L’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a été arrêté à Beyrouth, mardi 3 septembre, d’après une source judiciaire. Il est soupçonné de corruption dans son pays et à l’étranger.

Retrouvez dans ce dossier les dernières actus et infos sur les banques centrales.
L’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a été arrêté à Beyrouth, mardi 3 septembre, d’après une source judiciaire. Il est soupçonné de corruption dans son pays et à l’étranger.
La Banque du Japon (BoJ) a relevé mardi 19 mars son taux directeur et mis fin à la politique de taux négatifs qu’elle était la dernière au monde à pratiquer, à la faveur d’une remontée des salaires longtemps attendue.
La Fédération professionnelle des banques françaises a annoncé mercredi 31 janvier la mise en place, dès février, d’un dispositif de « revue » des demandes de crédits rejetées.
Une légère progression de 0,1 % de l’activité économique devrait être enregistrée au troisième trimestre, a indiqué lundi 9 octobre la Banque de France. Cette estimation marquerait un net ralentissement de l’activité économique.
Les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ont imposé jeudi 10 août des sanctions économiques pour corruption à l’encontre de Riad Salamé. L’ancien gouverneur de la Banque du Liban, qui a quitté son poste le 31 juillet après 30 ans à la tête de l’institution, est accusé d’avoir « contribué à l’effondrement de l’État de droit ».
Le mandat du gouverneur contesté de la Banque du Liban, qui présidait aux destinées bancaires de son pays depuis trente ans, expire lundi 31 juillet. L’avenir du septuagénaire, poursuivi au Liban et à l’étranger pour plusieurs délits financiers, s’annonce chargé au niveau judiciaire.
Réélu le mois dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a nommé ce vendredi Hafize Gaye Erkan à la tête de la banque centrale, et a changé de ministre des finances. L’économie turque, fragilisée par une inflation qui atteint 40 %, pourrait changer de cap.
La Banque centrale européenne a célébré ses 25 ans ce mercredi 24 mai. Depuis un quart de siècle, celle qui s’est imposée comme l’une des banques centrales les plus influentes du monde a su s’adapter à la succession de crises.
La banque centrale du Cambodge a lancé il y a trois ans un système de paiement par téléphone mobile largement adopté, qui préfigure la création d’une monnaie numérique. Le Bakong permet de régler ses achats. Mais c’est aussi un outil d’inclusion qui permet des microprêts à des particuliers sans compte bancaire.
La Banque de France a publié ce jeudi 15 septembre ses prévisions de croissance pour les deux ans à venir. Si une récession n’est pas à exclure en 2023, l’économie française se montre toutefois résiliente. La Croix s’est entretenu avec François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France.
Alors que l’inflation atteint des niveaux historiques dans tous les pays développés, les représentants des grandes banques centrales se retrouvent jeudi 25 août et vendredi 26 dans l’Ouest américain, à Jackson Hole, pour leur réunion annuelle de coordination des politiques monétaires.
On la croyait disparue, mais l’inflation fait son grand retour dans nos économies. Selon les dernières statistiques publiées vendredi 29 avril, elle a atteint 4,5 % en avril en France et 7,5 % en zone euro. La croissance économique a été nulle en France au premier trimestre, et elle a ralenti de 0,2 % dans la zone euro. De quoi relancer les scénarios découlant de la spirale inflationniste, de la stagflation à la récession.
La Bourse de Moscou est restée fermée ce lundi 28 février, pour éviter un krach. La banque centrale de Russie a annoncé dans l’urgence un doublement des taux d’intérêt, portés à 20 %. La Russie a découvert hier l’effet des sanctions économiques, qui visent principalement le secteur financier.
L’économie russe a commencé à ressentir les effets des sanctions. Les Occidentaux ont musclé pendant le week-end leurs mesures visant la Russie après son invasion de l’Ukraine. La Bourse de Moscou est restée fermée toute la matinée et ne devrait ouvrir que l’après-midi.
