Éthiopie : dernières actus

Une délégation de la Conférence des évêques de France accompagnée par l’Œuvre d’Orient s’est rendue en Éthiopie pour l’octave de Pâques. Cette mission s’inscrit dans une série de visites pour mieux connaître les chrétiens d’Orient afin de les soutenir mais aussi de s’en inspirer.

Depuis la fin de la guerre au Tigré, l’affaiblissement des structures gouvernementales permet à l’orpaillage illégal de prospérer. Les conséquences sanitaires et environnementales, qui se font déjà sentir, pourraient être irréversibles.

La Haute Cour de Nairobi s’est déclarée compétente pour juger la société mère de Facebook. Le géant américain est accusé d’avoir encouragé les violences pendant la guerre du Tigré, en laissant les incitations à la haine proliférer.

Deux ans après la fin de la guerre au Tigré, les tensions politiques font craindre de nouveaux affrontements. Mais la majorité des jeunes qui avaient rejoint les Forces de défense du Tigré rejettent aujourd’hui la perspective de retourner se battre.

Paris accueille les 27 et 28 mars le Sommet nutrition pour la croissance. Au Tigré, région du nord de l’Éthiopie touchée par des conflits jusqu’en 2022, le taux d’enfants malnutris a augmenté de 43 % à 48 % entre juillet 2024 et janvier 2025. En cause, la diminution de l’aide humanitaire et la mauvaise gouvernance liée aux tensions politiques.

Les tensions entre les dirigeants locaux, mais aussi entre le gouvernement fédéral et l’Érythrée voisine, affectent les riverains de cette région du nord de l’Éthiopie. Certains dénoncent des exactions, tous appellent à la désescalade.

Plus de deux ans après l’accord de paix ayant mis fin au conflit entre les rebelles de la région du Tigré et l’État central, les divisions internes au Front de libération du peuple du Tigré font craindre un retour de la guerre dans la région, sur fond de tensions entre l’Éthiopie et l’Érythrée voisine.

Depuis trois ans, les opposants à l’une des plus féroces dictatures de la planète œuvrent au sein de la « Révolution bleue ». Ce mouvement vient d’ouvrir un bureau en Éthiopie. La Croix a rencontré plusieurs de ses membres qui racontent les abus du régime, la désinformation, les disparitions…

Les autorités tentent de mettre 80 000 habitants à l’abri de la double menace sismique et volcanique dans le nord-est de l’Éthiopie. Mais elles se heurtent à la résistance de communautés pastorales, qui dépendent de leurs troupeaux pour survivre.

Après des semaines de débats, le Parlement éthiopien a finalement renoncé à autoriser le don de gamètes pour les couples mariés. Cette décision témoigne des tensions culturelles, religieuses et éthiques qui tiraillent le continent africain face au fléau de l’infertilité.

Cette plante, qui ressemble à s’y méprendre à celle du bananier, nourrit déjà 20 millions d’Éthiopiens. Ses qualités nutritives et sa résistance au réchauffement climatique ont convaincu le gouvernement de lancer un programme pour l’étendre aux 12 régions du deuxième État le plus peuplé d’Afrique.

Emmanuel Macron se rend ce samedi 21 décembre en Ethiopie. Ce même pays où Kumsa Gutteta a fondé l’ONG Center for Justice après avoir passé douze ans derrière les barreaux. Parmi ses succès, la mise en place de formations professionnelles et la scolarisation des mineurs emprisonnés.

Après des mois de brouille concernant un accord controversé signé par l’Éthiopie avec la région séparatiste du Somaliland pour un accès à la mer, Addis-Abeba et Mogadiscio ont signé mercredi 11 décembre en Turquie un accord pour mettre fin aux tensions. L’aboutissement de vingt ans de politique d’ouverture sur le continent.

Depuis la séparation de l’État et de l’Église éthiopienne-orthodoxe tewahedo, cette dernière perd des fidèles, notamment au profit des dénominations protestantes. L’institution s’est remise en question afin d’impliquer davantage les plus jeunes.

Un décret visant à préserver la culture éthiopienne et à limiter le harcèlement encadre la tenue des serveuses. Le texte échoue néanmoins à mieux protéger ces femmes vulnérables.

La deuxième phase du projet de développement du plan d’aménagement urbain, dans la capitale de l’Éthiopie a démarré il y a un mois. Parmi les bâtiments affectés, un célèbre centre culturel, des bâtiments du patrimoine classés et de nombreux foyers.

L’Égypte, la Somalie et l’Érythrée ont conclu la semaine dernière un accord de coopération sécuritaire, excluant l’Éthiopie et faisant monter d’un cran la tension dans la Corne de l’Afrique. Barrage sur le Nil, accord avec le Somaliland, les tentatives de développement de l’Éthiopie frustrent ses voisins.

Célébrée vendredi 27 septembre, la fête de Meskel est un des grands temps forts du calendrier de l’Église orthodoxe tewahedo d’Éthiopie. Elle célèbre la découverte de la « vraie croix » de Jésus, dont un fragment serait conservé dans un célèbre monastère éthiopien.

Pour tenter d’endiguer les comportements addictifs d’une partie grandissante de la population, les autorités ont fermé plus de 4 000 établissements de paris sportifs à Addis-Abeba. Cet engouement subsiste toutefois en ligne et dans les villes épargnées par cette mesure.

Le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique s’apprête à accueillir un vaste parc éolien financé par une entreprise émirienne. Le secteur de l’énergie s’est récemment ouvert aux investisseurs privés afin de sortir de sa dépendance au charbon de bois.

Classé en 2023 au patrimoine mondial de l’Unesco, le « paysage culturel du pays gedeo » foisonnant de mégalithes sculptés fait l’objet d’une exposition au Musée Fenaille de Rodez. Une mission archéologique franco-éthiopienne y fouille, tout en veillant à la préservation des sites en lien avec les populations.

Le 22 juillet, deux glissements de terrain ont fait 249 morts. Les survivants continuent à creuser le sol pour retrouver leurs proches disparus tandis que l’État prévoit d’évacuer une large zone à risque et laisse miroiter un vaste plan de relogement.

Un glissement de terrain survenu après de fortes pluies, a fait plus de 200 morts, ont annoncé les autorités locales mardi 23 juillet. Un premier glissement a eu lieu lundi matin avant un deuxième qui a enseveli une partie des secours. Cinq survivants auraient été retrouvés.

