La responsable de la seule base américaine située au Groenland a été renvoyée pour avoir critiqué la politique de l’administration Trump à l’égard de l’île, ont annoncé les autorités militaires américaines jeudi 10 avril 2025.

Retrouvez dans ce dossier les toutes dernières actualités et infos sur le Groenland, territoire autonome du royaume du Danemark.
En savoir plusLa responsable de la seule base américaine située au Groenland a été renvoyée pour avoir critiqué la politique de l’administration Trump à l’égard de l’île, ont annoncé les autorités militaires américaines jeudi 10 avril 2025.
Alors que Donald Trump répète sa volonté de s’emparer de l’île arctique, la dirigeante danoise Mette Frederiksen se rend sur place pour trois jours, mercredi 2 avril, afin d’y réaffirmer la souveraineté de son pays. Si les habitants de l’île souhaitent majoritairement l’indépendance, ils excluent de rejoindre les États-Unis.
Le vice-président américain J. D. Vance a visité vendredi 28 mars 2025 la base américaine de Pituffik, située sur la côte nord-ouest du Groenland, territoire danois convoité par Donald Trump. Devant les troupes américaines, J. D. Vance a violemment critiqué l’inaction supposée du Danemark au Groenland.
Le nouveau premier ministre du Groenland, Jens-Frederik Nielsen, a présenté vendredi 28 mars 2025 l’équipe d’un nouveau gouvernement de coalition. Celui-ci représente selon lui « 75 % de la population » du territoire autonome danois ouvertement convoité par le président américain, Donald Trump.
Le vice-président américain J. D. Vance se rend vendredi 28 mars sur la base militaire de Pituffik, située dans le nord-ouest du Groenland, à 1 500 km du pôle Nord. Il s’agit de la seule base américaine située sur ce territoire autonome danois et l’une des plus importantes pour les États-Unis selon les experts.
La visite du vice-président américain J. D. Vance et de sa femme au Groenland, sans invitation officielle, suscite des inquiétudes au royaume du Danemark. Les habitants sont surpris et agacés. Ce pays traditionnellement pro-américain ne reconnaît plus son allié.
Donald Trump a répété son intention de s’emparer du Groenland, mercredi 26 mars 2025, deux jours avant un voyage du vice-président J. D. Vance sur l’île et alors que ce dernier venait de modifier son programme pour ne pas froisser les autorités danoises et groenlandaises.
Le Danemark a salué mercredi 26 mars 2025 le changement de programme de la délégation américaine qui doit se rendre au Groenland vendredi. J. D. Vance se contentera de visiter la base américaine de Pituffik. Aucun contact avec la société civile n’est prévu et sa femme n’assistera pas à une course de chiens de traîneau.
Le billet d’Alain Rémond du mercredi 26 mars.
Le vice-président américain, J. D. Vance, a annoncé mardi 25 mars 2025 qu’il se joindrait vendredi à la visite prévue par son épouse Usha Vance au Groenland. Ce territoire autonome danois est ouvertement convoité par le président Donald Trump.
L’épouse du vice-président américain, Usha Vance, a annoncé un déplacement au Groenland le 27 mars sans invitation officielle, accompagnée du conseiller à la sécurité nationale du président. Le premier ministre du Groenland dénonce une « ingérence », tandis que Copenhague appelle au « respect de la souveraineté ».
Alors qu’il recevait le chef de l’Otan, Mark Rutte, à la Maison-Blanche jeudi 13 mars Donald Trump a estimé que l’annexion du Groenland allait finir par « arriver », pour favoriser la « sécurité internationale ». Le premier ministre groenlandais sortant annonce qu’il va réunir tous les chefs de partis.
À l’issue des législatives du 11 mars 2025, les électeurs ont indiqué qu’ils voulaient rester maîtres du temps pour accéder à l’indépendance vis-à-vis du Danemark, sans pour autant se précipiter dans les bras de Donald Trump.
À la veille de l’élection groenlandaise mardi 11 mars, le président américain a renouvelé son offre de « milliards de dollars » aux Groenlandais, leur proposant même de faire partie de « la plus grande nation au monde ». Le premier ministre sortant de l’île arctique défend la position indépendantiste, ni américaine ni danoise.
« Nous ne voulons être ni Américains ni Danois », a affirmé le premier ministre du Groenland, mercredi 5 mars, en réponse aux nouvelles déclarations de Donald Trump sur un rattachement du territoire aux États-Unis. Mute Bourup Egede envisage d’organiser prochainement un référendum sur l’indépendance de l’île.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump multiplie les menaces et fait trembler le paysage géopolitique. Pour Cyrille Schott, face à cette remise en question de l’équilibre du monde, l’Europe doit assumer résister et s’imposer en leader démocratique, guidant une partie du monde vers la stabilité et la paix.
