En présentant lundi 23 juin 2025 les axes stratégiques d’un projet national, Raphaël Glucksmann (Place publique) fait un pas vers une candidature présidentielle, tandis qu’à l’autre bout de la gauche les dissidents de LFI ont officiellement installé un nouveau parti, l’Association pour la République écologique et sociale (Après).
Avant un vote solennel mardi 24 juin 2025, les députés ont fait reculer la loi de programmation énergétique en adoptant des amendements, de la droite ou de l’extrême droite, en faveur de la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim et instaurant un moratoire sur l’éolien et le solaire.
Alors que François Fillon a été définitivement fixé mardi 17 juin 2025 sur sa peine dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse Penelope, la question d’une « justice politique » en général et d’une « justice de gauche » en particulier revient régulièrement dans le débat politique.
La dernière séance de discussions entre syndicats et patronat sur les retraites doit se dérouler mardi 17 juin. Si les positions semblent s’être rapprochées durant le week-end, Matignon pourrait accorder un peu plus de temps si un accord était en vue.
Aucune synthèse n’a été possible entre la majorité d’Olivier Faure, réélu premier secrétaire du PS, et la minorité représentée par Nicolas Mayer-Rossignol lors du congrès réuni du 13 au 15 juin 2025, à Nancy. En cause : la place de La France insoumise au sein de l’union de la gauche.
Olivier Faure va être officiellement renouvelé premier secrétaire du Parti socialiste à l’occasion de son congrès, du vendredi 13 au dimanche 15 juin, à Nancy, dans le contexte des interrogations sur l’union de la gauche jusqu’à La France insoumise aux élections municipales de 2026.
Le ministre de la santé Yannick Neuder a présenté mercredi 11 juin le plan psychiatrie du gouvernement. Ce dernier a souhaité mettre l’accent sur l’enjeu de la détection précoce, au lendemain du meurtre de Mélanie Grapinet, surveillante au collège tuée à coups de couteau par un élève de 14 ans. Aucun financement supplémentaire n’est annoncé.
Olivier Faure a été réélu premier secrétaire du Parti socialiste dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 juin 2025. Malgré un score extrêmement serré, son opposant Nicolas Mayer-Rossignol a reconnu sa défaite. Ce résultat confirme un parti coupé en deux, notamment sur la question de la stratégie d’union de la gauche.
Les adhérents socialistes vont élire ce jeudi 5 juin un nouveau premier secrétaire en départageant Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol. Longtemps moteur de l’union et incarnation de la gauche de gouvernement, le PS semble encore loin de pouvoir représenter une alternative en 2027.
Après le vote sur les motions, mardi 27 mai 2025, les adhérents du PS départageront le 5 juin Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol pour le poste de premier secrétaire. Ancien soutien d’Olivier Faure, Boris Vallaud est en position d’arbitre entre les deux hommes qui se sont déjà affrontés en duel au congrès de 2023.
Les adhérents du Parti socialiste vont voter mardi 27 mai pour départager trois motions : celles d’Olivier Faure – l’actuel premier secrétaire –, de Boris Vallaud et de Nicolas Mayer-Rossignol. Derrière ce scrutin interne se posent les questions de l’union de la gauche et d’une primaire pour la présidentielle de 2027.
Les adhérents des Républicains ont tranché dimanche 18 mai : Bruno Retailleau a été largement élu président du parti, avec près de 75 % des voix. Cette nette victoire place le ministre de l’intérieur en tête pour représenter la droite à la présidentielle de 2027.
Les quelque 122 000 adhérents des Républicains voteront samedi 17 et dimanche 18 mai 2025 pour départager Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez. Le nouveau président devra redéfinir ce que signifient et où s’arrêtent les frontières de la droite, vers le centre comme vers l’extrême droite.
Emmanuel Macron, qui souhaite plus globalement organiser « plusieurs référendums en même temps » sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales », a évoqué, mardi 13 mai 2025 sur TF1, l’organisation d’un référendum sur l’euthanasie si le texte en cours d’examen était « bloqué » au Parlement.
Emmanuel Macron sera mardi 13 mai 2025 à partir de 20 h 10 l’invité d’une émission de deux heures sur TF1. Le président de la République devrait notamment s’exprimer sur la question d’un référendum dans une émission au format spécial : des mini-débats, un sondage, des interpellations en vidéos et des reportages.
Des centaines de militants d’ultra-droite ont défilé samedi 10 mai 2025 à Paris. Cette manifestation annuelle, organisée dans la mouvance de l’ex-GUD, constitue le principal événement unitaire d’extrême droite radicale et commémore le décès accidentel de l’un d’eux, le 9 mai 1994.
Alors que le Parti socialiste tourne le dos à La France insoumise, plusieurs enquêtes de journalistes dénoncent les dérives idéologiques et le mode de fonctionnement du parti fondé par Jean-Luc Mélenchon. Le livre La Meute, de Charlotte Belaïch et Olivier Pérou, paraît mercredi 7 mai 2025.
Réélue samedi 19 avril 2025 au poste de secrétaire nationale du parti Les Écologistes, avec 73 % des voix, Marine Tondelier est parvenue à incarner l’écologie dans l’opinion publique. Critiquée pour sa trop forte personnalisation du pouvoir, elle ambitionne de porter la gauche écologiste au sommet, quitte à bousculer la culture de sa famille politique.
Alors que les sympathisants ont jusqu’au jeudi 17 avril pour adhérer s’ils veulent voter pour départager Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez pour la présidence des Républicains, la proposition choc de Laurent Wauquiez d’envoyer en rétention à Saint-Pierre-et-Miquelon les clandestins « dangereux » peine à convaincre.
Alors que Bruno Retailleau va présenter jeudi 10 avril un bilan de son action au ministère de l’intérieur, Laurent Wauquiez, son concurrent pour la présidence de LR, a lancé dans le débat politique sa proposition polémique d’envoyer en rétention à Saint-Pierre-et-Miquelon les clandestins « dangereux ».
Aucune des six contributions générales déposées pour le congrès du Parti socialiste, qui se tiendra du 13 au 14 juin 2025 à Nancy, ne défend une union avec La France insoumise, confirmant la volonté des socialistes de tourner le dos aux Insoumis dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027.
Bouleversement politique majeur, la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité assortie de l’exécution provisoire pourrait rebattre les cartes à l’extrême droite entre Jordan Bardella (RN), Marion Maréchal (Identité Libertés), Éric Zemmour ou Sarah Knafo (Reconquête !).
Afin de justifier une lourde condamnation à une inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire et quatre ans de prison, dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique, le tribunal correctionnel de Paris a insisté sur le caractère systématique et le rôle de Marine Le Pen.
Alors que Marine Le Pen attend le 31 mars 2025 son jugement dans l’affaire des emplois fictifs du RN au Parlement européen, pour laquelle le parquet a requis une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire, le Conseil constitutionnel a rendu vendredi 28 mars une décision sans effet direct sur son cas.
De Nicolas Sarkozy hier à Bruno Retailleau aujourd’hui, la droite remet depuis une dizaine d’années en cause le principe d’un régime migratoire particulier pour les Algériens, héritage de la colonisation puis de la décolonisation consacré en 1968 par un accord bilatéral.