La guerre, la sécheresse et la suspension de l’aide humanitaire l’an dernier ont plongé la région dans l’insécurité alimentaire. L’entraide entre riverains et le dévouement des ONG locales ne suffisent pas pour venir à bout de ce fléau.

Plus de 120 000 femmes ont été abusées sexuellement pendant la guerre dans cette province éthiopienne entre 2020 et 2022. Malgré la mobilisation d’ONG, de professionnels de santé et d’avocats, de nombreuses victimes sont livrées à elles-mêmes.

Il y a quinze ans, cette Éthiopienne est devenue la première femme garde forestière du sanctuaire des éléphants de Babille, dans l’est de son pays. Son approche diplomatique contribue à enrayer le déclin de cette espèce menacée par les populations locales.

Le panier harari, prouesse technique emblématique de la cité fortifiée de Harar, en Éthiopie, se transmet de mère en fille. L’ouverture d’un centre de formation en 2016 a permis d’accélérer la transition de ce passe-temps vers une activité lucrative.

Pour la Semaine sainte, La Croix est allé à la rencontre de chrétiens éprouvés, dans leur chair et dans leur foi, par les combats qui minent leur pays. Dans ce deuxième volet, l’Ethiopie qui demeure traversée de conflits, malgré la fin de la guerre au Tigré.

Réfugiés en Éthiopie, dans un camp près de la frontière avec leur pays, des réfugiés soudanais racontent comment ils ont été contraints de prendre les armes pour les forces gouvernementales ou les paramilitaires qui s’affrontent depuis près d’un an.

Suite à un rapport de Human Rights Watch dénonçant les tueries commises par les forces de l’ordre saoudiennes pour repousser des migrants venus d’Afrique, les autorités éthiopiennes ont annoncé une enquête. Mais ses résultats se font attendre.

Antoine Galindo, le journaliste français incarcéré depuis une semaine en Éthiopie, a été libéré jeudi 29 février a annoncé son employeur, la publication spécialisée Africa Intelligence. Il a pu quitter Addis-Abeba pour rentrer à Paris.

Le journaliste français Antoine Galindo, chef de la rubrique Afrique de l’Est pour la publication spécialisée Africa Intelligence, a été arrêté et emprisonné en Éthiopie, a annoncé son employeur, lundi 26 février. Les autorités l’accusent de « conspirer en vue de créer le chaos ».

Un million de déplacés n’ont pas pu regagner leur foyer, malgré la paix signée en novembre 2022 entre le pouvoir central et cette province du Nord. La sécheresse et le manque d’aide humanitaire menacent la région d’insécurité alimentaire aiguë, dernier niveau d’alerte avant la famine.

Un an après la fin de la guerre, de nombreux jeunes du Tigré tentent de reconstruire leur futur dans la capitale de l’Éthiopie. Le conflit a ébranlé leur confiance en l’Église orthodoxe tewahedo.

Le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé, lundi 1er janvier, la signature d’un accord « historique » avec le Somaliland lui octroyant un droit d’accès à la mer Rouge. Cette annonce a suscité la colère de la Somalie qui a toujours exclu l’indépendance de cette région séparatiste.

De fortes pluies se sont abattues sur la Corne de l’Afrique d’octobre à novembre. Ce nouvel épisode extrême intervient après trois années de sécheresse.

La chronique de Charif Majdalani du vendredi 8 décembre.

La plus importante centrale hydroélectrique d’Afrique devrait être achevée en 2025. Mais, depuis son lancement en 2011, le chantier ne cesse de rencontrer des obstacles qui retardent sa mise en service.

Après trois ans de sécheresse record, la Somalie, l’Éthiopie et le Kenya sont frappés par d’intenses précipitations depuis début novembre, conséquences du phénomène météorologique El Niño. Au total, ces pluies torrentielles ont déjà fait 260 morts et 2 millions de déplacés.

Des vidéos montrant des hommes dansant ensemble ont déclenché un déferlement de haine en août, manifestant le rejet de la société éthiopienne pour les personnes LGBT +. Face à ce déchaînement d’hostilités, la communauté homosexuelle s’est organisée pour s’épauler et se défendre.

Ces 25 et 26 octobre, la start-up Husky participe aux Global Startup Awards Africa. Ses deux fondateurs transforment les déchets issus du café en granulés se substituant au charbon de bois, néfaste à la fois pour la santé et pour l’environnement.

L’Éthiopie a annoncé dimanche 10 septembre, qu’elle avait fini le remplissage de son barrage du Nil. L’Égypte a qualifié d’« illégal » et d’« unilatéral » cette action car sans accord avec les deux pays en aval du fleuve, le Soudan et l’Égypte. Cinq chiffres pour comprendre l’enjeu du « Grand barrage de la Renaissance ».

Le 15e sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) s’est achevé jeudi 24 août à Johannesburg (Afrique du Sud) avec l’adhésion de six nouveaux membres. L’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran sont les heureux élus.

Human Rights Watch a publié lundi 21 août un rapport accusant les gardes-frontières saoudiens d’avoir tué des centaines de migrants éthiopiens qui tentaient de pénétrer dans le royaume depuis le Yémen. Ceux-ci quittent leur pays principalement en raison du conflit au Tigré et de difficultés économiques.

Les gardes-frontières de l’Arabie saoudite sont accusés d’avoir éliminé des centaines de migrants éthiopiens, selon un rapport publié lundi 21 août par l’ONG Human Rights Watch.

« L’Église catholique éthiopienne supplie le gouvernement et les combattants d’arrêter la guerre et de résoudre les problèmes par la discussion », selon un message publié le 7 août. Neuf mois après le cessez-le-feu au Tigré, un nouveau foyer de tension qui inquiète l’épiscopat s’est ouvert en Éthiopie, dans la région de l’Amhara, la deuxième région la plus peuplée du pays.

Ce jeune prince éthiopien, emmené par les troupes britanniques en 1868 après le sac de Maqdala, a été inhumé à Windsor. L’Éthiopie réclame sa dépouille depuis 2007, en même temps que la restitution de tous les trésors pillés lors du sac de la forteresse royale de Maqdala.

