Analyse

États-Unis : les étudiants étrangers à Harvard en plein doute

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La justice a bloqué la décision de l’administration Trump d’interdire les étudiants étrangers à Harvard. (Illustration : des étudiants sur le campus de Harvard, le 23 mai)
La justice a bloqué la décision de l’administration Trump d’interdire les étudiants étrangers à Harvard. (Illustration : des étudiants sur le campus de Harvard, le 23 mai) Faith Ninivaggi / REUTERS
Si la justice a bloqué vendredi 23 mai la décision de l’administration Trump visant à interdire les étudiants étrangers à Harvard, la menace plane toujours sur la prestigieuse université américaine. Son campus accueille chaque année dix mille étudiants ou chercheurs venus d’ailleurs.

« Harvard est déterminée à conserver ses capacités à recevoir étudiants et chercheurs étrangers, qui viennent de plus de 140 pays et enrichissent notre université et notre pays ». Sur son site Internet, la prestigieuse institution de la cote Est des États-Unis se veut rassurante, quelques jours après la décision de l’administration Trump, en guerre contre les élites intellectuelles, de priver Harvard de son habilitation à recevoir des étrangers. À ce jour, ils sont plus de 10 000 étudiants et chercheurs – dont 305 Français – à fréquenter l’établissement de Cambridge, dans les environs de Boston.

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