Les Kashmiris, eux, font les frais de ce duel à répétition entre les frères ennemis.

Les échanges de tirs se sont poursuivis jeudi 1er mai entre l’Inde et le Pakistan au Cachemire. La tension reste vive entre les deux pays depuis une attaque meurtrière contre des touristes en Inde et malgré un appel des États-Unis à la désescalade.

Après l’attentat du 22 avril au Cachemire, l’Inde a unilatéralement suspendu le Traité des eaux de l’Indus, qui régule le partage des eaux avec le Pakistan. Une décision considérée comme un possible casus belli dans ce pays dont la sécurité alimentaire et l’économie dépendent des rivières prenant leur source en Inde.

Le ministère indien de la défense a annoncé, le lundi 28 avril 2025, la signature d’un accord avec la France pour l’acquisition de 26 chasseurs Rafale marine. Cette commande s’ajoute à une première de 36 appareils déjà passée par l’Inde auprès du groupe Dassault Aviation.

Un attentat au Cachemire a provoqué une escalade entre l’Inde et le Pakistan, qui se disputent sa frontière. Sous le choc, les habitants du Cachemire témoignent de leur désir de vivre en paix après une insurrection armée et cinq ans de suspension des libertés.

Les autorités indiennes ont appelé jeudi 24 avril les ressortissants pakistanais à quitter le pays et ont fermé la frontière avec le pays voisin. Elles tiennent le Pakistan pour responsable de la tuerie survenue au Cachemire mardi. Le risque d’un conflit entre deux puissances nucléaires est ravivé.

Le vice-président américain et son épouse d’origine indienne Usha ont passé trois jours en Inde, entre visites touristiques et discussions stratégiques. Bien loin de l’affrontement États-Unis-Chine, New Delhi mise sur un accord de libre-échange pour tirer son épingle du jeu face à Washington.

Des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes au Cachemire indien mardi 22 avril 2025, faisant au moins 24 morts. Les autorités locales dénoncent l’une des pires attaques sur des civils depuis des années tandis que le vice-président américain évoque une « attaque terroriste dévastatrice ».

Le 14 avril, des milliers de pèlerins sikhs venus d’Inde se sont rendus à Nankana Sahib, l’un des lieux les plus sacrés du sikhisme, dans le Pendjab pakistanais, à l’occasion de la fête de Vaisakhi. Un rare moment de rapprochement entre l’Inde et le Pakistan, qui recrée des liens humains à travers une frontière souvent fermée.

Vanessa Dougnac, correspondante en Inde pour La Croix durant de longues années, est autorisée à retourner à New Delhi pour y exercer son métier. Elle avait été contrainte de quitter précipitamment son pays d’adoption en 2024 après avoir été menacée d’expulsion.

Des centaines d’Indiens en situation irrégulière sont rapatriés sans ménagement depuis février par la nouvelle administration américaine. Ces expulsions, symboles de la crise économique en Inde, s’annoncent comme un casse-tête politique pour le premier ministre Narendra Modi.

La Commission européenne a envoyé en Inde une délégation « sans précédent » jeudi 27 février. Un voyage motivé par des intérêts économiques et diplomatiques cruciaux, dans un contexte de relations internationales fragilisées.

En visite à Marseille, ce mercredi 12 février, Emmanuel Macron a évoqué avec le premier ministre indien Narendra Modi les contours de la future route commerciale longue de 4 800 km entre Europe et Inde. Un ambitieux projet mêlant maritime et rail.

La mémoire facultative de Mère Teresa de Calcutta est désormais inscrite dans le calendrier romain général, selon un décret rendu public, mardi 11 février 2025. Depuis sa canonisation, la mémoire de Mère Teresa était librement mentionnée par de nombreux prêtres lors des messes célébrées le 5 septembre.

Avec une main-d’œuvre bon marché et bien formée, l’Inde copréside le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle. Elle veut rompre avec son image de dépendance à bas coût de l’industrie technologique mondiale. Son vaste marché est un atout, mais l’innovation reste à la traîne.

Le parti du premier ministre indien a nettement remporté les élections dans la province de Delhi, une première depuis 1998. Un résultat qui renforce le Bharatiya Janata Party (BJP), huit mois après des élections législatives décevantes en 2024.

Paris et New Delhi ont annoncé vendredi 7 février 2025 qu’Emmanuel Macron se rendra mercredi à Marseille, dans le sud de la France, avec Narendra Modi pour une visite axée notamment sur les technologies. Ce séjour est organisé dans le sillage du sommet sur l’intelligence qu’ils coprésident à Paris.

Une bousculade pendant un pèlerinage géant hindou a fait au moins 30 morts et 90 blessés dans le nord de l’Inde mercredi 29 janvier 2025, d’après un bilan actualisé. Le chef de l’opposition indienne a dénoncé la « mauvaise gestion » des autorités, tandis que le premier ministre a présenté ses « plus sincères condoléances ».

Ce pèlerinage hindou au confluent du Gange et de la Yamuna, « le plus grand jamais organisé », est aussi une vitrine du nationalisme de Narendra Modi. Derrière le vernis technologique et spirituel, tous ne sont pas dupes des ambitions politiques qui s’invitent dans cette assemblée millénaire.

Des centaines de milliers de fidèles se pressent depuis le 13 janvier dans les eaux du Gange à Prayagraj, dans le nord de l’Inde, où a commencé la Kumbh Mela. Notre chroniqueur Yann Vagneux évoque ce gigantesque pèlerinage auquel il a participé en 2013.

Un tribunal indien a condamné lundi 20 janvier 2025 un homme reconnu coupable du viol et du meurtre d’une médecin à la prison à perpétuité. Ce crime avait choqué ce pays où les violences sexuelles à l’encontre des femmes sont très courantes.

La population chinoise baisse, d’après des chiffres publiés vendredi 17 janvier 2025. Ancien pays le plus peuplé du monde, la Chine a été détrônée par l’Inde en 2022. La croissance démographique d’autres pays comme le Pakistan ou le Nigeria devrait à nouveau bouleverser le classement dans les années à venir.

Ce lundi 13 janvier commence la Kumbh Mela, un gigantesque pèlerinage hindou dont les participants se pressent dans les eaux du Gange pour se purifier de leurs péchés. Célébrées à Prayagraj, dans le nord de l’Inde, les festivités devraient durer jusqu’au 26 février. Des centaines de millions de personnes sont attendues.

Figure intellectuelle reconnue à l’international, le théologien indien Felix Wilfred est décédé mardi 7 janvier à l’âge de 76 ans à Chennai, dans l’État du Tamil Nadu. Dans son pays natal, il était très engagé notamment dans le dialogue interreligieux et le combat pour la justice sociale.

Symbole de la fascination pour l’Inde dans les années 1970, la ville utopique d’Auroville, dédiée à l’écologie et la spiritualité, n’est plus que l’ombre d’elle-même. En cause, un plan de croissance urbaine imposé brutalement par le gouvernement à sa communauté de doux rêveurs, contraints à l’obéissance ou à l’exil.