Les États-Unis ont annoncé mercredi 3 mai la suspension de leur aide alimentaire distribuée au Tigré. Cette région du nord de l’Éthiopie a été le théâtre d’une guerre civile opposant les forces gouvernementales à la minorité tigréenne entre 2020 et 2022.

L’aide alimentaire accordée par les États-Unis et le Plan alimentaire mondial au Tigré, une région de l’Éthiopie ravagée par la guerre, a été suspendue mercredi 3 mai. En cause, un détournement de cette aide, qui n’arrive pas entièrement aux destinataires voulus.

L’Unicef, Oxfam, Action contre la faim et Care ont alerté jeudi 27 avril sur la situation en cours dans les pays d’Afrique de l’Est, où la pire sécheresse depuis quarante ans menace d’une famine imminente.

Deux employés de l’organisation humanitaire Catholic Relief Services (CRS) ont été tués par balle, dimanche 9 avril, dans la province d’Amhara, a-t-on appris mardi 11. Depuis plusieurs jours, cette région du nord de l’Éthiopie est en proie à des protestations violentes contre le gouvernement fédéral.

Après deux ans d’un conflit meurtrier qui a opposé les rebelles de la province du Tigré et l’armée fédérale éthiopienne, les relations entre les belligérants s’apaisent peu à peu depuis l’accord de paix signé le 2 novembre 2022. Mais beaucoup reste à faire, selon l’ONU.

Après des mois marqués par la dissidence d’évêques de l’Oromia, région du sud du pays, l’Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo a annoncé mercredi 15 février la fin de cette crise. Les deux parties se sont rencontrées en présence du premier ministre Abiy Ahmed, dont le gouvernement était accusé de soutenir les frondeurs.

L’Église éthiopienne-orthodoxe traverse de fortes tensions. Dans le sud du pays, dans la région d’Oromia, plusieurs évêques se sont séparés de leur ancienne Église et occupent de nombreux lieux de culte. Le patriarche Abouna Mathias accuse le gouvernement éthiopien de s’immiscer dans cette affaire interne.

Deux mois après la signature des accords de cessez-le-feu qui ont mis fin au conflit dans la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, les cheffes de la diplomatie française et allemande affichent à Addis-Abeba leur soutien à un processus de paix encore bien fragile.

L’arrêt des combats en novembre en Éthiopie a desserré l’étau sur la ville de Lalibela, le plus grand site chrétien d’Afrique. L’affluence à Noël était toutefois réduite par rapport aux années d’avant-guerre.

Interdiction des sacs plastique en France, espoir de paix en Éthiopie, retour d’espèces en voie de disparition en Europe, réussite de la Nasa à détourner la trajectoire d’un astéroïde… L’année 2022, perçue comme difficile, a malgré tout été émaillée de bonnes nouvelles.

Plus de deux ans après le début du conflit au Tigré, une délégation du gouvernement éthiopien est en route vers la région, lundi 26 décembre, pour la première visite officielle de hauts représentants fédéraux.

Le gouvernement éthiopien et les rebelles de la région du Tigré se sont accordés sur « une cessation des hostilités », a déclaré mercredi 2 novembre l’Union africaine (UA).

Après dix jours de pourparlers à Pretoria, sous l’égide de l’Union africaine, le gouvernement et les rebelles du Tigré ont signé, mercredi 2 novembre, un « accord pour une paix durable et une cessation des hostilités ». Ce traité met fin à deux ans d’une guerre meurtrière marquée par des massacres à grande échelle.

L’Éthiopie et les rebelles du Tigré ont accepté mercredi 2 novembre de mettre fin aux hostilités, d’après l’Union africaine.

Les discussions en faveur d’un processus de paix entre le gouvernement fédéral éthiopien et les forces rebelles du Tigré ont démarré mardi 25 octobre en Afrique du Sud, l’analyste William Davison décrypte les obstacles majeurs à une issue pacifique et durable.

Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, estime qu’il n’existe qu’ « une fenêtre très étroite pour éviter un génocide » au Tigré. Plusieurs voix se sont élevées récemment pour alerter sur le sort réservé aux Tigréens par l’armée fédérale éthiopienne et ses alliés.

Près de deux mois après la reprise des combats dans la région du nord de l’Éthiopie, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est alarmé de la situation « incontrôlable » dans ce pays de la Corne de l’Afrique, où un conflit s’enlise depuis novembre 2020.

Éthiopie, Soudan et Égypte échouent depuis plus de dix ans à sceller un accord sur le très stratégique partage des eaux du Nil alors que le grand barrage éthiopien de la Renaissance entre progressivement en service. Rivalités politiques et nationalismes ont jusqu’ici empêché les États de coopérer.

Le prix Nobel de la paix, qui distingue une personnalité ou une communauté ayant contribué au « rapprochement des peuples », sera cette année décerné le vendredi 7 octobre, à Oslo. Parmi les lauréats des années précédentes, plusieurs récipiendaires ont ensuite été rattrapés par les critiques.

Dans un message publié pour le Nouvel An éthiopien, ce dimanche 11 septembre, l’archevêque d’Addis Abeba appelle à la repentance et au dialogue, alors que les combats ont repris dans la région du Tigré.

Après une trêve de cinq mois, le Tigré et l’armée fédérale éthiopienne se sont violemment affrontés dans le nord du pays, mercredi 24 août. De l’ONU à l’Union africaine, les appels à la désescalade se sont multipliés.

L’Éthiopie a annoncé vendredi 12 août avoir achevé la troisième phase du remplissage du réservoir de son méga-barrage sur le Nil Bleu, après avoir démarré sa seconde turbine. Lancé en 2011, le projet vise à construire le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

Délia Évelyne Nicoué, ethnologue à l’université de Bayreuth, en Allemagne, répond aux questions de La Croix l’Hebdo sur les motivations de l’émigration en Éthiopie.

Privée de perspectives d’avenir, la jeunesse éthiopienne s’exile vers l’Arabie saoudite. Mais le mirage saoudien fait des victimes, comme Moustafa, rescapé de cette folle migration. La Croix L’Hebdo raconte son odyssée douloureuse, un retour sans victoire vers une Éthiopie rurale à laquelle il avait tenté d’échapper.

L’immigration d’Éthiopiens vers Israël a repris, mercredi 1er juin, dans le cadre d’une opération organisée par l’Agence juive visant à accueillir 3 000 descendants de juifs dans le pays. Issus de la communauté des Falashmoras, ils bénéficient depuis 2015 d’une politique de regroupement familial.

