Le parti travailliste a remporté samedi 3 mai une large victoire lors des élections législatives australiennes. Une victoire due, au moins en partie, à la défiance vis-à-vis de l’allié traditionnel américain depuis le retour de Donald Trump.

Le parti travailliste a remporté samedi 3 mai une large victoire lors des élections législatives australiennes. Une victoire due, au moins en partie, à la défiance vis-à-vis de l’allié traditionnel américain depuis le retour de Donald Trump.
Donald Trump a annoncé, jeudi 1er mai, se séparer de son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz. Mais si l’ancien député de Floride quitte la Maison-Blanche, il sera nommé ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies. Ce qui suppose des auditions tendues au Congrès en vue de sa confirmation…
Avant Donald Trump, aucun président américain depuis Franklin Roosevelt n’avait entamé sa présidence en affichant pareille volonté de transformer l’Amérique. En cent jours, le président Maga (Make America Great Again) a multiplié les offensives radicales. Sur tous les fronts.
Cent jours après l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, le calme est revenu à la frontière mexicaine. Épicentre de la crise migratoire des dix dernières années, El Paso, au Texas, a retrouvé sa tranquillité. Mais les excès de l’administration heurtent une partie grandissante de l’Amérique.
Le parti conduit par le premier ministre Mark Carney a remporté les élections législatives ce lundi 28 avril. Malgré leur désir d’alternance, après dix ans de pouvoir libéral, les Canadiens font confiance au banquier, novice en politique, pour tenir tête à Donald Trump. Les conservateurs, archi-favoris en début d’année, ont souffert de leur proximité avec le trumpisme.
Usés par dix ans de pouvoir, les libéraux étaient largement devancés par les conservateurs en début d’année. Mais les attaques répétées de Donald Trump ont changé la donne à l’approche des élections. Hier principalement soucieux de l’inflation et de la crise du logement, les Canadiens votent ce lundi 28 avril en pensant d’abord à Washington.
Les provocations de Donald Trump visant le Canada et la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis ont provoqué une ferveur patriotique inédite au pays à la feuille d’érable. Le Canada, qui se choisit un premier ministre lundi 28 avril, prend très au sérieux les menaces américaines.
À moins de deux semaines d’élections « existentielles » pour le Canada, pris en grippe par Donald Trump, les leaders des principaux partis ont rendez-vous ce mercredi 16 avril 2025 pour un débat télévisé en français. Un temps fort de la campagne, délicat pour le premier ministre libéral Mark Carney, bien plus à l’aise en anglais.
Il y a un an, un Conseil présidentiel de transition était créé à Port-au-Prince pour tenter de reprendre en main un pays en plein chaos depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse, en juillet 2021. Malgré le renfort de policiers kényans, l’insécurité règne, plus que jamais.
Depuis le 15 mars, Kilmar Abrego Garcia, un immigré vivant légalement aux États-Unis, croupit dans une prison de haute sécurité au Salvador, où il a été envoyé par l’administration Trump. Après avoir initialement reconnu une « erreur administrative », le gouvernement américain refuse désormais d’intervenir.
Le directeur de la puissante NSA et sa numéro deux ont été limogés jeudi 3 avril. D’autres changements seraient également intervenus au sein du Conseil de sécurité nationale. À l’instigation, selon la presse américaine, d’une influenceuse d’extrême droite reçue mercredi par Donald Trump.
Sociologue, chargé de recherche au CNRS où il est directeur adjoint du Centre Internet et Société, Olivier Alexandre analyse la montée en puissance de la Tech Right à Washington, et son influence grandissante en Europe et en France. Tout en soulignant les contradictions internes au trumpisme…
L’alliance de géants de la Tech et de Donald Trump est inédite, et fait frémir une partie du monde. Car au-delà de l’appui des figures comme Elon Musk, c’est une alliance de fond qui a été scellée entre Washington et une partie de la Silicon Valley, avec en coulisses l’ombre de l’investisseur libertarien Peter Thiel, adversaire déclaré de l’État. Comme une alliance du pire du meilleur et du meilleur du pire…
Fort de son emprise sur la base du Parti républicain, le président américain parvient à intimider les personnalités dissidentes. Son arme préférée, outre l’insulte ? Les primaires, qui lui ont permis d’écarter les élus du parti qui avaient voté sa destitution en 2021.
Régulièrement visé par les invectives de Donald Trump et engagé dans une guerre commerciale déclenchée par Washington, le Canada votera le 28 avril à l’occasion d’élections législatives anticipées. Ainsi en a décidé dimanche 23 mars le nouveau premier ministre, Mark Carney. Rarement l’enjeu n’aura été aussi élevé pour le pays à la feuille d’érable.
Sous la menace d’un décret présidentiel à la légalité douteuse, l’un des cabinets d’avocats les plus puissants de New York a cédé : jeudi 20 mars, il s’est engagé à offrir 40 millions de dollars de services juridiques à l’administration. L’un de ses associés avait collaboré à une enquête visant Donald Trump en 2021.
Mardi 18 mars, John Roberts, chef de la Cour suprême des États-Unis, est sorti de sa réserve pour rappeler à l’ordre Donald Trump, qui avait demandé la destitution d’un juge coupable de s’être prononcé contre des expulsions de migrants, rappelant que les désaccords devaient se régler devant les tribunaux.
La paix en Ukraine est au cœur de vastes discussions internationales. Après plus de trois ans de conflit, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a changé la donne : pendant la campagne, ce dernier avait promis la paix en vingt-quatre heures. Ce mardi 18 mars, il s’est longuement entretenu avec son homologue russe pour avancer vers un accord sur l’Ukraine.
Depuis l’élection de 2016, Donald Trump se flatte de sa proximité avec Vladimir Poutine : un atout, dit-il, pour régler des problèmes qui agitent la communauté internationale. Alors qu’ils échangent au téléphone, ce mardi 18 mars, au sujet d’une éventuelle trêve en Ukraine, une certaine suspicion entoure les relations entre les deux hommes, depuis le rôle joué par les services russes lors de la première victoire du magnat de l’immobilier.
Le ministère fédéral de l’éducation est dans le collimateur de Donald Trump, et de nombreux élus républicains, qui voit en lui un empiètement du pouvoir fédéral sur les États. Près de 2 000 emplois vont être supprimés, mais cela ne concerne pas les enseignants qui sont employés au niveau local.
Le documentaire « L’Amérique en guerre », diffusé ce mardi 11 mars à 21 heures sur Arte, fait le portrait complexe des États-Unis. Un pays qui a arraché son indépendance par les armes et n’a jamais cessé de les porter depuis, ballotté entre une volonté isolationniste et un sentiment d’exceptionnalisme, souvent guerrier.
Tournant la page de la décennie Justin Trudeau, le nouveau premier ministre canadien Mark Carney est entré en fonction vendredi 14 mars 2025. Ancien président de la banque centrale canadienne, il a promis de résister à Donald Trump. Une fermeté appréciée des Canadiens, à l’approche d’élections législatives anticipées qui semblent inévitables.
Ce dimanche 9 mars, les membres du Parti libéral canadien désigneront leur nouveau chef, qui succédera au premier ministre Justin Trudeau, démissionnaire en janvier. Le futur chef du gouvernement devra mener les troupes libérales vers des élections législatives données perdues il y a quelques semaines… avant les rodomontades répétées de Donald Trump contre le Canada.
Dans son dernier essai, le politologue spécialiste des États-Unis se penche sur un sujet sensible, au cœur de l’histoire et du présent du pays. À la veille du 250e anniversaire de la nation de George Washington, la question raciale reste centrale dans les débats américains.
Six semaines après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le parti démocrate, privé de pouvoir à Washington, peine à se faire entendre. Après le discours du président devant le Congrès mardi 4 mars, il a fourbi une riposte en misant sur ce qu’ils estiment être le maillon faible de la nouvelle administration : l’économie.