Les candidatures à la présidence du parti Les Républicains seront closes ce mardi 18 mars 2025, confirmant un affrontement entre le ministre de l’intérieur et ancien sénateur Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, président du groupe à l’Assemblée nationale.
Alors qu’a été requise contre Marine Le Pen une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire dans l’affaire des emplois fictifs du Rassemblement national au Parlement européen, le Conseil constitutionnel examine mardi 18 mars la constitutionnalité de cette peine dans une autre affaire.
Après un second semestre de 2024 porteur, le parti Les Écologistes-Europe Écologie Les Verts affronte de nombreuses difficultés externes et internes, de la rupture de l’union de la gauche au Parlement – entre LFI et le PS – à l’affaire Bayou, tout en préparant un congrès de renouvellement de ses instances.
Deux figures du PS ne seront plus maires après les élections municipales de mars 2026 : Anne Hidalgo à Paris et Martine Aubry à Lille. Cette dernière a annoncé, le 6 mars 2025, anticiper sa succession. L’une et l’autre se sont inscrites dans une tradition historique de « socialisme municipal » aux multiples visages.
Après l’adresse d’Emmanuel Macron aux Français, mercredi 5 mars 2025, les forces politiques ont étalé leurs convergences et leurs divergences, de l’évaluation de la menace russe à la question des frontières de l’Ukraine en passant par le financement d’un effort militaire.
Jean-Louis Debré est décédé le 4 mars 2025 à l’âge de 80 ans. Fidèle parmi les fidèles de Jacques Chirac, le fils de Michel Debré s’était révélé en présidant l’Assemblée nationale puis le Conseil constitutionnel.
L’abstention du Rassemblement national a permis l’adoption à l’Assemblée nationale, jeudi 20 février 2025, d’un impôt plancher sur le patrimoine des « ultra-riches ». Proposé par les écologistes, le dispositif a peu de chance d’aboutir au Sénat mais a révélé des clivages idéologiques au-delà des frontières partisanes.
La nomination par Emmanuel Macron de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel a été approuvée à une voix près par les membres des commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat, mercredi 19 février 2025, grâce à l’abstention des parlementaires d’extrême droite.
Le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel, a menacé d’engager des poursuites pénales contre le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, s’il refusait d’être auditionné dans le cadre de l’enquête sur le dérapage des finances publiques en 2023-2024.
Souhaitée par Emmanuel Macron et François Bayrou, la réforme du mode de scrutin spécifique aux villes de Paris, Lyon et Marseille proposée par des députés macronistes ne fait pas l’unanimité et divise les blocs politiques. À Paris notamment, aussi bien Anne Hidalgo (PS) que les maires LR s’y opposent.
Bruno Retailleau a pris de court Laurent Wauquiez en annonçant le premier sa candidature à la présidence des Républicains, mercredi 12 février. Le congrès du parti est prévu au printemps, avec en toile de fond la préparation de l’élection présidentielle de 2027.
La décision du Parti socialiste de ne pas voter, mercredi 5 février 2025, la motion de censure de La France insoumise contre le budget présenté par le gouvernement de François Bayrou a acté une division de la gauche qui se profilait depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Le cyclone Chido, qui a dévasté Mayotte, a ravivé les tensions autour de l’immigration. Alors qu’une proposition de loi prévoyant de restreindre le droit du sol à Mayotte doit être discutée ce 6 février, Jean-François Merle met en lumière les clivages entre Comoriens et Mahorais, qu’il dit renforcés par l’Hexagone.
La motion de censure déposée par La France insoumise contre le gouvernement de François Bayrou sur le projet de loi de finances n’a pas été adoptée, mercredi 5 février 2025, en raison de la non-censure de l’extrême droite et de la quasi-totalité des socialistes, ces derniers n’étant pas parvenus à refaire leur unité.
Dans son discours d’investiture, le 20 janvier 2025, Donald Trump a donné le coup d’envoi d’une « révolution du bon sens ». En France, la référence au « bon sens » est courante dans les discours politiques. Sans en avoir le monopole, l’extrême droite populiste l’utilise fréquemment.
En se prononçant contre la motion de censure sur le projet de loi de finances, ce lundi 3 février, le bureau national du PS ouvre la voie à ce que ses députés permettent son adoption. Les socialistes déposeront néanmoins leur propre motion de censure contre les propos de François Bayrou sur le « sentiment de submersion » migratoire.
Après la défaite du député Louis Boyard à la municipale partielle de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), La France insoumise oscille entre le risque d’isolement local, dans la perspective des élections de 2026, et sa position nationale de cheffe de file de la gauche malgré les divergences avec le Parti socialiste.
François Bayrou ayant annoncé qu’il engagera dès lundi 3 février la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de finances, l’avenir du budget dépendra des choix du Parti socialiste et du Rassemblement national lors d’une nouvelle motion de censure qui devrait être débattue le 5 février.
Députés et sénateurs de la commission mixte paritaire sont parvenus à s’entendre majoritairement, vendredi 31 janvier, sur le projet de loi de finances pour 2025 qui sera soumis lundi au vote de l’Assemblée nationale. Le sort du texte et du gouvernement de François Bayrou dépendra du choix du Parti socialiste.
Interpellé par les parlementaires socialistes, le premier ministre François Bayrou a assumé son propos sur le « sentiment de submersion » migratoire en insistant sur l’expression d’un sentiment populaire et non d’une opinion personnelle. Le PS en attend davantage avant de reprendre les négociations budgétaires.
Le mandat de trois membres du Conseil constitutionnel sera renouvelé le 7 mars 2025, dont celui de son président, Laurent Fabius. Dernier renouvellement avant l’élection présidentielle de 2027, ses membres pourraient jouer un rôle clé en cas d’accession au pouvoir de l’extrême droite.
Le contexte de l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, depuis 2022 puis surtout depuis la dissolution de 2024, a modifié les habitudes de travail des députés, avec davantage de concertation transpartisane. Les marges de compromis sont variables selon les textes.
Si la droite française était autrefois proche du Parti républicain américain, le trumpisme a réorienté vers l’extrême droite ses contacts : Éric Zemmour et Sarah Knafo (Reconquête !), Marion Maréchal (Identité Libertés) ainsi qu’une délégation du Rassemblement national participent à l’investiture de Donald Trump.
La motion de censure déposée par les députés insoumis, communistes et écologistes contre le gouvernement de François Bayrou n’a pas été adoptée, jeudi 16 janvier 2025. Ni le Rassemblement national ni les socialistes ne l’ont votée, ces derniers après une ultime lettre d’engagements de François Bayrou.
Les autres groupes de gauche ont déposé une motion de censure, qui sera débattue jeudi 16 janvier et ne sera pas votée par l’extrême droite. Le Parti socialiste hésite entre censure ou bienveillance en acceptant un compromis avec François Bayrou, notamment sur la réforme des retraites.
François Bayrou a prononcé, mardi 14 janvier 2025, sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Le premier ministre a notamment proposé de remettre en chantier la réforme des retraites. LFI a annoncé dans la foulée le dépôt d’une motion de censure que le RN n’entend pas voter.
Jean-Marie Le Pen est décédé mardi 7 janvier 2025 à l’âge de 96 ans. Président du Front national de 1972 à 2011, il restera celui qui a sorti l’extrême droite de la marginalité, jusqu’à atteindre le second tour de l’élection présidentielle, en 2002. Provocateur, il a été plusieurs fois condamné pour négationnisme ou racisme.
