Amazonie : actus sur cette région d'Amérique du Sud

En pointe sur les questions environnementales, ce cardinal péruvien avait su gagner la confiance de François. A 81 ans, trop âgé pour voter au conclave, ce jésuite péruvien respecté sera toutefois une voix écoutée par les électeurs latino-américains. LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.

Le cardinal Leonardo Steiner, archevêque de Manaus au Brésil, incarne la vision d’une Église engagée sur les fronts sociaux et environnementaux. Ce franciscain n’hésite pas à confronter les pouvoirs politiques pour défendre l’Amazonie et ses peuples autochtones. LES GRANDES VOIX DU CONCLAVE.

Fruit d’une étroite collaboration avec les représentants de plusieurs peuples autochtones, l’exposition « Amazonies » au musée des Confluences à Lyon propose, jusqu’au 8 février 2026, une déambulation inspirante à travers trois villages contemporains.

L’historien Grégory Quenet raconte dans ce texte comment l’Amazonie a bouleversé la vision écologique du pape François. Selon lui, cet ancrage amazonien qu’il a donné à son pontificat est un véritable geste révolutionnaire qu’il laisse en héritage à celui qui le succédera.

À quelques mois de la prochaine conférence mondiale sur le climat (COP30) à Bélem, des milliers d’indigènes venus de tout le Brésil se sont rassemblés à Brasilia du 7 au 11 avril pour défendre leurs droits et le climat. Ils se sont notamment élevés contre le gigantesque projet pétrolier soutenu par Lula.

Frédéric Boyer consacre sa chronique à une communauté indigène « non contactée » dont on a pu apercevoir un groupe d’hommes, pour la première fois, grâce à des caméras installées dans la forêt amazonienne.

Et si l’Amazonie n’avait pas toujours été cette forêt luxuriante que nous connaissons ? Et si, parmi les grandes civilisations, nous en avions oublié une ? Ce nouvel épisode de « Science grand format », diffusé sur France 5 à 21 h 05 ce jeudi 30 janvier, nous invite à marcher sur les traces des premiers Amérindiens.

Joe Biden, en tournée en Amérique du Sud dans ce qui sera probablement son dernier grand voyage à l’étranger, a lancé dimanche 17 novembre un message pour protéger l’environnement à l’adresse de son successeur Donald Trump. Le dirigeant de 81 ans est le premier président américain en exercice à se rendre en Amazonie..

En Colombie - qui accueille la COP16 biodiversité depuis le lundi 21 octobre - la lutte contre la déforestation est l’une des priorités du président Gustavo Petro. Ces politiques s’enracinent dans la région amazonienne du Guaviare mais restent menacées par le renforcement des groupes armés.

Comme dans le reste du Bassin amazonien, la Guyane connaît une saison sèche particulièrement forte, après une saison des pluies en dessous de la moyenne. Dans l’Ouest guyanais, les transports sont de plus en plus compliqués et plusieurs villages n’ont plus accès à l’eau potable.

Au Brésil, la région de savane du Cerrado a été en 2023 plus touchée par la déforestation que l’Amazonie, selon un rapport publié mardi 28 mai. Ces pertes représentent près des deux tiers de la déforestation observée dans le pays. Dans la grande majorité des cas, ces opérations semblent avoir été menées illégalement.

La déforestation a beau ralentir en Amazonie, la situation de l’une des principales forêts tropicales du monde reste critique. Quelles sont les causes de cette situation ? Quelles conséquences pour le reste du monde ? Ce qu’il faut savoir.

Emmanuel Macron et Luiz Inacio Lula da Silva assistent, mercredi 27 mars, à la mise à l’eau d’un sous-marin de conception française près de Rio de Janeiro. Mardi, ils ont annoncé un programme visant à lever « un milliard d’euros d’investissements » verts pour l’Amazonie brésilienne et française, côté Guyane.

La déforestation a été réduite de moitié en 2023 sur un an en Amazonie. Mais le Parlement brésilien, dominé par les partisans de l’agrobusiness, freine cette évolution qui rompt avec la présidence Bolsonaro. La question sera au cœur de la visite de trois jours d’Emmanuel Macron au Brésil à partir de mardi 26 mars.

Depuis 2018, la déforestation au Brésil n’a jamais été aussi basse qu’aux mois de janvier et février 2024, selon une étude publiée lundi 18 mars. Par rapport à la même période en 2023, la surface victime de la déforestation a ainsi baissé de 63 %.

Sous la pression de la sécheresse et de la déforestation, une partie de l’Amazonie pourrait atteindre « un point de rupture » d’ici à 2050, avertit une étude publiée mercredi 14 février. De « puits de carbone », elle risquerait de devenir « source émettrice ».

La déforestation dans l’Amazonie brésilienne a réduit de moitié en 2023, selon des chiffres officiels publiés vendredi 5 janvier. Le président Lula avait promis d’ériger la déforestation en priorité lors de son mandat.

Mort en 2017, Henri Burin des Roziers est resté célèbre comme l’avocat des sans-terre en Amazonie. Mais sa riche vie de dominicain issu d’une famille noble méritait cette biographie complète, écrite par Sabine Rousseau et publiée au Cerf.