Les délégations russe et américaine ont tenu, mardi 18 février, à Riyad, une première série de pourparlers en vue de préparer une possible rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Au menu de ce rendez-vous, l’Ukraine, l’Otan, les sanctions économiques et le Proche-Orient. Sous le regard attentif de Pékin.
Le président américain a proposé un deal à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sans concertation avec Kiev. Ses propositions font droit aux exigences de la Russie, et inquiètent des Européens marginalisés mais invités à financer la reconstruction.
Le parti du premier ministre indien a nettement remporté les élections dans la province de Delhi, une première depuis 1998. Un résultat qui renforce le Bharatiya Janata Party (BJP), huit mois après des élections législatives décevantes en 2024.
Donald Trump sera le premier président américain en exercice à assister, ce dimanche 9 février, à la finale du championnat de football américain, le Super Bowl. Cet événement, le plus suivi chaque année à la télévision, est une opportunité médiatique pour le locataire de la Maison-Blanche, même s’il n’est pas sans risque.
Le président des États-Unis fait de l’or noir la clé du nouvel « âge d’or » qu’il promet aux Américains. Pour forer toujours plus, il a annoncé le retrait de l’Accord de Paris, dès son retour à la Maison-Blanche lundi 20 janvier. Une zone protégée du Nouveau-Mexique est sur la liste des sites à exploiter sans attendre qui circule à Washington.
Dès le premier jour de son second mandat, lundi 20 janvier, le 47e président des États-Unis a multiplié les initiatives. Si certaines étaient attendues, comme le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, d’autres sont plus radicales, comme le pardon des émeutiers du Capitole ou la fin du droit du sol. Donald Trump se sent suffisamment confiant pour tester les limites de la Constitution.
À midi, lundi 20 janvier 2025 (18 heures, heure française), Donald Trump est devenu le 47e président des États-Unis. Assurant que « le déclin de l’Amérique était terminé », il a promis un nouvel « âge d’or », grâce à l’extraction à marche forcée de l’or noir. Les électeurs trumpistes savourent le retour de l’ « Amérique d’abord ».
Ce lundi 20 janvier à midi (heure de Washington D. C.), Donald Trump prêtera serment au Capitole, devenant le 47e président des États-Unis. Malgré le froid, des dizaines de milliers de sympathisants ont tenté d’accéder, dimanche, au dernier meeting du président élu avant son investiture.
Pour la nouvelle administration américaine, l’alliance avec le Vieux Continent n’est pas la pièce maîtresse du grand jeu stratégique mondial. C’est une alliance parmi d’autres, qui doit être révisée à l’heure du retour de la menace russe et à l’aune de la priorité américaine : le défi posé par la Chine.
Malgré le froid et l’annulation des cérémonies en plein air, les partisans de Donald Trump venus à Washington pour l’investiture du président Maga, ce lundi 20 janvier, gardent le sourire. Le retour de l’homme d’affaires du Queens est, pour eux, la promesse de décisions fortes sur l’immigration et contre la vie chère. Ils s’attendent à des actes marquants dès le début du deuxième mandat de Donald Trump.
Le lundi 20 janvier, Donald Trump retrouvera la Maison-Blanche, quatre ans après avoir été battu par Joe Biden. Anthropologue spécialisé dans l’étude de l’évolution des sociétés et enseignant à l’université du Connecticut, Peter Turchin travaille au croisement de l’histoire, de la biologie et des mathématiques. En 2010, il avait annoncé des temps « turbulents » à venir aux États-Unis.
Dalton, « capitale mondiale de la moquette », est une petite ville au nord d’Atlanta. La population hispanique y est devenue majoritaire en trente ans, et c’est elle qui fait tourner les usines. Mais elle redoute d’être visée par la vaste opération d’expulsion promise par Donald Trump dès son retour à la Maison-Blanche.
Après près de dix ans au pouvoir, le premier ministre libéral a annoncé sa démission, lundi 6 janvier. Il restera toutefois en fonction jusqu’à fin mars, le temps que son parti désigne un nouveau chef, qui prendra les rênes du Canada. Avant des élections législatives anticipées, dont les grands favoris sont les conservateurs.
L’ex-président Yoon Suk-yeol vit retranché dans sa résidence à Séoul, protégé par sa garde personnelle, depuis sa tentative ratée de déclarer la loi martiale. En dépit d’un mandat d’arrêt qui doit être exécuté au plus tard ce lundi 6 janvier 2025, à minuit, il refuse de se rendre à la justice.
Le chancelier conservateur autrichien Karl Nehammer, au pouvoir depuis décembre 2021, a annoncé samedi 4 janvier 2025 sa démission « dans les prochains jours ». Il acte ainsi l’échec des négociations pour tenter de former un gouvernement, trois mois après les élections législatives remportées par l’extrême droite.
L’enquête se poursuit après la mort d’au moins 15 personnes le 1er janvier à La Nouvelle-Orléans. L’auteur de l’attaque à la voiture bélier, décédé lors d’un échange de tirs avec la police, est un Américain de 42 ans converti à l’islam. Même si les premiers éléments semblent indiquer qu’il a agi seul, le FBI poursuit l’enquête à La Nouvelle-Orléans, ainsi qu’au Texas, où était né Shamsud-Din Jabbar et où il vivait.
Alors que La Nouvelle-Orléans fêtait le passage à la nouvelle année, un homme a foncé dans la foule mercredi 1er janvier au volant de son véhicule, faisant au moins dix morts et trente-cinq blessés. Le meurtrier est décédé après un échange de tirs avec les forces de l’ordre, selon les autorités, qui étudient la piste terroriste.
Ministre des finances et vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland a annoncé sa démission lundi 16 décembre. Au cœur de son désaccord avec le chef du gouvernement Justin Trudeau, la réponse aux menaces de Donald Trump d’imposer des droits de douane de 25 % sur tous les produits canadiens dès son investiture, le 20 janvier.
Ce mardi 17 décembre, les grands électeurs se réunissent dans les capitales de leurs États respectifs pour annoncer leur choix dans le cadre du scrutin présidentiel. Lors de cette étape de procédure, ils seront 312 à se prononcer pour Donald Trump, contre 226 pour Kamala Harris. Le républicain fait mieux que Joe Biden en 2020 dans le collège électoral, mais moins bien en termes de suffrage populaire.
Baisse du budget de l’éducation, suppression de la moitié des ministères, coupes dans les dépenses sociales… Depuis son arrivée à la tête de l’Argentine il y a un an, le libertarien Javier Milei applique une « thérapie de choc » contre l’État. Malgré un coût social élevé, la tourmente populaire n’a pas eu lieu.
Le président des États-Unis a gracié son fils Hunter, dimanche 1er décembre, à quelques semaines de sa condamnation dans deux affaires relevant de la justice fédérale, en accusant la justice de s’être acharnée sur son fils à des fins politiques. Sa décision suscite la polémique jusque dans les rangs démocrates.
Keith Kellogg, 80 ans, général à la retraite, a été nommé mercredi 27 novembre émissaire sur le conflit en Ukraine par Donald Trump. Cet ancien de la première administration Trump milite pour continuer à armer Kiev, mais en échange de discussions de paix avec Moscou.
Le procureur spécial Jack Smith, qui instruit deux procédures fédérales contre le président élu Donald Trump, a reconnu lundi 25 novembre qu’il était impossible de poursuivre un président en exercice. Deux autres procédures dans les États de New York et de Géorgie devraient connaître le même sort.
Contrôlé par le Front sandiniste, le Parlement nicaraguayen a adopté une réforme constitutionnelle qui concentre tous les pouvoirs au sommet de l’État. Après ratification du nouveau texte en janvier, Daniel Ortega et sa femme Rosario Murillo deviendront « coprésidents », et auront la haute main sur tout le pays.
Au terme de près de deux ans d’enquête, la police fédérale a recommandé, jeudi 21 novembre, l’inculpation de l’ex-président et de son ancien ministre de la défense, accusés d’avoir planifié un coup d’État pour empêcher Lula d’accéder au pouvoir. Quelque 35 autres personnes auraient également été impliquées dans l’« Opération poignard vert et jaune ».