La banque centrale américaine a annoncé une hausse des taux d’intérêt en mars, ainsi que l’arrêt de ses achats d’actifs. C’est la fin des mesures exceptionnelles qui avaient été mises en place au début de la pandémie. Mais cette normalisation renforce la crainte de provoquer, à court terme, des turbulences financières.
Les établissements bancaires craignent de voir fondre les dépôts de leurs clients, au profit des nouveaux portefeuilles électroniques.
Même si les monnaies numériques de banque centrale ne sont pas aussi innovantes que le bitcoin, elles devraient s’installer car les consommateurs se sont habitués à les considérer comme des actifs réels, explique David Bounie, professeur à Télécom Paris.
Le président de la Réserve fédérale américaine a annoncé le 3 novembre l’extinction progressive du programme de rachat d’actif, mis sur pied pendant la crise sanitaire. En revanche, il n’imagine pas de remonter les taux d’intérêt avant l’année prochaine, en dépit de la poussée d’inflation toujours jugée « temporaire ».
La hausse des prix intervenue aux États-Unis, plus élevée que prévu, a causé un début de panique sur les marchés, avant qu’ils ne se reprennent. La Banque centrale américaine estime que cette poussée des prix n’est qu’un phénomène temporaire, due au rebond de l’économie, et se veut rassurante.
Le patron de la Banque centrale américaine Jerome Powell a mis en garde dimanche 11 avril contre l’augmentation des cyberattaques contre les institutions financières. Le risque de défaillance institutionnelle semble pour l’instant écarté.
La hausse des rendements sur les bons du trésor américain touche désormais le marché obligataire européen et pourrait compromettre, à terme, la reprise en zone euro. Un risque auquel la présidente de la BCE, Christine Lagarde, va devoir répondre jeudi 11 mars.
La banque centrale américaine a décidé que mieux valait une légère inflation que de risquer une paralysie économique. La Fed ne remontera pas ses taux directeurs dans l’immédiat. L’idée est de préserver les possibilités de créations d’emploi, alors que les hausses des prix restent contenues.
Durement frappés par l’épidémie, les États-Unis sont en phase de déconfinement et guettent les signaux de reprise économique. La Réserve fédérale doit livrer ses prévisions ce mercredi 10 juin, alors qu’une baisse surprise du chômage nourrit l’espoir d’une amélioration. Mais le pays est officiellement entré en récession.
Pour faire face au choc du coronavirus, les États doivent s’endetter. Ce qu’ils font largement, aidés par la Banque centrale européenne qui rachète massivement leurs dettes sur les marchés. Est-ce un problème ? La question divise les économistes qui se disputent autour de la formule d’« argent magique ».
Doit-on attendre plus des banques centrales en terme de réponse au défi du changement climatique ou au contraire les banques centrales font-elle leur travail, parfois contrarié par des politiques budgétaires inadéquates.
Un engin explosif a été lancé contre une agence bancaire à Saïda, au Liban après de nouvelles annonces du gouvernement sur les pertes subies par le système financier. Les Libanais sont furieux et inquiets des conséquences de dizaines d’années de mauvaise gestion publique.
La banque centrale américaine a réduit d’un quart de point la fourchette de ses taux directeurs mercredi 31 juillet. Une décision qu’elle justifie par les menaces sur la croissance.
Recep Tayyip Erdogan a changé le dirigeant de la banque centrale. L’ancien gouverneur Murat Cetinkaya avait levé les taux d’intérêt pour enrayer la chute de la monnaie turque, ce que n’a pas apprécié le président.
ENTRETIEN Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, estime qu’il faudra deux à trois ans pour que les réformes produisent des effets. Il rappelle que le pouvoir d’achat des Français devrait croître d’au moins 1 % cette année et à nouveau l’an prochain.
Un nouveau billet vert de 100 € et jaune de 200 € ont été présentés lundi 17 septembre par la Banque centrale européenne. Ils sont supposés être plus sûrs contre les faussaires.
Face à une crise monétaire amplifiée par des sanctions américaines, le président turc dénonce un complot.
La livre turque a perdu quasiment un cinquième de sa valeur la semaine dernière, sur fond de fortes tensions avec les États-Unis. Le président turc Recep Tayyip Erdogan tente par tous les moyens de calmer les marchés financiers, pour l’instant sans succès.