La société Pierre Robert et Cie a été condamnée mercredi 6 septembre par le tribunal de Châteauroux pour avoir importé illégalement du bois produit dans l’État de Para au Brésil, en proie à la déforestation. Les ONG écologistes félicitent la décision de justice et espèrent qu’elle fera jurisprudence.

Lundi 28 août, le président, Emmanuel Macron, a annoncé que la France est candidate pour rejoindre l’Organisation du traité de coopération amazonienne. Cette décision intervient à la suite de la création, début août, par huit pays, d’une « alliance contre la déforestation ».

Une « alliance amazonienne de combat », a été signée par les huit pays d’Amérique du Sud qui abrite une partie de l’Amazonie, mardi 8 août lors du sommet de Belém pour protéger la forêt amazonienne. Dans sa protection, chaque pays fait face à ses propres difficultés et contradictions.

La Journée internationale des peuples autochtones se tient ce mercredi 9 août. Lutte contre l’expropriation, défense de leur environnement et de leurs modes de vie, il y a encore beaucoup à faire pour défendre les droits de ces populations ancestrales.

Dans sa dernière création, présentée au Festival d’Avignon dimanche 16 juillet, le metteur en scène suisse Milo Rau relie la révolte d’Antigone à la résistance du Mouvement des sans-terre au Brésil. Un spectacle manifeste dont on ne sort pas indemne.

Watatakalu Yawalapiti est la cheffe du mouvement des femmes autochtones du territoire du Xingu, et l’une des figures montantes de la défense des peuples indigènes d’Amazonie, au Brésil. Rencontre avec celle que certains présentent comme l’une des successeures possibles de l’emblématique Raoni.

Une importante coordination entre les populations indigènes et l’armée colombienne a permis de retrouver quatre enfants, seuls dans la forêt amazonienne depuis le 1er mai et le crash de leur avion. Les connaissances de cette fratrie issue du peuple uitoto ont joué un rôle central dans leur survie.

Le Parlement brésilien a adopté, jeudi 1er juin, des mesures limitant l’autorité du ministère de l’environnement et du nouveau ministère des peuples autochtones. Contrôlé par la droite, le Congrès est plus sensible aux intérêts du secteur agroalimentaire qu’aux causes écologistes.

Les députés brésiliens ont approuvé mardi 30 mai un projet de loi limitant la démarcation des terres indigènes, ces sanctuaires à l’abri des intérêts économiques, qui permettent de protéger le mode de vie traditionnel des autochtones et d’endiguer la déforestation de l’Amazonie.

Les Nations unies ont choisi ville de Belem en Amazonie pour accueillir la conférence sur le climat COP30, en 2025. « Ce sera un honneur pour le Brésil de recevoir des représentants du monde entier dans notre Amazonie », a écrit Lula vendredi 26 mai...

Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva a légalisé par décret six nouvelles réserves indigènes où l’exploitation minière sera interdite et l’agriculture commerciale restreinte. Ces terres protégées, y compris une vaste zone de forêt amazonienne, couvrent environ 620 000 hectares.

Les autorités brésiliennes ont annoncé, mardi 24 janvier, avoir ouvert une enquête pour « génocide » après la publication de données sur la mort en 2022 d’une centaine d’enfants de moins de 5 ans, dans le territoire indigène yanomami. Ce territoire reculé a été devasté par les orpailleurs pendant le mandat de Jair Bolsonaro.

Le 1er janvier, Lula a entamé un troisième mandat à la tête du Brésil, qu’il a déjà dirigé de 2003 à 2011. Mais contrairement à son premier séjour au palais national, il semble déterminé en 2023 à se battre pour l’environnement et le climat.

Dimanche 1er janvier 2023, Lula a été investi une nouvelle fois à la tête du Brésil. Au pouvoir de 2003 à 2011, l’ex-métallo affiche des ambitions vertes plus affirmées que lors de ses deux premiers mandats. Après une présidence Bolsonaro tragique pour la forêt et ses habitants, l’Amazonie espère pouvoir souffler et retrouver des couleurs.

Plutôt que de vous proposer un bilan de l’année écoulée, dominée par la guerre en Ukraine, L’Hebdo s’essaye à un exercice de prospective. Que pouvons-nous attendre de 2023 dans les domaines de l’économie, de la défense, de l’énergie, de la santé ou de l’environnement ? Les spécialistes de La Croix répondent.

Boudée par Jair Bolsonaro, la COP27 accueille le président brésilien élu les bras ouverts ce mercredi à Charm El-Cheikh. Lula affirme sa volonté de lutter contre la déforestation et les changements climatiques. Un retour en force sur la scène internationale.

Il y a près de quatre mois, le journaliste Dom Phillips et l’anthropologue Bruno Pereira étaient assassinés dans la forêt amazonienne brésilienne. Ce drame est lié aux nombreuses activités illégales qui se sont intensifiées aux confins du pays, du fait du retrait de l’État décidé par le président sortant Jair Bolsonaro.

Dans le Guaviare comme dans le reste des régions amazoniennes de Colombie, la déforestation s’accélère. Depuis le retour de la paix, l’élevage extensif de bovins, l’une des rares activités rentables, dévore toujours plus la forêt.

Avec 3 358 incendies détectés lundi 22 août, la forêt amazonienne n’a jamais connu autant de feux depuis quinze ans. Les experts les attribuent à l’action des agriculteurs, éleveurs et spéculateurs, qui défrichent illégalement des terres en brûlant des arbres.

