Après le délicat Les Parfums, Grégory Magne signe un nouveau film qui sonne juste sur un quatuor de virtuoses réunis pour un concert exceptionnel.

Retrouvez dans ce dossier toutes les critiques cinéma et films de la rédaction.
Après le délicat Les Parfums, Grégory Magne signe un nouveau film qui sonne juste sur un quatuor de virtuoses réunis pour un concert exceptionnel.
Ce film ovni mêle sommet mondial du G7 et retour de morts-vivants. Portée par Cate Blanchett, actrice et productrice, cette fable surréaliste déconcerte.
Le réalisateur Karim Moussaoui ausculte dans un film à l’atmosphère étrange le mal-être de toute une génération qui a grandi à l’ombre des pères dans l’Algérie postcoloniale.
Little Jaffna, de Lawrence Valin ; Ce Nouvel An qui n’est jamais arrivé, de Bogdan Muresanu ; Tu ne mentiras point, de Tim Mielants ; Les règles de l’art, de Dominique Baumard ; Les Linceuls, de David Cronenberg : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Lawrence Valin réalise et interprète ce premier film singulier qui nous immerge dans la communauté tamoule de Paris sur les pas d’un flic infiltré. Un thriller haletant et exubérant qui explore la double identité de son héros et croise les influences des cinémas indien et américain.
L’acteur irlandais Cillian Murphy porte cette adaptation du roman de Claire Keegan sur les sévices pratiqués à l’encontre de jeunes filles dans les couvents irlandais de la Madeleine.
Le réalisateur Bogdan Muresanu imagine six personnages pris dans les méandres de la dictature roumaine à la veille de la révolution de 1989. Un film grinçant et enlevé sur l’un des pires régimes communistes d’Europe de l’Est.
Récompensée par le prix du jury du Festival de l’Alpe d’Huez en janvier 2025, la comédie policière Les Règles de l’art revient sur une affaire folle : le vol de cinq chefs-d’œuvre au Musée d’art moderne de Paris en 2010.
La Chambre de Mariana d’Emmanuel Finkiel ; Promesse de Laurène et Thomas Hug de Larauze ; Mexico 86 de César Diaz ; Des jours meilleurs d’Elsa Bennett et Hippolyte Dard ; Familia de Francesco Costabile : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le réalisateur César Diaz puise dans son enfance l’inspiration de ce film sur le choix impossible d’une activiste guatémaltèque superbement interprétée par Bérénice Bejo.
Dans le droit fil de Jusqu’à la garde de Xavier Legrand, ce film italien de Francesco Costabile, en salle ce mercredi 23 avril, évoque sans fard la question des violences conjugales et de ses conséquences dans une mise en scène oppressante et éprouvante.
Cette comédie sociale, en salle ce mercredi 23 avril, aborde avec respect et une grande justesse le quotidien de femmes alcooliques en centre de désintoxication.
« Le Mélange des genres » de Michel Leclerc ; « Lettres siciliennes » de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza ; « Oxana » de Charlène Favier ; « Aimons-nous vivants » de Jean-Pierre Améris ; « La Réparation » de Régis Wargnier : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le réalisateur signe une comédie tendre et mordante très réussie sur les complexes relations femmes-hommes, avec Léa Drucker et Benjamin Lavernhe.
Le film de Charlène Favier tente de comprendre la personnalité complexe et tourmentée de cette peintre d’icônes, activiste idéaliste et radicale, qui entretenait un rapport ambigu avec la religion.
Troisième volet d’une trilogie sur la mafia, ces Lettres siciliennes organisent une étrange confrontation entre un parrain en cavale et un politicien corrompu, incarnés par deux grands acteurs italiens.
Cette comédie tendre surfe sur le décalage entre une religieuse qui a quitté son couvent et le monde contemporain, tout en se montrant respectueux de sa foi.
« Mikado » de Baya Kasmi, « Le Village aux portes du paradis » de Mo Harawe, « Voyage avec mon père » de Julia von Heinz, « L’histoire du soldat » de R. O. Blechman, « La jeune femme à l’aiguille » de Magnus Von Horn, « Dog Man » de Peter Hastings : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Une journaliste new-yorkaise entraîne son père rescapé d’Auschwitz dans un road trip en Pologne, juste après la chute du mur de Berlin et renoue les fils d’une relation distendue par le silence.
En quittant le registre de la comédie, la réalisatrice Baya Kasmi signe son film le plus abouti. Dans cette histoire d’une famille vivant sur les routes souffle le vent de la liberté, mais affleurent aussi des douleurs indépassables.
À travers le quotidien de trois membres d’une famille habitant un village dans le désert en Somalie, ce film à la beauté stupéfiante rend hommage à la résilience de tout un peuple et offre un autre regard sur ce pays.
Guillaume Brac, talentueux réalisateur de films sensibles et drôles sur les relations sentimentales (À l’abordage, Un monde sans femmes), livre un ensemble composé de deux documentaires évoquant la fin d’année scolaire de lycéens de la Drôme et du Pas-de-Calais, entre nostalgie et méditation sur l’avenir.
« Deux sœurs », de Mike Leigh ; « Fanon », de Jean-Claude Barny ; « Lads », de Julien Menanteau : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Ce biopic trop lisse parvient néanmoins à restituer de manière vivante la pratique novatrice du psychiatre Frantz Fanon et la pensée de cette figure essentielle de l’anticolonialisme.
Près de trente ans après Secrets et mensonges, le Britannique Mike Leigh retrouve l’actrice Marianne Jean-Baptiste pour une nouvelle plongée dans la complexité humaine, avec son film Deux sœurs.
