Couronné d’une moisson de prix italiens dont le prestigieux Strega, attribué à titre posthume en 2023, le livre bouleversant d’Ada d’Adamo raconte de manière lumineuse son amour pour sa fille handicapée.

Romans et essais, livres pour enfants et adolescents, polars, romans d'aventure, beaux livres, idées cadeaux : retrouvez les critiques de livres de la rédaction.
Couronné d’une moisson de prix italiens dont le prestigieux Strega, attribué à titre posthume en 2023, le livre bouleversant d’Ada d’Adamo raconte de manière lumineuse son amour pour sa fille handicapée.
Dans un drame shakespearien épique et sombre, Alain Ayroles et Hervé Tanquerelle racontent la folie vengeresse d’un roi déchu en exil au Groenland, où survivent les derniers descendants des Vikings.
L’autrice nigériane croise les existences de quatre amies en Afrique et aux États-Unis. Entre assignations et aspirations propres, une exploration des désirs tout en sinuosités.
Et si les générations étaient plus liées qu’on ne le pensait ? Dans son livre, Tim Ingold développe une nouvelle théorie selon laquelle une nouvelle génération ne viendrait pas en remplacer une autre mais que les destins des jeunes et des plus anciens s’entremêleraient.
Dans la multitude des livres édités chaque année, pas toujours évident de se distinguer. Un prix littéraire peut y aider. L’Hebdo a sélectionné pour vous 5 romans couronnés par des jurés et publiés ces derniers mois en poche. 5 romans qui racontent des guerres, mondiales, fratricides, intimes et comment s’en relever.
Quentin Müller livre un carnet de voyage insolite à la rencontre de la géopolitique, des cultures locales et des préoccupations environnementales.
Dans ce roman policier singulier à l’intrigue effrayante, les deux auteurs décrivent un monde instable et chaotique, parfaitement semblable à celui d’aujourd’hui, sans foi ni loi, menacé par des forces obscures que deux agents vont tenter de neutraliser.
Ce second volet de la trilogie de Frédéric Paulin sur le Liban commence là où le premier tome s’était arrêté : le 23 octobre 1983, un camion piégé percute l’immeuble Drakkar à Beyrouth et tue 58 parachutistes français.
Des manifestations extraterrestres s’insinuent, en cette fin du premier quart du XXIe siècle, dans un roman aussi intersidéral qu’intersidérant.
Dans une trilogie géographique, l’auteur des Rougon-Macquart entraîne le lecteur sur les traces d’un prêtre tourmenté à Lourdes, Rome et Paris.
Laurence Cossé se livre à une scintillante exploration de l’histoire au travers des bijoux les plus prestigieux.
Entre roman noir et fresque historique, Benjamin Dierstein signe un polar politique d’une rare intensité, dans lequel, des années 1978 à 1984, surgit une République gangrenée par le doute, les réseaux parallèles et la violence d’État.
Metin Arditi nous entraîne dans le tourbillon d’un Empire ottoman à l’agonie. De beaux personnages de roman se mêlent à la grande histoire.
Dans son nouveau recueil, le poète palestinien Karim Kattan évoque les jardins clos, traversés de soldats et de princes, de guerres et d’espoirs. Une lecture qui a ému Jean-Marie Gustave Le Clézio, Prix Nobel de littérature.
L’ancien évêque de Saïgon, décédé en 2002, a connu treize ans d’emprisonnement sous le régime communiste vietnamien. Ce livre rassemble sept méditations spirituelles tirées de son expérience.
« Sous la luminosité si particulière du silence intérieur, le climat est tout autre que celui de l’introspection. » Ainsi s’exprime Philippe Mac Leod dans ce livre qui nous aide à découvrir la proximité de Dieu à notre cœur intérieur.
Dans ce texte court et accessible, Delphine Horvilleur encourage à parler de la mort aux enfants.
Le journaliste palestinien Rami est aussi le père d’un petit Walid, âgé de 2 ans quand la guerre éclate à Gaza. À l’image du cinéaste Roberto Benigni, il invente pour son fils un monde parallèle pour gommer l’horreur et la réalité du conflit.
Trois jeunes femmes, de retour à la ferme de leurs parents l’été du confinement, demandent à leur mère de leur raconter un amour de jeunesse. Ce roman choral exaltant savoure le goût du bonheur sans en oublier les périls.
L’académicien François Sureau inaugure un « feuilleton » policier, sur les traces de son héros Thomas More. Premier chapitre avec plusieurs meurtres à élucider, en 1870, lors de la défaite de Sedan.
Dans un essai qui fera date, trois historiens bousculent l’histoire de la spoliation des Juifs sous l’Occupation. En plus de leurs biens, l’État français a organisé la suppression de leurs droits locatifs, qui n’ont fait l’objet d’aucune réparation à la Libération.