La visite du pape François dans la ville péruvienne de Puerto Maldonado, au cœur de la forêt vierge, le 19 janvier 2018, et sa rencontre avec des représentants indigènes marquent une étape importante dans sa réflexion sur l’écologie. Dix-huit mois plus tard sera lancé le Synode sur l’Amazonie. Pape François, les images marquantes du pontificat (4/7)

L’assassinat du journaliste Dom Phillips et du spécialiste des peuples autochtones Bruno Pereira n’est malheureusement pas un cas isolé. Dix jours après la disparition des deux hommes, un pêcheur de 41 ans aurait avoué le meurtre.

Le constructeur allemand est convoqué devant les prud’hommes de Brasilia ce mardi 14 juin après de nombreux témoignages mettant en cause des pratiques dégradantes en Amazonie entre 1974 et 1986.

Les corps de l’expert du monde indigène Bruno Pereira et du journaliste Dom Philips ont été retrouvés, selon plusieurs médias britanniques et brésiliens. Les deux hommes avaient disparu dans une réserve naturelle près de la frontière avec le Pérou le 5 juin.

Bruno Araújo Pereira et Dom Phillips, deux grands connaisseurs de la région, sont portés disparus depuis le dimanche 5 juin. Ils effectuaient des recherches dans la réserve de la vallée du Javari, terre de trafics en tous genres proche du Pérou.

Avec plus de 1 000 km² déboisés, la déforestation a battu un nouveau record en avril au Brésil. Depuis le début de l’année, plus de 1 900 km² de forêt tropicale ont été rasés, soit plus de deux fois la surface de la métropole du Grand Paris.

Régulièrement opposés aux projets d’extraction minière illégaux dans les zones de peuplement de la forêt amazonienne, les évêques brésiliens ont dénoncé, lundi 18 avril, la violence contre le peuple yanomami et l’inaction de l’État brésilien face à la menace qui pèse sur la population indigène.

Important puits de carbone, la forêt amazonienne parvient de moins en moins à stocker les émissions de CO2, qui sont en hausse. Et risque, à terme, de basculer d’une forêt tropicale à une savane.

TRIBUNE. Deux voix des droits de l’homme et de la justice au Brésil (1) s’inquiètent dans cette tribune de la politique anti-autochtones menée par le président Jair Bolsonaro. Des accusations graves, qui vont jusqu’à des soupçons de « crimes contre l’humanité et d’incitation au génocide contre les peuples autochtones ».

La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de près de 22 % entre août 2020 et juillet 2021 par rapport à la période précédente, établissant un record au cours des quinze dernières années, selon une estimation officielle publiée jeudi 18 novembre.

Star mondiale de la photographie en noir et blanc, le Franco-Brésilien Sebastião Salgado maîtrise le clair-obscur tel un grand peintre de la Renaissance. À travers ses images spectaculaires, capturées pendant près de cinquante ans, l’artiste révèle la beauté du monde mais aussi sa préciosité et sa fragilité. Et nous incite à agir pour le préserver.

Le pape a reconnu canoniquement la Conférence ecclésiale d’Amazonie (Ceama). Alors que vient de s’ouvrir le synode « sur la synodalité », François promeut ainsi le fonctionnement synodal de l’Église d’Amazonie.

À l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, lundi 9 août, les évêques brésiliens ont pris la défense de ces communautés traditionnelles qui subissent des « violations systématiques » de leurs droits.

« Nous n’allons probablement pas remplir notre objectif de réduction de 10 % (de la déforestation) » a déclaré, lundi 2 août, le vice-président du Brésil Hamilton Mourao. Depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro en 2019, la déforestation de l’Amazonie ne cesse de croître, malgré les engagements avancés par le gouvernement.

Impliqué dans une série de polémiques et honni des écologistes, le ministre de l’environnement brésilien faisait face à une pression toujours plus forte pour démissionner. Une démission qu’il a annoncée mercredi 23 juin.

Selon la revue Nature climate change, les pertes de carbone de l’Amazonie brésilienne ont été supérieures de 18 % à ses gains entre 2010 et 2019. L’ancien ministre Nicolas Hulot, président d’honneur de la Fondation pour la nature et l’homme, demande l’abandon du traité commercial entre l’UE et le Mercosur (1).

Sir Robert Watson, président de l’IPBES, la plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, appelle la communauté internationale à reconsidérer immédiatement l’importance écologique et économique de la forêt amazonienne.

L’inversion est historique : selon la revue « Nature Climate Change », les pertes de carbone de l’Amazonie brésilienne ont été supérieures de 18 % à ses gains entre 2010 et 2019. L’accélération de la déforestation sous Jair Bolsonaro n’est pas seule en cause : le dérèglement climatique fragilise aussi tout l’écosystème.

Président de la Fédération du peuple Huni Kui (1), le cacique Ninawa alerte sur le sort réservé par le gouvernement Bolsonaro aux peuples indigènes et appelle à une lutte collective.

Dans une lettre envoyée lundi 29 mars, près de cent institutions financières catholiques de 18 pays demandent aux autorités brésiliennes de protéger l’Amazonie et ses populations. Faute de quoi elles cesseront leurs investissements dans ce pays.