Parmi les personnes choisies par le futur locataire de la Maison-Blanche pour rejoindre son administration figurent plusieurs présentateurs ou célébrités du petit écran. Un attelage qui en dit long sur la fascination de Donald Trump pour la télévision.
Matt Gaetz, Tulsi Gabbard, Pete Hegseth… Parmi les nombreuses nominations déjà annoncées par le futur 47e président des États-Unis, certaines personnalités, inexpérimentées ou aux positions controversées, déroutent jusque dans le camp républicain.
Donald Trump, qui sera investi le 20 janvier 2025, a désigné Elon Musk pour être en charge de l’« efficacité gouvernementale » afin de « démanteler la bureaucratie gouvernementale ». Le richissime patron de Tesla et de Space X a promis sur son réseau social X d’établir un « classement des dépenses les plus terriblement stupides ». Objectif affiché par lui en octobre : couper 2 000 milliards de dollars dans le budget fédéral, soit 7 % du PIB.
Au fil des ans, une nébuleuse s’est agrégée autour de Donald Trump et de sa vision du monde, résumée par le slogan « Make America Great Again ». C’est cette Amérique aux facettes multiples, mais partageant une même vision nationaliste, qui se prépare à prendre le pouvoir autour du 47e président des États-Unis.
Quatre ans après sa défaite face à Joe Biden, Donald Trump est de retour à Washington. Élu ce mercredi 6 novembre, il a remporté une revanche inédite dans l’histoire moderne des États-Unis.
Dans son Dictionnaire amoureux, Bruno Corty, rédacteur en chef du Figaro littéraire, livre sa passion pour la littérature d’outre-Atlantique. Mêlant monstres sacrés et plumes méconnues, il balaie deux siècles d’histoire et donne de formidables envies de lecture.
Ce mardi 5 novembre, les Américains ont élu Donald Trump comme leur nouveau président. Gilles Biassette et Alice Cohen (1) montrent que bien avant l’ascension de Donald Trump, le populisme américain germait déjà, nourri en premier lieu par la puissante chaîne d’information Fox News.
Philadelphie, bastion démocrate, retient son souffle ce mardi 5 novembre au soir. Comme prévu, le scrutin est serré en Pennsylvanie, le plus important des États clés. La soirée avance, le dépouillement progresse… mais l’incertitude demeure.
Les stars des soirées électorales aux États-Unis sont les chaînes de télévision. Ce sont elles qui annoncent les vainqueurs de chaque État et font le décompte des grands électeurs, jusqu’au nombre fatidique de 270. En 2020, il avait fallu attendre plusieurs jours pour que Joe Biden franchisse ce seuil.
Plusieurs dizaines de milliers d’Américains ont patienté plusieurs heures, lundi 4 novembre en fin d’après-midi, pour accéder au site du dernier meeting de la vice-présidente Kamala Harris. Au pied de l’escalier du Musée d’art de la ville, immortalisé par le film Rocky, la candidate démocrate a promis une « présidence pour tous les Américains ».
Le président des États-Unis a besoin du Congrès pour mener à bien sa politique. Ce mardi 5 novembre, les Américains éliront également représentants (l’équivalent de nos députés) et sénateurs, acteurs majeurs de la démocratie américaine. Si les démocrates auront du mal à conserver leur majorité au Sénat, ils peuvent espérer reconquérir la Chambre des représentants.
C’est ici que pourrait se jouer l’issue de la course à la Maison-Blanche. Plus important État des « swing states », la Pennsylvanie a choisi le vainqueur des dernières élections présidentielles. Chacun à sa façon, Kamala Harris et Donald Trump font le forcing pour remporter la mise.
À l’occasion du scrutin présidentiel, dix référendums portant sur l’avortement seront organisés mardi 5 novembre 2024 à travers les États-Unis. Depuis le revirement de la Cour suprême en juin 2022, l’IVG est revenue au centre du débat politique. Les démocrates comptent sur ces référendums pour mobiliser la jeunesse. Fragments d’Amérique (9/9).
Pour sa troisième campagne présidentielle, l’homme d’affaires entré en politique en juillet 2015, en se lançant dans les primaires républicaines, est allé encore plus loin dans l’invective et les menaces. Il est désormais l’homme d’un mouvement, le mouvement Maga (« Make America great again »).
Le dernier week-end avant le scrutin présidentiel est l’occasion d’une ultime offensive pour mobiliser les électeurs. Avant de conclure sa campagne lundi 4 novembre au soir à Philadelphie, Kamala Harris est attendue ce dimanche dans le Michigan, tandis que l’ex-président enchaînera trois meetings en Pennsylvanie, en Caroline du Nord et en Géorgie.
Défait en 2020 par le démocrate Joe Biden, Donald Trump est de nouveau candidat à l’élection présidentielle américaine le mardi 5 novembre 2024, en entretenant une certaine nostalgie de sa présidence. Que retient-on de ces quatre années ?
Deux titres phares de la presse américaine ont renoncé à afficher leur choix pour la présidence. Outre-Atlantique, les quotidiens ont l’habitude de prendre position lors des courses à la Maison-Blanche. Jeff Bezos, propriétaire du Washington Post, et Patrick Soon-Shiong, patron du Los Angeles Times, en ont décidé autrement, provoquant débat… et colère.
Aux États-Unis, pour gagner l’élection présidentielle du mardi 5 novembre 2024, Kamala Harris et Donald Trump misent sur sept États décisifs – les « swing states ». Retour sur le rôle crucial de ces États clés.
Le 5 novembre, les électeurs du Nevada seront invités à approuver, ou non, une modification de la Constitution pour faire de l’accès à l’IVG un « droit fondamental ». Bien que l’avortement soit toujours légal dans cet État, le sujet mobilise les jeunes, inquiets à l’idée d’une possible interdiction au niveau national en cas de victoire des républicains au Congrès. Fragments d’Amérique (9/9).
Les enquêtes laissent à penser que les jeunes de la génération Z voteront plus que d’habitude le 5 novembre prochain. L’une de leurs motivations est la défense de la démocratie, notamment en Arizona, épicentre des tentatives de manipulations post-électorales en 2020. Fragments d’Amérique (8/9).
Dans son livre « Les juges contre l’Amérique », Anne Deysine, spécialiste du système judiciaire des États-Unis, décrit la stratégie de long terme mise en œuvre par les milieux les plus conservateurs pour mettre la main sur les tribunaux. Une stratégie payante, écrit-elle.
On le sait depuis 2020, la soirée électorale lors d’un scrutin présidentiel aux États-Unis peut être lourde de tensions. Beaucoup redoutent cette année, en cas de résultats serrés et défavorables à Donald Trump, des provocations et des tentatives coordonnées de déstabilisation de la part du camp républicain.
Le remplacement d’un Joe Biden épuisé par une Kamala Harris enthousiaste a revigoré le camp démocrate durant la campagne présidentielle américaine. Mais sur le fond, la vision que propose la vice-présidente est peu éloignée de celle de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.
Arrivé au pouvoir après le turbulent mandat de Donald Trump, le démocrate Joe Biden a renoué le lien avec les alliés de l’Amérique. Son mandat restera marqué par son soutien déterminé à l’Ukraine et à Israël, et par le fiasco afghan.
Kamala Harris a étudié à Washington à l’université Howard, « la Harvard noire ». De nombreuses grandes voix afro-américaines ont été formées par cette institution fondée peu après la fin de l’esclavage. En campagne, Donald Trump comme Kamala Harris promettent un soutien financier aux universités noires, sur fond de remise en cause des programmes de diversité par les républicains. Fragments d’Amérique (5/9).
À moins de deux semaines de l’élection présidentielle, les deux candidats multiplient les messages à l’attention des Afro-Américains. Donald Trump pense avoir des arguments à faire valoir, en particulier auprès des hommes noirs, contraignant Kamala Harris à défendre son bilan.
