Gru et ses Minions incontrôlables reviennent dans un quatrième opus déjanté. Si ce nouveau scénario reste très simple, la cascade de gags ramène un vent de folie à la franchise, ce qui réjouira les familles en ce début de vacances.

Gru et ses Minions incontrôlables reviennent dans un quatrième opus déjanté. Si ce nouveau scénario reste très simple, la cascade de gags ramène un vent de folie à la franchise, ce qui réjouira les familles en ce début de vacances.
Nouveau film de Jérémy Clapin, talentueux réalisateur de J’ai perdu mon corps, ce film mêle prises de vues réelles et animation, fantastique et réel, pour mettre en scène une allégorie sur la difficulté du deuil, qui manque toutefois d’intensité dramatique.
Kevin Costner s’attelle à une fresque romanesque en trois volets aussi spectaculaire et violente que bourrée des poncifs éculés des westerns.
Alors que des procès des crimes du régime de Bachar Al Assad ont commencé en Europe, ce thriller d’espionnage met en scène la chasse en France d’un ancien tortionnaire des geôles syriennes par un groupe secret d’anciens détenus.
Réalisateur remarqué de De toutes mes forces et du Principal, Chad Chenouga revient avec une comédie sociale irrévérencieuse sur deux Pieds nickelés modernes.
Sur près de trois heures, l’adaptation au cinéma du roman d’Alexandre Dumas par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, qui sort en salles vendredi 28 juin, semble plus préoccupée de belles images que de force dramatique.
La Famille Hennedricks, de Laurence Arné ; Kinds of Kindness, de Yorgos Lanthimos ; L’Enfant qui mesurait le monde, de Takis Candilis : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le cinéaste grec Yorgos Lanthimos signe un film à sketchs en compétition lors du dernier Festival de Cannes, qui renoue avec sa vision grinçante et dérangeante de la nature humaine.
Après une carrière sur les chaînes de télévision, le réalisateur Takis Candilis transpose sur grand écran un roman de l’écrivain suisse Metin Arditi.
Actrice et réalisatrice, Laurence Arné signe une comédie solaire, un road-trip plein d’énergie destiné à souder une famille recomposée.
Vice-Versa 2 de Kelsey Mann ; The Bikeriders de Jeff Nichols ; Hors du temps d’Olivier Assayas ; Six pieds sur terre de Karim Bensalah : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Neuf ans après le génial Vice-Versa de Pete Docter, les studios Pixar lui donnent une suite très réussie en poursuivant l’exploration de la psyché d’une ado confrontée aux bouleversements de la puberté. Hilarant et émouvant, ce film d’animation s’interroge aussi sur la manière dont se forge l’identité.
Dans ce portrait émouvant, sélectionné au Festival de Cannes 2024 et qui sort en salles mercredi 19 juin, la réalisatrice Jessica Palud revient sur les abus vécus en 1972 par la comédienne Maria Schneider, alors âgée de 19 ans, sur le tournage du Dernier Tango à Paris, de Bernardo Bertolucci et avec Marlon Brando.
La dessinatrice et réalisatrice signe une comédie chorale avec la mort pour fil rouge. Un puzzle qui se révèle une joyeuse ode à la vie, en salle depuis le 12 juin.
Juliette au printemps de Blandine Lenoir ; Gloria ! de Margherita Vicario, C’est pas moi de Leos Carax : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Bijou d’humour et de tendresse, ce film adapté du roman graphique de Camille Jourdy relate le retour auprès de sa famille d’une trentenaire déboussolée.
Dans un moyen métrage en forme de collage d’images, commandé à l’origine par le Centre Pompidou, le cinéaste à l’aura de réalisateur maudit rend un hommage amusé et sensible à Jean-Luc Godard, tout en revisitant ses obsessions et sa propre cinématographie.
À Venise, à l’aube du XIXe siècle, des orphelines à qui on enseigne la musique de haut niveau s’affranchissent de leur maître pour donner libre cours à leur imagination. Un film à l’énergie communicative en forme d’hommage aux compositrices de l’ombre.
Inspiré du mythe d’Orphée, ce film d’animation japonais sur le travail de deuil au scénario un brin prévisible offre de beaux moments d’animation.
La Petite Vadrouille de Bruno Podalydès ; L’Affaire Vinca Curie de Dragan Bjelogrlic ; Tunnel to summer de Tomohisa Tagushi ; Rendez-vous avec Pol Pot de Rithy Panh : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Une bande d’amis très fauchés organise une fausse croisière fluviale pour un chef d’entreprise amoureux incarné par Daniel Auteuil. Au fil de l’eau, le réalisateur nous embarque dans une comédie loufoque et tendre qui célèbre la magie de l’illusion.
Ce film passionnant revient sur un épisode méconnu de la guerre froide au cours duquel des médecins français ont soigné des scientifiques yougoslaves.
Dans son nouveau film, Rithy Panh continue à documenter le génocide cambodgien, mais en passant pour la première fois par la fiction, pour faire l’éloge du journalisme d’investigation face à l’aveuglement idéologique. Un propos desservi par un alliage bancal de scènes jouées, d’archives et d’animation.
Récompensé du prix d’interprétation à Venise, Peter Sarsgaard est indissociable de Jessica Chastain dans cette rencontre singulière de deux personnes malmenées par l’existence.
Après Shéhérazade, Jean-Bernard Marlin revient aux amours adolescentes dans les quartiers Nord de Marseille. Mais son récit s’enlise dans un mysticisme appuyé.
Michel Hazanavicius passe avec talent par l’animation pour adapter l’admirable conte de Jean-Claude Grumberg sur l’histoire d’un bébé jeté d’un train et que recueille un couple de bûcherons. Une manière détournée d’évoquer la Shoah et les Justes, « le pire comme le meilleur du cœur des hommes ».