La 21e édition des Quais du polar, qui se déroule jusqu’à ce dimanche 6 avril à Lyon, offre une large place aux autrices. Au cœur d’une sélection foisonnante, variée et infiniment talentueuse, voilà donc cinq écrivaines françaises qui marqueront, cette année, le prestigieux festival international du roman noir.
Dans cet essai, Maxime Rovere ausculte avec finesse une relation peu explorée par les philosophes. Il montre combien les identités de la mère et de son enfant sont originellement intriquées, avant que la singularité de chacun s’affirme à nouveau.
Le spécialiste du nazisme Johann Chapoutot propose un essai stimulant sur l’assassinat de la République de Weimar, à l’écho contemporain glaçant.
Dans une bande dessinée très réussie, Thierry Robin met en images la descente de Jésus aux enfers entre sa mort et sa résurrection. Un récit original qui s’inspire d’écrits apocryphes sans trahir les textes canoniques et pour lequel l’auteur s’est beaucoup documenté.
Que faire de nos épreuves ? D’abord ne pas se faire d’illusion : rien n’efface les blessures. Mais elles peuvent cicatriser, trouver un peu de consolation. Auprès d’un chat par exemple. Ce que raconte le chanteur Mathias Malzieu dans son dernier livre, L’Homme qui écoutait battre le cœur des chats.
Après la poursuite de la panthère des neiges ou des fées des terres celtes, Sylvain Tesson pouvait-il encore repousser les limites de sa folle exploration du monde ? Le défi était là, sous ses yeux à Étretat, à quelques dizaines de mètres de la plage : s’attaquer aux inaccessibles piliers de la mer.
Dans un premier roman saisissant, Adèle Yon enquête sur la vie tragique de son arrière-grand-mère, soignée par électrochocs et lobotomie.
En se référant à des sources inédites ou encore trop peu exploitées, Matthieu Arnold propose une riche biographie d’un Albert Schweitzer aux multiples facettes.
Dans son nouvel essai, le philosophe Guillaume Le Blanc s’interroge sur les tentations sourdes et récurrentes telles que la paresse, la lâcheté, le mensonge, et y cherche un antidote.
Plongée décapante dans la Russie en guerre, sous la plume du journaliste, écrivain et voyageur Serge Hastom. Un premier recueil composé de trois reportages fleuves.
La philosophe Joëlle Zask livre une réflexion originale sur les sculptures contemporaines qui se déploient à l’extérieur. Pour l’art comme pour nous, l’ouverture au-dehors est une clé de liberté.
Catherine Cusset se livre à une exploration intime, intense, ingénieuse de l’univers affectif, social et littéraire de Marcel Proust
Dans un roman épistolaire, Victoria Mas raconte les années d’incarcération de la fille de Louis XVI, enfermée à la prison du Temple. Le portrait émouvant d’une résistante royale.
Dans une longue enquête, Olivier van Beemen interroge les « pratiques néocolonialistes » d’African Parks, la plus grande organisation de conservation de la nature en Afrique. Au nom de la protection de la faune sauvage, l’ONG accapare des terres et exclut la population locale, dénonce le journaliste néerlandais.
À travers une série de portraits de gens de la petite classe moyenne au Royaume-Uni, la journaliste et correspondante à Londres de Libération, Juliette Démas, décortique les mécanismes de l’économie britannique qui font basculer de plus en plus de familles dans la pauvreté.
Claro nous emporte dans une folle sarabande de souvenirs plus ou moins fiables, à la poursuite de ce qui déclencha sa soif d’écrire. Décapant.
Florence Seyvos brosse le portrait d’un homme singulier et surtout relate avec vivacité le quotidien partagé avec ses belles-filles adolescentes.
Dans cet essai sensible croisant philosophie et art, Mathilde Ramadier nous invite à repenser notre place dans le cosmos. Loin du sublime écrasant, cultivé par les romantiques.
Aux confins du documentaire scientifique et de la narration littéraire, Une île est née retrace avec poésie l’incroyable aventure de la vie à Surtsey, un vaste caillou apparu en 1963 dans l’océan Atlantique, au large de l’Islande, à la faveur d’une éruption volcanique. Tout simplement bluffant.
Dans un livre passionnant, l’ancien premier ministre australien Kevin Rudd sonne l’alarme sur le risque d’une conflagration armée entre les États-Unis et la Chine. Il éclaire utilement les « cercles concentriques » de la stratégie du président chinois Xi Jinping, qui exacerbent la rivalité entre les deux superpuissances.
Après Les Taiseux, paru en 2009, Jean-Louis Ezine poursuit la quête de ses origines incertaines, avec le soutien d’un violoncelle.
Dans un journal de guerre, l’auteur de polars israélien Dror Mishani décrit son ébranlement intime après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qui change jusqu’à son rapport à la littérature.
En débarquant dans la ville de Port l’Étoile, la narratrice cherche un lieu paisible. Elle y noue des relations amicales mais sera aussi témoin de la violence immuable des sociétés humaines.