Les incendies ont augmenté de 12,7 % par an dans l’ensemble du Brésil ces dix dernières années, indiquent des statistiques rendues publiques lundi 4 janvier. En cause, la forte hausse de la déforestation, qui s’est accentuée depuis l’arrivée au pouvoir du président Jair Bolsonaro.

Dans la préface d’un livre consacré au « rite zaïrois », adaptation congolaise de la manière de célébrer la messe, en vigueur depuis plus de 30 ans, François incite à l’émergence d’une démarche similaire pour les peuples d’Amazonie.

Le Brésil a publié les chiffres de la déforestation en Amazonie, au plus haut depuis douze ans. Plus de 11 000 km² ont été détruits en douze mois, soit une hausse de 9,5 %. ONG et dirigeants pointent la responsabilité du président Jair Bolsonaro.

Cet ouvrage exceptionnel de Sue et Patrick Cunningham, Delachaux et Niestlé décrit la vitalité et la beauté des habitants qui peuplent les abords de ce fleuve.

Rencontre avec Céline Cousteau, militante écologiste et documentariste, auteur d’un livre sur son grand-père, le commandant Cousteau.

Photojournalisme. La fondation Carmignac organise, dans les murs de la Villa du même nom située sur l’île de Porquerolles, une rétrospective de 10 ans de reportages au long cours. Un abécédaire tragique des crises du monde.

Les ONG Stand.earth et Amazon Watch détaillent dans un rapport la manière dont 19 banques européennes financent le commerce de pétrole dans la région amazonienne et participent à la destruction de son écosystème. Parmi les banques citées figurent les françaises Natixis et BNP Paribas.

L’évêque espagnol Pedro Casaldaliga, fervent défenseur des indigènes d’Amazonie et représentant de la théologie de la libération latino-américaine, est mort samedi 8 août à 92 ans au Brésil, où il était installé depuis 1968.

Le cacique Aritana Yawalapiti, l’un des grands chefs indigènes du Brésil, engagé dans la défense des droits de son peuple et de l’Amazonie, est décédé mercredi 5 août du coronavirus.

Les feux de forêt en Amazonie ont à nouveau augmenté de près de 30 % entre les mois de juillet 2019 et 2020. Cette situation, alarmante, était prévisible et s’explique pour des raisons politiques.

Lors d’une grande assemblée virtuelle de plus de 3 000 chefs amérindiens, petits agriculteurs et militants écologistes des neuf pays de l’Amazonie gravement touchés par le Covid-19, le vice-président du Réseau ecclésial pan amazonien (Repam), les a assurés du soutien indéfectible de l’Église.

Soutenu par le président Jair Bolsonaro, Ricardo Salles est de plus en plus contesté et isolé en raison de sa gestion de la crise amazonienne. Le Parquet est désormais à ses trousses.

Une étude publiée par la revue « Science » met en lumière le lien entre la déforestation illégale et les exportations de soja et de viande bovine à destination de l’Europe. Les auteurs invitent le gouvernement brésilien et les acheteurs étrangers à prendre leurs responsabilités et à agir.

La déforestation de l’Amazonie a atteint un niveau record avec une hausse de 25 % par par rapport au premier semestre 2019, selon l’Institut National des recherches spatiales (INPE) brésilien. Entretien avec Plinio Sist, écologue, directeur de l’unité Forêts et sociétés au Cirad (recherche agronomique pour le développement) à Montpellier.

Le Brésil enregistre pour le mois de juin le plus grand nombre d’incendies depuis treize ans. Ils sont provoqués par la volonté d’étendre les prairies ou les cultures de soja.

Lundi 29 juin, en la fête des saints Pierre et Paul, les présidents du Conseil épiscopal latino-américain (Celam) et du Réseau ecclésial panaméen (Repam) ont annoncé la naissance de la Conférence ecclésiale d’Amazonie.

Le mode de vie des communautés indigènes et leur faible immunité font craindre une arrivée du virus. D’autant que les infrastructures de santé, peu nombreuses, sont difficilement accessibles.

Le Réseau ecclésial pan-amazonien (Repam) lance un cri d’alarme sur la situation des peuples autochtones, victimes à la fois du Covid-19 et d’une recrudescence de violences à leur encontre.

Les populations indigènes, fragilisées par la politique du président brésilien, demandent à être secourues face à la crise sanitaire du Covid-19.

Le monde entier est concentré sur la pandémie de coronavirus. Pendant ce temps-là, la déforestation de la forêt amazonienne s’accélère.

Dans une « Note à propos de la situation des peuples et des forêts en temps de pandémie » publiée lundi 4 mai, les 65 évêques de l’Amazonie brésilienne demandent plus d’attention de la part des autorités dans cette région déjà très touchée par le Covid-19.

Le photographe franco-brésilien Sebastiao Salgado et sa femme Lelia s’engagent pour l’Amazonie et lancent un appel au président Bolsonaro pour sauver les peuples indigènes menacés par la pandémie du coronavirus.

Les leaders des communautés indigènes du bassin amazonien ont lancé plusieurs cris d’alerte sur leur fragilité face au Covid-19. Dénonçant l’inaction des gouvernements, ils en appellent à l’aide internationale.