Avec ce mélo XXL et gonflé aux stéroïdes, le réalisateur du Grand Bain rate complètement son entrée dans la compétition cannoise.
Chiara Mastroianni endosse le costume de son père pour mieux renaître à elle-même dans cette jolie et très émouvante comédie de Christophe Honoré présentée lundi 20 mai en compétition à Cannes et en salles dès mardi 21 mai.
Avec Anzu, chat-fantôme, Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita signent une fable initiatique déjantée. Cette adaptation du manga de Takashi Imashiro est projetée mardi 21 mai à la Quinzaine des cinéastes, section parallèle du Festival de Cannes.
Dix ans après Maïdan qui documentait la révolution ukrainienne, Sergei Loznitsa a présenté à Cannes, jeudi 16 mai, L’Invasion, film dans lequel il témoigne avec sobriété de la force de résilience de tout un peuple qui se bat depuis deux ans pour préserver son indépendance.
Projetés en ouverture de la Semaine de la critique, mercredi 15 mai, Les Fantômes mettent en scène la chasse en France d’un ancien tortionnaire des geôles syriennes par un groupe secret d’anciens détenus. Un thriller d’espionnage sans effet spectaculaire, dans la peau d’un exilé hanté par son passé mais en quête de justice.
Présentée ce 14 mai en ouverture du 77e Festival de Cannes, la dernière comédie de Quentin Dupieux, réalisateur prolifique, nous plonge avec délice dans le vertige existentiel du métier d’acteur, à travers une mise en abyme virtuose et drôlissime.
Le plus grand festival de cinéma du monde ouvre ses portes mardi 14 mai. L’occasion de voir ou revoir les œuvres de ceux qui font vibrer la Croisette.
Sur le mode de l’absurde, le réalisateur Jérémie Sein tourne les JO de Paris 2024 en dérision pour, peut-être, mieux revenir à leur essence, avec un Benjamin Voisin excellent, en champion de tir psychorigide.
Ce film met en scène un groupe d’employés d’une agence de publicité condamné à revivre indéfiniment la même semaine dans cette comédie jubilatoire qui croque avec tendresse les rapports des Japonais au travail.
Le Tableau volé, de Pascal Bonitzer ; Une affaire de principe, d’Antoine Raimbault ; Un p’tit truc en plus d’Artus ; Jusqu’au bout du monde, de Viggo Mortensen : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Pour sa deuxième réalisation, Viggo Mortensen réalise un western aux accents féminins et féministes où il se met en scène face à l’actrice Vicky Krieps mais peine à renouveler le genre
Pascal Bonitzer s’empare d’une histoire vraie pour dépeindre le monde du marché de l’art dans un film passionnant servi par une distribution impeccable.
Adapté du livre de José Bové Hold-up à Bruxelles (La Découverte, 2015), le film d’Antoine Raimbault fait du poids des lobbys dans les institutions européennes un thriller à suspense qui, malgré quelques maladresses de mise en scène, prend tout son sens à la veille du scrutin du 9 juin.
Pour son premier long métrage, en salles le 1er mai, l’humoriste et comédien Artus signe une comédie solaire, qui croise cavale et vacances de jeunes adultes en situation de handicap mental.
Dystopie inquiétante, ce beau film d’animation d’Europe de l’Est offre à un public adulte une réflexion sur ce qui fonde la vie sur terre.
Dans cette comédie d’Ivan Calbérac, un général à la retraite, marié depuis un demi-siècle, découvre une infidélité de son épouse quarante ans plus tôt. Une comédie portée par le tandem Azéma-Dussollier.
Frères, d’Olivier Casas ; N’avoue jamais, d’Ivan Calbérac ; Que notre joie demeure, de Cheyenne-Marie Carron ; Le Déserteur, de Dani Rosenberg ; Back to Black, de Sam Taylor-Johnson ; Sky Dome 2123, de Tibor Banoczki et Sarolta Szabo : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Tourné avant les événements du 7 octobre 2023, ce film israélien relate avec acuité l’aspiration d’un jeune soldat à une vie normale.
Presque treize ans après la mort d’Amy Winehouse, la réalisatrice britannique Sam Taylor-Johnson lui consacre un biopic : Back to Black. Du nom de son fameux album, le film retrace les dix dernières années de la chanteuse. Trop lisse, le biopic donne l’impression de ne traiter l’histoire d’Amy Winehouse qu’en surface.
Film d’aventures autant que drame intime, ce long métrage s’inspire de la fascinante histoire vraie de deux enfants, abandonnés par leur mère, qui ont vécu pendant des années seuls en forêt dans la France d’après-guerre.
La mort du père Jacques Hamel, en 2016, a suscité une vive émotion. Cheyenne-Marie Carron raconte l’itinéraire du prêtre et de son assassin, le jeune Adel Kermiche. Un film qui rend hommage au prêtre de 85 ans.
Borgo, de Stéphane Demoustier ; L’Homme aux mille visages, de Sonia Kronlund ; LaRoy, de Shane Atkinson ; Civil War, d’Alex Garland ; Amal, un esprit libre, de Jawad Rhalib : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Stéphane Demoustier, qui avait réalisé « La Fille au bracelet », met en scène dans son nouveau film « Borgo » le piège qui se referme sur une gardienne de prison fraîchement débarquée en Corse et signe un thriller subtil, dénué d’artifices et de clichés.
Après un livre paru en début d’année, l’animatrice des « Pieds sur terre » sur France Culture, Sonia Kronlund, relate dans un documentaire passionnant son enquête sur un imposteur amoureux qui s’est inventé autant d’identités que de compagnes.
Évocateur de l’affaire Samuel Paty, ce film belge qui sort mercredi 17 avril aborde le sujet des tensions religieuses et des menaces auxquelles sont confrontés les enseignants à l’école mais manque de nuances pour en discerner tous les enjeux.