Quinze millions de personnes « sont gravement touchées par la famine » au Kenya, en Éthiopie et en Somalie, selon l’ONU. Une conséquence dramatique de la pire sécheresse que connaît cette région depuis 1981.

Une crise alimentaire majeure touche actuellement l’Afrique.

Amnesty International et Human Rights Watch ont documenté des crimes contre l’humanité et un nettoyage ethnique dans le Tigré occidental (nord de l’Éthiopie). La population tigréenne a été ciblée par les forces de sécurité et des milices progouvernementales.

Depuis dix-huit mois, les civils paient le prix fort du conflit qui sévit dans le Tigré (nord de l’Éthiopie) entre l’armée et les rebelles, pointe l’ONG Amnesty International dans son rapport annuel publié ce mardi 29 mars.

Les rebelles du Tigré et le gouvernement se sont engagés à respecter un cessez-le-feu le 25 mars. Leur décision devrait permettre d’acheminer une aide humanitaire vers la région, où 4,6 millions de personnes vivent en « insécurité alimentaire ».

Le père Joshua Edakadambil, un prêtre catholique indien, missionnaire en service à Sire, dans l’ouest de l’Éthiopie, a été enlevé samedi 21 janvier par des soldats rebelles qui l’ont libéré après 24 heures de captivité.

Six religieuses membres de la congrégation des Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, qui avaient été arrêtées par les forces de police éthiopiennes le 30 novembre à Addis-Abeba (Éthiopie), et une religieuse membre de la congrégation des Ursulines de Gandino ont été libérées, selon l’agence Fides.

Selon un média en ligne, deux religieuses de l’ordre des ursulines ont été arrêtées les 30 et 31 décembre 2021 à Kobo, dans le nord de l’Éthiopie, par les forces gouvernementales. Fin novembre six religieuses, dont une ursuline, et des diacres ont été arrêtés sans précisions exactes sur les motifs.

Les forces tigréennes se sont repliées dans le nord de l’Éthiopie. Leur leader a demandé l’intervention de l’ONU pour mettre en place un cessez-le-feu avec les autorités fédérales. Une première depuis le début du conflit, il y a un an.

Le département de la promotion du développement humain intégral (Pihd) de l’Association des conférences épiscopales membres d’Afrique de l’Est (Amecea) a organisé une rencontre sur la situation en Éthiopie et au Soudan du Sud. Les membres du Conseil interreligieux de la diaspora du Tigré (Tdric) souhaitent l’implication du pape dans la résolution du conflit.

Privé de moyens de communication depuis plusieurs mois, Mgr Tesfaselassie Medhin, l’évêque de l’éparchie catholique d’Adigrat (Tigré), a dénoncé « une guerre génocidaire » et critiqué le rapport conjoint de la commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies sur la situation dans la région du Tigré.

Impensable il y a quelques semaines, la chute de la capitale Addis-Abeba est désormais envisagée par de plus en plus d’observateurs. À la guerre s’ajoute une crise humanitaire aiguë, tandis que la communauté internationale peine à imposer une solution négociée.

Lauréat du prix Nobel de la paix en octobre 2019, le premier ministre éthiopien s’est transformé en chef de guerre depuis un an. Cette mutation, condamnée par la communauté internationale, n’est pas perçue aussi négativement en Éthiopie.

Une douzaine d’objets pillés lors du sac de Magdala en 1868 ont été restitués, le 20 novembre par une fondation privée, à l’Éthiopie. D’autres, réclamés par ce pays, sont toujours détenus par les musées britanniques.

Le Kenya multiplie les efforts diplomatiques pour tenter d’apporter une solution pacifique à la guerre chez son voisin, l’Éthiopie. Ce mercredi 16 novembre, le secrétaire d’État américain Antony Blinken sera à Nairobi où les autorités redoutent le débordement du conflit sur le Kenya.

Selon l’agence missionnaire Fides, 17 prêtres, religieux et personnel d’un centre appartenant aux Salésiens à Addis-Abeba ont été arrêtés par des forces gouvernementales le 5 novembre.

Au cours de la prière de l’Angélus dimanche 7 novembre, le pape François a appelé à intensifier les efforts diplomatiques pour mettre fin à l’escalade du conflit en Éthiopie. Le pape a en outre prié pour les victimes du grave incendie qui a endeuillé une centaine de familles à Freetown, la capitale de la Sierra Léone.

L’état d’urgence a été décrété en Éthiopie.

Les rebelles tigréens progressent et menacent de se diriger vers Addis-Abeba, à environ 400 kilomètres de leur position actuelle. Le gouvernement éthiopien a déclaré mardi 2 novembre l’état d’urgence, appelant les habitants de la ville à prendre les armes pour défendre la capitale en cas d’attaque.

Mercredi 20 octobre, Mekele, capitale du Tigré, a été à nouveau frappé par un raid aérien. Le deuxième depuis le début de la semaine. Le conflit entre les rebelles tigréens et l’armée fédérale connaît une nouvelle phase.

Le ministère éthiopien des affaires étrangères a annoncé l’expulsion de plusieurs responsables d’agences onusiennes. Ces agences sont les principales sources d’information sur la situation dramatique qui perdure dans le Tigré et les régions limitrophes depuis le début du conflit, en novembre 2020.

L’armée soudanaise s’est engagée, mi-décembre, dans une opération pour reconquérir les terres agricoles du triangle d’Al-Fashaga, occupées par des Éthiopiens depuis 1996. Même si certains agriculteurs ont pu regagner leurs parcelles, d’autres pâtissent des conséquences de ce conflit oublié, et meurtrier.

5,2 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence dans la région du Tigré. Viols, mutilations et esclavage sexuel sont utilisés comme armes de guerre par les forces éthiopiennes et érythréennes, dénonce un rapport d’Amnesty International.

Le Front de libération du peuple du Tigré exporte la guerre dans d’autres régions d’Éthiopie, menaçant de prendre la capitale Addis-Abeba. L’intensification du conflit menace après l’appel à tous les Éthiopiens à rejoindre l’armée par le premier ministre Abiy Ahmed le 10 août.

