Reportage

Éthiopie : le grand barrage de la Renaissance peine à émerger

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Le niveau d’eau présent dans le réservoir, qui sert à faire fonctionner les turbines, varie en fonction des phénoèmnes climatiques.
Le niveau d’eau présent dans le réservoir, qui sert à faire fonctionner les turbines, varie en fonction des phénoèmnes climatiques. Augustine Passilly
La plus importante centrale hydroélectrique d’Afrique devrait être achevée en 2025. Mais, depuis son lancement en 2011, le chantier ne cesse de rencontrer des obstacles qui retardent sa mise en service.

Le tourbillon incessant du cylindre de 1,5 m de diamètre pour 6,5 m de haut rend toute conversation vaine. Une légère odeur de chaud émane du cœur du plus imposant projet hydroélectrique d’Afrique : le grand barrage de la Renaissance ou « Gerd », selon l’acronyme anglais. En 2022, deux turbines convertissant l’eau en électricité ont été inaugurées. Onze autres suivront progressivement à l’horizon 2025. De quoi doubler la production électrique de l’Éthiopie, et surtout remporter le colossal défi lancé il y a douze ans.

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