Le Garçon, de Zabou Breitman et Florent Vassault ; Lire Lolita à Téhéran, d’Eran Riklis ; Je le jure, de Samuel Theis ; Tardes de Soledad, d’Albert Serra ; Belladone, d’Alante Kavaïté : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Bijou de délicatesse mélancolique, ce film mêle fiction et documentaire dans une quête à partir de photographies de famille trouvées dans une brocante.
En adaptant au cinéma le best-seller d’Azar Nafisi « Lire Lolita à Téhéran », le réalisateur Eran Riklis relève le défi de conter une histoire iranienne et universelle.
Ce long métrage transpose au présent l’éruption de la Soufrière qui a eu lieu en Guadeloupe en 1976. Loin du film catastrophe, il s’intéresse au travail des vulcanologues et aux conséquences sur la population des décisions politiques.
La Cache, de Lionel Baier ; Vermiglio ou la mariée des montagnes, de Maura Delpero ; Lumière ! L’aventure continue, de Thierry Frémaux ; Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, de Ken Scott : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Dans l’une de ses nouvelles adaptations en prise de vue réelle de classiques animés, Disney livre une relecture modernisée du conte d’Andersen. Blanche-Neige se prend en main pour devenir une princesse capable de régner en dirigeante guidée par la recherche de la justice.
Après L’aventure commence en 2016, Thierry Frémaux propose un nouveau montage des films Lumière, magnifiquement restaurés, et souligne tout ce qu’ils recèlent déjà, en germe, de ce que sera le cinéma.
Maura Delpero chronique la vie d’une famille d’un village de montagne des Alpes italiennes perturbée par l’irruption d’un déserteur sicilien en 1944, et signe un magnifique film naturaliste et romanesque sur la condition des femmes.
Black Box Diaries, de Shiori Ito ; The Insider, de Steven Soderbergh ; Reine mère, de Manele Labidi ; On ira, d’Enya Baroux ; La convocation, de Halfdan Ullmann Tøndel ; Parthenope, de Paolo Sorrentino ; Berlin, été 42, d’Andreas Dresen : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Après le succès d’Un divan à Tunis, Manele Labidi évoque dans un film fantasque et grave les difficultés d’une famille tunisienne en France.
Cette comédie, dont les deux actrices ont été primées au Festival du film d’humour de l’Alpe d’Huez, aborde le sujet délicat du suicide assisté sous la forme d’un road-movie familial.
De retour en grande forme, Steven Soderbergh signe un pastiche de film d’espionnage, aussi brillant que délectable, où la solidité d’un couple d’agents secrets est mise à l’épreuve de leur mission
La journaliste japonaise, aujourd’hui installée à Londres, raconte dans un documentaire édifiant son long combat pour faire reconnaître l’agression sexuelle qu’elle a subie et la difficulté à briser le tabou du viol dans l’archipel.
« Mickey 17 » de Bong Joon-ho, « Black Dog » de Guan Hu, « Le Système Victoria » de Sylvain Desclous : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Après « De grandes espérances », Sylvain Desclous adapte le roman d’Éric Reinhardt sur la relation sulfureuse entre un architecte raté et une femme puissante. Mais il ne parvient pas à en restituer toute la troublante ambiguïté.
Dans ce film à l’atmosphère poétique, prix du jury « Un certain regard » au Festival de Cannes, un ex-taulard se lie d’amitié avec un grand chien sauvage dans une ville désertée par le miracle économique chinois.
Six ans après le succès de « Parasite », le cinéaste sud-coréen revient avec un film de science-fiction aux allures de comédie burlesque qui pointe les dérives du capitalisme. Une satire politique à la férocité jouissive.
« La Vie devant moi » de Nils Tavernier, « A real pain » de Jesse Eisenberg, « Bonjour l’asile » de Judith Davis, « Yokai » d’Eric Khoo et « À bicyclette ! » de Mathias Mlekuz : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
« L’Attachement » de Carine Tardieu, « Mercato » de Tristan Séguéla, « Dis-mois juste que tu m’aimes » d’Anne Le Ny, « When the Light Breaks » de Runar Runnarson et « September & July » d’Ariane Labed : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
À travers la relation inattendue qui se crée entre une quinquagénaire célibataire et ses voisins de palier, un veuf et ses deux enfants en bas âge, Carine Tardieu explore avec finesse les liens autres que ceux du sang et offre à Valeria Bruni-Tedeschi l’un de ses plus beaux rôles.
D’un coucher de soleil à l’autre, un groupe d’amis islandais doit affronter la mort d’un de leurs camarades tué dans une catastrophe routière, dont Una qui doit taire la relation intime qu’elle entretenait avec lui. Une magnifique méditation sur le deuil et la vie qui continue.
Tristan Séguéla, réalisateur de la série Tapie, réussit un passionnant thriller, porté par Jamel Debbouze, sur les coulisses du football qui séduira autant ses aficionados que les autres.
Anne Le Ny signe un thriller intime aux personnages bien dessinés, portés par des acteurs impeccables, dont Élodie Bouchez, José Garcia et Omar Sy.
Dans un documentaire pudique et poignant, Clémence Davigo donne la parole à d’anciens pensionnaires d’un centre de redressement catholique de Savoie où ils ont subi de mauvais traitements, et les accompagne dans leur démarche de demande de réparation auprès de l’Église.
The Brutalist, de Brady Corbet ; Le Dernier Souffle, de Costa-Gavras ; Prima la vita, de Francesca Comencini ; Les Damnés, de Roberto Minervini ; Strip-tease intégral ; Le Mohican de Frédéric Farrucci ; Bridget Jones. Folle de lui, de Michael Morris. Voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Méditation formaliste sur le sens de la guerre, ce film qui suit l’errance d’une troupe de soldats pendant la guerre de Sécession dans les grands espaces du Montana a reçu le prix de la mise en scène à Cannes dans la section « Un certain regard »
La fille du réalisateur italien Luigi Comencini explore le labyrinthe de sa mémoire pour restituer de manière bouleversante les soubresauts de sa relation avec son père et leur réconciliation autour d’une passion partagée pour le cinéma.