Mardi 10 août, le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a appelé à la mobilisation générale contre les rebelles du Tigré. Depuis l’offensive de son armée en novembre, plus de 60 000 réfugiés sont arrivés au Soudan, dont 3 000 Kemants, menacés par les militaires éthiopiens parce qu’ils refusent de combattre les Tigréens.

Dans un rapport publié mercredi 11 août, Amnesty fait état de violences sexuelles dans de la part de soldats éthiopiens et érythréens pour « infliger des dommages physiques et psychologiques durables sur les femmes et les filles au Tigré ». Les autorités éthiopiennes ont ouvert une enquête.

Après avoir pris le dessus dans leur région, les rebelles du Tigré avancent dans deux provinces voisines. Des centaines de milliers de civils supplémentaires sont déplacés par ce conflit

Le site de Lalibela, classé au patrimoine mondial de l’Unesco et célèbre pour ses églises taillées dans le roc, est sous contrôle des rebelles du Tigré depuis jeudi 5 août. La prise de cette ville représente une menace pour son patrimoine religieux et culturel vieux de 800 ans.

Depuis plusieurs jours, les combats font rage entre l’armée fédérale et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans la région de l’Afar, au nord-est du pays. Cette généralisation du conflit à une partie plus large du territoire aggrave une situation humanitaire déjà très alarmante.

Malgré de nombreux conflits avec ses voisins, l’Éthiopie voit enfin son barrage prêt à produire de l’électricité. Une victoire pour le pays qui le juge indispensable au développement de ses infrastructures énergétiques.

La guerre au Tigré a repris en début de semaine, au profit du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF). La province Amhara, voisine et rivale des Tigréens, a appelé sa population à la mobilisation générale tandis que le premier ministre s’est engagé, mercredi 14 juillet, à repousser l’offensive du TPLF. Les organisations internationales dénoncent une situation où 400 000 personnes ont « franchi le seuil de la famine » au Tigré.

Un cinquième des 547 circonscriptions du pays n’a pas encore voté mais le parti du premier ministre Abiy Ahmed a d’ores et déjà obtenu 400 des 436 sièges mis en jeu lors des élections parlementaires en Éthiopie.

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir jeudi 8 juillet afin d’évoquer le contentieux autour du grand barrage de la Renaissance, opposant l’Éthiopie à ses voisins égyptiens et soudanais. Franck Galland, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique, analyse la portée de cette rencontre.

Plus de 400 000 personnes ont « franchi le seuil de la famine » selon les Nations unies. Le gouvernement éthiopien dément toute responsabilité dans le blocage de l’aide humanitaire.

Lundi 28 juin, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a repris la capitale du Tigré, Mekele, et en une semaine, Addis-Abeba a perdu le contrôle de plusieurs villes. Mais pour Roland Marchal, spécialiste de la région de la Corne de l’Afrique, la position du premier ministre éthiopien Abiy Ahmed reste malgré tout solide.

Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a repris la capitale de la région. L’armée fédérale semble en déroute dans un pays miné par des conflits, au point que les Tigréens pourraient pousser leur avantage jusqu’à la capitale Addis-Abeba.

Michelle Bachelet appelle à une « action concertée » pour y mettre fin. Quarante-trois pays ont condamné les graves violations commises par la Chine au Xinjiang.

Alors que le pays vote ce lundi pour élire son parlement, la région du Tigré, en proie à la guerre depuis novembre, connaît une situation de famine alarmante. Dans un rapport publié le 11 juin, l’Unicef fait état de plus de 33 000 enfants en danger de mort et les combats qui se poursuivent entravent l’acheminement de l’aide humanitaire.

Le plus haut dignitaire de l’Église orthodoxe éthiopienne, le patriarche Abune Mathias, a fortement accusé le gouvernement de son pays de vouloir « effacer les Tigréens de la surface de la Terre ». Les autorités éthiopiennes et érythréennes mènent une opération militaire dans cette région du nord depuis novembre 2020.

Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, l’Érythrée a, pour la première fois, reconnu vendredi 16 avril la présence de son armée au Tigré, en Éthiopie, et promit son départ. De nombreuses accusations visent les forces érythréennes alors que le conflit persiste.

Les affrontements entre Afars et Somalis, d’une part, et Oromos et Amharas, d’autre part, ont fait plusieurs centaines de morts depuis la mi-mars dans ce pays divisé en dix États sur une base communautaire. Les conflits frontaliers se multiplient alors que l’armée fédérale est mobilisée par la guerre au Tigré.

Le gouvernement éthiopien a affirmé que les troupes de son allié érythréen engagées dans la région du Tigré allaient se retirer. Mais le conflit pourrait au contraire se poursuivre longtemps

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a évoqué, mercredi 10 mars, des actes de nettoyage ethnique attribués aux forces pro-gouvernementales. L’ONG Amnesty International a documenté, de son côté, un crime de masse dans la ville d’Aksoum, impliquant l’armée éthiopienne et son allié érythréen.

Plusieurs enquêtes font état de crimes de masses au Tigré, région du nord de l’Éthiopie en proie à une guerre civile depuis le début du mois de novembre. L’armée fédérale, son allié érythréen et les miliciens amharas sont accusés de nombreux massacres. L’ONU doit se pencher sur cette réalité, dans une session à huis clos, jeudi 4 février.

Selon Amnesty International, les troupes érythréennes ont commis un « pillage généralisé et des exécutions extrajudiciaires » en novembre 2020, au Tigré, dans le nord de l’Éthiopie. L’ONG parle de « crimes contre l’humanité ».

Une délégation de l’Église catholique éthiopienne s’est rendue du 12 au 14 janvier dans la région du Tigré. Cette région du nord de l’Éthiopie est le théâtre d’affrontements entre l’armée fédérale éthiopienne et les troupes du Front de libération du Tigré (Tplf) depuis le 4 novembre.

Depuis le 4 novembre, une guerre civile frappe la région éthiopienne du Tigré, contraignant des dizaines de milliers d’habitants à s’exiler au Soudan voisin. Loin de chez elle et malgré les conditions de vie très précaires, cette population a célébré, le 7 janvier, le Noël oriental éthiopien.

Mercredi 6 janvier, l’organe représentatif des musulmans d’Éthiopie a condamné la destruction partielle de la mosquée Al-Nejashi, une des plus vieilles d’Afrique, endommagée et pillée au cours du conflit dans la région du Tigré (nord).