Procureure en Californie, Kamala Harris n’a jamais caché son opposition à la peine capitale, même quand il lui en coûtait politiquement. Mais candidate à la présidence, elle préfère éviter le sujet. Donald Trump, lui, veut voir les États-Unis frapper plus durement les criminels, même si le président américain a peu d’autorité en la matière. Fragments d’Amérique (4/9).
Edel Rodriguez, illustrateur et auteur du roman graphique Worm. Une odyssée américano-cubaine (1) a grandi à Cuba. A trois semaines des élections présidentielles américaines, il réfléchit (2) à la manière dont les Américains pourraient dépasser leurs divisions, que Donald Trump instrumentalise.
La candidate démocrate en course pour la Maison-Blanche accuse son adversaire de mentir sur son état de santé. S’il était élu le 5 novembre, Donald Trump, âgé de 78 ans, deviendrait le président le plus âgé de l’histoire à s’installer dans le Bureau ovale.
Après l’ouragan Hélène, qui a frappé notamment en Géorgie et en Caroline du Nord fin septembre, c’est au tour de Milton de balayer les États-Unis, en Floride. Des milliers de familles sont déplacées et des bureaux de vote sont sous l’eau, dans des États très stratégiques pour l’élection du 5 novembre prochain.
Lundi 7 octobre, Kamala Harris a révélé posséder un pistolet semi-automatique. Quelques semaines plus tôt, elle avait dit être propriétaire d’une arme, sans préciser laquelle, assurant même être prête à faire feu sur un intrus qui pénétrerait chez elle. La candidate démocrate a-t-elle abandonné le combat pour le contrôle des armes à feu ?
Deux ans après la victoire de Lula, les Brésiliens sont appelés aux urnes ce dimanche 6 octobre pour élire leur maire. Un test pour la gauche, qui avait perdu plusieurs villes en 2020, mais aussi pour l’extrême droite, en quête d’un successeur à Jair Bolsonaro en 2026.
Joe Biden et Kamala Harris ont visité mercredi 2 octobre plusieurs États de la côte atlantique ravagés par l’ouragan Hélène, deux jours après une visite de Donald Trump sur le terrain, en Géorgie. Le locataire de la Maison-Blanche et la candidate à sa succession se sont notamment rendus en Caroline du Nord, l’État le plus durement touché. À un mois du scrutin présidentiel, l’ouragan Hélène, qui a fait au moins 162 morts selon un bilan encore provisoire, a pris une tournure politique.
Malgré ses efforts, l’administration Biden est impuissante à se faire entendre d’Israël. Elle déplore les offensives militaires de Benyamin Netanyahou, mais refuse de toucher au point sensible : les livraisons d’armes à l’État hébreu. Dans le chaos des bombardements, Washington semble peu audible.
Le colistier de Donald Trump a multiplié les déclarations fracassantes depuis qu’il a été choisi comme possible vice-président. Lors du duel télévisé des colistiers, mardi 1er octobre, J. D. Vance doit afficher un visage présidentiable, car il pourrait accéder au Bureau ovale en cas de problème de santé de Donald Trump.
Dans le troisième volet de son « Quintette de Los Angeles », James Ellroy nous plonge dans une enquête frénétique sur la mort de la star de Hollywood.
L’arrivée à La Paz de la « Marche pour sauver la Bolivie », conduite par l’ex-président Evo Morales, a donné lieu, lundi 23 septembre, à des affrontements avec les partisans de l’actuel chef de l’État, Luis Arce. L’ancien homme fort du pays andin, de 2006 à 2019, exige des changements immédiats au sein du gouvernement de son ancien allié, menaçant de le faire tomber en cas de refus.
Le scrutin présidentiel américain se tiendra le 5 novembre. Mais presque tous les États permettent de voter sans attendre le jour J. La Virginie et le Minnesota, où il sera possible de se rendre dans un bureau de vote dès ce vendredi 20 septembre, ouvrent le bal électoral. Ces bulletins seront dépouillés comme les autres, le soir du 5 novembre.
Un Américain de 58 ans, Ryan Wesley Routh, a été arrêté dimanche 15 septembre, suspecté d’avoir voulu tirer sur Donald Trump dans son golf de Floride. Ses motivations, comme ses intentions, restent encore incertaines, quarante-huit heures après les faits.
Par un message publié sur Instagram, la chanteuse américaine a apporté son soutien à Kamala Harris juste après le débat entre les deux candidats à l’élection présidentielle, mardi 10 septembre au soir. « Je pense qu’elle est une dirigeante douée et solide », a-t-elle ajouté. Avec près de 290 millions de fans sur Instagram, l’artiste de 34 ans est l’une des stars les plus suivies sur les réseaux sociaux.
Ce mardi 10 septembre, Kamala Harris croisera pour la première fois le chemin de Donald Trump à l’occasion d’un débat télévisé particulièrement attendu. Après un début de campagne marqué par un fort soutien des démocrates mais aussi par une certaine prudence, la candidate démocrate entre dans le vif du sujet.
Candidat de l’opposition lors du scrutin présidentiel du 28 juillet, Edmundo Gonzalez, menacé par un mandat d’arrêt, a fui le Venezuela samedi 7 septembre dans un avion militaire espagnol à destination de Madrid. De plus en plus isolé sur la scène internationale, le régime chaviste poursuit ses provocations.
Edmundo Gonzalez Urrutia, le candidat de l’opposition qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet contre Nicolas Maduro, est visé depuis lundi 2 septembre par un mandat d’arrêt de la justice vénézuélienne. Contesté de toutes parts, le régime a choisi la fuite en avant.
Lors de son discours à la convention démocrate, Kamala Harris a évoqué les alliances américaines sur la scène internationale, insistant sur le soutien de Washington à Israël et condamnant l’attaque terroriste du Hamas. Rappelant son engagement en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza et de « l’autodétermination » du peuple palestinien, elle est restée dans les pas de Joe Biden.
Candidat indépendant à la Maison-Blanche, le fils de Bobby Kennedy, frère et ministre du président John Kennedy, tient un meeting ce vendredi 23 août dans l’Arizona. Le dernier ? Bousculé par la candidature de Kamala Harris, il pourrait annoncer son retrait, et se rallier au candidat républicain.
La convention démocrate s’est ouverte lundi 19 août à Chicago, où Joe Biden a passé officiellement le témoin à Kamala Harris en vue de l’élection de novembre. La candidature de la vice-présidente a chamboulé la campagne, même si son issue reste très incertaine, à près de trois mois du vote.
Jeudi 22 août, en soirée, Kamala Harris prononcera l’un des discours les plus importants de sa campagne, en clôture de la convention démocrate, à Chicago. L’occasion pour elle de se faire mieux connaître de ses compatriotes et d’afficher sa compréhension de leurs difficultés économiques.
Par décret, le régime sandiniste au pouvoir au Nicaragua a fermé 1 500 ONG lundi 19 août, dont beaucoup d’organisations religieuses. Cette offensive, sans précédent par son ampleur, marque une nouvelle étape dans la dérive dictatoriale de Daniel Ortega, et dans son combat contre la foi chrétienne.
La convention démocrate s’ouvre lundi 19 août à Chicago pour quatre jours, rythmés par des interventions de Joe Biden, Barack Obama ou encore Hillary Clinton, et devrait s’achever sur le discours de Kamala Harris, jeudi soir. Cette dernière devrait être officiellement investie par les élus démocrates, qui se prononceront aussi sur le programme du parti.
Alors que la crise née de l’élection présidentielle contestée du 28 juillet se poursuit, trois gouvernements de la région tentent de trouver une solution. Et pour cause : la Colombie, le Brésil et le Mexique seraient les premiers concernés par un nouvel exode massif de Vénézuéliens en cas de reconduction de Nicolas Maduro.