Huit millions de pèlerins sont attendus à Goa en Inde jusqu’au 5 janvier, à l’occasion de l’exposition décennale des reliques de saint François-Xavier. Théologien et anthropologue basé à Singapour, Michel Chambon décrypte l’héritage laissé par le prédicateur lors de ses itinérances en Asie.

Les États-Unis ont annoncé, jeudi 5 décembre, que la date du retour d’astronautes sur la Lune était à nouveau repoussée de 2026 à « mi-2027 » en raison de problèmes techniques. La concurrence n’est plus très loin : la Chine compte envoyer un équipage en 2030 et l’Inde en 2040.

Il y a quarante ans, l’usine chimique Union Carbide explosait à Bhopal, en Inde. La contamination qui s’ensuivit a tué au moins 20 000 personnes au fil des ans. Aujourd’hui, ses ravages sanitaires et environnementaux continuent, tout comme la quête de justice des victimes face à des industriels largement impunis.

Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, une fuite de gaz provenant d’un réservoir de l’usine de pesticide du groupe américain Union Carbide à Bhopal a tué officiellement au moins 14 000 personnes. Quarante ans plus tard, les habitants de la ville indienne souffrent encore des conséquences de l’accident chimique.

Missionnaire en Inde, notre chroniqueur Yann Vagneux aime à saluer dans le Benedictus des Laudes « l’astre d’en haut » qui « conduit nos pas au chemin de la paix », prière dont il découvre des échos dans l’hindouisme.

Le chef de l’opposition indienne Rahul Gandhi a exigé jeudi 21 novembre l’arrestation du magnat de l’énergie Gautam Adani, inculpé pour corruption aux États-Unis. Le deuxième homme le plus riche d’Inde est soupçonné d’être impliqué dans le versement de pots-de-vin à des fonctionnaires de son pays.

La pollution atmosphérique a atteint lundi 18 novembre dans la capitale indienne New Delhi un niveau plus de 60 fois supérieur au seuil maximal fixé par l’Organisation mondiale de la santé. La plupart des écoles sont restées fermées lundi, et les restrictions à la circulation ont été renforcées.

Le Canada dénonce des agissements criminels de diplomates indiens sur son sol contre la communauté sikhe indépendantiste. Le conflit prend une tournure de politique intérieure.

Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, s’est emporté lundi 14 octobre contre un État indien qui « menace et tue des citoyens canadiens sur le sol canadien ». Les deux pays ont mutuellement expulsé leurs ambassadeurs.

L’Inde et le Canada ont chacun expulsé leur ambassadeur et cinq autres diplomates de haut rang, après que New Delhi a déclaré que son envoyé avait été cité parmi les « personnes d’intérêt » dans une enquête sur l’assassinat d’un dirigeant séparatiste sikh.

L’entrepreneur indien Ratan Tata est décédé à l’âge de 86 ans ce mercredi 9 octobre. Il avait transformé le groupe qui porte son nom en un conglomérat de taille mondiale.

La réalisatrice indienne Payal Kapadia suit le cheminement de trois femmes bien décidées à assumer leurs désirs dans un très beau film récompensé par le grand prix du jury au dernier Festival de Cannes, qui sort mercredi 2 octobre.

Le grand-père de la candidate démocrate à la présidentielle américaine Kamala Harris vivait à Thulasendrapuram, dans le sud de l’Inde. Depuis l’annonce du retrait de Joe Biden en faveur de sa vice-présidente, ce petit village est pris d’assaut par les journalistes, suscitant la lassitude de certains habitants.

La région indienne disputée du Jammu-et-Cachemire vote pour la première fois depuis dix ans à partir de ce 18 septembre afin d’élire ses représentants régionaux. Plusieurs dirigeants séparatistes ont présenté leurs candidatures.

Soupçonné d’avoir touché à de la viande bovine, un adolescent hindou a été assassiné dans l’État indien de l’Haryana (Nord). Un meurtre qui remue le pays et met en lumière la passivité des autorités face aux exactions des milices nationalistes hindoues.

Pour arracher un troisième mandat, le premier ministre indien s’est allié avec des partis opportunistes. Depuis, ce dirigeant habitué à régner sans partage doit ménager les sensibilités, alors que l’opposition s’est renforcée.

Trois millions de pèlerins sont attendus au sanctuaire marial de Vailankanni, dans le sud de l’Inde, pour la fête de la Nativité de Marie, célébrée du 29 août au 8 septembre. Un sanctuaire qui attire chaque année jusqu’à 20 millions de croyants chrétiens mais aussi hindous et musulmans et dont le Vatican a salué, début août, les « fruits spirituels ».

Après deux jours en Pologne, le premier ministre indien, Narendra Modi, s’est rendu vendredi 23 août en Ukraine, pour une visite historique, quelques semaines après un séjour controversé à Moscou. Le chef d’État a assuré auprès du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, être « favorable à la paix ».

Après avoir soutenu la Dame de fer du Bangladesh jusqu’à sa chute, l’Inde lui offre l’asile, suscitant la colère. De violentes infox venues de Delhi sur un « génocide des hindous » ont depuis renforcé l’image d’une Inde prête à tout pour vassaliser son voisin.

Récit quasi-documentaire de l’éducation sentimentale et sexuelle d’une jeune fille, ce premier film brosse, malgré quelques longueurs, de très beaux portraits de femmes en quête de leurs destins et de leurs désirs dans une société indienne corsetée.

Jeudi 15 août, le premier ministre indien a fait, de nouveau, la promotion de son projet de « code civil laïque ». Cette proposition, portée par Narendra Modi depuis plus de dix ans, inquiète les minorités religieuses et les progressistes en Inde. Ils craignent une uniformisation du droit au profit des hindous et une réduction de leur liberté religieuse.

Depuis lundi 12 août, des milliers de femmes manifestent dans les rues de Calcutta, la capitale du Bengale-Occidental, suite au drame qui s’est déroulé dans un hôpital de la ville. Douze ans après une vague de mobilisation sans précédent contre les violences faites aux femmes, la question revient en force dans le débat public.

C’est un moment de grâce pour les Pakistanais, dont la nation traverse une période difficile. Il leur est offert par l’athlète Arshad Nadeem, un villageois de 27 ans qui a décroché l’or olympique au lancer du javelot, supplantant son rival indien. Une fierté et une inspiration, pour ce parcours marginal dans l’élite mondiale du sport.

Elle brille par la faiblesse de ses résultats. Forte d’une population de 1,4 milliard d’habitants, l’Inde n’a remporté que quatre médailles depuis le début des Jeux de Paris.

L’athlète de 26 ans, qui remet son titre olympique du javelot en jeu lors de la finale des JO 2024 jeudi 8 août au Stade de France, est le symbole d’une Inde qui espère monter en puissance sur le terrain sportif, et commence à rêver d’accueillir les Jeux de 2036.