Couronné de trois prix au Festival de Deauville, le polar « LaRoy » qui sort en salles ce mercredi 17 avril mêle humour absurde et peinture d’une Amérique de laissés-pour-compte.
Dans ce film d’anticipation imaginant les États-Unis en proie à une terrifiante guerre civile, le cinéaste américain Alex Garland cherche à alerter ses concitoyens sur les conséquences dévastatrices de la division. Malgré sa force d’évocation, Civil War manque cruellement d’un point de vue politique sur son sujet.
Une antilope aux pouvoirs magiques, un panda adepte du kung-fu et un jazzman fondu de sax : telle est la galerie de personnages de films familiaux que l’on pourra croiser en salles lors des vacances de Pâques.
Le mal n’existe pas, de Ryusuke Hamaguchi ; Madame Hofmann, de Sébastien Lifshitz ; Rosalie, de Stéphanie Di Giusto ; Quitter la nuit, de Delphine Girard ; Nous, les Leroy, de Florent Bernard : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Dans ce film récompensé du grand prix du festival de l’Alpe d’Huez, un homme entraîne ses enfants et sa femme qui veut divorcer dans un road trip familial sur les lieux clés de leur histoire.
Un projet de camping de luxe vient perturber une petite communauté rurale des environs de Tokyo. Après Drive My Car, le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi nous éblouit une nouvelle fois avec cette fable écologiste et métaphysique sur la fragilité des choses et des êtres, grand prix du jury de la Mostra de Venise.
Avec délicatesse, ce film explore les « zones grises » d’une agression sexuelle et ses répercussions des mois après sur les protagonistes et leur entourage.
Dans ce film d’une grande beauté formelle, une femme atteinte d’hirsutisme, interprétée avec sensibilité par Nadia Tereszkiewicz, tente de se faire accepter, malgré la cruauté du regard porté sur elle.
Sébastien Lifshitz suit le quotidien d’une cadre infirmière de l’hôpital Nord à Marseille et dresse le portrait bouleversant et joyeux d’une femme exemplaire qui a dédié sa vie au service public.
Quelques jours, pas plus, de Julie Navarro ; Yurt, de Nehir Tuna ; Sidonie au Japon, d’Élise Girard ; Il pleut dans la maison, de Paloma Sermon-Daï : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Cette chronique sociale belge, récompensée par un prix lors de la Semaine de la critique à Cannes, décrit la galère d’une sœur et d’un frère livrés à eux-mêmes au cours d’un été caniculaire.
Découvert à la Mostra de Venise, ce film dresse le portrait intense d’un jeune garçon en quête d’identité dans la Turquie des années 1990, tiraillée entre laïcité et montée de l’islamisme
Dans cette comédie sociale de Julie Navarro avec Benjamin Biolay et Camille Cottin, un journaliste rock désabusé accepte d’héberger un Afghan exilé.
L’actrice incarne une écrivaine qui affronte le deuil dans cette comédie douce-amère au ton décalé qui finit par sombrer dans ses propres clichés.
Le célèbre panda, au coup de pied aussi robuste que le coup de fourchette, revient pour un quatrième volet sympathique d’une saga trop lucrative pour s’arrêter.
Los delicuentes, de Rodrigo Moreno ; Paternel, de Ronan Tronchot ; Le Jeu de la reine, de Karim Aïnouz ; Pas de vagues, de Teddy Lussi-Modeste ; La Promesse verte, d’Édouard Bergeon : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Quelques semaines après La Salle des profs, le film de Teddy Lussi-Modeste s’attache à l’isolement d’un professeur mis en cause, cette fois, pour harcèlement. Une histoire inspirée du parcours d’enseignant du réalisateur.
Ce film d’époque élégant mais un peu trop académique raconte la survie de Catherine Parr, dernière épouse d’Henri VIII, femme éclairée et avide de changements, dans un royaume d’Angleterre secoué par le schisme anglican du XVIe siècle.
L’Argentin Rodrigo Moreno met en scène deux modestes employés de banque qui dérobent à leur employeur le prix de leur liberté. Un film qui puise aux sources du cinéma pour en renouveler la forme et offrir un récit riche en suspens et en surprises.
Onze ans après avoir été ordonné, un prêtre découvre sa paternité et se retrouve confronté à son fils et à sa hiérarchie. Dans un premier film prometteur porté par le charisme de Grégory Gadebois, le réalisateur Ronan Tronchot évoque avec finesse les questions qui agitent l’Église aujourd’hui.
Ce film dossier, parfois trop didactique, est une dénonciation des crimes commis autour de la production d’huile de palme. Une Française (Alexandra Lamy) se démène pour sortir des prisons indonésiennes son fils (Félix Moati) qui s’apprêtait à en révéler les aspects les plus sanglants.
Inspiré de la véritable histoire de sainte Françoise-Xavière Cabrini, le film « Cabrini » offre une fresque historique sur l’accueil des migrants italiens à New York à la fin du XIXe siècle. Ce biopic touchant fait connaître la vie d’exception de la première sainte des États-Unis.
Adaptation d’un classique de la littérature polonaise, ce film en peinture animée brosse le tableau des vices et vertus de la paysannerie du XIXe siècle et le portrait de femmes broyées par le patriarcat. Fascinant dans sa forme, La Jeune Fille et les Paysans pâtit hélas d’un jeu d’acteurs trop caricatural.
« Hors-saison », de Stéphane Brizé ; « Averroès et Rosa Parks », de Nicolas Philibert ; « Une famille », de Christine Angot ; « Bis repetita », d’Émilie Noblet ; « La jeune fille et les paysans », de DK et Hugh Welchman : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Après sa trilogie sur le monde du travail, Stéphane Brizé revient à l’atmosphère douce-amère de ses débuts et signe un drame sentimental sensible sur un homme et une femme qui se retrouvent quinze ans après s’être aimés. Dans un registre nostalgique parfois déconcertant, le film doit beaucoup à la puissance émotionnelle d’Alba Rohrwacher.