Soutenue par le gouvernement de Jair Bolsonaro, une organisation évangélique américaine continue de se rendre dans des zones isolées de l’Amazonie, au risque de contaminer des autochtones vulnérables au coronavirus.

Selon le directeur général de Misereor, plusieurs évêques d’Amazonie devraient adresser à Rome des demandes de dispense pour l’ordination à la prêtrise de diacres mariés.

La forêt amazonienne, en particulier, absorbe moins de carbone, à cause d’une mortalité excessive d’une partie d’elle-même. Pour certains écologues, il s’agirait du début d’un long processus d’adaptation des forêts à la sécheresse.

A la fondation Cartier, à Paris, une exposition de la photographe Claudia Andujar, qui a dédié sa vie à la défense des indiens Yanomami en Amazonie, montre la vulnérabilité de ce monde amérindien.

Paulo Paulino de la tribu Guajajara entendait défendre la forêt amazonienne des appétits des agriculteurs et des forestiers. Il a été tué par balle.

Prenant leurs distances avec le gouvernement de Jair Bolsonaro, plusieurs gouverneurs d’États de l’Amazonie brésilienne ont rencontré des religieux et des scientifiques au Vatican, lundi 28 octobre, pour discuter des manières de préserver la forêt.

En salle de presse du Saint-Siège, mercredi 23 octobre, les intervenants ont souligné que les femmes dans l’Église, bien que majoritaires, restent trop peu visibles dans les lieux décisionnels.

Pasteurs protestants et animateurs catholiques font vivre la foi au cœur de la forêt amazonienne, au nord de la Bolivie. Ici, le synode sur l’Amazonie est suivi quotidiennement, par le biais d’Internet et des évêques qui y participent. Faire accéder les catholiques aux sacrements de l’Église est un défi logistique dans cette zone.

En 2018, l’Amazonie concentrait 70 % de la déforestation pratiquée en Colombie, où les zones les plus touchées ont été abandonnées par la guérilla des FARC après l’accord de paix en 2016.

Il y a quelques années cette mère de famille a rejoint la lutte de son village du Haut-Maroni contre les chercheurs d’or brésiliens. Depuis, elle reste une vigie contre un fléau qui éreinte la Guyane.

À San Francisco et Puerto Narino, petites communautés de l’Amazonie colombienne, les indigènes, avec le soutien de l’Église, ont fait le choix d’un développement agricole et touristique respectueux de l’environnement. Leur réussite pourrait servir de modèle. Deuxième volet de nos grands défis de l’amazonie

Ce Français partage, depuis plus de trente ans, les espoirs et combats des indiens Wari, à l’ouest du Brésil.

Dans la région des trois frontières, entre Colombie, Pérou et Brésil, des petites communautés de religieuses tentent de venir en aide aux indigènes et migrants confrontés à diverses violences.

Membre de l’ethnie huitoto, artiste, Santiago Yahuarcani Lopez raconte la jungle dans ses peintures, mais surtout le traumatisme vécu par ses ancêtres, réduits en semi-esclavage dans les exploitations de caoutchouc.

Mgr Alfredo Vizcarra, jésuite, vicaire apostolique de Jaén (Pérou) et président du Centre amazonien d’anthropologie et d’application pratique (CAAAP) a activement participé à la préparation du Synode pour l’Amazonie qui s’ouvre dimanche 6 octobre. Il en attend une conversion de toute l’Église pour apprendre à vivre plus humainement, dans le respect de la nature et des êtres humains.

Sur les berges du Maroni, les villages amérindiens sont soumis à de multiples pressions, à commencer par les trafics liés à l’orpaillage illégal et à la pollution qui en découle. Citoyens français, les Wayanas ont du mal à trouver leur place dans un monde en mutation, en particulier les jeunes.

Après avoir reçu l’approbation du pape François, la Conférence des évêques du Brésil (CNBB) a confirmé officiellement qu’une « cathédrale indigène yanomami » sera construite d’ici à 2022 au cœur de la forêt amazonienne. La moitié de la somme estimée pour la construction de l’édifice a déjà été versée par le Vatican à la CNBB.

Les festivités autour des 70 ans de la création de la Chine populaire, sur fond de conflit persistant à Hong Kong.

La forêt amazonienne fait actuellement l’objet d’une recrudescence d’incendies volontaires afin d’accélérer la déforestation et d’installer cultures ou élevage. Une pratique soutenue par le nouveau président.

Le Brésil a boycotté la réunion sur l’Amazonie organisée, lundi 23 septembre, à New York. Donald Trump a fait une brève apparition surprise au sommet climat.

Un rapport de près de 200 pages rendu public mardi 17 septembre par l’ONG Human Rights Watch expose les logiques mafieuses qui mènent à la déforestation de l’Amazonie.

Sept pays d’Amérique du Sud se sont engagés à protéger l’Amazonie. Les mesures prévues par le « Pacte de Leticia » restent toutefois très floues et laissent perplexe les organisations de défense de l’environnement. Parmi les signataires, le Brésil et la Bolivie font déjà figure de mauvais élèves.

Une réunion d’urgence de chefs d’État se tient vendredi 6 septembre à Leticia, ville colombienne à la frontière avec le Brésil et le Pérou, pour protéger l’Amazonie. Bogota a promis des mesures concrètes et la signature d’un « Pacte de Leticia ».