Luisa Corradini, correspondante à Paris du journal argentin La Nacion
Samedi 10 août, le président Volodymyr Zelensky a, pour la première fois, évoqué l’offensive surprise lancée mardi en terre russe. Le lendemain, Moscou a assuré avoir contré des « tentatives de percées », mais tout de même à une trentaine de kilomètres de la frontière. Un pari risqué, mais audacieux pour Kiev.
Longtemps, le petit État de Guanajuato a été épargné par la criminalité liée aux cartels. Mais, depuis quelques années, le nombre des homicides s’y est envolé. En fermant les yeux sur le pillage des oléoducs lors de la dernière décennie, les autorités ont laissé un cartel, désormais tout puissant, se constituer dans le sud de l’État, et la ville paisible de Celaya devenir l’un des lieux les plus dangereux au monde.
Elison Altamirano était étudiant en quatrième année à l’université Jean-Paul II de Managua quand le régime sandiniste a fermé l’établissement, comme tant d’autres organisations catholiques. Les lieux ont été saisis, les documents officiels ont disparu. Ses années d’études ont été effacées par l’arbitraire, et c’est de zéro qu’il lui faut depuis repartir. L’Église nicaraguayenne en exil, victime du sandinisme (4/4)
Furieux de l’attention médiatique portée à sa rivale Kamala Harris, l’ancien président a tenu jeudi 8 août une rare conférence de presse. À dix jours du début de la convention démocrate, qui braquera à nouveau les projecteurs sur son adversaire, il tente de revenir au centre du jeu. Notamment en proposant non pas un, mais trois débats télévisés.
Réfugié depuis 2022 au Costa Rica, le père Uriel Vallejos travaillait depuis le début de l’année à unifier une opposition en exil très morcelée. Un travail salué par de nombreuses organisations de terrain. Mais la liberté de ton du prêtre n’a pas plu à tout le monde. À la surprise générale, son départ pour Rome a été annoncé cet été. Bien loin du Nicaragua. L’Église nicaraguayenne en exil, victime du sandinisme (3/4)
Dominicain originaire d’Espagne, Rafael Aragon a passé plus de quatre décennies au Nicaragua, accompagnant, en tant qu’homme d’Église, les débuts du sandinisme. Jusqu’à se voir interdire l’accès au pays en 2022 pour avoir osé critiquer le régime. Il vit désormais au Costa Rica, mais son regard reste toujours tourné vers son premier pays d’adoption.
Mardi 6 août, Kamala Harris a annoncé le choix de Tim Walz, gouverneur du Minnesota, pour l’accompagner à la Maison-Blanche en cas de victoire. Un choix qui n’est pas anodin : un tiers des présidents américains ont été numéro 2 avant d’accéder au Bureau ovale.
L’Église catholique est vivement réprimée par le régime sandiniste au pouvoir au Nicaragua depuis son soutien au mouvement étudiant de 2018 et ses dénonciations des atteintes aux droits de l’homme qui n’ont cessé depuis. Menacés, harcelés, plus de 200 religieux ont été expulsés ou ont dû fuir le pays. Notamment vers le Costa Rica voisin.
La candidate démocrate a annoncé, mardi 6 août, le choix de Tim Walz, gouverneur du Minnesota, pour l’accompagner en cas de victoire à la Maison-Blanche, comme vice-président. À 60 ans, cet ancien enseignant incarne l’Amérique profonde, loin des élites des côtes américaines.
La leader de l’opposition Maria Corina Machado a appelé à manifester ce samedi 3 août « dans toutes les villes » du Venezuela pour dénoncer les fraudes qui ont permis, selon elle, la réélection du président Nicolás Maduro. Une mobilisation qui aura valeur de test pour les adversaires du régime et pour un acteur central de cette nouvelle crise : l’armée.
Capturé en 2003 au Pakistan, Khalid Cheikh Mohammed avait revendiqué la paternité des attentats contre New York et Washington. Après plus de vingt ans de procédure, un accord a été conclu avec la justice militaire américaine : en échange d’un aveu complet de culpabilité, le détenu de Guantanamo échappera à la peine de mort, mais pas à la détention à perpétuité.
Le candidat républicain veut mettre les bouchées doubles dans les périphéries urbaines qui avaient voté pour Joe Biden en 2020, particulièrement en raison du vote des femmes. Un électorat à choyer face à la candidate démocrate Kamala Harris, qui pourrait convaincre une majorité d’entre elles.
Au Congrès, Marjorie Taylor Greene est la pasionaria de la droite « Maga ». Aucune outrance ne lui fait peur. Et dans sa circonscription de Géorgie, on aime ça. On prête déjà à la députée, entrée en politique en 2020, un destin national en cas de victoire de Donald Trump aux élections américaines de novembre…
À Dalton, petite ville du nord-ouest de la Géorgie, on vote à 70 % pour Donald Trump. La « capitale mondiale de la moquette » est un fief de l’Amérique « Maga », rouge de colère et impatiente de retrouver son héraut.
Élue maire de la capitale mexicaine le 2 juin, Clara Brugada s’est fait connaître en lançant ces lieux étonnants et colorés, redonnant vie à des quartiers populaires et peu sûrs. Si elle tient ses engagements de campagne, une centaine d’autres « utopies » pourraient y voir le jour au cours de son mandat.
Le chef de l’État argentin a arraché jeudi 13 juin, grâce au vote de sa vice-présidente, l’approbation au Sénat de l’important ensemble de loi « Omnibus » libéralisant l’économie. Le texte est moins ambitieux que le projet initial, mais c’est un succès politique pour le président libertarien.
L’homme fort de l’Inde, au pouvoir depuis 2014, a prêté serment dimanche 9 juin. Il entame un troisième mandat à la tête du pays, mais doit pour la première fois composer avec des alliés, faute de majorité absolue au Parlement. Bien que défaite une nouvelle fois, l’opposition a repris des couleurs, sous la houlette d’un Rahul Gandhi revigoré.
Le président américain est reçu samedi 8 juin à Paris par Emmanuel Macron, dans le sillage des cérémonies en Normandie. Cette visite d’État, la première à Paris pour l’actuel locataire de la Maison-Blanche, sera consacrée aux enjeux internationaux, de l’Ukraine à Gaza en passant par la région indo-pacifique. Elle devrait donner lieu à des annonces de coopération entre les deux pays, sur le climat comme pour les Jeux olympiques.
Jugé sévèrement par les Américains pour sa gestion de l’immigration, Joe Biden durcit le ton. Par décret, il a annoncé mardi 4 juin la fermeture de la frontière avec le Mexique aux demandeurs d’asile en raison d’afflux trop massifs. À cinq mois de la présidentielle, le dossier migratoire est le maillon faible du président.
Clara Brugada, 60 ans, issue de l’aile gauche de la gauche mexicaine, a remporté dimanche 2 juin la mairie de Mexico. Un succès qui confirme à la fois les très bons résultats de Morena, le parti au pouvoir dans le pays et la place des femmes sur le devant de la scène politique nationale.
Le Mexique vote ce dimanche 2 juin pour désigner le successeur du président Andres Manuel Lopez Obrador. Claudia Sheinbaum, 61 ans, fidèle du chef de l’État sortant, est favorite pour devenir la première présidente du Mexique. Mais face à elle, Xochitl Galvez, 61 ans, à la tête d’une coalition de centre-droite, tente de mobiliser les mécontents et en appelle au « vote utile ».
Le Mexique a l’occasion d’élire, ce dimanche 2 juin, une femme à la présidence, une première historique. Les deux principales coalitions présentent des candidates, signe des formidables avancées des Mexicaines sur le devant de la scène politique. Ce dimanche, les électeurs éliront également le Congrès, paritaire, leurs maires et plusieurs gouverneurs. Avec, partout, une forte présence féminine.
Joe Biden et Donald Trump se sont mis d’accord pour donner un coup d’accélérateur à la campagne. Le premier débat télévisé aura lieu dès le 27 juin, et non en septembre comme à l’accoutumée. En 2020, plus de 73 millions d’Américains avaient assisté au premier duel tendu entre les deux hommes.