En dépit d’une répression sanglante, un mouvement massif de protestation attisé depuis un mois par la fronde étudiante a fait tomber, lundi 5 août, le régime de Sheikh Hasina, au pouvoir depuis quinze ans. L’armée entend superviser la formation d’un gouvernement intérimaire.

De l’Afghanistan au Bangladesh, des infrastructures sont détruites par les eaux. Mardi 30 juillet, en Inde, des glissements de terrain ont enseveli au moins 63 villageois dans le Kerala. Ponts, bâtiments et barrages s’effondrent, sous l’effet du réchauffement climatique combiné aux méfaits d’un développement débridé.

Le large mouvement de protestation étudiante a été réprimé dans un bain de sang par le régime de Sheikh Hasina, la dame de fer du Bangladesh. Avec l’assouplissement du couvre-feu ce mercredi, l’heure est au bilan. Des médias locaux rapportent un bilan provisoire de près de 200 morts et 2 500 arrestations.

Grand soutien du parti de la première ministre Sheikh Hasina depuis la création du Bangladesh en 1971, l’Inde ne voit pas d’un bon œil la révolte en cours.

Découvert au Festival de Cannes, le passionnant Santosh met en scène une jeune veuve qui « hérite » en Inde de la fonction de policier de son mari. À travers une tortueuse enquête sur un féminicide, elle va trouver le chemin de son émancipation tout en se heurtant à la réalité politique et sociale de son pays.

À travers différents points de vue, cette « grande traversée » consacrée à Indira Gandhi propose un portrait tout en nuances de cette figure tutélaire de la nation indienne et met en lumière ses paradoxes.

A l’issue de quatre mois de festivités extravagantes, le mariage du fils de Mukesh Ambani, l’homme le plus riche d’Asie, a culminé vendredi 12 juillet par une cérémonie religieuse, dans un luxe qui suscite fascination et réprobation. 

Pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine, le premier ministre indien est en Russie dans le cadre d’une visite de deux jours. Un exercice d’équilibrisme pour une Inde qui défend sa stratégie du « multi-alignement ».

Quelques jours après la bousculade qui a fait 121 morts dans un rassemblement religieux du nord de l’Inde, le gourou autoproclamé qui avait attiré à lui 250 000 fidèles – au lieu des 80 000 autorisés – est réapparu dans une vidéo samedi 6 juillet. Explications sur le parcours de cet ancien policier reconverti en chef spirituel sulfureux.

Au lendemain d’une bousculade meurtrière survenue lors d’un rassemblement hindou émergent les détails d’un scénario funeste qui aurait pu être évité. Et dont les victimes, pour l’essentiel, sont des femmes.

Lors d’un rassemblement hindou organisé dans le nord de l’Inde, au moins 97 personnes sont mortes écrasées par la foule, a déclaré mardi 2 juillet un responsable des services médicaux.

Dans leur ouvrage L’Indo-Pacifique. Nouveau centre du monde (1), Valérie Niquet et Marianne Péron-Doise, toutes deux spécialistes des questions chinoise et géostratégiques, mettent en lumière l’importance de cette région océanique où les tensions internationales se sont déplacées depuis l’émergence de la Chine en tant que puissance militaire.

Rencontrer Salman Rushdie, c’est ressentir l’étonnante émotion de le voir vivant, cet écrivain dont le seul nom suffit à évoquer la liberté d’expression et ses dangers. Près de deux ans après son attaque, l’auteur des Versets sataniques revient sur la scène fort de cette expérience limite. Elle n’a eu raison ni de son humour, ni de son optimisme.

Pour notre chroniqueur Yann Vagneux, prêtre des Missions étrangères de Paris en Inde (1), la danse offre sans doute le meilleur moyen d’évoquer l’éveil définitif. Le peintre indien contemporain Jyoti Sahi ne montre-t-il pas le Christ ressuscité sous les traits audacieux du divin danseur ?

L’homme fort de l’Inde, au pouvoir depuis 2014, a prêté serment dimanche 9 juin. Il entame un troisième mandat à la tête du pays, mais doit pour la première fois composer avec des alliés, faute de majorité absolue au Parlement. Bien que défaite une nouvelle fois, l’opposition a repris des couleurs, sous la houlette d’un Rahul Gandhi revigoré.

L’alliance menée par la formation nationaliste hindoue du premier ministre indien sortant Narendra Modi obtient une majorité parlementaire aux élections législatives, selon les chiffres communiqués par la Commission électorale mardi 4 juin soir.

Le premier ministre indien Narendra Modi a revendiqué mardi la victoire pour son parti nationaliste hindou. Si celui-ci reste la principale force politique de l’Inde, il échoue à détenir à lui seul la majorité parlementaire.

Après le dépouillement de la moitié des bulletins, le parti du premier ministre indien Narendra Modi est en tête avec 36,68 % des voix aux élections législatives, a indiqué mardi 4 juin la commission électorale nationale.

Au pouvoir depuis 2014, le premier ministre indien devrait être reconduit pour un troisième mandat à la tête du pays suite à la victoire de son parti, le BJP, et de ses alliés. Une victoire due au rayonnement diplomatique et économique de l’Inde, mais aussi aux obstacles mis sur la route de l’opposition.

De l’Amérique du Sud à l’Asie du Sud-Est, plusieurs pays sont actuellement touchés par des vagues de chaleur exceptionnelles. La Croix donne la parole à une commerçante tchadienne, un cuisinier indien et un jardinier mexicain. La question des inégalités climatiques entre Nord et Sud sera au cœur de discussions qui se tiendront à Bonn, en Allemagne, de lundi 3 à jeudi 13 juin.

Le BJP, parti du premier ministre sortant, et ses alliés devraient obtenir au moins 355 sièges à la chambre basse du Parlement, bien au-delà de la majorité fixée à 272, ce qui lui permettra de décrocher un troisième mandat à la tête du pays. Les résultats définitifs devraient être connus mardi.

Près d’un milliard d’Indiens étaient appelés aux urnes pour un scrutin qui décidera du nom du prochain premier ministre. Au pouvoir depuis 10 ans, Narendra Modi fait figure de grand favori pour un nouveau mandat qui l’installerait comme une figure marquante de l’histoire du pays.

Les élections générales indiennes ont débuté le 19 avril et se tiennent jusqu’au 1er juin 2024. Le premier ministre Narendra Modi se présente à un troisième mandat lors de ces législatives aux forts enjeux, dont les résultats sont prévus le 4 juin.