Entre western haletant et œuvre politique vibrante, le film de Frédéric Farrucci relate la cavale d’un modeste berger corse en butte à la mafia, tandis qu’il devient une figure héroïque de l’île.
Bridget Jones fait un ultime retour réussi dans ce quatrième opus réalisé par Michael Morris. Si le scénario se teinte cette fois de nostalgie, les fans de l’éternelle célibataire se réjouiront de ses aventures toujours aussi rocambolesques.
Fiction aux allures de documentaire, le film du jeune réalisateur américain Brady Corbet raconte la face cachée du rêve américain à travers l’histoire d’un architecte juif hongrois rescapé des camps qui entreprend la construction d’un bâtiment colossal commandé par un riche industriel.
En adaptant au cinéma le livre d’entretiens entre Régis Debray et Claude Grange, le cinéaste se livre à une réflexion intime et profondément humaine sur la fin de vie et appelle à se confronter au sujet de la mort.
Les joies et les affres de la jeune Frida Kahlo, les aventures péruviennes de Paddington, l’odyssée immobile du père de Jean-François Laguionie : telles sont les histoires étonnantes que racontent les films à voir en famille lors de ces vacances de février et mars. Une sélection quasi exhaustive classée par âge.
La famille Tuche revient au cinéma avec un cinquième volet décalé, cette fois en Angleterre. Entre humour déjanté et situations absurdes, le film confirme la popularité d’une saga qui continue de séduire un large public.
Tourné clandestinement, le deuxième film du duo de réalisateurs iraniens Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha raconte le coup de foudre entre deux septuagénaires qui avaient renoncé à l’amour. Un hymne à la liberté des femmes à l’ironie grinçante.
5 septembre de Tim Fehlbaum, La Pampa d’Antoine Chevrollier, Maria de Pablo Larrain, Paddington au Pérou de Dougal Wilson, Mon gâteau préféré de Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha, Presence de Steven Soderbergh : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Troisième volet des aventures du célèbre ourson en duffle-coat, « Paddington au Pérou » n’est pas aussi drôle et rythmé que les adaptations précédentes, mais reste un bon divertissement familial qui interroge avec tendresse la notion de foyer d’accueil.
Omniprésente à l’écran, Angelina Jolie fait corps et voix avec la diva des divas, Maria Callas, sans convaincre tout à fait. La monotonie engourdit peu à peu l’écran.
Le cinéaste américain poursuit ses expérimentations cinématographiques avec un film d’épouvante à la réalisation originale mais au scénario décevant.
Dans un thriller journalistique palpitant, le réalisateur Tim Fehlbaum raconte la couverture par la chaîne ABC de la prise d’otages d’athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich en 1972. Une réflexion pleine d’intelligence sur les enjeux éthiques de la fabrique de l’information en continu.
Ce premier film d’Antoine Chevrollier raconte l’amitié entre deux adolescents passionnés de motocross et séduit par la justesse de son ton et sa finesse d’écriture.
Un parfait inconnu de James Mangold, Slocum et moi de Jean-François Laguionie, Apprendre de Claire Simon, La Pie voleuse de Robert Guédiguian, Le Choix du pianiste d’Otmezguine : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Ce dernier long métrage du vétéran de l’animation française Jean-François Laguionie est une évocation poétique de la relation avec son père, qui rêvait de construire la réplique d’un bateau mythique.
Consacré aux quatre ans qui ont fait de Bob Dylan un mythe, Un parfait inconnu montre sans le percer le mystère d’un créateur rebelle et génial. Jouant et chantant son rôle avec un rare mimétisme, Timothée Chalamet impressionne.
D’une histoire ample autour d’un pianiste virtuose sur fond de d’antisémitisme, le film tire un récit haché aux interprétations faibles.
Jouer avec le feu, de Delphine et Muriel Coulin ; Jane Austen a gâché ma vie, de Laura Piani ; La Voyageuse, de Hong Sang-soo ; Toutes pour une, de Houda Benyamina : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Vincent Lindon incarne un père de famille confronté à la dérive de l’un de ses fils vers l’ultradroite radicale. Un beau film sur l’amour filial et le vide laissé par la disparition de la mère.
Libraire et apprentie romancière qui se rêve en personnage de Jane Austen, Camille Rutherford fait merveille dans cette comédie au charme so british.
Le cinéaste sud-coréen Hong Sang-soo filme pour la troisième fois l’actrice dans une déambulation solitaire dans les rues de Séoul qui nous laisse sur notre faim.
Après Divines, Houda Benyamina signe une surprenante relecture féministe du roman de Dumas. En partie maladroite mais pleine de panache, elle est servie par un superbe quatuor de comédiennes.
« Le Quatrième Mur », de David Oelhoffen ; « Spectateurs ! », d’Arnaud Desplechin ; « Je suis toujours là », de Walter Salles ; « Le Dossier Maldoror », de Fabrice du Welz : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Fabrice du Welz s’empare par le biais de la fiction de l’affaire Dutroux en se concentrant sur un gendarme qui bascule dans l’obsession.
Adaptation du roman de Sorj Chalandon, ce film intense relate le projet impulsé par un Français de monter une pièce dans le Liban de 1982 avec des acteurs issus des différentes communautés en guerre.
Dans Je suis toujours là, Walter Salles évoque les crimes de la dictature brésilienne à travers l’histoire intime d’une famille et du vide brutal laissé par la disparition du père. Un film élégant et romanesque porté par son actrice principale, Fernanda Torres.