L’Amazonie continue de brûler, avec des nouveaux départs de feux ces derniers jours. Le président Bolsonaro tarde à mettre en place une réponse efficace à la crise, alors même que septembre devrait être le mois le plus sec de l’année.

Leader emblématique des Suruí, le chef indien Almir Narayamoga (1) fait le lien entre la multiplication des incendies et l’arrivée de Jair Bolsonaro au pouvoir. Le peuple Suruí, 1 500 personnes, vit sur un territoire reculé de l’État brésilien du Rondônia sur près de 249 000 hectares de forêt.

Roman. La remontée du fleuve Amazone à laquelle se livre Patrick Deville avec son fils conduit aux sources de nos heurs et malheurs.

Les images de la forêt amazonienne en feu font le tour du monde. Si les regards se concentrent sur le Brésil, la Bolivie est aussi touchée par ces incendies. Dans ce pays aussi, la déforestation et l’avancée des terres agricoles semblent être à l’origine de ces feux destructeurs.

Après des jours de tensions entre Emmanuel Macron et Jair Bolsonaro, le gouvernement brésilien a refusé mardi 27 août l’aide d’urgence de 20 millions d’euros contre les feux qui ravagent la forêt amazonienne, proposée lors du sommet du G7 de Biarritz.

Le président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé dimanche 24 août l’envoi de deux avions bombardiers d’eau pour lutter contre l’incendie qui ravage toujours l’Amazonie. La pression internationale s’est accentuée ces derniers jours sur le Brésil pour qu’il s’engage dans des actions de sauvetage de la forêt tropicale.

Mgr José Luis Azcona, évêque émérite du diocèse amazonien de Marajo, au Brésil, affirme que le document préparatoire du synode sur l’Amazonie, qui se tiendra en octobre, ne s’attaque pas aux enjeux spirituels et humains les plus urgents de la région

Les incendies dans la forêt amazonienne ont fait émerger un débat sur les moyens de protéger les espaces naturels cruciaux pour l’humanité. L’action des traités et fonds de protection reste limitée par la souveraineté nationale, ce qui pose la question d’un éventuel « droit d’ingérence » pour obtenir des résultats.

Le G7 a discuté d’un soutien financier pour la reforestation de la zone amazonienne, touchée par des incendies géants et s’apprête à signer une charte pour la biodiversité. En parallèle, Paris consulte les États de la région.

Les participants du contre-sommet du G7, à Hendaye, accueillent avec scepticisme l’appel d’Emmanuel Macron à la mobilisation contre les méga feux qui dévorent la forêt brésilienne. Ils ironisent sur ce réveil tardif du président français et lui demandent plus de cohérence sur les questions climatiques.

Les incendies de cet été en Amazonie soulèvent la question d’inscrire cette forêt tropicale au patrimoine commun de l’humanité. À la demande du pape François, l’Église s’engage pour la préservation de cet environnement et de ses habitants, auxquels un synode sera consacré à Rome en octobre.

Dégagement massif de dioxyde de carbone (CO2), destruction de la biodiversité, risques sur la santé des populations autochtones ou des villes limitrophes : alors que les flammes dévorent des centaines d’hectares de forêt amazonienne, les experts internationaux et les ONG redoutent une catastrophe environnementale.

L’augmentation exponentielle des feux en Amazonie a fait se soulever la communauté internationale contre la politique de déforestation de Jair Bolsonaro jugée responsable de ce drame. Hervé Théry, directeur de recherche émérite au CNRS et géographe spécialiste du Brésil et de l’Amazonie, explique à La Croix comment l’activité humaine a changé la forêt tropicale.

Selon l’Institut national de recherche spatiale, les feux de forêt au Brésil ont augmenté de 83 % depuis le début 2019 par rapport à l’année précédente. Des incendies particulièrement violents ravagent l’Amazonie depuis juillet.

Au Brésil, l’Église catholique, par le biais du Conseil indigéniste missionnaire (Cimi), est l’une des institutions les plus actives pour défendre les territoires et les droits fondamentaux des indigènes.

Devant l’augmentation de la déforestation en Amazonie, le président du Brésil Jair Bolsonaro conteste les chiffres officiels et s’en prend aux scientifiques et aux ONG.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolosonaro, les peuples autochtones du Brésil sont victimes de persécutions. Leurs territoires qui couvrent 13 % du pays sont convoités pour leurs richesses.

Le directeur de l’agence spatiale brésilienne, chargée de mesurer la déforestation de l’Amazonie, Ricardo Galvao, a annoncé vendredi 2 août qu’il serait limogé après un différend avec Jair Bolsonaro. Le président brésilien avait accusé l’agence de publier des données « mensongères, au service des ONG ».

À la suite de l’assassinat, le 23 juillet, d’un chef indien Wajâpi dans l’État d’Amapá, la Conférence des évêques du Brésil (CNBB) appelle le gouvernement à respecter les droits des peuples indigènes.