Retrouvez l’édito de Bruno Bouvet, rédacteur en chef adjoint de La Croix, paru dans La Croix L’Hebdo du jeudi 16 mai

Depuis vingt-cinq ans, l’Inde était le pays d’adoption de Vanessa Dougnac, la correspondante de La Croix basée à New Delhi. En septembre 2022, les autorités indiennes lui interdisent d’exercer sa profession. Sans explication. Durant seize mois, elle se bat pour lever cette sanction. À Delhi, siège du pouvoir, elle observe les mentalités changer et l’étau de la répression se resserrer. Son sort bascule en janvier 2024, lorsque le ministère indien de l’intérieur l’accuse d’écrire des articles « malveillants » et la menace d’expulsion. Elle livre ici un témoignage emblématique du virage autocratique de l’Inde de Narendra Modi, qui brigue aujourd’hui un troisième mandat à la tête du pays.

La propagande au service du nationalisme hindou de Narendra Modi dépasse les frontières de l’Inde. Décryptage de la journaliste Ingrid Therwath, autrice de L’État face à la diaspora : stratégies et trajectoires indiennes.

Courtisé par les grandes capitales occidentales, New Delhi impose son style et sa voix sur l’échiquier international, naviguant habilement entre partenariat avec certaines puissances et neutralité sur les crises les plus brûlantes.

Sur fond de législatives marathon en Inde, le BJP, parti du premier ministre Narendra Modi, a supprimé mercredi 8 mai une vidéo de dessins animés accusée de stigmatiser les minorités musulmanes. Depuis le début des élections, la rhétorique anti-musulmane de Narendra Modi n’a cessé de franchir de nouveaux paliers.

Lors de ce scrutin d’un mois et demi, le gouvernement indien s’inquiète face aux deepfakes, ces vidéos malveillantes générées par l’IA, qui ciblent les partis politiques. Mais dans les zones grises de la loi, l’IA offre aussi la promesse alléchante de démultiplier la parole des politiciens.

Faute d’offres d’emploi dans le privé, l’accès à un poste de fonctionnaire demeure un graal pour les jeunes Indiens de milieu populaire en quête d’ascension sociale. Mais les places sont rares et chères. Certains passent jusqu’à dix ans à préparer les concours de la fonction publique.

Le concept de l’hindutva, idéologie nationaliste hindoue, est au cœur des élections générales qui se déroulent dans le pays jusqu’au 1er juin. Née avant l’indépendance en 1947, cette idéologie religieuse extrémiste a progressivement conquis le pouvoir politique.

Capitale de l’État le plus peuplé d’Inde, Lucknow se veut la vitrine des ambitions de Narendra Modi, qui souhaite voir l’Inde devenir la troisième économie mondiale. Mais derrière une croissance indéniable et une urbanisation galopante, la région peine à résoudre les défis du chômage et des inégalités.

Ce documentaire diffusé dimanche 28 avril à 21 heures sur France 5 puis sur France.tv nous fait découvrir depuis l’intérieur de la société indienne les conséquences de la politique de Narendra Modi, qui est devenu depuis une dizaine d’années un dirigeant incontournable de la scène internationale.

Le 8 février, six musulmans sont morts dans la répression d’une émeute provoquée par la destruction d’une mosquée à Haldwani, dans le nord de l’Inde. Près de trois mois plus tard, la population musulmane de la ville est encore sous le choc et peine à croire au retour d’une coexistence apaisée avec la majorité hindoue.

Depuis leur arrivée au pouvoir en 2014, Narendra Modi et son parti, le BJP, imposent une vision de l’Inde empreinte de nationalisme hindou. Dans la majorité, certains souhaitent désormais réformer la Constitution et tourner la page du sécularisme hérité de l’indépendance.

En Inde, la diffusion, début avril, sur la télévision publique de l’État du Kerala du film The Kerala Story (« L’histoire du Kerala »), mettant en scène l’endoctrinement de femmes hindoues et chrétiennes par des islamistes, fait polémique. La séquence sert les desseins des nationalistes hindous, à la veille des législatives.

Face à une opposition qui se présente comme le rempart à la « dictature » de Narendra Modi, le parti du premier ministre indien, le BJP, défend plus que jamais la popularité de son leader. À New Delhi, ce duel symbolique incarne deux visions antagonistes de l’Inde.

En Inde, alors que s’ouvre la campagne électorale, le succès de Modi témoigne de ce penchant des nationalismes à instrumentaliser la religion pour conforter leur pouvoir. Une tendance affirmée au XXIe siècle, dont les minorités religieuses, de par le monde, font dramatiquement les frais.

Du 19 avril au 1er juin, 970 millions d’Indiens sont appelés aux urnes pour les élections législatives. Les dix années de gouvernance du premier ministre Narendra Modi sont un tsunami qui a déferlé sur le paysage politique de l’Inde. Autocratique et charismatique, le chantre du nationalisme hindou brigue un troisième mandat consécutif.

Parfois surnommée « plus grande démocratie du monde », l’Inde vote à partir du vendredi 19 avril. Les élections législatives ont lieu tous les cinq ans et le chef du parti majoritaire est nommé premier ministre. L’actuel chef du gouvernement, Narendra Modi, fait figure de favori pour sa propre succession.

Près de 970 millions d’Indiens sont appelés aux urnes, à l’occasion des élections législatives organisées du 19 avril au 1er juin. Sans appeler à voter nommément pour un parti, l’Église catholique s’inquiète des velléités du Bharatiya Janata Party (BJP), parti de la droite nationaliste hindoue, en passe de renforcer son pouvoir.

À partir du 19 avril, les Indiens votent pour élire leurs 545 députés et décider s’ils reconduisent le premier ministre Narendra Modi ou donnent le pouvoir à l’opposition. Ces élections législatives concernent près d’un milliard d’électeurs et nécessitent l’installation d’un million de bureaux de vote.

Quelque 970 millions d’Indiens sont appelés à voter, lors de nouvelles élections législatives organisées du 19 avril au 1er juin. Directeur de recherche au Ceri-Sciences Po (1), Christophe Jaffrelot décrypte la manière dont le parti au pouvoir, favori des urnes, a instrumentalisé ces dernières années l’hindouisme.

Le ministre de la justice belge, Paul Van Tigchelt, a indiqué début avril que les sikhs avaient introduit en septembre une demande de reconnaissance de leur religion au sein de l’État belge. Celle-ci doit être débattue au Parlement fédéral avant la fin de la législature actuelle, d’ici à juin.

Le premier ministre indien Narendra Modi vise un troisième mandat aux élections fédérales prévues en avril-mai. Ce dirigeant autoritaire a d’autant plus de chances d’y parvenir qu’il restreint les libertés, notamment celles de la presse. Fusionnant politique et religion, il promeut une idéologie excluant les minorités.

Installée depuis plus de vingt ans sur place, Vanessa Dougnac a été contrainte de quitter le pays sous la pression des autorités. Après avoir mis au pas la presse locale, le régime de Narendra Modi s’attaque désormais aux médias internationaux.

Une décision de justice a autorisé, mercredi 31 janvier, des prêtres hindous à reprendre les rituels d’adoration dans les sous-sols d’une mosquée emblématique de Bénarès, l’une des sept villes sacrées d’Inde. Une décision qui s’inscrit dans la politique nationaliste et religieuse de Narendra Modi, à l’approche des élections d’avril.