La Chambre d’à côté, de Pedro Almodovar ; Hiver à Sokcho, de Koya Kamura ; La Fille d’un grand amour, d’Agnès de Sacy ; Les Feux sauvages, de Jia Zhangke : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Récompensé par un Lion d’or à la Mostra de Venise, Pedro Almodovar signe un mélo lumineux sur une femme malade qui choisit l’heure de sa mort et décide de partager ses derniers instants avec une amie. Un film émouvant porté par deux actrices exceptionnelles.
Dans une ville portuaire coréenne engourdie par l’hiver, l’arrivée d’un dessinateur français bouleverse le quotidien d’une jeune fille métisse à la recherche de ses origines. Un film à la beauté subtile et graphique
Dans cette chronique douce-amère, un couple interprété par Isabelle Carré et François Damiens tente de renouer après avoir été réuni par leur fille, cinéaste, dans un film.
Le réalisateur d’Un prophète signe une comédie musicale déjantée sur le leader d’un cartel mexicain qui fait sa transition de genre et tente de racheter ses péchés. Avec un goût inné pour l’irrévérence, Jacques Audiard se livre à un habile exercice de style aussi réjouissant que maîtrisé, prix du jury lors du dernier Festival de Cannes et récompensé de quatre Golden Globes le 6 janvier, dont celui de la meilleure comédie.
Porté par les beaux succès de 2024, le cinéma suscite les attentes cette année, marquée par le retour de Pedro Almodovar et Costa-Gavras. Au menu notamment, des biopics sur de grandes figures de la musique, de Maria Callas à Bob Dylan, en passant par Michael Jackson. Un film d’animation devrait rendre hommage à Marcel Pagnol, tandis que le retour de Bridget Jones est annoncé.
Franck Dubosc séduit avec son troisième long métrage, une comédie noire qui brosse le portrait touchant d’un couple et d’une communauté villageoise aux prises avec un trafic de drogue.
« Bird », d’Andrea Arnold ; « Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre », de Shinnosuke Yakuwa ; « Un ours dans le Jura », de Franck Dubosc ; « Eephus, le dernier tour de piste », de Carson Lund : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Adaptation de l’autobiographie d’une célèbre animatrice télé japonaise, ce très beau film d’animation, délicat et touchant, raconte à hauteur d’enfant la montée du bellicisme nippon au début des années 1940 et montre le pouvoir de l’éducation contre l’embrigadement.
Deux équipes amatrices qui ne se résignent pas à perdre leur terrain continuent à jouer toute une journée. Pour le plus grand ennui du spectateur.
Adepte d’un cinéma social radical, la cinéaste britannique Andrea Arnorld injecte poésie et fantastique dans ce splendide récit du passage à l’adolescence d’une enfant de 12 ans qui se réfugie dans l’imaginaire pour surmonter la violence du monde.
« Joli joli », de Diastème et Alex Beaupain ; « Le Déluge », de Gianluca Jodice et « Mon inséparable », d’Anne-Sophie Bailly : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Laure Calamy est bouleversante dans ce premier film où elle doit apprendre à laisser son fils adulte handicapé prendre son envol. La réalisatrice Anne-Sophie Bailly aborde avec sensibilité un sujet encore largement tabou, la sexualité des handicapés et leur désir de devenir parents.
Lors des fêtes de fin d’année, les salles obscures n’offrent pas que des princesses tahitiennes et des félins royaux. Un chat noir échappant au déluge, des enfants lumineux et un défilé de pères Noël : tels sont les autres personnages que l’on pourra croiser au cinéma lors des fêtes de fin d’année.
Ode à l’amour, cette comédie musicale au kitsch assumé est une gourmandise pour les yeux et les oreilles, avec Clara Luciani et William Lebghil. Une série de chassés-croisés amoureux, entre un romancier et une actrice, dans le Paris des années 1970.
Le film retrace de manière sensible les fascinants mois de captivité de Louis XVI et de Marie-Antoinette, avec Guillaume Canet et Mélanie Laurent, bluffants. Au fil du récit d’une dépossession progressive de leurs ors et privilèges, chacun s’humanise et leur lien se transforme.
« Sarah Bernhardt, la divine » de Guillaume Nicloux ; « Oh, Canada » de Paul Schrader ; « Le Beau Rôle » de Victor Rodenbach ; « Everybody Loves Touda » de Nabil Ayouch ; « Mufasa » de Barry Jenkins : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Guillaume Nicloux a su dépoussiérer le mythe pour offrir une Sarah Bernhardt vivante et vibrante, dont l’extrême modernité résonne jusqu’à nous. Sandrine Kiberlain incarne avec jubilation sa démesure et nous entraîne dans le tourbillon de sa vie et de son époque.
Trente ans après Le Roi Lion, Mufasa raconte la jeunesse du père de Simba, héros du dessin animé au succès triomphal dont Disney a produit une version en images de synthèse photoréalistes en 2019. Reprenant la même technique, cette fable, spectaculaire mais trop prévisible, célèbre l’union face à la force.
Paul Schrader adapte le magnifique roman de Russell Banks et confronte un cinéaste engagé à l’article de la mort, joué par Richard Gere, à ses mensonges passés.
Drôle et juste, cette comédie romantique sonde le couple formé par une metteuse en scène et un acteur, quand leurs chemins professionnels menacent de diverger. Le duo Vimala Pons et William Lebghil étincelle.
Dans un film incandescent, le réalisateur Nabil Ayouch nous entraîne sur les pas d’une « Cheikhate », chanteuse traditionnelle marocaine, qui défend sa liberté contre l’oppression masculine.
Inspiré de l’univers de Tolkien, ce film d’animation à la japonaise offre un scénario original et plaisant servi par des images spectaculaires, mais il ne parvient à se démarquer des adaptations cinématographiques du « Seigneur des anneaux » par Peter Jackson.