Lors de ses vœux aux Français, mardi 31 décembre 2024, Emmanuel Macron a indiqué qu’en 2025 il demanderait aux Français de « trancher certains choix déterminants », promettant implicitement d’organiser des référendums. Une option qu’il a déjà envisagée, sans jamais aller au bout de cette démarche de démocratie directe.
Quatre premiers ministres, une dissolution, des élections anticipées… L’année 2024 a été particulièrement riche en rebondissements sur le plan politique en France. Retrouvez la sélection d’articles incontournables élaborée par le service politique de La Croix, afin de retracer cette folle année.
Ancien premier ministre de François Hollande et nouveau ministre des outre-mer du gouvernement de François Bayrou, Manuel Valls cristallise les critiques de la gauche en raison de son positionnement idéologique assumé et de son choix en faveur d’Emmanuel Macron en 2017, passant dès lors de la gauche au centre.
Chef d’un nouveau gouvernement de coalition entre le centre et la droite, toujours minoritaire à l’Assemblée nationale, François Bayrou semble comme Michel Barnier miser sur une hypothétique bienveillance des députés d’extrême droite, tout en souhaitant s’adresser directement aux électeurs lepénistes.
À 42 ans, Gérald Darmanin est le nouveau ministre de la justice. En retournant au gouvernement, l’ancien ministre de l’intérieur entend rester au cœur du jeu politique au moment où son rival au sein de Renaissance, Gabriel Attal, cumule la direction du parti et du groupe parlementaire macronistes.
![Fraîchement nommé ministre de la justice, Gérald Darmanin a déclaré sur le réseaux social X que « la fermeté, la rapidité et la proximité guideront [son] action pour défendre les victimes. »](https://i.la-croix.com/301x201/smart/2024/12/23/1924381-fraichement-nomme-ministre-de-la-justice-gerald-da.jpg)
Le gouvernement de François Bayrou a été annoncé lundi 23 décembre 2024, sans la gauche mais avec le renfort de ténors de Renaissance, notamment les anciens premiers ministres Élisabeth Borne (éducation nationale) et Manuel Valls (outre-mer), ainsi que Gérald Darmanin (justice).
Le refus du Parti socialiste de participer au gouvernement de François Bayrou est un nouveau rendez-vous manqué entre celui-ci et la gauche. Depuis une vingtaine d’années, le nouveau premier ministre et le PS se rapprochent régulièrement, mais sans jamais se rejoindre totalement.
François Bayrou ambitionne de dévoiler son gouvernement avant Noël, peut-être dimanche 22 décembre. Le nouveau premier ministre souhaite la présence des chefs des partis politiques qui le soutiennent et cherche le moyen de former une équipe équilibrée malgré le refus du Parti socialiste d’y participer.
Nicolas Sarkozy a été condamné pour corruption et trafic d’influence, mercredi 18 décembre, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme sous bracelet électronique. Toujours écouté au sein de son ancienne famille politique, l’ancien président de la République entretient de bonnes relations avec Emmanuel Macron.
Reçu par François Bayrou à Matignon, le PS se dit toujours prêt à un accord de non-censure avec le gouvernement, mais estime que toutes les conditions ne sont pas encore réunies, qu’il s’agisse du sort de la réforme des retraites ou de l’engagement à ne pas utiliser l’article 49 alinéa 3 de la Constitution.
Les partis sont financés par les cotisations de leurs adhérents et des aides publiques, mais ils peuvent aussi recevoir des dons privés. Peu de Français participent à ce financement de la vie politique, mais certains scrutins et certaines formations les attirent plus que d’autres.
Président du Mouvement démocrate (MoDem), François Bayrou a été nommé premier ministre, vendredi 13 décembre. Soutien d’Emmanuel Macron depuis 2017, ce démocrate-chrétien espère gouverner grâce à l’appui ou tout au moins à la bienveillance de la droite et de la gauche sociale-démocrate.
Pour Emmanuel Macron, il ne s’agit pas seulement de nommer un premier ministre, il s’agit aussi de trouver à travers lui une majorité qui puisse à court terme adopter les budgets de l’État et de la sécurité sociale, et à long terme conduire une politique, c’est-à-dire légiférer.
Si les rapports de force n’ont pas changé à l’Assemblée nationale, la situation a changé sur plusieurs points. Essentiellement pour la gauche, avec désormais une divergence entre le Parti socialiste et La France insoumise, et pour l’extrême droite, écartée par l’Élysée des discussions.
En devenant le ministre de l’intérieur du gouvernement, même éphémère, de Michel Barnier, Bruno Retailleau s’est placé dans les pas de Nicolas Sarkozy et s’est imposé comme un concurrent sérieux de Laurent Wauquiez pour être le champion de la droite à l’élection présidentielle de 2027.
Emmanuel Macron reçoit vendredi 6 décembre plusieurs dirigeants politiques allant de LR au PS en vue de la formation d’« un gouvernement d’intérêt général ». Ces rencontres divisent la gauche : alors que LFI réclame la démission d’Emmanuel Macron, le PS est prêt à un « accord de non-censure ».
Être renversé par une motion de censure marque pour Michel Barnier l’impossibilité de gouverner en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, en cherchant des compromis. Mais son entourage défend sa volonté de dégager un « nouvel espace politique », et surtout sa méthode fondée sur l’« écoute » et le « respect ».
La censure probable du gouvernement de Michel Barnier par la gauche et l’extrême droite, mercredi 4 décembre 2024, risque de rouvrir une période d’instabilité politique. Les deux principaux scénarios de sortie de crise sont la formation d’une nouvelle coalition gouvernementale ou la démission d’Emmanuel Macron.
Marine Le Pen a confirmé, lundi 2 décembre 2024, qu’elle voterait toute motion de censure contre Michel Barnier, qui a engagé sa responsabilité sur l’adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2025. L’addition des voix d’extrême droite et de gauche devrait entraîner cette semaine la chute de son gouvernement.
Menacé d’être renversé au bout du marathon budgétaire en cours par une motion de censure associant la gauche et l’extrême droite, le premier ministre Michel Barnier reçoit cette semaine les oppositions parlementaires, à commencer par Marine Le Pen, lundi 25 novembre.
Une proposition de loi du député LFI Ugo Bernalicis visant à « abroger le délit d’apologie du terrorisme du code pénal » est au cœur d’une polémique. Le texte relance notamment les accusations de complaisance de La France insoumise avec le Hamas, organisation palestinienne terroriste et islamiste.
Après le Rassemblement national, dans le contexte de la perspective d’une inéligibilité de Marine Le Pen à l’issue de son procès sur les emplois fictifs au Parlement européen, c’est au tour de la gauche unie de menacer de censurer le gouvernement Michel Barnier avant la fin de l’année 2024.
Le PS pourrait se démarquer de La France insoumise en s’abstenant sur un des textes budgétaires, le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2024 qui est examiné en séance à partir du mardi 19 novembre, puis en ne votant pas forcément une motion de censure sur l’ensemble du budget pour 2025.
Dans le procès des emplois fictifs du Rassemblement national au Parlement européen, le parquet a requis, mercredi 13 novembre, une peine d’inéligibilité immédiate de Marine Le Pen. Retour sur les motivations du ministère public et sur l’origine de cette peine complémentaire obligatoire mais non automatique.