Rachat, alliance ou invasion… Il existe différents moyens par lesquels les États-Unis pourraient prendre le contrôle du Groenland. Certains ne sont pas réalistes. Mais dans un monde où les grandes puissances privilégient désormais leur seul intérêt, il n’est pas dit que le projet de Donald Trump soit hors de portée.
À 37 ans, le dirigeant indépendantiste du Groenland souhaite conduire son territoire vers un référendum d’autodétermination, pour sortir de la tutelle du Danemark. Mais il subit en même temps les avances brutales du président américain élu Donald Trump, qui souhaite mettre la main sur les richesses de son sous-sol.
Le gouvernement danois joue la prudence face à l’offensive verbale de Donald Trump qui veut mettre la main sur le Groenland. Ce territoire dépend de la couronne danoise mais une partie de la population souhaite l’indépendance. Le futur président américain promet des investissements qui suscitent des convoitises.
Donald Trump a déclaré ne pas exclure d’utiliser la force pour annexer l’île du Groenland. Des menaces prises au sérieux par les Danois et qui heurtent les Groenlandais, d’après Pia Bailleul, postdoctorante à Sciences Po spécialiste de l’Arctique et membre du Fonds Bruno Latour.
En conférence de presse, Donald Trump a multiplié les provocations, mardi 7 janvier 2025. Le président élu des États-Unis a notamment menacé d’user de la « force économique » contre le Canada, et a refusé d’écarter l’idée d’avoir recours à la force pour annexer le canal de Panama et le Groenland.
Avant même d’entrer en fonction, Donald Trump a affirmé vouloir acheter le Groenland. Mais cette terre située entre l’Atlantique Nord et l’océan Arctique, qui accueille déjà une base militaire américaine, n’est pas à vendre. Doté d’une grande autonomie, ce territoire fait partie de la communauté du royaume du Danemark
En visite au Danemark, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a dénoncé la « nouvelle compétition » qui se joue autour du Groenland. Longtemps chasse gardée des États-Unis, le territoire est de plus en plus à la merci de la Chine, explique le chercheur spécialiste des mondes polaires Mikaa Mered.
La visite au Danemark du président américain prévue début septembre a tout simplement « été annulée à ce stade » quelques instants après une série de tweets de Donald Trump déçu de ne pas pouvoir acheter le Groenland.
Le président américain Donald Trump se serait enquis plusieurs fois, « avec plusieurs niveaux de sérieux », auprès de ses conseillers à la Maison Blanche de la possibilité pour les États-Unis d’acheter le Groenland, ce que les autorités locales excluent. Michel Foucher, géographe, diplomate et titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH) (1), délivre son analyse sur le sujet.
Le Groenland se réchauffe.
Le Parlement du territoire danois est renouvelé mardi. L’indépendance de cette terre aux richesses inconnues est surveillée par la planète.
Valérie Masson-Delmotte, chercheuse au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, spécialiste du changement climatique et de l’Arctique, revient sur la déclaration annuelle de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Elle pointe l’importance de ce qui se passe au Groenland.
Cet Islandais s’est pris d’amour pour la « terre verte » où il accompagne des groupes de touristes étrangers.
Le Groenland est une région du Danemark. Il a une population d’environ 56 000 habitants, dont la majorité vit sur les côtes et en dessous du cercle polaire. Plus des trois quarts du territoire sont couverts par la seule calotte glaciaire contemporaine en dehors de l’Antarctique.
Le territoire possède depuis 2009 une autonomie renforcée. Il a son propre drapeau et son hymne. Il est doté d’une assemblée territoriale et politique, avec un gouvernement autonome depuis 1979. Copenhague lui a cédé 32 domaines de compétence, dont la police et la justice. La politique monétaire, la défense et la politique étrangère restent sous contrôle danois.
Le Danemark fait partie de l’Union européenne mais lors d’un référendum en 1982, la population du Groenland a voté en faveur d’un retrait de la CEE, étendu ensuite à l’Union européenne en 1984. L’UE et le Groenland ont signé en 2023 un « partenariat stratégique relatif aux chaînes de valeur durables des matières premières ».
À l’extrême nord du Groenland se trouve la base militaire de Thulé, occupée par les États-Unis. Elle a été construite durant la guerre froide où le pays constituait déjà une position stratégique pour l’Otan. Avec la fonte de la banquise et l’ouverture de nouvelles routes commerciales maritimes à travers l’océan arctique, le Groenland sort peu à peu de son isolement. Avec ses gisements de minerais et de possibles réserves d’hydrocarbures au large de ses côtes, il retrouve une importance géopolitique perdue depuis la fin de la guerre froide.
Le président américain Donald Trump, qui souhaitait acheter le Groenland en 2019 lors de son premier mandat, a menacé - cette fois dès le début de sa seconde mandature, en 2025 - de prendre le Groenland « d’une manière ou d’une autre ». « Nous en avons vraiment besoin pour la sécurité internationale et je pense que nous allons l’obtenir », a-t-il assuré.