Y a-t-il seulement besoin de policiers quand on a des caméras toutes neuves ? La question se pose au-dessus de la petite foule, réunie comme tous les soirs devant le Parlement géorgien. La reconnaissance faciale installée aux quatre coins du bâtiment semble être un bien meilleur bouclier que ceux des unités antiémeutes. Il ne reste que quelques dizaines de courageux, cachés par des masques vénitiens, anti-Covid ou en dentelle blanche pour tromper la technologie. Ainsi tue-t-on une contestation : par l’arbitraire d’une intelligence artificielle, ou plutôt, comme l’ont baptisé les manifestants, celle du « logiciel chinois ».
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