Analyse

« Un échec cuisant » : trente ans après les accords de paix, le Cambodge s’enfonce dans la dictature

Article réservé à nos abonnés.
Le premier ministre cambodgien, Hun Sen, à Phnom Penh, le 12 septembre. 
Le premier ministre cambodgien, Hun Sen, à Phnom Penh, le 12 septembre.  Lon Jadina / AP
Le 23 octobre 1991, épuisées par deux décennies de guerre civile, les forces politiques cambodgiennes signent les accords de Paris, entérinant un processus de paix sous l’égide de l’ONU. Trente ans plus tard, le Cambodge vit sous un régime autoritaire dirigé depuis plus de trois décennies par le premier ministre Hun Sen.

Après deux décennies de guerre et le régime des Khmers rouges, responsable de la mort de près de deux millions de Cambodgiens entre 1975 à 1979, les forces politiques cambodgiennes entérinent un processus de paix sous l’égide de l’ONU et signent les accords de Paris le 23 octobre 1991. La paix revient alors au Cambodge : le premier ministre Hun Sen, déjà à la tête du pays, les partisans du roi Sihanouk (décédé en 2012) et les Khmers rouges s’entendent pour désarmer les factions, mettent en place un gouvernement provisoire et organisent des élections. L’aide internationale afflue et le petit royaume s’ouvre sur le monde.

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?
OSZAR »