Après Sur l’Adamant, Ours d’or à Berlin en 2023, Nicolas Philibert poursuit son triptyque sur la psychiatrie et nous plonge avec les patients de l’hôpital Esquirol au cœur de leurs souffrances et de leur solitude.
Dans ce documentaire aussi intense que dérangeant, l’écrivaine retourne dans la ville où son père l’a violée et prend sa famille à témoin, parfois violemment, de la dévastation qui la traverse.
Dans la comédie « Bis repetita » primée au Festival de l’Alpe-d’Huez, une professeure de latin démissionnaire doit accompagner ses élèves à un concours d’excellence à Naples.
Cette comédie policière qui place en son cœur une famille de pieds nickelés commence sur les chapeaux de roues, mais s’épuise assez vite malgré sa distribution.
Chroniques de Téhéran d’Ali Asgari et Alireza Khatami ; Scandaleusement vôtre de Thea Sharrock ; La Nouvelle Femme de Léa Todorov ; Il reste encore demain de Paola Cortellesi ; Les Rois de la piste de Thierry Klifa : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Inspirée d’une histoire vraie de corbeau qui a défrayé la chronique en 1920, cette comédie franco-britannique porte un regard aiguisé sur les pressions exercées sur les femmes.
À travers les petits tracas de la vie quotidienne subis par la population, Ali Asgari et Alireza Khatami dressent un réquisitoire implacable contre le régime des mollahs et son absurdité totalitaire. Un film aussi percutant qu’indispensable.
Dans un premier long métrage ambitieux, Léa Todorov dresse le portrait de cette femme médecin qui, à l’orée du XXe siècle, a dû se battre dans un monde d’hommes pour imposer ses méthodes pédagogiques.
Le premier long métrage de l’actrice et réalisatrice Paola Cortellesi, Il reste encore demain, sort mercredi 13 mars dans les salles françaises. En Italie, il a déjà réalisé près de 5 millions d’entrées au cinéma depuis quatre mois, ce qui en fait le film le plus vu dans la péninsule en 2023. Coulisses d’un triomphe inattendu.
Ce film italien féministe s’attache à la trajectoire d’une mère de famille victime de violences conjugales à Rome, dans l’après-guerre.
La Salle des profs, d’Ilker Çatak ; Comme un fils, de Nicolas Boukhrief ; La Vie de ma mère, de Julien Carpentier ; Boléro, d’Anne Fontaine ; Shikun, d’Amos Gitai ; Holly, de Fien Troch : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Adaptation animée d’une série de mangas à succès sur le jazz, Blue Giant est une relecture stimulante quoique parfois maladroite de ce récit initiatique sur un jeune mordu de sax ténor qui rêve de devenir une vedette de la musique.
Produit par les frères Dardenne, le film de la réalisatrice belge Fien Troch met en scène une jeune fille qui a le don de soulager le chagrin des autres et nous plonge dans une atmosphère éthérée pour nous parler de notre besoin de croire et des tourments de l’adolescence.
Le réalisateur israélien adapte le Rhinocéros dans les couloirs d’un immeuble de Jérusalem et signe une fable antitotalitaire au dispositif trop conceptuel pour être intelligible.
Portée par le duo irrésistible d’Agnès Jaoui et de William Lebghil, cette comédie récompensée par le prix du public au Festival du film francophone d’Angoulême aborde avec finesse la maladie mentale.
Un professeur désabusé prend un jeune Rom sous son aile et se bat contre l’indifférence de la société pour tenter de lui donner un avenir. En salle de cinéma ce mercredi 6 mars, ce film, chronique sociale émouvante, est porté par l’engagement total de Vincent Lindon.
Centré autour de la personnalité énigmatique de Maurice Ravel, l’auteur du fameux Boléro, le nouveau film d’Anne Fontaine repose sur le talent de ses interprètes, Raphaël Personnaz en particulier.
Lauréate du prix du meilleur documentaire au dernier Festival de Cannes, cette autofiction raconte l’occultation d’un traumatisme familial. Celui vécu par les parents de la réalisatrice marocaine, Asmae El Moudir, qui cherche à combler les images manquantes en reconstituant décors et personnages de cette tragédie.
Madame de Sévigné, d’Isabelle Brocard ; Dune, deuxième partie, de Denis Villeneuve ; Black Tea, d’Abderrahmane Sissako ; Tombés du camion, de Philippe Pollet-Villard ; Revivre, de Karim Dridi : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Ce documentaire aussi éprouvant que lumineux suit les parents de deux tout jeunes patients en attente de greffe au service de réanimation pédiatrique de l’hôpital de la Timone à Marseille.
Dans cette comédie sociale, un marin-pêcheur du Pas-de-Calais, qui se lance dans la petite délinquance pour réparer son bateau, croise un enfant clandestin sur son chemin.
Isabelle Brocard adapte avec intelligence la correspondance de Mme de Sévigné avec sa fille Françoise de Grignan et explore les relations mère-fille dans un film aux résonances très contemporaines. Karin Viard lui apporte toute sa sincérité et trouve là un rôle à sa mesure.
Le deuxième opus adapté du roman à succès de Frank Herbert se montre plus politique et rythmé que le premier, sans rien perdre de sa force poétique et sans verser dans le manichéisme. Denis Villeneuve donne un nouveau souffle au blockbuster de science-fiction.
Dix ans après Timbuktu, Abderrahmane Sissako est de retour avec un film à l’univers fantasmatique qui orchestre une rencontre cinématographique entre l’Afrique et la Chine.