Malgré le déficit public, le gouvernement a finalement renoncé à geler les retraites. L’annonce de cet arbitrage lundi 11 novembre par Laurent Wauquiez (Les Républicains), et non par le premier ministre ou un des ministres concernés, a provoqué une mini-tempête au sein de la coalition entre la droite et le centre.
En écrivant Ce que je cherche (Fayard), le président du Rassemblement national Jordan Bardella ne publie pas seulement son autobiographie, passage obligé pour toute personnalité politique ambitieuse, il prend également position dans les débats idéologiques et stratégiques internes à l’extrême droite.
Marine Le Pen et le Rassemblement national se tiennent désormais à distance de Donald Trump, contrairement à Éric Zemmour et son parti Reconquête !. La victoire du candidat populiste aux États-Unis n’est pas sans nuance transposable en France, entre convergences sur le fond et divergences stratégiques.
Après l’élection d’une troisième vice-présidente de l’Assemblée nationale de gauche, l’examen du projet de lois de finances pour 2025 confirme la difficulté pour la coalition gouvernementale entre le centre et la droite d’apparaître comme un front uni face à la gauche et à l’extrême droite.
Le projet de budget débattu à partir du lundi 21 octobre dans l’hémicycle prévoit de relever la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE) à son niveau d’avant-crise inflationniste. Malgré les 3 milliards d’euros de recettes promis, la proposition a été massivement rejetée la semaine dernière en commission, les députés reprochant au gouvernement une fiscalité pénalisante pour le pouvoir d’achat et à contre-courant de la transition écologique.
Alors que l’examen en séance publique de la partie « recettes » du projet de loi de finances pour 2025 débute lundi 21 octobre, son rejet en commission a montré les obstacles pour un gouvernement qui ne dispose pas d’une majorité absolue et peut se heurter à des oppositions à géométrie variable.
Alors que le parti d’Emmanuel Macron doit renouveler sa direction lors d’un congrès les 23 et 24 novembre et d’un conseil national le 7 décembre – au cours desquels devraient s’affronter les anciens premiers ministres Élisabeth Borne et Gabriel Attal –, son nombre d’adhérents ne serait que de 8 500.
Le ministre du budget a annoncé, mardi 15 octobre, que le budget de l’aide médicale de l’État (AME), destinée aux clandestins, serait gelé. Le sujet divise la coalition entre le centre et la droite, cette dernière souhaitant comme l’extrême droite la transformer en aide médicale d’urgence.
Le gouvernement a annoncé, le 13 octobre, qu’une nouvelle loi sur l’immigration pourrait être examinée dès « début 2025 », un an seulement après la promulgation de la précédente. Le nouveau texte devrait durcir la législation, conformément à la ligne du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau (LR).
Depuis sa nomination au ministère de l’intérieur, Bruno Retailleau multiplie les annonces et détaille sa propre feuille de route, fermement à droite, sans attendre les arbitrages du premier ministre, Michel Barnier, et malgré la fragilité de la coalition de gouvernement entre la droite et le centre.
Un an après les attaques du 7 octobre 2023, une cérémonie était organisée ce lundi 7 octobre par le Crif pour rendre hommage, en présence de plusieurs ministres dont Michel Barnier, aux victimes, un massacre qui provoque toujours une onde de choc en France. Le même jour, les responsables des cultes français ont lancé un appel unitaire « à la paix et à la fraternité » et plaidé pour « ne pas importer en France le conflit ». « La haine et les discriminations antimusulmanes se multiplient de manière inquiétante et les actes antisémites ont encore augmenté de manière exponentielle », ont-ils rappelé.
Lors de son discours de politique générale, mardi 1er octobre, le premier ministre a esquissé un changement de méthode. Michel Barnier s’engage à s’appuyer sur le travail parlementaire et revendique une « culture du compromis ». Il met en avant un « contrat de responsabilité » avec les collectivités locales et appelle à un « renouveau » du dialogue social.
Le premier ministre Michel Barnier a prononcé ce mardi 1er octobre 2024 sa déclaration de politique générale devant les députés. Les présidents des 11 groupes de l’Assemblée nationale, dont Marine Le Pen pour le RN et Gabriel Attal pour les macronistes, lui ont ensuite répondu à la tribune.
Bénéficiaire de la première niche parlementaire de la législature, le 31 octobre, le Rassemblement national a présenté mercredi 25 septembre plusieurs propositions de loi destinées à piéger la gauche sur les retraites, la droite sur les peines planchers, et les deux sur les barrages hydrauliques.
Alors que l’examen parlementaire du projet de la loi sur la fin de vie a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée nationale, le débat pourrait revenir à l’initiative du député de centre gauche Olivier Falorni et avec le soutien de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance).
Sous la pression de la gauche et de Gabriel Attal (Renaissance), son prédécesseur à Matignon et désormais allié, Michel Barnier (LR) a assuré qu’il ne toucherait pas aux lois sociétales. Mais cette thématique clivante entre le centre et la droite pourrait revenir autour du débat sur la fin de vie.
Les membres de l’équipe de Michel Barnier (LR) ont été nommés samedi 21 septembre 2024. Ce gouvernement de coalition demeure dominé par le centre macroniste, avec un seul nouveau membre issu de la gauche (l’ex-PS Didier Migaud à la justice) et neuf représentants de LR, dont Bruno Retailleau au ministère de l’intérieur.
Les membres du gouvernement de Michel Barnier (Les Républicains) ont été nommés samedi 21 septembre 2024. Ce cabinet de coalition demeure dominé par le centre macroniste, avec un seul nouveau membre issu de la gauche (l’ex-Parti socialiste Didier Migaud à la justice) et neuf représentants de Les Républicains (LR), dont Bruno Retailleau au ministère de l’intérieur.
En amont de la nomination de son gouvernement, annoncée pour « avant dimanche » 22 septembre, le premier ministre Michel Barnier (LR) a présenté aux futures composantes de sa majorité de coalition entre le centre et la droite ses grandes priorités, sans entrer dans les mesures concrètes.
Minoritaire au sein d’une coalition gouvernementale avec le centre, elle-même minoritaire face à la gauche et à l’extrême droite, la droite s’estime pourtant légitime pour gouverner. Elle met en avant le rendez-vous manqué par la gauche modérée et le poids qu’elle représente au Parlement, en additionnant députés et sénateurs.
Deux visions s’affrontent au sein de la gauche antilibérale pour reconquérir le pouvoir : alors que Jean-Luc Mélenchon veut mobiliser les abstentionnistes de la jeunesse et des quartiers populaires, François Ruffin ambitionne de reconquérir les ouvriers et les employés partis à l’extrême droite.
Face à la dégradation des comptes publics, le gouvernement va devoir trouver de l’argent. La tentation est alors forte d’augmenter les impôts. Le nouveau premier ministre Michel Barnier a indiqué vouloir une plus grande justice fiscale. Mais que cela recouvre-t-il ?
Les Républicains, dont les députés et sénateurs se réunissent en Savoie et en Haute-Savoie du 11 au 13 septembre, ont donné leur feu vert à leur participation au gouvernement désormais dirigé par l’un des leurs, Michel Barnier. Ce passage de l’opposition à une majorité de coalition oblige à des compromis.