La marine indienne a sérieusement renforcé son dispositif au large de la péninsule arabique afin de participer à la sécurisation du commerce maritime. Distancée par la Chine, l’Inde s’est lancée dans une course à la modernisation et à l’agrandissement de sa flotte.

La visite du président Français en Inde ce jeudi 25 et vendredi 26 janvier vise à mettre en scène un partenariat de plus en plus rapproché entre Paris et New Delhi. Dans les faits, la relation entre les deux capitales reste encore dominée par les questions stratégiques, et en premier lieu par les ventes d’armement.

La correspondante de La Croix à New Delhi est menacée d’expulsion.

Après s’être vu retirer son autorisation de travailler en septembre 2022, la journaliste Vanessa Dougnac est en passe d’être expulsée du pays. Une nouvelle illustration de la dérive autoritaire du régime, à la veille de la visite en Inde du président Macron, invité d’honneur de la fête de la Constitution du 26 janvier.

Le premier ministre Narendra Modi inaugure ce lundi 22 janvier en grande pompe le temple géant d’Ayodhya. Un symbole du nationalisme hindou, construit sur les ruines d’une mosquée détruite lors d’émeutes sanglantes.

Le pape François a confirmé, mercredi 10 janvier, l’élection de Mgr Raphael Thattil en tant qu’archevêque majeur d’Ernakulam-Angamaly en Inde. Il remplace le cardinal George Alencherry qui avait démissionné début décembre, dans le contexte d’une querelle liturgique entre Rome et ce diocèse de l’Église syro-malabare, toujours non résolue.

La Cour suprême indienne a annulé lundi 8 janvier la libération de onze condamnés dans une affaire de viol collectif. « Les garder en liberté ne serait pas conforme à l’état de droit », a assuré la plus haute instance judiciaire indienne alors que l’affaire avait suscité une grande émotion dans le pays.

Malgré la menace d’excommunication, le clergé du diocèse syro-malabar d’Ernakulam-Angamaly a réaffirmé son opposition à l’alignement sur la liturgie adoptée par cette Église orientale il y a plus de vingt ans. La messe du 25 décembre y a toutefois été célébrée selon ce missel, « en signe de respect » pour le pape François.

Bloqués depuis jeudi dernier sur l’aéroport de Vatry (Marne), les quelque 300 passagers indiens partis des Émirats arabes unis en direction du Nicaragua devraient pouvoir repartir ce lundi 25 décembre. Selon les autorités françaises, leur avion devrait décoller dans la journée en direction de l’Inde.

303 ressortissants indiens étaient confinés depuis jeudi 21 décembre à l’aéroport de Vatry dans la Marne après une escale de l’appareil qui devait les transporter des Émirats arabes unis au Nicaragua. La justice avait ordonné l’immobilisation de l’A340 à la suite d’un « signalement anonyme » selon lequel des passagers étaient « susceptibles d’être victimes de traite d’êtres humains ».

Près de 400 prêtres rattachés à l’Église syro-malabare, un catholicisme de rite syriaque oriental rattaché à Rome, sont proches de l’excommunication d’après une annonce d’un expert du Vatican lundi 18 décembre. Ce rite rassemblant environ 3 millions de fidèles, notamment en Inde, reste méconnu en Occident.

Environ 400 prêtres de l’Église syro-malabare, de rite oriental mais rattachée à Rome, devraient être excommuniés dans les prochains jours, a annoncé un expert du Vatican lundi 18 décembre. Un schisme qui concernerait les clercs refusant une réforme liturgique décidée par leur hiérarchie et soutenue par le Vatican.

L’Église syro-malabare serait-elle au bord du schisme ? Le 7 décembre, le pape François a accepté la démission du cardinal George Alencherry, archevêque majeur de l’Église en question, et a exhorté les fidèles du diocèse d’Ernakulam-Angamaly (Kerala) à la fin des divisions.

La Cour suprême de l’Inde a confirmé le retrait de l’autonomie de la région du Cachemire, lundi 11 décembre. La juridiction avalise ainsi la décision du gouvernement du premier ministre Narendra Modi de mettre fin au statut de semi-autonomie de cette zone, foyer d’insurrection depuis plusieurs décennies.

Pendant l’Avent, La Croix explore l’héritage spirituel de quatre personnalités d’Église de la deuxième moitié du XXe siècle, qui ont tissé des liens inédits avec le monde dans lequel elles ont vécu. Aujourd’hui, Henri Le Saux. Figures de la rencontre (2/4).

Après avoir passé 17 jours bloqués sous un tunnel routier qui s’était effondré dans le nord de l’Inde, les 41 ouvriers piégés ont pu être sauvés par les secouristes, a annoncé le ministre indien des transports routiers mardi 28 novembre.

Dans la foulée d’une tournée au Proche-Orient, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken entame ce mardi 7 novembre une visite à Tokyo puis en Corée du Sud et en Inde. Face aux menaces chinoise et nord-coréenne, les États-Unis tentent de consolider leurs alliances.

Le RAMSES 2024 (Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies) consacre un important dossier à l’Inde, à partir de l’hypothèse que le pays incarne peut-être « un monde nouveau ».

En 2008, une vague de violences perpétrées par les extrémistes hindous avait fait une centaine de morts parmi les chrétiens de l’Orissa (devenu depuis « État d’Odisha »), en Inde. Mercredi 25 octobre, les évêques indiens ont fait savoir que Rome ouvrait la voie à un procès en béatification de 35 d’entre eux.

Ce grand maître de la musique classique indienne clôturera, avec ses trois fils, la Nuit du râga à la Philharmonie de Paris le samedi 7 octobre, avant de se produire à Nice le 14.

Ancien président de la Conférence des évêques catholiques d’Inde, le cardinal Telesphore Toppo est mort mercredi 4 octobre à l’âge de 84 ans.

Le Musée du Quai-Branly propose une initiation à la richesse et à la diversité d’une des industries cinématographiques les plus prolifiques au monde. Un parcours passionnant qui remonte à la source de ses origines mythologiques et historiques et de son imagerie très codifiée.

Monkombu Sambasivan Swaminathan, père de la « révolution verte », est décédé jeudi 28 septembre en Inde, à l’âge de 98 ans. Les travaux du célèbre généticien et agronome avaient permis de mettre fin dans les années 1960 aux pénuries alimentaires chroniques dans le pays.

En cinq jours, la relation houleuse entre le Canada et l’Inde a viré à la crise diplomatique. Depuis l’assassinat d’un leader de leur communauté mi-juin, les sikhs du Canada sont plongés au cœur de tensions qu’ils ont fuies.

Le premier ministre Justin Trudeau accuse le pouvoir indien d’être impliqué dans l’assassinat d’un leader sikh au Canada. New Delhi dément et reproche à Ottawa de laisser prospérer le « terrorisme » sikh sur son sol.