Face à l’envolée des cours du bitcoin, les instituts monétaires multiplient les mises en garde.
La Fed va revenir en octobre à une politique monétaire « conventionnelle ». Une première depuis fin 2008.
La Banque de France, présentait ce jeudi 6 juillet la traditionnelle lettre qu’il adresse au président de la République. Pour son gouverneur, François Villeroy de Galhau, la France doit profiter du « moment favorable » pour « rattraper ses retards ».
Croissance, chômage, commerce extérieur… la Banque centrale française estime que la situation va s’améliorer dans les mois qui viennent. Pour son gouverneur, François Villeroy de Galhau, le pays n’avait « pas connu de croissance aussi forte sur les cinq dernières années ».
La croissance serait de 0,3 % pour le premier trimestre 2017, au lieu de 0,4 % comme annoncé en mars. Une baisse due à la faible activité industrielle et aux conditions économiques mondiales.
La patronne de la banque centrale américaine, Janet Yellen, devrait annoncer mercredi 14 décembre un relèvement progressif des taux en 2017. Mais la politique économique promise par Donald Trump pourrait bouleverser la donne.
La Banque centrale américaine a maintenu mercredi 21 septembre ses taux entre 0,25 et 0,5 %. Elle prolonge ainsi sept ans de politique à taux zéro, sur fond de divisions internes. Une remontée pourrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année 2016.
Les marchés financiers anticipent une prochaine augmentation des taux de la banque centrale américaine, en raison de l’amélioration de l’économie américaine. Mais l’attentisme pourrait encore prévaloir lors de la réunion prévue aujourd’hui et demain.
Des représentants des principales banques centrales mondiales et des économistes sont réunis jusqu’au 27 août dans le Wyoming. L’apathie de l’économie américaine est au cœur des préoccupations des économistes.
L’institut monétaire du Royaume-Uni a annoncé, jeudi 4 août, la baisse de son taux directeur et un nouvel assouplissement de sa politique d’achats d’actifs. Objectif : soutenir l’activité économique.
Les premiers signes de ralentissement économique se font sentir outre-Manche, dans la foulée du vote en faveur du Brexit. L’institut monétaire britannique cherche des pare-feu.
La première réunion de politique monétaire post-Brexit de la Banque centrale européenne ne devrait pas aboutir sur des grandes annonces. Mais l’institut de Francfort pourrait préparer les esprits à un nouvel assouplissement de sa stratégie lors de sa réunion de septembre, au cours de laquelle elle doit publier de nouvelles prévisions économiques.
La France milite auprès de la Banque centrale européenne pour la suppression du billet de 500 €, accusé de favoriser la fraude et les trafics.
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), devrait annoncer jeudi 10 mars de nouvelles mesures de soutien à l’économie. La Croix décrypte le fonctionnement de la « planche à billets », déclenchée voilà tout juste un an.
Une femme figurera bientôt sur un billet américain. Censée faire l’unanimité, cette première a en fait réveillé les fantômes d’une histoire toujours sensible…
La BCE réfléchit à de nouvelles mesures de soutien à la zone euro. Leur effet reste incertain dans un univers financier découragé par les taux d’intérêt négatifs.
La répercussion des taux négatifs sur l’économie réelle entraîne des comportements inédits des agents économiques publics et privés pour tenter de s’adapter.
Après la Banque centrale européenne, la Banque du Japon a décidé d’instaurer, le 16 février, des taux de dépôt négatifs. Une arme de politique monétaire non conventionnelle dont on mesure encore mal l’efficacité.
Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) se réunit jeudi 21 janvier pour sa réunion mensuelle. La semaine précédente, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a alerté sur les « bulles » spéculatives auxquelles pourraient conduire les taux d’intérêt ultra-bas pratiqués par les banques centrales. Tous les économistes ne partagent pas cet avis.
Paul Hubert, chargé d’études à l’OFCE.
Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis, professeur à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
Une étude de la Banque centrale européenne estime que les trois quarts des PME reçoivent « la totalité ou une partie » des prêts demandés