Reçus vendredi 6 septembre par le nouveau premier ministre Michel Barnier, membre de leur parti, les dirigeants des Républicains veulent s’assurer de l’autonomie de Matignon vis-à-vis de l’Élysée et d’une orientation gouvernementale conforme à leurs priorités : les finances publiques, la sécurité et l’immigration.
En nommant Michel Barnier premier ministre jeudi 5 septembre, Emmanuel Macron a choisi pour Matignon un homme fidèle à la droite gaulliste depuis son adolescence. Il possède une solide expérience, à Paris comme à Bruxelles, et ne devrait pas marquer une rupture avec les grandes orientations du macronisme.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a nommé Michel Barnier, premier ministre, jeudi 5 septembre, au terme de longues consultations. Budget, assurance-chômage, école, hôpitaux, nucléaire : cinq dossiers attendent des décisions rapides du futur locataire de Matignon.
Entre l’abrogation prônée par la gauche et le Rassemblement national, et le souhait d’Emmanuel Macron et de la droite de la préserver, la réforme des retraites de 2023 est au cœur des discussions pour trouver un premier ministre.
Le déficit public de la France devrait finalement atteindre 5,6 % du PIB en 2024, davantage que le pourcentage déjà réévalué à la hausse en avril (5,1 %). L’État reconnaît des recettes fiscales moins importantes que prévues, mais pointe surtout une augmentation des dépenses des collectivités locales.
Les opposants internes à Olivier Faure ont profité du campus de rentrée du PS, vendredi 30 août, pour se coaliser, mais le premier secrétaire a mené une contre-offensive en mobilisant toutes les autres composantes du Nouveau Front populaire autour de Lucie Castets, toujours candidate à Matignon de l’union de la gauche.
La perspective de la nomination à Matignon d’une personnalité issue de la gauche mais qui ne serait pas Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire, divise les militants du PS. En attendant, la donne parlementaire inédite conduit des élus à s’interroger sur l’adoption d’une nouvelle culture du compromis.
Le Parti socialiste organise du 29 au 31 août à Blois son campus de rentrée, dans un double contexte. D’une part, l’opposition interne à Olivier Faure qui critique l’union avec La France insoumise. D’autre part, Emmanuel Macron qui cherche un premier ministre qui bénéficierait de la bienveillance de la gauche modérée.
Lundi 26 août, le président de la République a exclu de nommer un premier ministre issu du Nouveau Front populaire, et a ouvert un second cycle de consultations avec des personnalités politiques. La France reste donc plongée dans une impasse politique inédite, qui soulève plusieurs questions.
Avancée par le chef de file de La France insoumise, l’idée d’assurer un soutien parlementaire à un gouvernement de gauche sans toutefois y entrer possède des avantages stratégiques pour ce parti. Cette stratégie a été utilisée à plusieurs moments, dans l’histoire politique française comme à l’étranger.
Les dirigeants des partis et groupes parlementaires du Nouveau Front populaire, accompagnés de leur candidate pour Matignon, Lucie Castets, ont été les premiers à être reçus par Emmanuel Macron, vendredi 23 août, dans le cadre de ses consultations des forces politiques en vue de nommer un nouveau gouvernement.
Face à l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron consulte vendredi 23 et lundi 26 août les forces politiques parlementaires avec, comme objectif, la nomination d’un nouveau premier ministre. Disposant d’une courte majorité relative, la gauche défend toujours sa candidate, Lucie Castets.
Le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal a posé les premiers jalons du futur projet de loi de finances en envoyant aux ministères les « lettres plafonds » de dépenses et d’emplois pour 2025. La gauche a néanmoins affirmé qu’elle s’en affranchirait si Lucie Castets était nommée à Matignon.
Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Manuel Bompard publient dimanche 18 août dans La Tribune dimanche un texte menaçant d’engager à l’encontre du président de la République une procédure de destitution par le Parlement, accusant Emmanuel Macron de manquer à ses devoirs en ne nommant pas une personnalité de gauche à Matignon.
La composition des groupes politiques de la nouvelle Assemblée nationale a été publiée au Journal officiel dans la nuit du 18 au 19 juillet 2024. La Croix vous aide à vous y retrouver, avec un record de groupes sous la Ve République.
Unique candidat, le premier ministre devrait présider à partir du 18 juillet le groupe macroniste Ensemble pour la République (ex-Renaissance) à l’Assemblée nationale, à condition qu’il soit à cette date remplacé à Matignon. Il devra toutefois contrecarrer les risques de dissidences qui menacent le parti présidentiel.
Laurent Wauquiez, nouveau président du groupe La Droite républicaine à l’Assemblée nationale, se déclare ouvert à un « pacte législatif » avec les macronistes. Au centre, cette perspective est soutenue par Édouard Philippe, tandis que François Bayrou souhaite aussi y associer la gauche modérée.
Malgré une majorité relative, et donc la menace d’une motion de censure, les composantes du Nouveau Front populaire réclament les clés de Matignon. Reste à savoir à qui les confier, avec une compétition entre La France insoumise et le PS pour former le premier groupe de gauche à l’Assemblée nationale.
Le Nouveau Front populaire, première force à l’Assemblée nationale à l’issue du second tour des élections législatives, discute lundi 8 juillet d’un éventuel nom pour Matignon. Jordan Bardella, président du Rassemblement national arrivé en troisième place, a assuré qu’il prenait « sa part de responsabilité » dans la « défaite » du parti d’extrême droite.
Aucun bloc électoral n’a atteint la majorité absolue à l’Assemblée nationale après le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. Disposant d’une majorité relative, la gauche du Nouveau Front populaire ambitionne d’amener l’un des siens à Matignon, mais l’exécutif ne semble pas avoir renoncé à bâtir une nouvelle majorité centrale.
Après l’arrivée en tête du Rassemblement national (RN) au premier tour des élections législatives, dimanche 30 juin, avec 33 % des voix, devant le Nouveau Front populaire (28 %) et Ensemble (21 %), ces trois partis s’affrontent pour envoyer une majorité de députés à l’Assemblée nationale lors du second tour, dimanche 7 juillet.
Si le Rassemblement national aura un représentant dans la grande majorité des circonscriptions en lice au second tour, la gauche et le centre ont souvent retiré leur candidat en cas de risque de victoire de l’extrême droite. Reste à savoir si les électeurs suivront ce « front républicain ».
Affaiblis par la scission d’Éric Ciotti, désormais allié avec le Rassemblement national, Les Républicains ont opté pour un programme minimal pour le 2nd tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. Les cadres se concentrent surtout sur la survie du parti, menacé d’éclatement.
Le nombre de voix obtenues au premier tour des élections législatives et la perspective d’une majorité pour le Rassemblement national auront pour conséquence une forte augmentation de son financement public, dans un contexte à l’inverse difficile pour les autres partis politiques.
Lors du premier tour des élections législatives 2024, dimanche 30 juin, le Rassemblement national et ses alliés sont arrivés en tête avec 33,15 % des voix et peuvent espérer une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Retrouvez les réactions politiques et analyses des résultats, avant le second tour, dimanche 7 juillet.
La question de la survie des Républicains continue à se poser, même si de nombreux candidats de droite bénéficieront au second tour de l’absence d’adversaires du centre ou de la gauche. Le contexte des législatives donne à plusieurs ténors l’occasion de préparer un avenir qu’ils croient possible.