Les dirigeants du G20 réunis en Inde, ont fait samedi un geste pour l’Afrique invitée à intégrer leur club, mais échoué à s’entendre pour dénoncer une agression russe en Ukraine ou pour appeler à sortir des énergies fossiles.

Les autorités de Pékin ont annoncé en début de semaine que leur leader Xi Jinping ne se rendrait pas au Sommet du G20 qui se tient en Inde les 9 et 10 septembre. Aucune raison officielle n’a été donnée pour expliquer cette absence qui suscite de nombreuses interrogations sur la situation intérieure chinoise. Explication.

Apogée d’un rapprochement depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden à la Maison-Blanche, le premier ministre indien Narendra Modi et le président américain ont mis fin à leur dernier conflit commercial, vendredi 8 septembre à l’ouverture du G20 à New Delhi. Ils ont également vanté un « partenariat solide et durable » entre les deux pays.

En Inde, une polémique a éclaté alors que le gouvernement a inscrit le mot « Bharat » sur une invitation au sommet du G20, organisé samedi 9 et dimanche 10 septembre, à New Delhi. Loin d’être acté, un tel changement de nom conforterait le projet nationaliste d’unifier le pays sous son héritage sanskrit et religieux hindou.

Le sommet du G20, qui se tient les samedi 9 et dimanche 10 septembre, rassemble à New Delhi les plus grandes économies de la planète. L’occasion pour l’Inde d’affirmer sa place sur la scène internationale.

« Président du Bharat », plutôt que président de l’Inde. Les invitations pour la réunion du G20, les 9 et 10 septembre à New Delhi, interroge sur la volonté du gouvernement indien de changer le nom du pays. Depuis un siècle, nombreux sont les pays qui ont décidé de changer leur dénomination.

L’Inde a fait décoller samedi 2 septembre la dernière mission de son ambitieux programme spatial pour un voyage vers le centre du système solaire. Un possible nouvel exploit obtenu par ce pays à moindre coût par rapport aux grandes puissances spatiales mondiales.

La dernière version de la carte officielle du territoire chinois publiée par Pékin grignote les territoires de plusieurs de ses voisins. Un tracé révélateur des revendications territoriales chinoises et des tensions qu’elles engendrent.

La vidéo d’un jeune élève musulman molesté par ses camarades, sur incitation de leur maîtresse, rappelle les fractures d’une islamophobie encouragée par l’État. L’Uttar Pradesh, dirigé depuis 2017 par un extrémiste hindou et membre du BJP, le parti de Narendra Modi, ne fait pas exception.

Le 15e sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) s’est achevé jeudi 24 août à Johannesburg (Afrique du Sud) avec l’adhésion de six nouveaux membres. L’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran sont les heureux élus.

L’Inde a réussi mercredi 23 août l’atterrissage de sa fusée Chandrayaan-3 sur la Lune. Le pays rejoint ainsi le club très fermé des grandes puissances spatiales ayant procédé à un alunissage contrôlé, quelques jours après l’écrasement d’une sonde russe sur l’astre.

L’Inde a réalisé mercredi 23 août le premier alunissage sur le pôle Sud de la Lune, quatre années après un échec. Elle a ainsi rejoint les États-Unis, la Russie et la Chine et se classe désormais parmi les puissances spatiales qui ont réussi un alunissage maîtrisé, tandis que les programmes d’exploration de cet astre se multiplient.

Du 22 au 24 août se tient à Johannesburg (Afrique du Sud) le 15e sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Au fil des ans, ce forum s’affirme comme une alternative au G7, avec l’ambition de rebattre les cartes de l’ordre économique international et de contester le règne du dollar américain.

Alors que les dirigeants des Brics se réunissent du 22 au 24 août à Johannesburg pour leur sommet annuel, la perspective d’intégrer de nouveaux membres sera l’un des thèmes centraux. Ces derniers veulent des garanties sur leur futur statut.

L’exemple indien, dont une compagnie aérienne a commandé 500 avions à Airbus, montre que le modèle de développement occidental, et la pollution qui va avec, reste extrêmement attractif pour les pays émergents, en dépit des alertes écologiques.

Cet État du nord-est de l’Inde est traversé par des violences entre l’ethnie dominante hindoue et la minorité chrétienne. Les oppositions accusent le premier ministre indien d’inaction, mais ont très peu de chances de renverser son gouvernement.

Le pape François a nommé, lundi 31 juillet, Mgr Cyril Vasil’ (sj), ancien secrétaire du dicastère pour les Églises orientales, délégué pontifical pour le diocèse syro-malabar d’Ernakulam-Angamaly (Kerala), dans le sud de l’Inde. Depuis 2021, cette Église est éprouvée par de très fortes tensions autour de l’uniformisation du rite liturgique.

Sorti en salles mercredi 19 juillet, le dernier film du réalisateur Christopher Nolan met en scène la récitation d’un passage de la Bhagavad-Gita, l’un des textes les plus sacrés de l’hindouisme, durant une scène de sexe. Une séquence qui a provoqué l’ire de nombreux hindouistes, alors que ce texte reste une référence majeure en Inde.

Narendra Modi est l’invité d’Emmanuel Macron pour le 14-Juillet.

Le défilé militaire du 14-Juillet s’est déroulé sans accroc vendredi matin sur les Champs-Élysées. En préambule, le chef de l’État avait descendu la prestigieuse avenue à bord d’un véhicule militaire devant une foule compacte, récoltant des applaudissements mais aussi quelques huées.

L’Inde a lancé vendredi 14 juillet une fusée non habitée vers la Lune, où elle tentera pour la seconde fois de rejoindre le club des trois pays ayant réussi un alunissage. La mission, d’une durée de quatorze jours, représente un coût de 74,6 millions de dollars (66,5 millions d’euros).

En ce 14-Juillet, Narendra Modi est l’invité d’honneur d’Emmanuel Macron, qui a, pour l’occasion, décerné au premier ministre indien la grand-croix de la Légion d’honneur. Alors que la visite du dirigeant suscite l’ire d’associations de défense des droits, Christophe Jaffrelot, directeur de recherche au Ceri-Sciences Po (1), décrypte la place du nationalisme hindou dans sa politique.

Le premier ministre indien Narendra Modi sera aux côtés d’Emmanuel Macron à l’occasion du défilé militaire sur les Champs-Élysées. Diplomatie, économie, volonté de réduire l’influence chinoise expliquent l’attention apportée au premier ministre indien, selon Oliver Da Lage, chercheur associé à l’Iris et spécialiste de l’Inde.

Le premier ministre Narendra Modi, invité d’honneur du 14 juillet, est arrivé à Paris jeudi 13 juillet. À cette occasion, l’Inde a annoncé vouloir acquérir des équipements militaires français : 26 avions de chasse Rafale, ainsi que trois sous-marins Scorpène.