Taylor Swift bouleverse tout sur son passage. La chanteuse américaine, qui se produit en France à partir du 9 mai 2024, pourrait même peser… dans la course à la Maison-Blanche. Un reporter confronté à un concert géant, une critique musicale sceptique et une Swiftie : ce trio de journalistes de La Croix, de générations différentes, a enquêté pour comprendre un phénomène devenu global.
Le 5 novembre, le président démocrate tentera de conserver la Maison-Blanche lors de l’élection présidentielle. Outre son âge, Joe Biden souffre d’un handicap : il est largement tenu pour responsable des arrivées à la frontière mexicaine. En février, l’assassinat d’une étudiante par un sans-papiers vénézuélien a donné du grain à moudre à Donald Trump.
La prestigieuse université new-yorkaise est l’épicentre des crispations agitant les campus américains dans le sillage de la guerre à Gaza. Des arrestations ont déclenché des mouvements de solidarité dans tout le pays, où les tiraillements sont vifs entre les manifestants propalestiniens et leurs adversaires, qui pointent des dérives antisémites.
Les Équatoriens se sont prononcés, dimanche 21 avril, en faveur de plusieurs mesures de lutte contre le narcotrafic, y compris un rôle accru de l’armée dans les rues du pays. Ce résultat, salué par le président Daniel Noboa, reflète un besoin croissant d’ordre et de sécurité en Amérique latine.
Après des mois d’impasse, la Chambre des représentants devrait voter, ce samedi 20 avril, une nouvelle enveloppe d’aide à l’Ukraine voulue par la Maison-Blanche. C’est en tout cas le pari de Mike Johnson, chef républicain de la Chambre, malgré une forte opposition dans son propre parti.
Après une période de confusion, la liste des membres du Conseil présidentiel de transition a été publiée au Journal officiel mardi 16 avril. La première tâche de cet organisme sera de nommer un nouveau premier ministre et de permettre l’arrivée d’une mission internationale de police très attendue pour rétablir l’ordre.
Pour le procureur de Manhattan, Donald Trump a enfreint la loi électorale en achetant le silence d’une actrice pornographique lors de la campagne de 2016. C’est ce que l’accusation devra démontrer lors du procès de Donald Trump, censé durer six semaines.
C’est une première dans l’histoire des États-Unis : lundi 15 avril s’ouvre le procès au pénal d’un ancien président. Donald Trump est jugé dans l’affaire de l’achat du silence d’une ex-actrice porno lors de la campagne de 2016. Il risque une peine de prison, lors de ce procès qui devrait durer six semaines.
En lançant sa police à l’assaut de l’ambassade mexicaine à Quito, l’Équateur a franchi une ligne rouge, l’inviolabilité des missions diplomatiques. Condamnée de toute part, cette action illustre les tentations de l’« homme fort » dans une Amérique latine déstabilisée par la violence et la corruption.
À sept mois de l’élection présidentielle, Joe Biden et Donald Trump sont engagés dans une quête essentielle pour leurs campagnes : la course aux dollars. Samedi 6 avril, le candidat républicain a participé à une soirée en Floride qui aurait permis, selon lui, de lever 50 millions de dollars. De quoi compenser une partie de son retard sur l’actuel locataire de la Maison-Blanche.
Vice-présidente devenue chef de l’État après la destitution de Pedro Castillo en décembre 2022, Dina Boluarte tarde à s’expliquer sur la détention de plusieurs montres de luxe. Samedi 30 mars, son domicile a été perquisitionné dans le cadre de « l’affaire des Rolex ».
Après 13 ans d’attente, la Roumanie et la Bulgarie font officiellement leur entrée, ce dimanche 31 mars, dans cette vaste zone de libre circulation. Une adhésion partielle toutefois, qui exclut les frontières terrestres.
Le président Lula a annulé les manifestations officielles prévues au Brésil à l’occasion du 60e anniversaire du coup d’État du 31 mars 1964. Pour le chef de l’État brésilien, il s’agit là du passé, alors que le présent nécessite, à ses yeux, un rapprochement avec l’armée.
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé vendredi 29 mars la victoire au premier tour de la présidentielle de Bassirou Diomaye Faye, avec 54,28 % des voix. Félicitant le vainqueur, Emmanuel Macron a fait part de sa « volonté de poursuivre et d’intensifier le partenariat entre le Sénégal et la France ».
Les autorités ont voté mercredi 27 mars pour la mise en place en juin d’un péage pour accéder au cœur de Manhattan, au sud de Central Park. Ce projet, une première aux États-Unis, vise à lutter contre la congestion automobile et à lever des fonds pour la modernisation du métro de New York.
Le neveu de John Kennedy, candidat indépendant à la présidentielle de novembre, a annoncé mardi 26 mars le choix de sa colistière : Nicole Shanahan, une millionnaire de 38 ans de Californie. Profitant des faibles popularités de Joe Biden et de Donald Trump, Robert Kennedy Jr continue de tirer son épingle du jeu dans les sondages.
Manuel Rosales sera le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle du 28 juillet. Le gouverneur de l’État pétrolier de Zulia a pu enregistrer sa candidature auprès des autorités électorales, au contraire de Maria Corina Machado, pourtant largement victorieuse des primaires de l’opposition en octobre.
Le président brésilien, qui accueillera son homologue français Emmanuel Macron ce mardi 26 mars pour une visite d’État de trois jours, a connu plusieurs succès depuis son retour à la tête du pays, le 1er janvier 2023. Même si sa politique étrangère, elle, peut susciter l’incompréhension, voire la colère.
Deux proches de la leader de l’opposition Maria Corina Machado ont été arrêtés mercredi 20 mars et sept mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre d’autres responsables de sa campagne. Alors que le monde entier regarde vers Gaza et l’Ukraine, le régime de Nicolás Maduro multiplie les manœuvres répressives à l’approche de la présidentielle du 28 juillet.
Accusant la Maison-Blanche de ne pas prendre les mesures nécessaires pour empêcher une « invasion » de migrants, Greg Abbott, gouverneur républicain du Texas, multiplie les mesures drastiques. Au point de défier ouvertement l’administration Biden, chargée de la politique migratoire.
Alors que les gangs armés ne cessent d’accroître leur mainmise sur Port-au-Prince, le premier ministre Ariel Henry, de retour d’un voyage officiel au Kenya, est dans l’incapacité de regagner le pays. Un vide politique dont certains tentent de profiter, y compris le très sulfureux Guy Philippe, leader de l’insurrection de 2004.
Les Irlandais se sont largement prononcés, lors d’un référendum le vendredi 8 mars, pour le rejet d’une modification des références aux femmes et à la famille dans la Constitution. Un échec embarrassant pour le premier ministre Leo Varadkar.
Confrontées à la mainmise croissante des gangs armés à Port-au-Prince, les autorités haïtiennes ont annoncé, jeudi 7 mars, la prolongation pour un mois de l’état d’urgence dans la capitale. Incapable, en raison de l’insécurité, de rentrer en Haïti au retour d’un voyage officiel, le premier ministre Ariel Henry fait face à de multiples appels à la démission.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’inquiète de la situation « critique » en Haïti, où un chef de gang menace de lancer une « guerre civile » si l’impopulaire premier ministre Ariel Henry ne démissionne pas. Face au risque d’escalade et alors que les puissantes bandes criminelles s’en prennent à des sites stratégiques du pays, l’envoi d’une force internationale peut-il être une solution ?
Le président s’adressera à la nation ce jeudi 7 mars en soirée lors du traditionnel discours sur l’état de l’Union. L’occasion pour Joe Biden de tenter de balayer les doutes sur son âge et sur sa politique étrangère, à huit mois de l’élection présidentielle.
Après avoir sauvé l’honneur en remportant le Vermont mardi 5 mars lors de Super Tuesday, Nikki Haley a jeté l’éponge mercredi. Vainqueur dans quatorze États, l’ex-président Donald Trump est désormais l’unique prétendant à l’investiture républicaine. Il se prépare à un nouveau face-à-face contre Joe Biden, le 5 novembre.
