Envie d’une pause dans le tumulte parfois effrayant de l’actualité ? Offrez-vous une escapade au Musée Soulages de Rodez qui expose, jusqu’à la mi-mai, les peintures méditatives de Geneviève Asse et filez à la Bibliothèque nationale à Paris découvrir ses carnets enluminés. Décédée en 2021, cette artiste discrète n’a pas eu la célébrité du maître de l’outrenoir. Pourtant ces deux-là s’estimaient et partageaient une même quête de la lumière à travers des moyens épurés. Sauf que Geneviève Asse avait choisi, elle, d’embrasser le bleu. Un bleu atlantique, accordé à ce Morbihan où elle se disait « née entre ciel et mer ». En 1987, grâce à l’héritage de sa mère, elle y avait acheté une maison sur l’Île-aux-Moines où elle se ressourçait chaque été.
Critique
Peinture : Geneviève Asse, les yeux dans les bleus
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Comme Pierre Soulages, Geneviève Asse avait mis l’épure au service de sa quête de lumière, mais elle avait choisi le bleu du ciel et de la mer.
Stéphane Grangier / akg-images
Disparue en 2021, cette peintre, née « entre mer et ciel », est remise à l’honneur à travers deux expositions à Rodez et Paris où éclate sa quête d’espace et de lumière.
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