« Vingt dieux » de Louise Courvoisier, « Saint-Ex » de Pablo Agüero, « Les Femmes au balcon » de Noémie Merlant, « Noël à Miller’s Point » de Tyler Taormina : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Dans ce premier film formidable, un jeune Jurassien se met en tête de fabriquer le meilleur comté de la région pour subvenir aux besoins de sa petite sœur, après la mort de leur père. Une comédie loufoque et tendre, parfaitement maîtrisée, qui révèle le talent de sa jeune réalisatrice.
Le cinéaste argentin Pablo Agüero nous plonge dans l’imaginaire d’Antoine de Saint-Exupéry avec ce conte bâti autour de son expérience de pilote de l’Aéropostale dans la cordillère des Andes.
Ce film choral sur la nuit de Noël dans une famille italo-américaine de la banlieue de New York ne tarde pas à distiller l’ennui.
L’actrice et cinéaste réalise une comédie féministe, décapante et sanglante, pour dénoncer les violences sexuelles. Mais elle se perd en chemin.
C’est un des blockbusters les plus attendus de cette fin d’année 2024 : l’adaptation de la comédie musicale emblématique Wicked arrive sur grand écran ce mercredi 4 décembre. Jeux d’acteurs, performances vocales… Malgré quelques longueurs, le pari est réussi.
« Leurs enfants après eux » de Ludovic et Zoran Boukherma, « Conclave » d’Edward Berger, « Marmaille » de Grégory Lucilly, « Limonov, la ballade » de Kirill Serebrennikov, « Il était une fois Michel Legrand » de David Hertzog Dessites, « Crossing Istanbul » de Levan Atkin : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Dans ce film choral au charme indéniable, une enseignante retraitée géorgienne part en Turquie à la recherche de sa nièce transgenre.
Très attendue, l’adaptation au cinéma du prix Goncourt 2018 séduit par son esthétique et l’interprétation de Paul Kircher sans jamais atteindre la puissance sociale et émotionnelle du roman.
Ce thriller sans relief, qui nous fait entrer dans les coulisses de l’élection du pape, souffre d’un scénario simpliste, qui éclipse son soin esthétique et la qualité du jeu des acteurs. Son retournement final a suscité la polémique chez les catholiques conservateurs américains.
Adapté du livre d’Emmanuel Carrère, le cinéaste russe en exil Kirill Serebrennikov dresse, malgré quelques fulgurances de mise en scène, le portrait ambigu de ce personnage sulfureux, ouvrier et écrivain devenu militant ultranationaliste, qui a contribué à écrire sa propre légende.
100 % réunionnais, ce premier film de Grégory Lucilly relate de manière vibrante la trajectoire d’une fratrie d’adolescents. Avec la musique maloya et le hip-hop comme énergique moyen d’exprimer sa colère.
« En fanfare » d’Emmanuel Courcol, « Rabia » de Mareike Engelhardt, « Vaiana 2 » de David G. Derrick Jr., Jason Hand, Dana Ledoux Miller, « Leni Riefenstahl, la lumière et les ombres » d’Andres Veiel, « Animale » d’Emma Benestan : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Emmanuel Courcol place la musique et la solidarité au cœur de son nouveau film, magnifié par un collectif de comédiens attachants. Sans angélisme, les trésors de la fraternité y sont affectueusement célébrés.
D’une grande justesse, ce premier film éprouvant suit une jeune Française en Syrie, dans une maison de femmes destinées à devenir les épouses de djihadistes.
Miguel Gomes, le cinéaste de Tabou, nous entraîne dans une comédie sentimentale à travers l’Orient des années 1920, où le réel d’aujourd’hui côtoie l’imaginaire d’hier grâce à l’illusion du cinéma.
Dans cette suite décousue de «Vaiana, la légende du bout du monde », succès Disney de 2016, l’héroïne tahitienne reprend la mer pour unir les peuples de Polynésie. Un deuxième volet au message sympathique et aux connotations bibliques appuyées mais qui suscite un ennui aussi profond que le Pacifique.
Ce documentaire passionnant exploitant des documents inédits confronte la réalisatrice allemande, qui a toujours nié son adhésion à l’idéologie nazie, à ses mensonges. Le portrait saisissant d’une femme manipulatrice et narcissique.
« La Plus Précieuse des marchandises » de Michel Hazanavicius, « Le Panache » de Jennifer Devoldère, « Diamant brut » d’Agathe Riedinger, « Le Choix » de Gilles Bourdos, « Prodigieuses » de Frédéric et Valentin Potier : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Dans une Riviera de pacotille, une bimbo en mal d’amour maternel se rêve en influenceuse et vedette de téléréalité. Un premier film puissant et jamais surplombant sur l’envers misérable des réseaux sociaux.
Dans Le Panache, jolie comédie initiatique, un adolescent bègue s’ouvre aux autres en participant aux cours de théâtre d’un professeur de lettres impeccablement interprété par José Garcia.
Remake de Locke, un film de Steven Knight de 2013, Le Choix nous embarque durant 77 minutes avec Vincent Lindon, roulant seul au volant de sa voiture, au cours d’une nuit où sa vie est sur le point de basculer. Une performance qui vaut seulement pour celle de son acteur principal.
Avec Le Royaume, coécrit avec Jeanne Herry (1), Julien Colonna livre une œuvre intime et sensorielle sur l’amour filial entre un parrain corse et sa fille. Un très beau film qui, après celui de Thierry de Peretti, À son image, sorti en septembre, semble annoncer l’émergence d’un cinéma corse.
Le Royaume de Julien Colonna, No Other Land de Basel Adra, Yuval Abraham, Rachel Szor et Hamdan Ballal, La Vallée des fous de Xavier Beauvois, En tongs au pied de l’Himalaya de John Wax, Gladiator II de Ridley Scott, Finalement de Claude Lelouch et Une part manquante de Guillaume Senez : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le film de John Wax aborde la question de l’autisme à travers le portrait d’une mère désemparée qu’incarne avec sensibilité Audrey Lamy.