Selon les estimations de ce premier tour des élections législatives, dimanche 30 juin, le Rassemblement national arrive en tête avec 34,2 % des voix, suivi du Nouveau Front populaire à 29,1 % et de la majorité présidentielle qui obtient 21,5 %. Au terme du second tour, dimanche 7 juillet, le RN pourrait obtenir une majorité absolue, selon certaines projections en sièges.
Dès le soir du premier tour, dimanche 30 juin, les instituts de sondages ont dressé des projections en sièges de la future Assemblée nationale. Complexes à réaliser avant même que soient connues les configurations du second tour, le 7 juillet, dans les circonscriptions, elles proposent des chiffres divergents.
La campagne des législatives 2024 a été dominée au centre par la majorité présidentielle, à l’extrême droite par le Rassemblement national et à gauche par le Nouveau Front populaire. Alors que l’ouverture des bureaux de vote a eu lieu à 8 heures dimanche 30 juin en métropole, ce scrutin recèle encore bien des inconnues, à commencer par la participation.
Copié idéologiquement et stratégiquement par Jordan Bardella, affaibli par la scission des partisans d’une alliance avec le Rassemblement national, le parti Reconquête ! d’Éric Zemmour se contente de jouer les aiguillons à l’extrême droite avec le programme le plus radical sur l’immigration et l’identité.
L’ex-premier ministre Édouard Philippe a affirmé, jeudi 20 juin, qu’Emmanuel Macron a « tué la majorité présidentielle » en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour rebâtir et élargir la majorité, le centre devra se tourner dans un premier temps vers la droite modérée, dans un second vers la gauche modérée.
Afin d’opérer une symétrie avec le Rassemblement national d’extrême droite, les adversaires du Nouveau Front populaire le qualifient d’extrême gauche. Cette affirmation questionne la définition de l’extrême gauche, ainsi que le programme et les composantes de cette nouvelle union.
Jusqu’au dernier jour, les Français peuvent tout changer dans le secret de l’isoloir. Quelques grands scénarios se dessinent néanmoins. D’autant plus qu’avec seulement 4 011 candidats, soit 7 en moyenne par circonscription contre 11 en 2022 et 14 en 2017, l’offre électorale se trouve limitée. Passage en revue.
De la gauche à l’extrême droite en passant par le centre, de nombreux candidats aux élections législatives ont profité de l’anniversaire de l’appel à la résistance du général de Gaulle, le 18 juin 1940, pour se réclamer de son héritage. Une référence qui peut pourtant paraître historiquement ou idéologiquement paradoxale.
La dissolution de l’Assemblée nationale a déclenché un mouvement de recomposition politique qui pourrait se prolonger au-delà même du second tour des élections législatives. Les candidatures enregistrées dans les 577 circonscriptions permettent de dessiner les alliances en cours ou à venir. Tour d’horizon des blocs politiques actuellement en recomposition à deux semaines du premier tour des élections législatives.
Les différentes composantes de l’alliance de la gauche ont annoncé avoir trouvé un accord, jeudi 13 juin dans la soirée, sur un programme commun. Reste désormais à connaître le détail de la répartition des circonscriptions et le nom du futur premier ministre en cas de victoire aux élections législatives.
De la dissolution de l’Assemblée nationale à l’annonce par Éric Ciotti d’une alliance avec le Rassemblement national, la confusion règne au sein des Républicains, à quelques jours du dépôt des candidatures aux élections législatives.
Le président des Républicains, Éric Ciotti, a annoncé souhaiter une alliance avec le Rassemblement national en vue des élections législatives 2024. Cette perspective est refusée par les grands ténors de sa famille politique, qui réclament sa démission et ne souhaitent s’allier ni avec le centre ni avec l’extrême droite.
En réponse à la dissolution de l’Assemblée nationale, les quatre grands partis de gauche – socialistes, insoumis, écologistes et communistes – ont convenu, lundi 10 juin, de présenter aux législatives un programme commun et des candidatures uniques. Raphaël Glucksmann se démarque toutefois de l’accord.
Triomphal aux élections européennes, le Rassemblement national vise désormais l’obtention d’une majorité à l’Assemblée nationale, lors des législatives des 30 juin et 7 juillet. À gauche comme à droite, petites négociations et grandes manœuvres sont lancées pour définir, en urgence, une stratégie de campagne.
RN largement en tête, dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron, élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet… Retrouvez les résultats, les réactions et nos analyses des enjeux politiques en France et au Parlement européen au lendemain des élections européennes de 2024.
À l’issue des premières estimations des élections européennes plaçant le Rassemblement national en tête avec près de 33 % des suffrages exprimés, Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 9 juin, la dissolution de l’Assemblée nationale. De nouvelles élections législatives seront organisées le 30 juin et le 7 juillet.
Si trois thématiques ont dominé les débats des élections européennes de 2024 – l’immigration, la transition écologique et la guerre en Ukraine –, la campagne a été marquée par l’avance de Jordan Bardella (RN) dans les sondages et la dynamique autour de Raphaël Glucksmann (Place publique-PS).
Élue Les Républicains (LR) au Parlement européen, Anne Sander a joué un rôle clé pour assouplir la loi sur la protection de la nature, comme le souhaitait la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA).
Alors que deux motions de censure sur les finances publiques vont être débattues ce lundi 3 juin à l’Assemblée nationale, l’une déposée par l’extrême droite, l’autre par la gauche, l’agence américaine Standard and Poor’s (S&P) a dégradé vendredi 31 mai 2024 sa note de la France.
Dans la bouche de François-Xavier Bellamy ou sur les réseaux sociaux, Les Républicains semblent axer leur fin de campagne des élections européennes sur l’immigration, en tenant un discours radical qui les rapproche de l’extrême droite dans le contexte d’une forte concurrence avec Marion Maréchal de « Reconquête ! ».
La progression dans les sondages de Raphaël Glucksmann, tête de liste Place publique-PS en meeting ce jeudi 30 mai, semble augurer d’une recomposition de la gauche après les élections européennes. Le Parti socialiste, qui a perdu son hégémonie depuis l’élection d’Emmanuel Macron à l’Élysée, pourrait contester sa domination à LFI.
Le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et à la fin de vie arrive lundi 27 mai en séance plénière de l’Assemblée nationale. Des articles clés ont été réécrits lors de son passage en commission spéciale, ce qui ouvre la voie à de longs débats à l’issue incertaine.
Emmanuel Macron a annoncé, mardi 21 mai en conseil des ministres, qu’il partait le soir même en Nouvelle-Calédonie pour y installer une « mission » de dialogue. Mais les indépendantistes considèrent que les choix politiques du président de la République sont à l’origine de la crise.
Alors que l’état d’urgence a été décrété en Nouvelle-Calédonie, les unionistes sont prêts à rouvrir le dialogue sous l’égide de l’exécutif, mais pas les indépendantistes, qui n’ont plus confiance en l’impartialité de l’État et en appellent à la nomination d’un médiateur neutre.
La proclamation de l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie entrera en vigueur ce mercredi à 20 heures, heure de Paris. Le projet d’élargissement du corps électoral, adopté par le Parlement avant d’être soumis au Congrès, a relancé un cycle de violences entre indépendantistes et unionistes français, qui a fait quatre morts.