La vidéo d’un homme issu de la tribu des Awa, une communauté isolée de l’Amazonie comptant une dizaine de membres, fait le tour du monde des réseaux sociaux depuis lundi 22 juillet. Des images rares que l’ONG Survival International a décidé de publier pour alerter sur la menace qui pèse sur les peuples indigènes en Amazonie. Entretien avec Fiore Longo, directrice France de l’ONG Survival International

L’exposition du Musée ethnographique de Genève, « Amazonie, le chamane et la pensée de la forêt », consacrée à la culture des populations amazoniennes, fait étape à Nantes, au château des ducs de Bretagne, jusqu’au 19 janvier 2020

Mgr Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne, accueille avec intérêt la réflexion autour de la possibilité d’ordonner des hommes mariés. Il craint que cette question élude les autres défis du Synode sur l’Amazonie.

Alors que se réveillent des craintes face au Synode pour l’Amazonie, qui se tiendra en octobre 2019 au Vatican, un colloque à l’Université grégorienne vient de souligner combien les défis de l’Amazonie concernent toute l’Église et le monde entier.

Inlassable défenseur de l’environnement, le chef amazonien a été reçu par Emmanuel Macron et devrait bientôt rencontrer le pape François. Son combat est devenu célèbre grâce au soutien du chanteur Sting dans les années 1980.

Au Brésil, premier consommateur de pesticides au monde, le gouvernement de Jair Bolsonaro entend donner un coup d’accélérateur à la mise en vente de nouveaux produits phytosanitaires afin de renforcer encore les performances de l’agrobusiness. La décision est dénoncée par les représentants des peuples indigènes.

Le corps du frère Paul McAuley a été retrouvé brûlé, mardi 2 avril, à Iquitos, une ville située dans la région amazonienne du Pérou. D’origine britannique, ce religieux lasallien qui vivait au Pérou depuis 1995 était un grand défenseur de l’environnement.

Le Vatican a annoncé lundi 25 février que la réunion mondiale des évêques sur l’Amazonie se déroulera du 6 au 27 octobre prochain. La dimension écologique sera au centre des discussions.

Depuis des décennies, l’orpaillage illégal décime des milliers d’hectares de forêt amazonienne. Au Pérou, des scientifiques s’allient autour d’un programme de restauration des sols, qui pourrait inspirer plus largement.

ROMAN Pour se sortir d’un drame personnel, une jeune artiste plasticienne accompagne une expédition scientifique en Amazonie. Un premier roman singulier.

La disparition des forêts vierges s’accélère, comme le montre une analyse d’images présentée mercredi 20 juin. Chaque année, ce sont désormais 90 000 km² qui disparaissent.

Présenté vendredi 8 juin au Vatican, le document préparatoire du Synode d’octobre 2019 sur l’Amazonie invite à dessiner les contours d’une « Église au visage amazonien ». Il suggère ainsi « un type de ministère officiel » qui pourrait être confié aux femmes et laisse ouverte la question de l’ordination d’hommes mariés.

ARCHÉOLOGIE. Contrairement à ce que l’on pensait, l’homme a « cultivé » la forêt primaire amazonienne entre le XIIIe et le XVe siècle.

Le pape François a annoncé le 20 mai qu’il créera 14 nouveaux cardinaux, dont Mgr Pedro Barreto, archevêque de Huancayo (Pérou)

Le pape s’est rendu par surprise, jeudi 12 avril, à la première réunion préparatoire romaine du Synode pour l’Amazonie.

Alors que les cendres du frère Henri seront accueillies samedi 14 avril dans un campement de paysans sans-terre, l’Église catholique amazonienne dénonce l’emprisonnement du père Amaro, connu pour son engagement auprès des sans-terre.

Le pape François a défini jeudi 8 mars le thème exact du synode pour l’Amazonie, convoqué en octobre 2019 au Vatican, et nommé les membres du Conseil présynodal.

Lima autorise la construction de routes dans les zones frontalières amazoniennes. Un projet qui menace la survie des peuples indigènes.

En marge de la visite du pape François à Puerto Maldonado, en Amazonie péruvienne, une première rencontre des évêques amazoniens a eu lieu les 19 et 20 janvier autour du cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, en vue de préparer le Synode pan-amazonien d’octobre 2019.

À la tête de l’immense vicariat apostolique de Puerto Maldonado, grand comme un quart de la France, où le pape se rend vendredi 19 janvier, Mgr David Martinez de Aguirre Guinea, dominicain, accueille le pape aujourd’hui au cœur de l’Amazonie péruvienne.

Huit États, plus la Guyane, se partagent l’ensemble amazonien, qui s’étend sur 6,7 millions de kilomètres carrés. Si le Brésil témoigne d’une prise de conscience, fragile, la région ne connaît pas de « bons élèves ».

L’Amazonie constitue la première zone tropicale humide du monde, abritant des écosystèmes parmi les plus riches.

Le pape François met à profit son voyage au Pérou pour se rendre vendredi 19 janvier à Puerto Maldonado, en plein cœur de l’Amazonie, et attirer l’attention sur le rôle essentiel de cette forêt et de ses habitants pour l’avenir de la planète. Dans cette région, la Caritas, en lien avec d’autres ONG, soutient les jeunes car c’est le meilleur moyen de protéger l’Amazonie contre les dangers qui la menacent.

Le pape doit arriver lundi 15 janvier au soir au Chili, première étape d’un voyage de sept jours qui le mènera aussi au Pérou, du 18 au 21 janvier. Ce voyage sera marqué par la question des peuples indigènes, mais aussi par la délicate question des abus sexuels.