Un collectif de deux Palestiniens et deux Israéliens livrent un documentaire édifiant sur la plus grande expulsion menée par Tsahal en Cisjordanie depuis 1967. Le film a reçu le prix du meilleur documentaire au Festival de Berlin.
Vingt-trois ans après la sortie du premier volet, « Gladiator II » sort en salles ce mercredi 13 novembre. Toujours plus spectaculaire, plus violent, plus démesuré… Ridley Scott signe une suite du célèbre péplum en demi-teinte, avec malgré tout certains éléments intéressants.
Le 51e film du réalisateur de 87 ans « met en vie », selon sa propre expression, les tribulations dans l’Hexagone d’un avocat au bout du rouleau qu’incarne un nouveau venu dans son univers, Kad Merad. Un kaléidoscope généreux, foutraque et très inégal.
Premier long métrage de Julien Colonna, qu’il a coécrit avec Jeanne Herry (« Je verrai toujours vos visages »), « Le Royaume » – qui sort en salles mercredi 13 novembre –, raconte l’émouvante relation entre un père et sa fille que vient percuter une guerre des clans corses.
Robert Zemeckis, le réalisateur de Retour vers le futur et de Forrest Gump, propose un dispositif original pour livrer une réflexion hélas peu convaincante sur le temps qui passe.
Trois amies d’Emmanuel Mouret ; L’Affaire Nevenka d’Iciar Bollain ; Louise Violet d’Éric Besnard ; Au boulot ! de Gilles Perret et François Ruffin ; The Substance de Coralie Fargeat : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le film réalisé par Gilles Perret et François Ruffin, en salles mercredi 6 novembre, met en scène la rencontre entre l’avocate parisienne et chroniqueuse Sarah Saldmann et des personnes en situation de précarité. Avec cette plongée dans les classes populaires, le député de la Somme qui a rompu avec La France insoumise se rappelle à la gauche.
Après Délicieux, Éric Besnard revient au film historique avec «Louise Violet», portrait d’un beau personnage d’institutrice dans un village d’Auvergne à la fin du XIXe siècle.
La réalisatrice Iciar Bollain revient sur la première histoire de harcèlement sexuel qui a fait vaciller un homme politique et trembler l’Espagne. Une plongée dans l’enfer vécu par sa victime.
« Anora » de Sean Baker ; « Sur un fil » de Reda Kateb ; « Flow, le chat qui n’avait pas peur de l’eau » de Gints Zilbalodis ; « Juré n° 2 » de Clint Eastwood ; « L’art d’être heureux » de Stefan Liberski : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Palme d’or du dernier Festival de Cannes, le film Anora de l’Américain Sean Baker organise la rencontre improbable entre une strip-teaseuse et le fils d’un oligarque russe. Un conte de fées des temps modernes tout en énergie survoltée, mâtiné de thriller et de comédie, mais aussi une satire puissante du capitalisme.
Formidable film d’animation, Flow est l’histoire surprenante d’une arche de Noé sans Noé, dont le héros est un chat jaloux de son indépendance. Par quelle magie cette œuvre parvient-elle à immerger totalement le spectateur dans son récit, alors qu’elle est dénuée de dialogues ? Réponse avec son jeune réalisateur letton, Gints Zilbalodis.
À 94 ans, le réalisateur prouve qu’il n’a pas perdu la main avec ce film de prétoire, de facture classique mais au suspense haletant. Il y confronte le juré d’un procès pour meurtre à ses propres démons et s’interroge sur le rapport entre vérité et justice.
Le comédien Reda Kateb réussit sa mue en cinéaste avec ce premier film attachant sur les clowns qui interviennent en service pédiatrique. Il est servi par des acteurs intenses, à commencer par la très juste Aloïse Sauvage.
Ce film à l’intrigue ténue, inspiré d’un roman de Jean-Philippe Delhomme, brosse le portrait d’un artiste, incarné par Benoît Poelvoorde, qui tente de retrouver l’inspiration dans un village normand.
« Monsieur Aznavour », de Grand Corps Malade et Mehdi Idir ; « Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde », d’Emanuel Pârvu ; « Fario », de Lucie Prost ; « Chroniques chinoises », de Lou Ye : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Sur une île dans le delta du Danube, l’agression d’un jeune homme à la sortie d’une soirée perturbe la vie d’une tranquille communauté villageoise. D’un acte d’homophobie ordinaire, le réalisateur Emanuel Pârvu dépeint une société repliée sur elle-même et gangrenée par la corruption.
Mehdi Idir et Grand Corps Malade reconstituent avec souffle la vie de Charles Aznavour. Monsieur Aznavour est porté par un brillant trio d’acteurs et fait entendre à nouveau des chansons inoubliables.
Dans une forme d’abord brouillonne puis inventive, ce long métrage raconte le tournage d’un film inachevé à Wuhan et la manière dont le confinement le percute.
Barbès, Little Algérie, de Hassan Guerrar ; L’Amour ouf, de Gilles Lellouche ; Sauvages, de Claude Barras ; Norah, de Tawfik Alzaidi : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Après Le Grand Bain, l’acteur et réalisateur Gilles Lellouche signe une comédie romantique mâtinée de polar, excessive en tout, énergie et générosité comprises.
Dans le désert saoudien, une jeune femme en quête de liberté demande au nouvel instituteur de faire secrètement son portrait. Un manifeste subtil et délicat sur le pouvoir émancipateur de l’art.
Nouveau venu derrière la caméra mais pas dans le cinéma, ce Franco-Algérien signe le portrait vibrant et solaire d’un quartier et d’une communauté à cheval entre deux pays et deux continents.