Tête de liste des Républicains, comme en 2019, François-Xavier Bellamy a présenté ce mardi 14 mai un programme pour les élections européennes qui devrait surtout se démarquer de celui des macronistes sur l’immigration, l’écologie et la vision de l’Europe, autour d’un statu quo sans élargissement ni approfondissement.
Après avoir envisagé une sortie de l’euro et de l’Union européenne, le Rassemblement national à l’extrême droite et La France insoumise à gauche ont tous les deux gommé cette idée-choc de leurs projets respectifs, abandonnant le Frexit à des forces politiques électoralement marginales.
La participation de militants LFI à l’expulsion de Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique, d’un cortège du 1er-Mai, relance le débat autour de la personnalité de Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci mène une campagne sur Gaza parallèle à celle de Manon Aubry pour les élections européennes.
En organisant un grand meeting le 1er mai, à Perpignan, le Rassemblement national s’inscrit dans une longue tradition remontant à l’époque du Front national. Ce rendez-vous militant a évolué avec le temps, sur fond de mutation électorale du lepénisme et de volonté de rompre avec l’extrême droite la plus radicale.
Eurodéputés sortants et têtes de liste, Manon Aubry (LFI) et Raphaël Glucksmann (Place publique-PS) vont se succéder les 23 et 24 avril en meeting à Strasbourg, siège du Parlement européen, la première prônant une rupture avec les traités de l’UE et accusant le second de collusion avec le centre et la droite.
Alors que l’université de Lille a décidé d’interdire la conférence, prévue jeudi 18 avril, de Jean-Luc Mélenchon et de Rima Hassan, candidate sur la liste de Manon Aubry aux élections européennes, le conflit israélo-palestinien cristallise désormais la rupture entre LFI et le reste de la gauche.
À partir du lundi 15 avril et jusqu’à la veille du scrutin des élections européennes, les 8 et 9 juin 2024, les listes candidates et leurs soutiens devront bénéficier d’une exposition « équitable » à la télévision et à la radio, soit un temps de parole proportionnel à leur importance dans cette élection.
Alors qu’Emmanuel Macron a condamné l’attaque directe d’Israël par l’Iran, dans la nuit du 13 au 14 avril, tout en appuyant une désescalade militaire dans la région, la droite insiste sur le soutien à Israël, tandis que la gauche réitère son appel à la paix et à un cessez-le-feu à Gaza.
Outre celle conduite par Marie Toussaint (Les Écologistes), de nombreuses listes se réclamant de l’écologie ambitionnent de se présenter aux élections européennes, soit pour défendre une thématique spécifique, soit pour représenter une offre écologiste qui ne soit pas forcément ancrée à gauche.
Président de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences de la télévision numérique terrestre, Quentin Bataillon (Renaissance) a été accusé de manquer à son devoir de neutralité pour avoir critiqué Yann Barthès, animateur sur TMC, lors de l’émission concurrente de Cyril Hanouna sur C8. Explication.
La France est l’un des États membres dont les parlementaires européens siègent dans l’ensemble des sept groupes du Parlement, auxquels s’ajoutent des non-inscrits : ces affiliations souvent méconnues constituent un des enjeux des élections européennes. Tour d’horizon.
Candidat en troisième position sur la liste des Républicains conduite par François-Xavier Bellamy, le général Christophe Gomart effectue ses premiers pas en politique et déplacements de campagne, comme mercredi 27 mars 2024 dans un quartier sensible d’Oullins-Pierre-Bénite, dans la Métropole de Lyon.
François-Xavier Bellamy tient, samedi 23 mars, en Seine-Saint-Denis, le meeting de lancement de sa campagne pour les élections européennes. Les Républicains se trouvent dans une situation paradoxale : appartenir au PPE, mais ne pas soutenir sa candidate, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Le congrès du Mouvement démocrate (MoDem), les 23 et 24 mars 2024 à Blois, va être l’occasion pour le parti de François Bayrou de fêter les 100 ans de sa famille politique, sur fond de confusion sémantique entre l’idéologique démocrate-chrétienne, le centrisme et le centre.
La liste PS-Place publique est actuellement en troisième position dans les sondages, avec un score qui dépasse les 10 %. Sa tête de liste a fait de la question ukrainienne un des principaux axes de sa campagne, mettant en avant sa préoccupation de toujours contre l’impérialisme de Vladimir Poutine.
Être de droite et écologiste n’est pas incompatible. Fils d’agriculteur, le jeune député et conseiller départemental de la Loire défend une vision de l’écologie compatible avec le libéralisme économique, multipliant les initiatives au Parlement et au sein de son parti.
Marion Maréchal, tête de liste du parti Reconquête ! d’Éric Zemmour pour les élections européennes du 9 juin 2024, tenait dimanche 10 mars son premier meeting de campagne, avec l’ambition d’obtenir des élus en se démarquant du Rassemblement national, qui domine électoralement l’extrême droite.
La gauche est le bloc politique qui part le plus divisé aux élections européennes du 9 juin 2024, avec pas moins de cinq listes, dont trois se disputent la première place : celles conduites par Manon Aubry (LFI), Raphaël Glucksmann (Place publique-PS) et Marie Toussaint (Les Écologistes).
Reçus par Emmanuel Macron jeudi 7 mars, les partis politiques français affichent un éventail de positions divergentes, les uns estimant que l’Union européenne devrait aider l’Ukraine jusqu’à entrer en économie de guerre, les autres considérant que la France devrait entreprendre des négociations de paix.
L’adoption par les deux assemblées du Parlement puis par le Congrès, lundi 4 mars 2024, du projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’IVG a révélé un clivage droite-gauche imparfait : la gauche et le centre quasi-unanimement pour, face à une droite et à une extrême droite divisées.
Le Rassemblement national lance, dimanche 3 mars à Marseille, sa campagne pour les élections européennes du 9 juin. Souhaitant désormais réformer l’Union européenne de l’intérieur et non plus purement et simplement en sortir, l’extrême droite lepéniste oscille entre critique de principe et pragmatisme, par exemple lorsque la politique agricole commune bénéficie aux agriculteurs français.
Présidente du groupe « Renew Europe » au Parlement européen et coordinatrice de la commission des budgets, Valérie Hayer, fille d’agricultrice parrainée en politique par l’ancien ministre Jean Arthuis, a été désignée tête de liste macroniste pour les élections européennes du 9 juin.
Les visites contrastées d’Emmanuel Macron et de Jordan Bardella, lors du week-end d’ouverture du Salon de l’agriculture, les samedi 24 et dimanche 25 février, ont lancé la campagne des élections européennes du 9 juin en la focalisant sur le duel entre centre macroniste et extrême droite lepéniste.
Si aucune source historique ne mentionne l’adhésion de Georges Bidault au Front national (devenu Rassemblement national), l’ancien président du Conseil national de la Résistance semble avoir hésité à y participer. Cette question a resurgi dans le contexte de la panthéonisation de Missak Manouchian, mercredi 21 février.
Dans la perspective de la campagne des élections européennes du 9 juin, le Rassemblement national est embarrassé par son alliance avec le parti allemand Alternative für Deutschland (AfD), celle-ci remettant en cause sa volonté d’apparaître comme un parti de gouvernement crédible et respectable.