En raison de violents affrontements entre l’armée fédérale et les forces rebelles tigréennes, 25 missionnaires salésiens se trouvent pris au piège depuis six semaines. Sans aucune nouvelle d’eux, leur congrégation s’inquiète.

Les réfugiés éthiopiens fuyant les violences au Tigré et arrivés dans l’urgence au Soudan voisin sont progressivement transférés vers des lieux d’accueil permanents. Face aux réticences de certains, les militaires soudanais n’excluent plus d’avoir recours à la force.

Le regard de Dominique Quinio s’attarde à nouveau sur le conflit dans région du Tigré, et à la photo d’une petite fille.

Les Tigréens réfugiés au Soudan voisin évoquent les violences dont ils ont été victimes de la part de l’armée fédérale éthiopienne et de sa milice amhara, qu’ils accusent de nettoyage ethnique. Ils refusent de croire en la chute de leur capitale régionale, Mekele, annoncée par le premier ministre éthiopien, le 28 novembre.

Après 24 jours de guerre entre l’armée fédérale et le Front de libération du peuple du Tigré, le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed affirme avoir pris le contrôle de Mekele, la capitale de l’État du Tigré, au nord du pays.

Le premier ministre Abiy Ahmed a annoncé, jeudi 26 novembre, le début du siège de la principale ville du Tigré, dans le nord du pays. L’armée fédérale a pour mission de chasser le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) de Mekele. Une opération militaire à l’issue incertaine, dans un pays fracturé par des tensions communautaires historiques.

L’Égypte reproche à l’Éthiopie et son barrage géant de menacer son approvisionnement en eau, sans se soucier suffisamment de sa propre gestion des eaux si vitales du Nil.

Mustapha Kamel Al Sayed, politologue à l’Université du Caire, et Marc Lavergne, géopolitologue au CNRS, spécialiste de la Corne de l’Afrique, analysent les équilibres en présence autour de la gestion en eau du Nil.

La gestion concertée des deux méga-barrages du Nil entre l’Égypte et l’Éthiopie, en prévision des sécheresses prolongées qui devraient se produire à l’avenir, est indispensable, prévient la revue scientifique Nature.

Le regard de Dominique Quinio s’attarde aujourd’hui sur des réfugiés éthiopiens de la région du Tigré, rassemblés à la frontière avec le Soudan.

Des milliers de réfugiés fuyant la guerre civile qui émerge en Éthiopie ont traversé la frontière soudanaise. La réponse de la communauté internationale se fait attendre, alors responsables locaux, militaires et riverains s’organisent pour les accueillir.

Lancée le 4 novembre par le premier ministre éthiopien, la reprise en main par l’armée de la région la plus au nord du pays s’effectue dans la violence et la rétention d’information. Au moins un crime de masse aurait été commis, le 9 novembre, a alerté Amnesty International. Des milliers d’Éthiopiens ont déjà fui la zone de guerre.

David Ambrosetti est politiste, chercheur au CNRS, au laboratoire Les Afriques dans le monde (Sciences-Po Bordeaux)

Le premier ministre Abiy Ahmed a mobilisé l’armée pour reprendre le contrôle de la région du Tigrée, dans le nord. Les relations entre Addis-Abeba et cette région ne cessent de se tendre depuis sa nomination, en 2018.

Alors que l’Éthiopie a déjà réalisé la première phase de remplissage du Grand barrage éthiopien de la Renaissance, les négociations avec l’Égypte et le Soudan sur le partage des eaux du Nil ont de nouveau échoué, mercredi 4 novembre.

Addis-Abeba est le théâtre de vives tensions entre les autorités fédérales et les dirigeants de la région du Tigré. Contesté par une partie de la population, le premier ministre Abiy Ahmed offre un bilan mitigé quant au maintien de la paix dans le pays.

Human Rights Watch et « The Sunday Telegraph » alertent, par des témoignages et des photos, sur les conditions inhumaines imposées aux migrants éthiopiens dans les centres de détention saoudiens.

Depuis le meurtre fin juin du célèbre chanteur Hachalu Handessa, issu de la communauté Oromo en Éthiopie, plus de 9 000 personnes ont été arrêtées à la suite d’une série de violences.

Proliférant à une vitesse folle dans le plus grand lac d’Éthiopie, les jacinthes d’eau menacent un écosystème dont dépendent pour leur subsistance près de deux millions d’Éthiopiens.

Le niveau de remplissage prévu pour la première année du barrage éthiopien « Renaissance » a été atteint mercredi. Source de tensions avec l’Égypte et le Soudan, situés en aval, le barrage représente une promesse de prospérité pour l’Éthiopie.

L’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sont invités à participer mardi 21 juillet à une réunion sous l’égide de l’Union africaine (UA) consacrée à la construction controversée d’un barrage sur le Nil. Alors que l’Éthiopie veut démarrer l’exploitation de son barrage le plus vite possible, ses voisins plaident pour un remplissage du réservoir progressif, sur douze ans, pour ne pas impacter le débit du fleuve.

Le premier épisode de la dixième saison de la série documentaire « Des trains pas comme les autres » sera diffusé jeudi 16 juillet à 20 h 50 sur France 5.

Plus de 200 personnes ont été tuées lors de manifestations après le décès du chanteur Hachalu Hundessa, populaire parmi le peuple oromo.

Près d’une centaine de personnes ont été tuées cette semaine lors de manifestations violentes faisant suite au décès du chanteur Hachalu Hundessa, très populaire parmi le peuple Oromo. En cause, le lieu d’inhumation du chanteur.

L’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan se sont réunis mardi 3 juin par visioconférence afin de s’accorder sur le remplissage du réservoir du grand barrage de la renaissance. Le monumental projet éthiopien suscite depuis près de dix ans l’inquiétude de l’Égypte qui craint une pénurie d’eau en aval du Nil.

L’ombrageux Issayas Afeworki s’est rendu à Addis-Abeba, les 3 et 4 mai alors qu’il n’avait plus fait d’apparition publique depuis un mois. Si ses relations avec le premier ministre éthiopien semblent bonnes, le rapprochement entre ces deux pays longtemps en guerre est toujours au point mort.

Le 10 mars 2019, un appareil d’Ethiopian Airlines s’écrasait peu après son décollage d’Addis-Abeba, causant la mort de 157 personnes. Depuis, tous les 737 MAX de Boeing sont cloués au sol. Le constructeur américain vit la plus grosse crise de son histoire.