Quinze États votent ce mardi 5 mars dans le cadre des primaires. Ce « Super Tuesday » devrait couronner le retour de Donald Trump, favori dans tous les États pour l’investiture républicaine. Avec, pour cette troisième campagne présidentielle, un esprit de revanche inquiétant et une détermination à aller jusqu’au bout de son projet nationaliste.
Un rapport présenté jeudi 29 février devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU déplore l’aggravation de la crise démocratique au Nicaragua. Déterminé à « éliminer toutes les voix critiques », le régime de Daniel Ortega s’acharne contre la société civile, Église catholique en tête.
Le roman le plus personnel de Richard Wright est publié pour la première fois dans sa longueur d’origine. L’auteur de « Black Boy » raconte le sort d’un jeune Noir accusé à tort d’un double meurtre.
Joe Biden a largement remporté mardi 27 février la primaire démocrate du Michigan. Mais plus de 13 % des électeurs démocrates ont voté blanc pour protester contre le soutien du président à Israël. Dans cet État décisif pour la course à la Maison-Blanche, Joe Biden aura pourtant besoin de toutes les voix pour gagner en novembre.
Républicains et démocrates votent ce mardi 27 février dans le Michigan, nouvelle étape des primaires. Côté démocrate, aucun adversaire sérieux ne s’oppose à Joe Biden. Mais dans cet État où réside une importante population arabe, des appels à voter blanc ont été lancés pour dénoncer son soutien à Israël. Un test pour Joe Biden, qui aura besoin du Michigan en novembre pour conserver la Maison-Blanche.
Selon un document rendu public lundi 19 février, la justice haïtienne a inculpé une cinquantaine de personnes, dont l’ex-première dame Martine Moïse, pour leur implication présumée dans l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021. L’instruction n’a pas permis de faire toute la lumière sur les commanditaires.
La polémique sur l’âge de Joe Biden a relancé l’inquiétude dans le camp démocrate, dans un contexte de sondages déjà défavorables. Alors que la Maison-Blanche voyait d’un bon œil un retour de Donald Trump, perçu comme un candidat vulnérable, on est loin du scénario attendu en ce début d’année électorale.
Robert Kennedy Jr, neveu de l’ancien président John Kennedy et fils de l’ex-ministre de la justice Robert Kennedy, s’est lancé dans la course à la Maison-Blanche. Malgré son goût pour les théories antivax et complotistes, son discours recueille un certain écho. Dans le New Hampshire, des volontaires recueillent les signatures nécessaires à sa candidature.
À l’heure où les démocrates, inquiets de l’impopularité de Joe Biden et des attaques récurrentes sur son âge, ont le moral en berne, une bonne nouvelle leur est parvenue de New York ce mardi : leur candidat a remporté une législative partielle, faisant basculer un siège tenu par un républicain. Une victoire locale, mais sur des enjeux nationaux.
Le directeur de la CIA est l’un des acteurs majeurs de la gestion de la crise des otages du Hamas. Nommé par Joe Biden en janvier 2021, ce diplomate expérimenté a toute la confiance du locataire de la Maison-Blanche. Après Israël, c’est au Caire qu’il a entamé mardi 13 février des négociations en vue d’une trêve réunissant israéliens, égyptiens et qatariens.
À Washington, l’aile radicale du parti républicain poursuit ses efforts pour destituer Alejandro Mayorkas, ministre de la sécurité intérieure. Une commission de la Chambre des représentants a approuvé mercredi 31 janvier deux chefs d’accusation. Une manière d’appuyer sur les problèmes de l’immigration, le point faible de Joe Biden en cette année électorale.
La Cour suprême du Venezuela a rejeté, vendredi 26 janvier, la requête de la leader de l’opposition, Maria Corina Machado, déclarée inéligible. L’élection présidentielle doit avoir lieu à la fin de l’année, et le pouvoir chaviste ne cesse de souffler le chaud et le froid. Les États-Unis pourraient rétablir leurs sanctions.
La course à l’investiture républicaine n’en est qu’à sa deuxième étape, mais déjà la partie semble gagnée pour Donald Trump, vainqueur mardi 23 janvier dans le New Hampshire, une semaine après son triomphe dans l’Iowa.
Bien que devancée dans les sondages, Nikki Haley espère s’imposer lors de la deuxième étape des primaires républicaines, ce mardi 23 janvier dans le New Hampshire. Après le retrait de Ron DeSantis, l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud est l’ultime espoir des conservateurs anti-Trump.
Le gouverneur anti-woke de Floride n’a pas réussi son pari : celui qu’on présentait comme un rival très sérieux pour Donald Trump a raté ses débuts dans la course à la Maison-Blanche. Il a encaissé une sévère défaite lundi 15 janvier dans l’Iowa, un État où il avait investi beaucoup de ressources. Sa deuxième place, pourtant, lui permet de continuer à y croire.
Grand favori dans l’Iowa, l’ancien président a tenu son rang. Il a remporté largement la première étape des primaires, lundi 15 janvier, avec plus de 51 % des suffrages. Il devance le gouverneur de Floride Ron DeSantis (21 % des voix), qui sauve sa deuxième place, malgré la remontée de Nikki Haley (19 %).
Donald Trump va-t-il réussir son retour ? L’Iowa lance ce lundi 15 janvier la course à l’investiture républicaine en vue de la présidentielle de novembre. Dans cet État du Midwest à forte population évangélique, l’ancien président part favori, devant ses principaux concurrents, Nikki Haley et Ron DeSantis. Mais le froid glacial annoncé pourrait peser sur la participation.
Tous les quatre ans, c’est dans l’Iowa que s’ouvre, cette année ce lundi 15 janvier, la saison des primaires en vue de la présidentielle de novembre. Dans cette Amérique blanche du Midwest, les évangéliques, très influents chez les républicains, préparent le retour de leur champion à la Maison-Blanche : Donald Trump. Malgré les inculpations et les scandales, il est, plus que jamais, leur homme.
Ce lundi 15 janvier dans l’Iowa, première étape des primaires républicaines, l’objectif des principaux rivaux de Donald Trump n’est pas de gagner, mais de finir deuxième. Pour Ron DeSantis comme pour Nikki Haley, il est impératif de s’imposer rapidement comme chef de file des anti-Trump, afin de faire de la course à l’investiture un face-à-face avec l’ex-président.
Trois semaines après son homologue de l’université de Pennsylvanie, c’est au tour de la présidente de Harvard de quitter ses fonctions. Première présidente noire de la prestigieuse université, Claudine Gay a annoncé sa démission mardi 2 janvier. Une victoire du camp conservateur, qui accuse l’élite intellectuelle de laxisme face à l’antisémitisme et de soutien au « wokisme ».
Le chef de file de l’opposition sud-coréenne Lee Jae-myung a été poignardé au cou mardi 2 janvier lors d’un déplacement en province. Transporté conscient à l’hôpital, l’ancien candidat à la présidentielle de 2022 a été opéré et « se rétablit », selon son parti.
Le 14 janvier, la dernière souveraine que compte l’Europe va tirer sa révérence. Margrethe II, reine du Danemark, a annoncé dimanche 31 décembre sa prochaine abdication au profit de son fil Frederik, 55 ans. Elle avait elle-même accédé au trône en 1972, au décès de son père.
Le chef de l’État argentin a présenté mercredi 20 décembre au soir un décret visant à libéraliser l’économie en modifiant pas moins de 300 lois. L’avenir de cette initiative, qui peut être bloquée par le Congrès, sera un indicateur de la capacité de l’économiste libertarien à appliquer son programme de choc.
La Cour suprême du Colorado a estimé mardi 19 décembre que Donald Trump était inéligible à la présidence en raison de son rôle dans l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. Cette décision, une première dans l’histoire américaine, pourrait inciter d’autres États à faire de même, en attendant une probable décision de la Cour suprême des États-Unis.