L’Empire, de Bruno Dumont ; Les Derniers Hommes, de David Oelhoffen ; Bye bye Tibériade, de Lina Soualem ; Le Pion du général, de Makbul Mubarak ; Sleep, de Jason Yu ; Le Successeur, de Xavier Legrand ; Le Royaume des abysses, de Tian Xiaopeng : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Six ans après Jusqu’à la garde, Xavier Legrand revient avec un thriller hitchcockien qui creuse le sillon de la violence des hommes mais pèche par un scénario bancal et une mise en scène grandiloquente.
Le réalisateur transpose l’univers de Star Wars dans sa région natale et réunit le naturel et le surnaturel dans une comédie aussi irrésistible que brillante sur la condition humaine. Le film, en compétition à Berlin, est en lice pour un Ours d’or.
Allégorie surréaliste des tourments psychologiques d’une jeune fille en mal d’amour maternel, « Le Royaume des abysses » est un étourdissant film d’animation chinois en 3D relief, qui pâtit de son abus des effets spectaculaires et de sa ressemblance avec des œuvres similaires, plus inspirées.
Pour son premier long métrage, le réalisateur coréen Jason Yu met en scène un homme atteint d’un étrange somnambulisme. Un film horrifique, grand prix du Festival de Gérardmer, qui ausculte le couple et éclaire la spiritualité traditionnelle coréenne.
Le duo de cinéastes français qui avait réalisé Nous, les coyotes signe un second film sur les conflits entre trois générations de femmes dans un quasi-huis clos dominé par Catherine Deneuve.
Un premier film fort et glaçant dans lequel la loyauté d’un jeune homme qui travaille au service d’un général indonésien à la retraite va être mise à rude épreuve.
Dans ce film palpitant produit par le regretté Jacques Perrin, une section de légionnaires physiquement diminués entame, à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Indochine, une longue marche dans la forêt tropicale pour échapper à l’armée japonaise.
À travers une lignée de femmes palestiniennes dont est issue sa mère, l’actrice Hiam Abbass, la réalisatrice de Bye Bye Tibériade, en salles le 21 février, filme de manière intime la douleur de la perte et de l’exil.
Le Britannique Andrew Haigh signe un mélodrame déchirant teinté de fantastique sur le deuil, l’homosexualité et la solitude, qui malheureusement ne tient pas ses promesses jusqu’au bout.
Le Molière imaginaire, d’Olivier Py ; Vivants, d’Alix Delaporte ; 20 000 espèces d’abeilles, d’Estibaliz Urresola Solaguren ; Sans jamais nous connaître, d’Andrew Haigh : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
L’auteur et metteur en scène de théâtre Olivier Py présente son premier long métrage destiné au cinéma, un biopic sensible qui explore les dernières heures de vie du dramaturge sur la scène du Théâtre du Palais-Royal. Un portrait moderne qui redonne sa part d’humanité au monument de la culture française.
Alix Delaporte filme le quotidien d’une rédaction d’émission de reportages et délivre une vision romantique du métier de journaliste.
Un inventeur de génie, des naufragés ingénieux et des créatures ingénues : tels sont quelques-uns des personnages que l’on pourra voir au cinéma lors de ces congés de février. Une sélection par âge des films à voir en famille.
Daaaaaalí !, de Quentin Dupieux ; La Bête, de Bertrand Bonello ; Le Royaume de Kensuké, de Neil Boyle et Kirk Hendry ; Green Border, d’Agnieszka Holland : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Seulement six mois après le succès de Yannick, le prolifique Quentin Dupieux signe un hommage à l’extravagant Salvador Dali et confie à six comédiens différents le soin de l’incarner pour mieux en saisir toute la complexité.
La réalisatrice signe un film-choc sur le sort des réfugiés échoués à la frontière polonaise en 2021, victimes involontaires d’enjeux politiques qui les dépassent. Mais, malgré de bonnes intentions, il délivre une vision crue et sans beaucoup de nuances des événements.
Bertrand Bonello adapte Henry James et signe une histoire d’amour impossible à travers le temps et les époques dans une dystopie glaçante portée par la présence magnétique de Léa Seydoux.
Adaptation brillante d’un best-seller jeunesse de Michael Morpurgo, ce récit initiatique narrant les aventures d’un enfant et d’un ancien soldat japonais naufragés sur une île déserte interroge notre rapport à la nature.
Passionnant, foisonnant et coloré, ce docufiction animé raconte l’histoire de la Bossa Nova, à travers l’enquête sur la mystérieuse disparition d’un talentueux pianiste brésilien en Argentine, à la veille du coup d’État militaire de 1976. Un film qui fait oeuvre de mémoire.
La Zone d’intérêt, de Jonathan Glazer ; A Man, de Kei Ishikawa ; Le bonheur est pour demain, de Brigitte Sy ; La Ferme des Bertrand, de Gilles Perret ; Sous le vent des Marquises, de Pierre Godeau : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Pétillant de fantaisie, Léo, qui raconte avec humour et finesse le séjour en France de Léonard de Vinci à la fin de sa vie, est un film d’animation aussi inventif que son héros.
Dans « A Man », qui sort en salles ce mercredi, une femme découvre que son mari disparu n’était pas celui qu’il prétendait être. Naviguant entre romance et thriller, ce film d’un jeune réalisateur japonais au talent prometteur nous entraîne dans un troublant jeu de miroirs.
Diffusé en pleine crise des agriculteurs, ce documentaire dépeint avec une belle humanité trois générations d’éleveurs laitiers et les métamorphoses de leur métier.
Une fois encore, l’actrice et réalisatrice Brigitte Sy s’attache à l’histoire d’une femme qui aime un homme purgeant une longue peine de prison.
En plein tournage d’un film sur Jacques Brel, un acteur célèbre part retrouver sa fille trop longtemps délaissée. Le duo touchant composé par François Damiens et Salomé Dewaels tente d’apporter un peu de vie à un scénario par trop convenu.