Après le succès de Ma vie de Courgette, Claude Barras revient avec un conte réaliste sur le combat du peuple penan contre la déforestation. Un film d’animation de toute beauté, mais qui déroule une intrigue un peu trop prévisible.
« L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, « The Apprentice » d’Ali Abbasi, « Niki » de Céline Sallette, « Lee Miller » d’Ellen Kuras, « Un amor » d’Isabel Coixet, « Super/Man : L’histoire de Christopher Reeve » de Ian Bonhôte et Peter Ettedgui : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le studio d’animation DreamWorks (Shrek, Dragons, Kung Fu Panda) revient en forme avec une jolie fable mettant en scène un robot adoptant une jeune oie sur une île déserte. Très beau visuellement, le film cumule trop de genres narratifs pour être totalement convaincant, ménageant quelques belles surprises.
Abou Sangare, jeune Guinéen de 23 ans, primé à Cannes pour son rôle de livreur à vélo dans L’Histoire de Souleymane, est toujours sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Dans le film, son histoire se mêle intimement à celle de son personnage pour nous faire vivre avec intensité la réalité de l’immigration.
Isabel Coixet, la réalisatrice de The Bookshop, signe une adaptation âpre du roman de Sara Mesa, servie par l’interprétation nuancée de Laia Costa.
Ce biopic produit et incarné par Kate Winslet s’appuie sur la biographie de Lee Miller que lui a consacrée son fils Antony Penrose en 1988, la sortant enfin de l’ombre.
Pour son premier long métrage, l’actrice Céline Sallette filme, sans ses sculptures et ses tableaux mais avec un bel engagement, la métamorphose de Niki Mathews en Niki de Saint Phalle.
À quelques semaines de l’élection américaine, le film d’Ali Abbasi nous replonge avec délice aux origines de la réussite de l’homme d’affaires, soulignant l’influence de son mentor, l’avocat Roy Cohn, sur sa personnalité.
Mercredi 2 octobre sort en salles le film documentaire Libres qui propose « un voyage au cœur de l’âme », à la rencontre de 12 monastères espagnols.
Quand vient l’automne de François Ozon, All We Imagine as Light de Payal Kapadia, Drone de Simon Bouisson, Joker : Folie à Deux de Todd Phillips et The Outrun de Nora Fingscheidt : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Une étudiante est suivie par un mystérieux drone, dans ce thriller fort et dérangeant qui questionne les dérives voyeuristes de notre société.
Dans une veine très chabrolienne, François Ozon signe une comédie délicieusement incorrecte sur une grand-mère prête à tout pour l’amour de son petit-fils et nous offre le plaisir de voir deux grandes comédiennes à l’œuvre, Hélène Vincent et Josiane Balasko, dans un duo délectable.
Todd Phillips livre une suite à son film à succès avec Joaquin Phoenix, toujours au sommet.
La réalisatrice indienne Payal Kapadia suit le cheminement de trois femmes bien décidées à assumer leurs désirs dans un très beau film récompensé par le grand prix du jury au dernier Festival de Cannes, qui sort mercredi 2 octobre.
Megalopolis de Francis Ford Coppola ; Vivre, mourir, renaître de Gaël Morel ; Emmanuelle d’Audrey Diwan ; Viêt and Nam de Minh Quy Truong ; Riverboom de Claude Baechtold : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Plébiscité par le public au Festival international du documentaire de Biarritz, le film du Suisse Claude Baechtold fait le récit hilarant du périple rocambolesque de trois copains reporters dans l’Afghanistan de l’après-11 septembre.
Par ce film puissant et délicat, Gaël Morel relate la trajectoire d’un trio amoureux percuté par l’épidémie de sida dans les années 1990.
Avec cette fable en forme de péplum sur la fin de l’empire américain et la possibilité d’une nouvelle utopie, le réalisateur du Parrain signe une œuvre démesurée et déconcertante.
Les Graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof ; Ni chaînes ni maîtres de Simon Moutaïrou ; Ma vie, ma gueule de Sophie Fillières ; Les Barbares de Julie Delpy : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le cinéaste iranien a payé du prix de l’exil le courage d’avoir tourné dans la clandestinité ce film magistral où une famille se déchire autour du mouvement « Femme, vie, liberté ». Un drame aux allures de thriller, qui se veut la métaphore d’un pays au bord de l’effondrement.
Dans un premier film ambitieux et puissant, le Franco-Béninois Simon Moutaïrou évoque le marronnage à l’île Maurice en relatant la fuite d’un esclave wolof qui renoue peu à peu avec son identité.
Porté par l’actrice Agnès Jaoui, l’ultime film de la réalisatrice décédée en 2023 dessine le portrait douloureux d’une femme accablée par la mélancolie.
Un village breton qui devait accueillir des Ukrainiens voit arriver une famille de Syriens. L’actrice et réalisatrice Julie Delpy se moque de nos solidarités à géométrie variable dans un film qui aurait gagné à plus de subtilité.
Le Fil, de Daniel Auteuil ; Le Procès du chien, de Laetitia Dosch ; Beetlejuice, Beetlejuice, de Tim Burton ; Langue étrangère, de Claire Burger ; Dahomey, de Mati Diop : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
La Franco-Sénégalaise Mati Diop a filmé le retour au Bénin de 26 trésors royaux pillés par la France en 1892. Et a capté là-bas les débats que ces restitutions provoquent parmi la jeunesse estudiantine.
Daniel Auteuil impressionne devant et derrière la caméra avec ce film de procès au plus près de l’intériorité d’un avocat convaincu de l’innocence de son client.
Tim Burton donne une suite brouillonne mais réjouissante à sa comédie horrifique de 1988. Multipliant les clins d’œil à ses maîtres et à ses fans, le cinéaste américain renoue avec une verve potache cultivant sans complexe le mauvais goût.