Avocat des « sans terre » au Brésil, le dominicain Henri Burin des Roziers est décédé dimanche 26 novembre à Paris à l’âge de 87 ans.

Comme beaucoup d’Indiens du Brésil, Wera et son père Olivio Jekupe, du village guarani protégé de Krukutu, s’inquiètent et se mobilisent face au gouvernement et aux lobbyistes de l’agrobusiness, qui menacent de détricoter leurs droits.

Près de 30 millions d’hectares de forêts ont été détruits en 2016, selon un rapport américain publié le 18 octobre. Et l’année 2017 ne s’annonce pas meilleure, compte tenu des multiples incendies en Californie et au Portugal.

Recevant lundi 25 septembre les évêques d’Équateur, le pape François a notamment insisté sur le respect de l’identité des peuples indigènes.

Le pape François se rend vendredi 8 septembre à Villavicencio pour y prêcher la réconciliation entre les Colombiens mais aussi avec la nature, dans cette ville à proximité de l’Amazonie, le « poumon de la planète ».

Selon un rapport publié mercredi 30 août par le Fonds mondial pour la nature et l’Institut brésilien Mamiraua, 381 nouvelles espèces de plantes et d’animaux ont été identifiées en Amazonie. D’importants investissements dans la recherche ont permis ces découvertes, mais une brusque réduction des financements pourrait menacer les travaux à venir.

Un réseau lié à l’épiscopat latino-américain rejoint le concert de protestations contre la décision du Brésil de livrer près de 4 millions d’hectares de ce « poumon de la planète » à l’exploitation par les multinationales

Le gouvernement brésilien a mis fin à une réserve naturelle dans le nord de la forêt, rendant possible son exploitation par des compagnies privées notamment minières.

Le président brésilien a mis son veto le 19 juin contre deux lois proposées par le Parlement, pouvant conduire à la déforestation de près de 600 000 hectares en Amazonie. Il semble ainsi contrarier les ambitions des lobbys de l’agrobusiness, très puissants dans le pays.

Ce nouveau mode de transport écologique entre en fonction sur plus de 60 km de fleuve, en région amazonienne. Il vise à désenclaver le territoire des Indiens achuars, entre Pérou et Équateur, tout en évitant la construction de routes.

Puisant dans ses abondantes collections, le Musée d’ethnographie de Genève invite à une immersion captivante en Amazonie, aux côtés des chamanes de communautés indiennes qui luttent encore aujourd’hui pour leur survie.

Lors de la clôture de la 17e édition du Congrès eucharistique, qui s’est tenu les 20 et 21 août à Belém au Brésil, le pape a appelé les chrétiens du Brésil à s’engager pour les populations d’Amazonie.

Selon une étude, la durée de reconstitution des forêts amazoniennes varie selon l’intensité de leur exploitation.

Deux associations péruviennes en lien avec le CCFD-Terre solidaire et le Secours catholique publient « Le baril ou la vie ? ». Un rapport accablant sur l’exploitation de l’or noir en forêt amazonienne.

PORTRAIT - Almir Narayamoga Surui est un militant autochtone de l’Amazonie brésilienne qui œuvre à concilier sauvegarde de l’environnement et développement économique.

Après l’appel de catholiques du Périgord, un orgue, construit en partie dans le Nord et au Brésil par des élèves menuisiers, sera inauguré, cet été 2015, dans la cathédrale de Guajara-Mirim, dans l’État du Rondonia.

Un chercheur brésilien, Antonio Donato Nobre, lance un nouveau cri d’alarme pour arrêter la déforestation.

L’État équatorien organisait mardi 30 septembre une grande cérémonie pour demander pardon à la communauté amazonienne de Sarayaku, dont les droits ont été bafoués par un projet d’exploration pétrolière pendant quinze ans.

Directeur du programme d’études amazoniennes de l’Université catholique du Pérou, ce père jésuite ethnobotaniste a vécu plusieurs années avec le peuple jivaro

Le réalisateur Roland Théron a filmé une mission périlleuse du géographe François-Michel Le Tourneau en Amazonie.

La construction du gigantesque barrage de Belo Monte, sur un affluent de l’Amazone, est à nouveau compromise par la justice. Depuis trente ans, les autorités de Brasilia et les populations locales s’opposent autour du projet.

Les députés brésiliens ont accepté mardi une révision du code forestier. Cette nouvelle législation permet notamment aux fermiers d’augmenter la superficie de forêt qui peut être abattue légalement. Pour les écologistes, ce nouveau texte risque de favoriser la déforestation de l’Amazonie.

Mgr Dominique You, évêque de Santissima Conceição do Araguaia (Brésil), en poste en Amazonie depuis 2002, déplore les nombreux abus sexuels dont sont victimes les jeunes dans cette région de migrations

Soeur Dorothy a été assassinée il y aura quatre ans jeudi 12 février. Retour chez les religieuses qui lui ont succédé et qui luttent comme elle l'a fait aux côtés du peuple d'Amazonie

Cet été, Mgr Gérard Verdier a ordonné Edmilson Pereira de Oliveira à Cabixi, petite ville du Rondônia. Le diocèse de Guajara-Mirim concentre tous les maux de l'Amazonie moderne