May December, de Todd Haynes ; Captives, d’Arnaud des Pallières ; Le Dernier des juifs, de Noé Debré : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Dans son nouveau film, Todd Haynes offre une variation brillante sur les faux-semblants à Julianne Moore et Natalie Portman, dont les personnages sont pris au piège de leurs propres démons.
Cette comédie teintée de mélancolie sur le départ des juifs des quartiers populaires porte, avec une légèreté appréciable dans le contexte actuel, un message de réconciliation entre les communautés.
Sur une trame similaire au Bal des folles, le livre de Victoria Mas adapté par Mélanie Laurent en 2021, le cinéaste Arnaud des Pallières livre un film volontairement excessif et dérangeant qui séduit par son formidable numéro d’actrices.
Ce film d’animation singulier, réalisé en Corée du Sud, raconte, à travers l’épopée d’une jeune fille des steppes sibériennes pour sauver sa mère, les menaces qui pèsent sur les traditions de peuples autochtones.
L’histoire vraie d’une juive allemande, chanteuse de jazz, qui collabora avec les nazis pour traquer les derniers juifs clandestins encore cachés dans Berlin. Un portrait de femme qui manque de nuances malgré les efforts de son actrice principale, Paula Beer.
« Pauvres créatures », de Yorgos Lanthimos ; « La Tête froide », de Stéphane Marchetti ; « Stella, une vie allemande », de Kilian Reidhof ; « Le voyage en pyjama », de Pascal Thomas : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
L’iconoclaste Yorgos Lanthimos revisite le mythe de Frankenstein dans un conte aussi amusant qu’intelligent, à l’univers gothique et au propos féministe. Malgré un Lion d’or à Venise et la performance d’Emma Stone, l’imaginaire fantasmagorique du film et la sexualité débridée de son héroïne ne devraient pas faire l’unanimité.
Le film de Pascal Thomas gravite autour d’un quarantenaire désinvolte jusqu’à en perdre consistance. La nuée de femmes qu’étrangement il attire à lui ne suffit pas à donner corps à ce récit.
Le réalisateur de documentaires Stéphane Marchetti signe une chronique sociale doublée d’un thriller efficace sur une femme précaire devenue passeuse de migrants. Elle est interprétée avec une grande justesse par Florence Loiret Caille.
Dans un récit efficace et incarné, Pierre Jolivet relate l’enquête édifiante de la journaliste de radio Inès Léraud sur les pollutions générées par les élevages porcins en Bretagne. Un film à voir sur Canal+ ce mardi 16 janvier à 21 h 10.
« Making of », de Cédric Khan ; « Un silence », de Joachim Lafosse ; « Si seulement je pouvais hiberner », de Zoljargal Purevdash ; « Bonnard, Pierre et Marthe », de Martin Provost ; « La vie rêvée de Miss Fran » de Rachel Lambert : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Original et savamment mené, le premier long métrage de la réalisatrice Zoljargal Purevdash raconte le quotidien d’un adolescent pauvre d’Oulan-Bator tiraillé entre son désir de réussite et la nécessité de faire vivre sa fratrie.
Intrigante exploration de la solitude et de l’incommunicabilité, ce film indépendant américain finit par plonger le spectateur dans un ennui aussi solide que celui de son héroïne.
Porté par l’interprétation magistrale d’Emmanuelle Devos et Daniel Auteuil, le nouveau film du Belge Joachim Lafosse scrute l’effet délétère du silence d’une femme à l’égard des agissements de son mari. Et nous enferme avec elle dans les replis obscurs d’une élégante demeure bourgeoise.
« Iris et les hommes », de Caroline Vignal ; « Priscilla », de Sofia Coppola ; « Moi, capitaine », de Matteo Garrone : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Dans Priscilla, en salles ce mercredi 3 janvier, Sofia Coppola adapte les mémoires de l’ex-femme d’Elvis Presley et dresse la chronique languide d’une adolescente sous emprise.
Réalisatrice d’Antoinette dans les Cévennes, Caroline Vignal revient avec Iris et les hommes, une comédie qui place toujours au centre le désir féminin et Laure Calamy. Le film sort en salles ce mercredi 3 janvier.
Le réalisateur de Gomorra, Matteo Garrone, met en scène le périple de deux jeunes migrants partis du Sénégal pour rejoindre l’Europe. Il en tire une fresque épique éprouvante et déconcertante.
Les salles de cinémas françaises ont enregistré 181 millions d’entrées en 2023, soit une hausse de leur fréquentation de 18,9 % par rapport à l’année précédente selon les chiffres du Centre national du cinéma (CNC) publiés mardi 2 janvier. Mais la fréquentation n’a pas retrouvé le niveau d’avant la crise sanitaire.
« L’Innocence » de Hirokazu Kore-eda ; « Une affaire d’honneur » de Vincent Perez ; « Mon ami robot » de Pablo Berger ; « Cinq hectares » d’Émilie Deleuze : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
À travers le portrait de deux jeunes garçons aux liens mystérieux, le réalisateur japonais signe un film bouleversant, prix du scénario lors du dernier Festival de Cannes.
Vincent Perez entraîne Roschdy Zem et Doria Tillier dans un drame historique qui magnifie les combats à l’épée mais manque de souffle romanesque.
Un champignon transformiste et un chocolatier fantasque, des canards aventureux et un drôle de héron, le prince des courants d’air et des robots rebelles : telle est la galerie de personnages que l’on pourra croiser au cinéma lors des fêtes de fin d’année. Notre sélection classée par âge.
Le réalisateur chilien Felipe Gálvez revisite l’histoire officielle de son pays dans un western aride qui jette une lumière crue sur le massacre des populations autochtones à la fin du XIXe siècle et les mensonges de toute une nation.