Lors de la présentation d’un livre sur le massacre de Debré Libanos, où 2000 Éthiopiens furent assassinés en 1937 par l’armée italienne, le président des évêques a demandé pardon à ses homologues éthiopiens tandis que le ministre de la défense a reconnu que cela avait constitué « le plus grand crime de guerre italien ».

Le reporter-photographe Jean-Christophe Huet, qui a sillonné l’Éthiopie à la recherche des formes de spiritualités qui façonnent le pays, expose ses clichés au château du Val Fleury, à Gif-sur-Yvette, du mardi 25 février au dimanche 5 avril.

Les représentants de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan se réunissent une dernière fois à Washington, les 28 et 29 janvier, pour tenter de sceller un compromis sur le remplissage et le fonctionnement du futur méga barrage éthiopien de la Renaissance qui menace d’amoindrir la ressource en eau de l’Égypte.

Lundi 20 janvier, une plateforme s’est effondrée durant la fête de l’Épiphanie orthodoxe à Gondar (Éthiopie), faisant dix morts et une centaine de blessés.

En mettant au jour une cité ancienne en Éthiopie, des archéologues ont découvert une basilique chrétienne du IVe siècle. Ces fouilles confirmeraient une arrivée précoce du christianisme dans le pays.

Le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed doit recevoir mardi 10 décembre le prix Nobel de la paix pour être parvenu à faire enterrer la hache de guerre entre son pays et l’Érythrée. Mais les violentes tensions internes et le processus de paix à l’arrêt ont déjà entaché son image de faiseur de paix.

Haut responsable de l’Église orthodoxe tewahedo, le père Markos Gebre-Egziabher a condamné, dimanche 27 octobre, la réponse apportée par les autorités face aux violences qui ont fait, en moins d’une semaine, plus de 60 morts dans le pays. Plusieurs églises, et une mosquée, ont par ailleurs été visées par des attaques.

67 personnes ont été tuées dans des manifestations contre le premier ministre Abiy Ahmed. L’Éthiopie du nouveau prix Nobel de la Paix est déchirée de toute part par des conflits communautaires qui menacent l’intégrité de ce pays de la Corne de l’Afrique.

Le prix Nobel de la paix 2019 a été décerné au premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali, 43 ans, notamment pour ces actions en faveur de la paix entre son pays et l’Érythrée. L’Église catholique éthiopienne a exprimé sa satisfaction après l’attribution de cette prestigieuse distinction à ce protestant né d’un père musulman et d’une mère orthodoxe.

Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi 11 octobre au premier ministre éthiopien en raison de ses efforts pour parvenir à la paix avec son voisin érythréen. Depuis avril 2018, il s’est lancé dans un vaste programme de réconciliation avec ses voisins mais aussi dans son pays. Les tensions intercommunautaires demeurent cependant très vives.

La hiérarchie de l’Église orthodoxe éthiopienne demande au gouvernement du pays de réagir face aux attaques incendiaires dont font l’objet ses lieux de culte. Elle dénonce une flambée de violences contre ses églises.

L’Éthiopie s’est engagée dans un vaste programme de reforestation, le « Green Legacy Initiative », avec pour objectif de planter 4 milliards d’arbres d’ici octobre. Un programme ambitieux dans un pays largement déforesté, mais qui semble aussi chimérique.

Deux jours après le décès d’un jeune « Falasha » dans le sillage d’une altercation avec un policier, des milliers d’Israéliens d’origine éthiopienne ont bloqué, mardi 2 juillet, les axes routiers et affronté les forces de l’ordre de l’État hébreu.

Une série d’attentats politiques meurtriers a frappé l’Éthiopie, ces derniers jours. Les différentes communautés qui composent le pays sont en train de se déchirer.

Le chef d’état-major de l’armée et le président de la région d’Amhara ont tous deux été tués par balles lors d’attaques visiblement coordonnées. Après quatorze mois au pouvoir, le premier ministre réformateur Abiy Ahmed est loin d’avoir apaisé les tensions dans le pays.

L’Éthiopie entre guerre et paix (2/2). Après l’ouverture de la frontière en septembre 2018 entre l’Éthiopie et l’Érythrée à Zalambassa, la vie s’est à nouveau figée. Si le climat a changé entre les deux pays, la vie semble à nouveau suspendue dans cette ville martyre de la guerre entre les deux pays.

La majeure partie de l’Éthiopie était privée d’Internet mardi pour le huitième jour consécutif à l’exception notable de la capitale Addis-Abeba, une coupure que les autorités n’ont toujours pas explicitée.

L’ETHIOPIE ENTRE GUERRE ET PAIX (1/2). Après l’ouverture de la frontière des centaines d’immeubles sont construits à la va-vite dans la banlieue d’Addis-Abeba sur les terres des Oromos. Leur colère ne cesse de croître au risque de menacer la cohabitation entre les communautés.

De nouveaux éléments viennent de mettre en cause le système de stabilisation du Boeing qui s’est écrasé le 8 mars. Selon le « Wall Street Journal », ce système avait bien été activé avant le décollage.

Parfaitement francophone, cette diplomate de haut niveau est l’un des visages de la nouvelle Éthiopie voulue par le premier ministre Abiy Ahmed.

Le site où le Boeing 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines s’est écrasé le dimanche 10 mars, au nord-est de la capitale éthiopienne, est une désolation. Les 157 personnes à son bord ont été tuées. Sur place, dix jours plus tard, dans cette zone plate et désertique à quelques dizaines de kilomètres d’Addis-Abeba, la douleur des familles et quelques objets épars ayant appartenu aux passagers et jonchant le sol témoignent de la catastrophe.

Sur le site où le Boeing 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines s’est écrasé le dimanche 10 mars, la douleur des familles et quelques objets ayant appartenu aux passagers témoignent de la catastrophe.

Lors de sa visite en Éthiopie, mardi 12 mars, Emmanuel Macron a promis l’aide de la France pour la restauration des églises de Lalibela, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. Edmond Moukala, chef du bureau Afrique du Centre du patrimoine mondial (Unesco), revient sur les enjeux de ce dossier.

Un pasteur protestant autrichien, expert en questions environnementales auprès du Conseil œcuménique des Églises, figurait parmi les passagers du vol entre Addis-Abeba et Nairobi, qui s’est écrasé dimanche 10 mars peu après le décollage, sans laisser de survivants.