Investi président de la République en Argentine ce dimanche 10 décembre, l’homme politique d’extrême droite Javier Milei se revendique du courant libertarien. Le chercheur américain John Tomasi éclaire les fondements de ce courant politique et montre ses divisions profondes sur la question de la liberté.
La présidente de UPenn, prestigieuse université de la côte Est, a démissionné samedi 9 décembre après une audition très critiquée devant le Congrès. À Washington, les élus enquêtent sur l’antisémitisme dans les facultés américaines, où la guerre Israël-Hamas attise les tensions.
Javier Milei a été investi ce dimanche 10 décembre à la tête de l’Argentine. Un événement auquel n’assistait pas le président brésilien Lula, copieusement insulté par le candidat libertarien pendant sa campagne.
Exercices militaires américains, réunion du Conseil de sécurité… Le Guyana, petit pays d’Amérique du Sud, inquiète depuis la tenue d’un référendum au Venezuela en vue de l’annexion d’une partie de son territoire. Nicolás Maduro, président du Venezuela, et Irfaan Ali, son homologue guyanien, se rencontreront jeudi 14 décembre pour évoquer leur différend.
Les Vénézuéliens ont voté dimanche 3 décembre en faveur de l’annexion de l’Essequibo, territoire appartenant au Guyana. Riche en pétrole et en or, cette région attise la convoitise du régime chaviste, tenté de jouer la carte du nationalisme pour redorer son blason à un an de l’élection présidentielle.
Henry Kissinger s’est éteint mercredi 29 novembre, six mois après avoir fêté son centième anniversaire. Prix Nobel de la paix en 1973, le stratège de la guerre froide a incarné une politique étrangère assumant sans états d’âme la défense des intérêts américains. Quitte à franchir la ligne rouge à plusieurs reprises…
Nikki Haley, qui brigue l’investiture républicaine pour la présidentielle 2024, a reçu mardi 28 novembre un soutien de poids : celui des frères Koch, importants financiers de la droite américaine. L’ex-gouverneure de Caroline du Sud veut fédérer les républicains opposés à Donald Trump, toujours favori à quarante-cinq jours du début des primaires.
Javier Milei, qui prendra ses fonctions à la tête de l’Argentine le 10 décembre, s’est rendu, lundi 27 novembre, sur la tombe d’un rabbin lors d’un séjour à New York. À plusieurs reprises par le passé, le futur président, catholique, a affiché son intérêt pour le judaïsme, disant même songer à la conversion.
C’est en promettant une véritable thérapie de choc que Javier Milei a remporté, dimanche 19 novembre, l’élection présidentielle argentine. Dollarisation de l’économie, suppression de nombreux ministères, coupes drastiques dans les dépenses sociales… Une rupture qu’il aura toutefois bien du mal à mettre en œuvre.
Depuis qu’il a déferlé sur la scène politique, Javier Milei, élu président d’Argentine dimanche 19 novembre, a souvent été comparé à Donald Trump, dont il est l’un des admirateurs. Les deux hommes ont accédé à la présidence en vitupérant contre un « système corrompu » ; conservateurs, ils partagent un même rejet de la gauche. Même si leurs personnalités diffèrent.
Une grande partie du centre et du sud-est du Brésil souffre de chaleurs étouffantes en plein printemps austral. Vendredi 17 novembre, la température ressentie a grimpé jusqu’à 59,3 °C à Rio, un nouveau record.
Malgré un bilan économique calamiteux, les péronistes tenteront de conserver la présidence argentine, ce dimanche 19 novembre, incarnée par Sergio Massa, arrivé en tête à l’issue du premier tour. Reportage dans le Chaco, province pauvre du nord du pays, où le modèle hérité de Juan Peron reste ancré dans la culture de la région.
Privatisation, passage au dollar et même légalisation de la vente d’organes : c’est au nom d’un individualisme assumé que Javier Milei tente de convaincre les Argentins de l’élire président dimanche 19 novembre. Pour cet économiste populiste, l’État hypertrophié est la cause de tous les maux du pays.
Le ministre de l’économie, Sergio Massa, et l’économiste « anti-système » Javier Milei se sont affrontés dimanche 12 novembre lors du débat télévisé avant le second tour de l’élection présidentielle de ce dimanche 19 novembre. Si les Argentins aspirent au changement, il redoutent le saut dans l’inconnu.
Le pape François ne se mêle officiellement pas de politique, y compris dans son pays natal. Mais il est régulièrement pris à partie par le populiste Javier Milei, candidat à la présidence de la République lors du second tour de l’élection le 19 novembre.
Depuis ce jeudi 2 novembre, représentants et sénateurs américains débattent de l’aide pour Kiev et Tel-Aviv voulue par la Maison-Blanche. Si le soutien à Israël fait l’unanimité chez les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, l’aide à l’Ukraine, elle, divise.
Joe Biden a signé lundi 30 octobre un décret visant à encadrer l’intelligence artificielle. Ce décret intervient à la veille de l’ouverture, mercredi 1er novembre au nord de Londres, du premier sommet consacré aux craintes suscitées par l’IA.
Après trois semaines de chaos, la Chambre des représentants aux États-Unis a enfin un nouveau président : Mike Johnson, 51 ans, élu républicain de Louisiane, fidèle de Donald Trump, a été désigné mercredi 25 octobre. Une ascension fulgurante pour cet inconnu du grand public.
L’élu trumpiste de Louisiane Mike Johnson tentera, ce mercredi 25 octobre, de se faire élire à la tête de la Chambre des représentants, après trois semaines d’impasse. Mais arrivera-t-il à convaincre les républicains modérés ? Faute de leader à la Chambre des représentants, le Capitole est à l’arrêt.
Ministre de l’économie d’un pays aux abois, Sergio Massa, 51 ans, a surpris en remportant, dimanche 22 octobre, le premier tour de l’élection présidentielle argentine. Candidat d’une coalition de centre gauche, il affrontera dans quatre semaines le populiste Javier Milei, partisan d’une rupture ultralibérale.
Javier Milei, économiste populiste au passé de rockeur, aborde le premier tour de l’élection présidentielle argentine, ce dimanche 22 octobre, en position de favori. Dans un pays confronté à une inflation galopante, il séduit les jeunes et les classes populaires en attaquant la « caste politique » et l’État, entrave à la liberté.
Au lendemain d’un accord conclu entre le régime de Nicolas Maduro et l’opposition, les États-Unis ont annoncé, mercredi 18 octobre, un allègement des sanctions visant le Venezuela. Un scrutin présidentiel est prévu en 2024 en présence d’observateurs étrangers. Mais les conditions requises pour pouvoir se présenter restent floues.
Alors que le conflit dure en Ukraine et que le Proche-Orient traverse une nouvelle crise politique et humanitaire, Washington est paralysé depuis deux semaines en raison des divisions républicaines. Un nouveau vote est prévu ce mercredi 18 octobre pour tenter de désigner le leader de la Chambre des représentants.
À Washington, des voix commencent à se faire entendre, y compris au Congrès, pour exiger que la Maison-Blanche s’engage à faire parvenir de l’aide humanitaire à Gaza. Cette question sera au centre du voyage de Joe Biden, ce mercredi 18 octobre, en Israël, où le président américain rappellera la solidarité des États-Unis avec l’État hébreu.
Daniel Noboa, 35 ans, héritier d’un empire construit sur l’exportation de la banane, a remporté dimanche 15 octobre la présidentielle en Équateur, pays gangrené par la violence du narcotrafic. Élu pour achever le mandat de son prédécesseur poussé vers la sortie en mai, il a un an et demi pour s’attaquer à l’insécurité, et pour convaincre.
Les États-Unis sont au cœur d’intenses efforts diplomatiques menés au Proche-Orient pour face faire à la crise humanitaire en cours à Gaza et au risque d’embrasement régional. Sur le terrain, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken conclut au Caire, ce dimanche 15 octobre, une tournée dans le monde arabe.