Le producteur, qui fut longtemps le collaborateur d’Agnès Varda, livre ses blessures intimes dans un film sensible et bouleversant constitué d’archives familiales.
« Une équipe de rêve », de Taika Waititi ; « Menus-Plaisirs, les Troisgros », de Frederick Wiseman ; « La Fille de son père », d’Erwan Le Duc ; « Voyage au pôle Sud », de Luc Jacquet ; « Ma France à moi », de Benoît Cohen : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le grand documentariste américain Frederick Wiseman nous plonge, pendant quatre heures, dans les cuisines d’un des plus fameux restaurants gastronomiques au monde et célèbre le mariage de l’excellence et de la tradition. À consommer sans modération.
Cette comédie attachante consacrée à « la pire équipe de foot du monde » sur un îlot polynésien est emmenée par Michael Fassbender en entraîneur survolté.
Dans ce film en noir et blanc, le réalisateur de La Marche de l’empereur nous fait partager sa fascination pour l’Antarctique, ce continent extrême à la beauté menacée.
Dans cette pépite d’humour et de fantaisie, un père et sa fille doivent sortir de leur osmose pour grandir chacun de leur côté.
Inspirée et touchante, la biographie filmée que Bradley Cooper consacre à Leonard Bernstein, diffusée sur Netflix à partir de ce mercredi 20 décembre, est en réalité l’histoire d’un couple, puissamment uni malgré les crises.
Production moins calibrée qu’il n’y paraît, ce film d’animation offre à son duo d’antihéros dépareillés une marionnette donquichottesque et une peluche fan de rap, un scénario prévisible mais amusant et finalement assez habile.
Le réalisateur Alexander Payne nous embarque avec trois êtres cabossés par la vie, condamnés à passer ensemble les fêtes de fin d’année, dans un lycée privé de la Nouvelle-Angleterre. Mélancolique et bouleversant, le film est un magnifique hommage au cinéma américain des années 1970.
« Winter Break » d’Alexander Payne ; « Past Lives – Nos vies d’avant » de Celine Song ; « Sirocco et le royaume des courants d’air » de Benoît Chieux ; « Les Trois Mousquetaires : Milady » de Martin Bourboulon ; « Wonka » de Paul King : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Prix du public au dernier Festival d’Annecy, « Sirocco et le royaume des courants d’air » est un très joli récit initiatique sur le pouvoir de l’imaginaire magnifié par un graphisme sublime et une musique superbe. Un dessin animé qui épouse le fond et la forme des productions japonaises du studio Ghibli.
La dramaturge américaine Celine Song signe un premier film d’une déchirante beauté, inspiré de sa propre histoire.
Willy Wonka, le plus célèbre chocolatier de la littérature jeunesse, immortalisé par Roald Dahl dans Charlie et la Chocolaterie, est le héros de cette comédie musicale réjouissante, bien qu’un peu trop amidonnée et sucrée, imaginant ses débuts.
Plus enlevé et réussi que D’Artagnan, le second volet de l’adaptation des Trois Mousquetaires par Martin Bourboulon fait la part belle à l’espionne de Richelieu et laisse la porte ouverte à une suite.
Le film « Le Règne animal » de Thomas Cailley a été désigné lauréat du Prix Louis-Delluc 2023 a annoncé mercredi 6 décembre Sophie Avon, coprésidente de cette prestigieuse récompense décernée par un jury de critiques. Ce long métrage, qui a franchi le cap du million d’entrées depuis sa sortie, avait été très remarqué au festival de Cannes.
Adaptation de La Concierge du grand magasin, un manga délicat plein de fantaisie, ce film d’animation en reprend la trame, la formation exigeante d’une employée dans un établissement accueillant des animaux en voie de disparition, et le message écolo-humaniste.
Migration de Benjamin Renner et Guylo Homsy ; Soudain seuls de Thomas Bidegain ; La Chimère d’Alice Rohrwacher ; Bâtiment 5 de Ladj Ly : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
La réalisatrice impose son univers singulier avec ce nouveau film sur un groupe de pilleurs de tombes étrusques opérant dans le sud de l’Italie dans les années 1980. Une jolie variation sur les vivants et les morts qui ne retrouve pas tout à fait la magie de ses précédents films
Sur les traces de la navigatrice et romancière Isabelle Autissier, le scénariste de Jacques Audiard revisite le mythe de Robinson avec un couple échoué sur une île proche de l’Antarctique. Une vision du couple traitée à la manière d’un captivant thriller.
Après Les Misérables, le réalisateur poursuit son auscultation de la banlieue à travers le quotidien des habitants d’une barre d’immeuble dégradée au début des années 2000, mais son film pâtit d’un scénario un peu trop manichéen.
Dernier-né des studios Illumination (Moi, moche et méchant), Migration est, malgré sa trame un brin prévisible, un vrai bon divertissement tendre et malicieux qui bénéficie du sens du burlesque de Benjamin Renner, talentueux réalisateur français du Grand Méchant Renard et Ernest et Célestine.
Dans ce premier film de l’actrice espagnole Itsaso Arana, cinq femmes se retrouvent à la campagne pour répéter une pièce de théâtre. Un conte solaire et plein de charme qui mêle le réel et la fiction.
Perfect Days, de Wim Wenders ; Wish, Asha et la bonne étoile, de Fawn Veerasunthorn et Chris Buck ; La Tresse, de Laetitia Colombani ; Dumb Money, de Craig Gillespie ; Le Temps d’aimer, de Katell Quillévéré : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Malgré la belle présence d’Anaïs Demoustier et de Vincent Lacoste, le film de Katell Quillévéré, construit comme un hommage aux mélos hollywoodiens des années 1950, se perd dans une surcharge artistique et scénaristique.