Pour Jacques-Noël Pérès, professeur retraité d’éthiopien classique à l’Institut catholique de Paris (ICP), la visite du président Macron à Lalibela, dans le nord de l’Éthiopie, lundi 11 mars, donne de l’espoir pour envisager la sauvegarde des églises de ce site exceptionnel du XIIe siècle.

Le président français s’est envolé lundi 11 mars à Djibouti où il devrait arriver dans la soirée. Il y restera la matinée du mardi 12 mars avant de gagner l’Éthiopie et le Kenya, du 12 au 13 mars. Une visite sous le signe de la coopération militaire, culturelle et surtout économique.

La catastrophe de dimanche 10 mars intervient à l’ouverture de l’assemblée de l’ONU pour l’environnement qui se tient à Nairobi

Un Boeing 737 d’Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis-Abeba-Nairobi, s’est écrasé dimanche 10 mars peu après le décollage, causant la mort de ses 149 passagers dont sept Français et des huit membres d’équipage à son bord.

Sahle-Work Zewde, présidente de l’Ethiopie, accorde un entretien exceptionnel, dimanche 10 mars, au magazine Internationales sur TV5 Monde. Lancé en 2008, ce rendez-vous accueille une personnalité qui fait l’actualité chaque semaine.

Le Parlement éthiopien a adopté mardi 25 décembre 2018 une loi instituant une « commission de réconciliation ». Chargée de mettre un terme aux violences intercommunautaires, elle devra aussi documenter les violations de droits humains commises dans le passé. Une mesure symbolique, pas forcément à la hauteur des défis à relever selon certains experts.

En mettant un terme à l’un des plus vieux conflits qui ronge son pays, le premier ministre Abiy Ahmed a remporté une nouvelle victoire diplomatique.

Des minorités ont été victimes de pogrom dans la région Oromia, entre le 13 et le 16 septembre.

Le premier ministre israélien a autorisé l’entrée de 1 000 Éthiopiens, identifiés comme anciennement juifs.

Dimanche 16 septembre, un accord a été signé entre les deux pays en Arabie saoudite, en la présence du secrétaire général de l’ONU.

Le 11 août, le premier ministre éthiopien s’est rendu au Patriarcat orthodoxe d’Adis Abeba, où il a rencontré les deux patriarches de cette Église scindée en deux pendant vingt-sept ans. Le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil Œcuménique des Églises (COE), s’est félicité de cette réconciliation, ce 13 août, dans une lettre adressée au premier ministre de l’Éthiopie, Abiy Ahmed.

Au pouvoir depuis quatre mois, le premier ministre éthiopien a lancé plusieurs chantiers pour ouvrir l’économie et relancer le dialogue dans son pays divisé, aux identités multiples. Une révolution menée à marche forcée, au risque de brusquer les élites.

ENTRETIEN Les deux voisins, jusque-là ennemis, de la Corne de l’Afrique, qui se sont livrés à une guerre meurtrière pendant vingt ans pour un désaccord frontalier, sont sur la voie de la réconciliation. Ils multiplient les gestes de bonne volonté depuis la rencontre de leurs dirigeants à Asmara, la capitale érythréenne, dimanche 8 juillet. Pour Léonard Vincent, écrivain et journaliste, les deux pays enchaînent les gestes symboliques.

L’accord conclut entre l’Éthiopie et l’Érythrée dimanche 8 juillet a permis d’entreprendre la reprise des communications et des liaisons aériennes. Les retombées économiques sont très attendues par les populations de ces deux pays.

Le premier vol commercial depuis vingt ans entre l’Ethiopie et l’Erythrée a décollé mercredi 18 juillet d'Addis Abeba, une liaison venant concrétiser la spectaculaire réconciliation en cours entre les anciens ennemis de la Corne de l'Afrique.

Le président érythréen Isaias Afwerko a accueilli dimanche 8 juillet à Asmara, la capitale érythréenne, le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed. Les deux dirigeants pourraient ainsi sceller la normalisation des relations entre leurs deux pays.

Le premier ministre éthiopien Ahmed Abiy doit rencontrer le dirigeant érythréen Issaias Afeworki « bientôt » dans l’optique de résoudre le contentieux territorial entre ces deux pays.

Le nouveau premier ministre du très autoritaire pouvoir éthiopien, Abiy Ahmed, multiplie les signes d’ouverture. Il dit vouloir régler le conflit frontalier qui perdure depuis la fin de la guerre en 2000 avec son ancienne province et ennemi juré, l’Érythrée.

Alors qu’ingénieurs et responsables politiques font à nouveau la course aux barrages géants, comme en Éthiopie, où le barrage « Renaissance » menace le débit du Nil, les oppositions se multiplient dans le monde.

REPORTAGE Dans le nord de l’Éthiopie, dans la dépression créée par l’écartement des plaques tectoniques il y a des millions d’années, un désert de sel s’est retrouvé enfermé à l’intérieur des terres. Depuis la nuit des temps, les Afars y extraient des plaques de sel que des caravaniers convoient à dos de chameaux.

Situés dans la dépression du Danakil, l’Erta Ale et du Dallol se découvrent en groupe et sous escorte militaire.

En majorité chrétien orthodoxe, ce pays de la Corne de l’Afrique cultive depuis les premiers siècles une foi intense nourrie par une grande richesse liturgique…

Le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a créé la surprise en annonçant sa démission, à la fin de la semaine dernière. Le pays est en train de se balkaniser.

Marché unique, réforme de l’Union africaine (UA), migrants et espionnage de la Chine ont été les principaux sujets des rencontres des chefs d’États africains réunis en Éthiopie jusqu’au 29 janvier.

Le ministre égyptien des affaires étrangères est en Éthiopie. Au centre des discussions, la construction du barrage de la Renaissance.

Un an après la tragédie qui a frappé les Oromos, ethnie majoritaire dans le pays, au festival d’Irreecha, le climat est loin d’être apaisé avec le pouvoir éthiopien, avec lequel existe un contentieux ancien. Les Oromos s’estiment marginalisés par les Tigréens, qui gèrent les affaires de l’État depuis plus d’un quart de siècle.

L’association lance un appel aux dons, alors que la famine frappe plusieurs pays du continent africain.