Le Salon de l’agriculture, qui s’ouvre samedi 24 février 2024 à Paris, est l’occasion pour les forces politiques de peaufiner leur discours au monde agricole, après le mouvement de grogne des agriculteurs et avant les élections européennes du 9 juin.
Face à la dégradation des comptes publics, le ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire a annoncé, dimanche soir, des économies à hauteur de 10 milliards d’euros sur le budget de l’État. Il a en revanche explicitement écarté toute hausse d’impôt.
Président de la République depuis 2017, Emmanuel Macron a réalisé le rêve de François Bayrou de recomposer la vie politique au centre en mettant fin à la bipolarisation droite-gauche. Les relations entre les deux hommes ont été contrariées par la mise en examen, puis la relaxe, de François Bayrou.
Le Parti socialiste devrait ratifier, jeudi 8 février par un vote des adhérents puis samedi 10 février lors d’une convention, la désignation comme tête de liste aux élections européennes de Raphaël Glucksmann (Place publique), défenseur d’une certaine idée de l’Europe qui divise la gauche.
Démissionnaire de la direction du PS, où il était chargé de trouver les moyens de renouer avec les catégories populaires, le député Philippe Brun proteste contre la place réduite de celles-ci sur la liste aux européennes et appelle les partis de gauche à appliquer une « parité populaire » dans leurs investitures.
Gabriel Attal prononce mardi 30 janvier 2024 une déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Le premier ministre a déclaré vouloir « désmicardiser la France », mais aussi la « débureaucratiser » et la « déverrouiller ». Il s’est prononcé pour une « écologie populaire » à l’opposé de la décroissance.
En concurrence avec l’Union européenne, ses normes et ses traités de libre-échange, les écologistes font partie des cibles privilégiées des agriculteurs sur les barrages. Défenseurs d’un autre modèle agricole, les Verts soutiennent néanmoins plusieurs revendications paysannes.
Les Républicains se félicitent que le Conseil constitutionnel ait essentiellement censuré le texte immigration sur la forme et non sur le fond, ce qui leur permet d’exiger un nouveau texte, ainsi qu’une révision de la Constitution afin d’y introduire des quotas migratoires.
Le Conseil constitutionnel a censuré de larges pans de la loi immigration, jeudi 25 janvier, notamment les éléments ajoutés par la droite pour durcir le texte. Mais cette décision s’appuie essentiellement sur des questions de forme, et non de fond.
Le Conseil constitutionnel va rendre, jeudi 25 janvier, sa décision sur la nouvelle loi relative à l’immigration, après avoir examiné sa constitutionnalité au regard de normes qui s’imposent au législateur, du préambule de la Constitution française de 1946 à la Convention européenne des droits de l’homme.
L’essayiste Pierre Manenti a choisi douze « barons du gaullisme » dont il dresse avec allant le portrait, rappelant que le gaullisme ne fut pas que l’aventure d’un seul homme et fournissant au lecteur l’occasion de se replonger à travers leur parcours dans l’histoire politique.
Emmanuel Macron a tenu ce mardi 16 janvier une conférence de presse à l’Élysée, retransmise sur plusieurs chaînes de TV. De nombreux sujets d’actualité ont été abordés avec notamment la nomination de Gabriel Attal comme 1er ministre, le remaniement, les européennes, l’école, le réarmement civique, les conflits en Ukraine et à Gaza…
Le changement de gouvernement permet au centre de se mettre en ordre de bataille contre l’extrême droite, de la nomination d’un premier ministre, Gabriel Attal, presque aussi jeune que Jordan Bardella, à des ministres venus de la droite sarkozyste qui confortent l’insistance macroniste sur l’ordre et l’autorité.
Le gouvernement de Gabriel Attal, nommé le 11 janvier 2024, comporte plusieurs ministres issus des Républicains, dont trois anciens porte-parole de Nicolas Sarkozy : Gérald Darmanin, Rachida Dati et Catherine Vautrin. Depuis la réélection d’Emmanuel Macron, l’ancien président de la République appelle la droite à conclure un accord de gouvernement avec le centre.
C’est la grande surprise du gouvernement de Gabriel Attal : l’ancienne ministre Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris et présidente du conseil national du parti Les Républicains, devient ministre de la culture. Elle l’a annoncé elle-même aux élus parisiens de droite, jeudi 11 janvier, sans attendre l’annonce officielle de sa nomination par l’Élysée.
En attendant la désignation officielle des têtes de liste de La France insoumise et du Parti socialiste, Léon Deffontaines pour le Parti communiste français, le 10 janvier 2024, et Marie Toussaint pour Les Écologistes, le 8 janvier, ont successivement donné le ton de leur campagne.
Comme tous les ans, Emmanuel Macron va présenter ses vœux aux Français le 31 décembre à 20 heures. Confronté à la question de sa majorité parlementaire, le président de la République devrait se projeter sur les grands événements de 2024 en adressant, comme l’année dernière, un message positif d’unité et de fierté.
Ami et collaborateur politique de longue date de Jacques Delors, mort le 27 décembre, Pascal Lamy témoigne de sa personnalité, de sa méthode et de ses idées qui, à la croisée de la démocratie chrétienne et de la social-démocratie, ont eu du mal à s’épanouir dans la cadre des institutions et du système politique français.
L’exécutif a annoncé, le 26 décembre 2023, le dépôt d’un projet de loi constitutionnelle sur la question politiquement sensible des listes électorales en Nouvelle-Calédonie, gelées depuis le compromis de 1998 entre unionistes et indépendantistes. Les élections provinciales de mai 2024 seront par ailleurs reportées.
Raphaël Glucksmann, parlementaire européen et président du parti Place publique, a profité du calme politique hivernal pour se projeter sur les élections européennes du 9 juin 2024, pour lesquelles il devrait être désigné par le Parti socialiste comme tête de liste d’union, comme ce fut déjà le cas en 2019.
Dans les médias ou les réseaux sociaux, des responsables catholiques se sont élevés contre l’instrumentalisation de la crèche de Noël par l’extrême droite identitaire. Une polémique qui revient chaque année, avec en toile de fond la question du rapport de l’extrême droite à la religion catholique.
Invité de l’émission « C à vous » sur France 5, mercredi 20 décembre, le président Emmanuel Macron a affirmé que la loi sur l’immigration était « un bouclier qui nous manquait », tout en démentant que le texte comporte des dispositions d’extrême droite.
La majorité macroniste ayant annoncé qu’elle retrancherait du scrutin sur le projet de loi immigration les votes favorables des députés RN, plusieurs analyses du vote s’opposent, au lendemain de l’adoption du texte. Si le texte aurait bien été approuvé avec l’abstention du RN, il ne l’aurait pas été avec un vote contre. Explications.
Le concept de préférence nationale a été brandi, mardi 19 décembre, tout au long des tractations entre les macronistes et LR autour du projet de loi sur l’immigration, pour le revendiquer ou le récuser. Ce marqueur d’extrême droite vient frotter les valeurs républicaines, au risque de l’inconstitutionnalité.
Si les sondages autour du projet de loi sur l’immigration confirment une demande de fermeté et de reprise de contrôle de la politique migratoire, sur le long terme l’opinion publique évolue vers davantage de tolérance, contredisant l’impression actuelle de sa radicalisation.