Diva du Cap-Vert et première artiste africaine au rayonnement mondial avec Miriam Makeba, Cesaria Evora impressionne par son humanité dans ce film attachant et bien documenté.
Cette fiction menée par l’acteur Paul Dano revient sur une affaire boursière de 2021 où des petits investisseurs ont tenu la dragée haute aux fonds spéculatifs.
Laetitia Colombani transpose elle-même à l’écran son roman à succès, portraits entrelacés de trois femmes déterminées.
Cette année, le traditionnel film d’animation de Disney pour Noël, Wish, Asha et la bonne étoile sort en salles à la différence d’Avalonia l’an dernier. Il convainc plus par sa dimension politique que par son hommage compassé à cent ans de création du studio aux grandes oreilles.
Rare incursion dans la science-fiction d’un film d’animation français, « Mars Express » de Jérémie Périn offre une belle réflexion, teintée d’action et d’humour, sur la place des robots dans le monde de demain.
Rien à perdre, de Delphine Deloget ; Napoléon, de Ridley Scott ; La Rivière, de Dominique Marchais ; Mars Express, de Jérémie Périn ; Testament, de Denys Arcand : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le réalisateur québécois du Déclin de l’Empire américain, Denys Arcand, ausculte une nouvelle fois les évolutions de la société contemporaine, et notamment les effets de la Cancel Culture, dans un film à l’humour désabusé.
Malgré des reconstitutions spectaculaires de batailles, la fresque de Ridley Scott élude la dimension politique du personnage pour s’attarder trop longuement sur sa romance tumultueuse avec Joséphine.
Barbet Schroeder a repris sa caméra pour filmer le peintre Ricardo Cavallo, un artiste littéralement habité par son travail, et nous fait cheminer avec lui à travers l’histoire de l’art. Un éloge de la création.
Et la fête continue !, de Robert Guédiguian ; Vincent doit mourir, de Stéphan Castang ; Little Girl Blue, de Mona Achache ; How to Have Sex, de Molly Manning Walker ; Le Petit Blond de la Casbah, d’Alexandre Arcady : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le cinéaste est de retour à Marseille avec un conte politique et poétique enchanteur qui fait de l’effondrement des deux immeubles de la rue d’Aubagne le point de départ d’un manifeste contre la résignation, incarné par une femme, Rosa, qui n’entend renoncer à aucun de ses rêves.
La réalisatrice Mona Achache convoque Marion Cotillard pour ressusciter sa mère à l’écran et comprendre les raisons de son suicide. Drôle et passionnant objet cinématographique, son film fait écho aux voix de toutes les femmes abusées.
Après plusieurs films aux accents autobiographiques, Alexandre Arcady revient sur son enfance au cœur d’un quartier populaire d’Alger. Dans ce nouvel opus, le ridicule l’emporte parfois sur l’émotion.
L’historien et critique de cinéma, pilier de la revue Positif et doyen du « Masque et la Plume » sur France Inter, est mort lundi 13 novembre à l’âge de 85 ans. Cet esprit curieux, passionné de cinéma américain et défricheur de nouveaux talents aimait aussi la controverse.
Après une introduction sur le mode « sea, sex and sun », ce film aborde avec finesse l’ambiguë question du consentement et des zones grises qui l’entourent.
Dans ce film de genre présenté à Cannes, ancré dans un réel mâtiné de fantastique, un homme se met soudain à susciter chez autrui une violence inexplicable.
Le grand timonier de la revue Positif, doyen du Masque et la Plume sur France Inter, est mort lundi 13 novembre à 85 ans. Grands reportages, entretiens, hommages, analyses et controverses : un recueil de ses écrits publié en 2019 révélait un éclaireur passionné, confident des plus grands metteurs en scène. [Nous republions cet article initialement mis en ligne en février 2019.]
Ce documentaire tourné en 2022 revient aux sources du conflit du Proche-Orient et immerge le spectateur dans la vie des habitants de la bande de Gaza. Il souligne l’appétit de vie et de paix des plus jeunes.
« Pierre, feuille, pistolet » de Maciek Hamela ; « Goodbye Julia » de Mohamed Kordofani ; « L’Abbé Pierre, une vie de combats » de Frédéric Tellier ; « Simple comme Sylvain » de Monia Chokri ; « La Passion de Dodin Bouffant » de Tran Anh Hung : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Pépite documentaire du dernier Festival de Cannes, ce road-movie plein d’empathie livre les témoignages poignants d’Ukrainiens évacués lors des premières semaines de l’invasion russe que le réalisateur a filmés dans son propre van.
Ce « biopic » de l’abbé Pierre en salles ce mercredi 8 novembre, porté par un Benjamin Lavernhe habité par son rôle, retrace le destin extraordinaire d’un homme et de son combat inlassable contre la misère. Classique mais efficace, le film restitue la force de sa parole et d’un message toujours d’actualité.
À travers la rencontre de deux femmes que tout oppose, le réalisateur soudanais Mohamed Kordofani montre les ravages du racisme dans son pays à la veille de l’indépendance du Soudan du Sud. Magnifiquement interprété, ce drame intime est une ode à l’amitié féminine et à l’émancipation possible.
Cette comédie québécoise aux dialogues ciselés, en salles ce mercredi 8 novembre, sonde le devenir d’un amour quand la foudre frappe une femme et un homme de milieux opposés.
Le film de Tran Anh Hung, qui magnifie un certain art culinaire français, représentera notre pays aux Oscars malgré ses lourdeurs. En salles ce mercredi 8 novembre.
« L’Enlèvement », de Marco Bellochio ; « Le Garçon et le Héron », de Hayao Miyazaki ; « Portraits fantômes », de Kleber Mendonça Filho ; « Le Théorème de Marguerite », d’Anna Novion ; « Flo », de Géraldine Danon : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.