L’actrice Laetitia Dosch signe son premier film, une comédie aussi drôle qu’excentrique qui révèle une passionnante réflexion sur la condition animale.
À travers un échange scolaire franco-allemand entre deux adolescentes qui s’éveillent à l’amour, la réalisatrice dresse le portrait sensible et très actuel d’une jeunesse européenne en proie aux doutes et à la radicalité.
« À son image » de Thierry de Peretti, « Tatami » de Guy Nattiv et Zar Amir, « Une vie rêvée » de Morgan Simon : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Couronnée aux États-Unis par un Golden Globe en 2024, la troisième saison de cette série attachante et originale met en scène les traumas et les doutes d’un jeune chef de Chicago qui tente de conquérir une étoile en reprenant la sandwicherie familiale.
Démarrée dès le 14 août avec Le Roman de Jim, la rentrée cinématographique réserve de belles surprises tout au long de l’automne et quelques événements, comme la sortie de la Palme d’or du Festival de Cannes, Anora et le retour de Francis Ford Coppola. Avec l’espoir de profiter du regain de fréquentation observé cet été dans les salles.
« La Prisonnière de Bordeaux » de Patricia Mazuy, « La Belle Affaire » de Natja Brunckhorst, « Septembre sans attendre » de Jonas Trueba, « Fêlés » de Christophe Duthuron, « Toubib, 12 années dans la vie d’un étudiant en médecine » d’Antoine Page : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Le réalisateur Antoine Page a filmé son jeune frère, étudiant en médecine, pendant les douze ans de sa formation et en a tiré un documentaire très touchant, qui porte autant sur le parcours d’un futur généraliste que sur les liens qui les unissent. Toubib est à découvrir en salles mercredi 28 août.
Cette comédie plonge dans l’euphorie d’une petite communauté est-allemande qui tire profit de billets périmés lors de la réunification en 1990.
Christophe Duthuron, réalisateur des Vieux fourneaux, s’inspire d’un lieu réel ouvert aux personnes psychotiques dans une comédie discrètement mâtinée de théorie.
Emilia Perez de Jacques Audiard ; Girls Will Be Girls de Shuchi Talati ; Anzu, chat-fantôme de Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Récit quasi-documentaire de l’éducation sentimentale et sexuelle d’une jeune fille, ce premier film brosse, malgré quelques longueurs, de très beaux portraits de femmes en quête de leurs destins et de leurs désirs dans une société indienne corsetée.
« Le Roman de Jim », d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu ; « Golo&Ritchie », d’Ahmed Hamidi et Martin Fougerol ; « La Mélancolie », de Takuya Katô : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Ce documentaire suit le périple à vélo, de Marseille à Grigny, de deux trentenaires, dont l’un est autiste, originaires de la cité de la Grande Borne, connus pour leurs vidéos sur les réseaux sociaux.
Autour d’une paternité offerte puis reprise, Arnaud et Jean-Marie Larrieu composent un splendide mélodrame tout en ellipses et en retenue et offrent à l’acteur Karim Leklou un rôle d’antihéros bouleversant. Une adaptation fidèle à la plume délicate de Pierric Bailly.
Dans une pudeur toute japonaise, ce drame sobre et élégant évoque la trajectoire intime d’une femme dont l’amant vient de mourir accidentellement.
Comme le feu, de Philippe Lesage ; Largo Winch : le prix de l’argent, d’Olivier Masset-Depasse ; Full River Red, de Zhang Yimou : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Philippe Lesage met aux prises trois adolescents et un groupe d’adultes au cours d’un week-end dans un chalet isolé du Grand Nord canadien. Entre admiration et déception, huis clos délétère et grands espaces, le réalisateur signe une comédie de mœurs à l’atmosphère inquiétante.
Dans ce premier film norvégien à l’atmosphère troublante, une jeune femme solitaire fait croire à un garçon blessé et amnésique qu’elle est sa petite amie. Ou comment le pouvoir des histoires peut transformer le réel.
Iva et Nino, deux employées du téléphérique d’une petite vallée du Caucase, se croisent chaque jour dans les airs et profitent de ce temps suspendu pour nouer une romance qui se passe de dialogue. L’esprit de Jacques Tati règne sur ce film burlesque plein de charme et de fantaisie.
Dans une comédie romantique sur fond de conflit israélo-palestinien, les frères Nasser filment avec finesse le portrait d’un vieux pêcheur et sa rencontre avec deux êtres inattendus. Une femme, Siham, et une statue sortie des eaux noires de Gaza. Un film qui donne le sourire, entre poésie et absurde, disponible jusqu’au 26 août sur Arte.tv.
C’est comme ça, documentaire de la série « La France en vrai » diffusé sur France 3 mercredi 17 juillet, raconte l’histoire de Marie-Jo, 86 ans, ancienne couturière en usine, à travers la caméra de sa petite-fille. Une exploration de la condition ouvrière ainsi qu’un portrait touchant de femme.
Découvert au Festival de Cannes, le passionnant Santosh met en scène une jeune veuve qui « hérite » en Inde de la fonction de policier de son mari. À travers une tortueuse enquête sur un féminicide, elle va trouver le chemin de son émancipation tout en se heurtant à la réalité politique et sociale de son pays.
Le film « Dos Madres » évoque un sujet grave, les bébés enlevés en Espagne pendant plusieurs décennies, mais de façon trop étirée et maniérée pour convaincre.
To The Moon, de Greg Berlanti ; Moi, Moche et Méchant 4, de Patrick Delage et Chris Renaud ; Les gens d’à côté, d’André Téchiné ; Sons, de Gustav Möller : voici la sélection de films que La Croix a vus pour vous cette semaine.