Courtisé par l’Occident, le premier ministre indien s’installera au côté du président français pour le défilé militaire de ce vendredi. Une invitation qui témoigne de l’importance stratégique de l’Inde, au prix de la relégation au second plan de l’inquiétant bilan démocratique de Narendra Modi.

Le premier ministre indien Narendra Modi sera l’invité d’honneur d’Emmanuel Macron pour le 14-Juillet. L’occasion d’officialiser la commande de 26 avions de combat français.

Téhéran a officiellement rejoint mardi 4 juillet l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), qui compte trois géants régionaux, la Chine, la Russie et l’Inde. Si la République islamique attend de longue date cette adhésion, très politique, celle-ci ne résoudra pas son isolement lié aux sanctions internationales.

Le président américain Joe Biden et le premier ministre indien Narendra Modi ont annoncé d’importants contrats visant à diversifier les équipements militaires de l’Inde, dont l’industrie de défense demeure lacunaire en dépit de longs efforts.

La visite d’État du premier ministre indien Narendra Modi et sa rencontre jeudi 22 juin avec le président américain Joe Biden est décrite comme l’opportunité d’un rapprochement entre Delhi et Washington. Mais pour le spécialiste de l’Inde Christophe Jaffrelot (1), la perspective d’une alliance est illusoire.

Après l’une des pires catastrophes ferroviaires de ces dernières années, l’opposition au premier ministre indien Narendra Modi charge le ministre du rail et accuse le gouvernement de détourner l’attention sur ses responsabilités avec l’ouverture d’une enquête criminelle.

Près de 275 personnes ont été tuées et 1 200 autres blessées dans la tragique collision ferroviaire survenue, dans la soirée du vendredi 2 juin, dans l’Odisha (nord-est de l’Inde). Premiers soins, évacuation des victimes, aide alimentaire, contact des familles… Sur place, l’Église catholique contribue largement à l’effort de solidarité.

Au moins 288 personnes sont mortes dans la collision entre trois trains, vendredi 2 juin, dans l’est de l’Inde. Un problème dans le système électronique d’aiguillage aurait provoqué la catastrophe ferroviaire.

Au moins 288 personnes ont été tuées et plus de 850 blessées dans un terrible accident mettant en cause trois trains dans l’État de l’Odisha, dans l’Est indien, vendredi 2 juin. Les autorités craignent que le bilan de cette catastrophe ferroviaire ne continue de s’alourdir. Des condoléances ont afflué du monde entier, dont celles du pape François samedi.

Écouter chanter Ani Chöying Drolma, célèbre nonne népalaise est un événement spirituel tant sa voix conduit à une paix indicible, admire notre chroniqueur Yann Vagneux, prêtre des Missions étrangères de Paris vivant en Inde (1).

Les États-Unis et leurs alliés du G7 ont annoncé vendredi 19 mai la mise en place de nouvelles sanctions pour entraver la capacité de la Russie à poursuivre sa guerre en Ukraine. Ils visent le très lucratif commerce des diamants russes, juste avant le début de leur sommet à Hiroshima.

Le célèbre romancier d’origine indienne Salman Rushdie, victime d’une attaque au couteau en août, est réapparu jeudi 18 mai en public à New York. Celui qui vit sous la menace de mort d’une fatwa émise par l’Iran a reçu une récompense d’honneur du groupe de défense de la liberté d’expression et de la littérature.

Ce sont des brodeurs de Bénarès, en Inde, les ouvriers musulmans de la petite entreprise de Sagir Ansari, qui ont été chargés de la royale mission de préparer, au fil d’or, les nouveaux étendards et costumes d’apparat des gardes, du prince de Galles et de Charles III, pour le couronnement du 6 mai.

La vague de chaleur très précoce s’étend sur toute la partie sud de l’Asie, jusqu’en Thaïlande et au Laos, où des records de températures sont atteints, dans une région du monde que le réchauffement climatique pourrait rendre en partie invivable.

Près d’une personne sur cinq dans le monde est indienne. Le pays devrait dépasser cette année la population de la Chine, a confirmé mercredi 19 avril un rapport de l’ONU. Ces deux pays sont les plus peuplés du monde depuis 1950 et ont multiplié les initiatives afin de réduire leur population.

L’Inde devrait dépasser la Chine en tant que pays le plus peuplé du monde d’ici le milieu de l'année 2023, selon des estimations des Nations unies publiées ce mercredi 19 avril. Avec plus de 1,4 milliard d’habitants, dont presque la moitié en dessous des 25 ans, le pays le défi démographique et social est de taille.

Dans la nuit du samedi 8 avril, La Croix a pu accompagner une famille de catholiques dalits à la vigile pascale d’une paroisse de Madurai, dans le sud du pays. À travers elle, trois générations racontent les défis de la transmission de leur foi dans l’Inde d’aujourd’hui. Pâques en Inde 3/3.

Discriminations, banalisation de lois « anti-conversion », actes de vandalisme visant des lieux de culte… Avec un sentiment croissant d’impunité, le parti au pouvoir de Narendra Modi multiplie les pressions contre les minorités musulmane et chrétienne en Inde. Pâques en Inde (2/3).

Soin des malades, lutte pour l’éducation des enfants des rues et pour les droits des castes les plus basses… les œuvres catholiques sont toujours très actives sur le sous-continent indien, palliant les carences de services publics inégalement développés. Pâques en Inde (1/3).

La guerre froide entre l’Inde et la Chine s’intensifie autour des Maldives – archipel stratégique de l’océan Indien –, à l’approche du scrutin présidentiel de septembre.

Rahul Gandhi, figure de proue de l’opposition, condamné pour diffamation envers le premier ministre indien, ne peut plus siéger au Parlement à partir du vendredi 24 mars. Un revers pour l’héritier d’une dynastie qui a fait accéder l’Inde à l’indépendance et lui a donné trois premiers ministres.

Le 6 mai prochain, Charles III sera couronné à Westminster Abbey. Sa femme Camilla, la reine consort, ne portera pas comme le veut la tradition la couronne ornée du célèbre diamant Koh-i-Noor. Une entorse destinée à éviter une querelle diplomatique avec l’Inde nationaliste de Narendra Modi.

Les autorités indiennes ont diligenté une enquête du fisc dans les bureaux de la célèbre chaîne britannique, mardi 14 février, après la publication d’un documentaire critique envers le pouvoir. Depuis l’élection du premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi, les médias indépendants sont régulièrement poursuivis en justice.

Salman Rushdie s’est exprimé lundi 6 février dans The New Yorker pour la première fois depuis la tentative d’assassinat qui a failli lui coûter la vie en août 2022. Le scandale provoqué dans le monde musulman par Les Versets sataniques éclipse souvent le reste de son œuvre.

La valeur du conglomérat du magnat indien Gautam Adani a fondu de près de 100 milliards d’euros, et le cours de ses titres continue de plonger ce jeudi 2 février, depuis les accusations de fraude comptable portées le 24 janvier. L’industriel, qui a perdu son titre d’homme le plus riche d’Asie, se retrouve dans la tourmente.

En écho à la célèbre « marche du sel » de Mahatma Gandhi, assassiné il y a soixante-quinze ans, Rahul Gandhi, figure d’une opposition en perte de vitesse, sillonne depuis plusieurs mois le pays à pied. Son long périple, qui s’achève ce lundi 30 janvier, aura permis de renouer le lien rompu avec le peuple indien.

La diffusion d’un documentaire mettant en cause le premier ministre Narendra Modi dans les massacres anti-musulmans de 2002 a été bloquée par le gouvernement indien. Mais des étudiants de New Delhi ont essayé tant bien que mal d’organiser la projection du film mardi 24 janvier.

Pour faire face aux sécheresses et aux moussons erratiques, 18 000 paysans du Maharashtra se sont regroupés au sein des Sahyadri Farms, un modèle innovant entre coopérative et entreprise. À la clé, de meilleurs revenus et des pratiques agricoles plus vertueuses, qui redonnent espoir.

Le Japon et l’Inde ont lancé, lundi 16 janvier, leur premier exercice militaire aérien commun près de Tokyo, qui durera onze jours, dans une volonté de renforcer leurs liens de sécurité et de défense face à l’affirmation croissante de la Chine dans la région Asie-Pacifique.

Le ministre indien des sports a annoncé que son pays envisageait de se porter candidat à l’organisation des Jeux olympiques 2036. Le Comité international olympique a attribué l’organisation des trois prochains Jeux olympiques d’été à Paris (2024), Los Angeles (2028) et Brisbane (2032).

Les négociations de la COP15, prévues jusqu’au 19 décembre à Montréal, illustrent les tensions qu’entraîne la protection de la nature. En Inde, dans l’Assam, un travail mené avec les habitants a permis aux rhinocéros, comme à d’autres espèces, de repeupler le territoire.

Après des affrontements le long de la frontière, le gouvernement indien a accusé la Chine, mardi 13 décembre, de vouloir « changer unilatéralement le statu quo » sur la ligne de démarcation, qui fait l’objet de contestations de la part des deux pays depuis soixante ans.

L’écrivain philanthrope Dominique Lapierre, mort le dimanche 4 décembre, a enraciné son écriture et son engagement dans la foi chrétienne. Le père Laurent Bissara, successeur du père François Laborde, l’une des principales inspirations de son roman La Cité de la joie, à la tête de l’ONG Howrah South Point, revient sur le rapport de l’écrivain avec la foi et la ville de Calcutta.

Actions humanitaires, rencontre avec Mère Teresa, frère de plume… Cinq choses à savoir sur l’écrivain Dominique Lapierre, décédé dimanche 4 décembre sur la Côte d’Azur.

L’écrivain Dominique Lapierre est mort dimanche 4 décembre. Célèbre pour ses enquêtes historiques avec l’Américain Larry Collins, Dominique Lapierre s’était lancé en 1981 dans l’action humanitaire au Bengale-Occidental. À 77 ans, il avait été le premier étranger à recevoir le Padma Bhushan, prix prestigieux. La Croix avait dressé son portrait en 2008.

L’écrivain philanthrope Dominique Lapierre est mort dimanche 4 décembre. Auteur de « Paris brûle-t-il ? », il avait rencontré Mère Teresa et avait été érigé au rang d’icône en Inde.

Dans le sud de l’Inde, le conflit qui oppose depuis des années les prêtres et laïcs du diocèse d’Ernakulam-Angamaly (Kerala) à la hiérarchie de l’Église syro-malabare autour du rite de la messe est monté d’un cran fin novembre. Face à la menace de schisme, de nouvelles tentatives de médiations ont été lancées.

Les États-Unis affrontent l’Iran mardi 29 novembre, dans le cadre de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Avant ce match tendu, de nombreuses autres rencontres sportives ont opposé des pays rivaux sur le plan géopolitique… Et les Américains étaient rarement absents.

La guerre en Ukraine et les désordres économiques qu’elle provoque seront au centre du sommet du G20, à Bali, les 15 et 16 novembre. Mais même en l’absence de Vladimir Poutine, le sujet fait apparaître une fracture entre les pays développés et les grands pays émergents, qui refusent de lâcher la Russie.

Au moins 137 personnes ont péri dans l’effondrement, dimanche 30 octobre au soir, d’un pont piétonnier qui enjambait une rivière de l’ouest de l’Inde. Ces dernières années, de nombreux accidents sont survenus, souvent à cause de défauts d’infrastructures.

Un pont piétonnier datant de l’époque coloniale, qui enjambait une rivière de l’État du Gujarat, dans l’ouest du pays, s’est effondré dimanche 30 octobre dans la soirée. Pour l’heure, le bilan de l’accident est d’au moins 137 morts.

Un pont piétonnier datant de l’époque coloniale, qui enjambait une rivière de l’État du Gujarat, dans l’ouest du pays, s’est effondré dimanche soir. Pour l’heure, le bilan de l’accident est d’au moins 132 morts.

Au lendemain de l’annonce de la nomination du nouveau premier ministre du Royaume-Uni, lundi 24 octobre, la presse indienne a salué l’arrivée au pouvoir, pour la première fois, d’un hindou, fils d’immigrés indiens.

Ordonné prêtre en 1950 pour les Missions étrangères de Paris (MEP), le père Lucien Legrand, 96 ans, a passé près de soixante-dix ans en Inde, où il s’apprête à retourner vivre après être resté deux ans en France à cause du Covid. La Croix l’a rencontré à l’occasion de la Semaine missionnaire mondiale, du dimanche 16 au dimanche 23 octobre.

La Corée du Nord multiplie, depuis début octobre, les simulations de frappes « nucléaires tactiques », dans le but de se doter de l’arme nucléaire. Iran, Pakistan, Corée du Nord ou Israël, de nombreux pays se sont lancés dans la course à la bombe, malgré le traité de non-prolifération nucléaire (TMP) qui vise à limiter la dissémination de l’arme atomique.

De violents affrontements entre hindous et musulmans ont conduit à près d’une vingtaine d’interpellations, samedi 18 et dimanche 19 septembre, à Leicester, dans le centre de l’Angleterre. Ces incidents, alimentés par la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos parfois falsifiées, témoignent d’une influence du contexte politique indien sur la diaspora.

Vingt-cinq ans après sa mort, la religieuse reste une figure reconnue dans son pays d’adoption, où elle a fondé les Missionnaires de la Charité pour se mettre au service des plus démunis. Si la congrégation y est toujours bien implantée, les sœurs de Mère Teresa sont régulièrement visées par des accusations du parti au pouvoir.

Disparue en 2013 sur le chemin de l’école, la petite Pooja a été retrouvée vivante par la police. Plus de 100 000 autres enfants restent portés disparus en Inde.