Dans son livre « Génération anxieuse », Jonathan Haidt expose sa thèse sur l’effondrement de la santé mentale des jeunes. Selon lui, l’accès trop précoce de la génération Z aux smartphones et aux réseaux sociaux en est la cause.
Roseline Hamel, la sœur du père Jacques Hamel, assassiné en 2016 à Saint-Étienne-du-Rouvray, et Nassera Kermiche, la mère de l’un de ses meurtriers, se livrent à un dialogue bouleversant.
Cinquante ans après la mort du cardinal Charles Journet, l’historien Philippe Chenaux publie une biographie documentée du théologien suisse, brossant le portrait d’une « conscience chrétienne restée constamment en alerte face aux défis de son temps ».
Élizabeth Demidoff pose des mots très personnels et pourtant universels sur les toiles du peintre Eugène Leroy. Ce tête-à-tête invite le lecteur à réfléchir à sa propre faculté de contemplation.
Le philosophe Bart Brandsma explore les conséquences de la polarisation, qui rend les débats plus violents et privilégie les pensées manichéennes. Selon lui, cette mécanique est à l’œuvre dans de nombreux pays européens et mérite que les citoyens s’emparent du problème pour « dépolariser ».
En brossant le portrait d’un cinéaste raté, Jean Echenoz déploie une nouvelle fois ses histoires abracadabrantes, drôles et surprenantes.
Entremêlant souvenirs d’adolescence et érudition, Michel Zink dresse l’étonnant portrait d’un animal mythique. Et mystique.
Savoir ce qu’apportent les religions en bien ou en mal à une société est devenu une question urgente. Ce livre explore les questions sous-jacentes.
Ils sont venus d’ailleurs, ont grandi dans une langue maternelle qui n’est pas le français. Et ont écrit en français, la langue de l’écriture. À la suite d’un Tahar Ben Jelloun, du Russe Andreï Makine ou encore du Chinois François Cheng, ils participent au rayonnement universel du français.
Le second roman d’Hajar Azell plonge au cœur des soulèvements du Printemps arabe, sur les traces d’Alice, jeune journaliste en quête d’identité. Entre révolutions, exil et amour, l’autrice dévoile les déchirements de ceux qui fuient ou restent.
Entre le retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, les conflits au Moyen-Orient et en Ukraine et la crise plurielle que traverse la France depuis la dissolution de son Assemblée, la revue Futuribles (1) analyse les défis à venir, notamment pour l’Europe, et offre des pistes pour créer un autre avenir en commun.
Dans son dernier ouvrage, Prophètes en armes ! Des « violences religieuses » en Afrique, Marc-Antoine Pérouse de Montclos explore le rapport des chrétiens et des musulmans au politique et à la rébellion à partir d’exemples méconnus, essentiellement puisés au sud du Sahara. Au-delà des violences, il décrypte les tendances de fond qui prospèrent sur la misère.
En revisitant deux mille ans d’histoire européenne, avec fluidité, cet essai aide à situer les débats contemporains.
Formidable roman graphique au dessin énergique et à l’humour noir, ce thriller dans la banlieue berlinoise met en scène une bande d’ados d’autant plus attachante qu’elle est imparfaite.
Andreï Makine échafaude avec puissance et colère les allers-retours entre la France et l’URSS d’un communiste sacrifié de toute part.
À la recherche de son passé dans son village breton, Jean-Paul Kauffmann recompose l’atmosphère d’une époque enfuie.
A 23 ans, Esther Teillard publie son premier roman, Carnes (Pauvert, 2025), frontal et provocant dans lequel la narratrice quitte son Marseille natal pour le Nord-Est parisien. Dans sa chronique hebdomadaire, Jean de Saint-Cheron livre son impression à la lecture de ses pages.
Après la mort de son père, flamboyant et trop absent, Frédéric Beigbeder découvre un homme mystérieux et attachant.
L’Américaine Lauren Groff livre le portrait saisissant d’une héroïne en fuite vers la liberté. Un roman d’une redoutable vitalité.
Le romancier Philippe Le Guillou se livre à une très belle méditation sur ce qui nous lie au destin de Notre-Dame de Paris.
Dans le premier roman de Sophie Demange, où trois jeunes bouchères bouleversent une vie de quartier, on rit avant de s’émouvoir. Une vraie comédie dramatique.
Pour son 285e numéro, la revue de spiritualité Christus, qui fête cette année ses 70 ans, s’intéresse à la nuit. Un dossier d’une grande variété dans une époque où la nuit noire devient rare, et qu’encore plus rares sont les humains qui savent se guider aux étoiles.
Dans Femme, vie, liberté, le journaliste Mortaza Behboudi relate son immersion dans la révolte iranienne déclenchée par la mort de Mahsa Amini. Seul reporter européen à entendre ce cri, il livre un récit puissant sur les risques de son infiltration et sur les aspirations d’une génération privée d’alternative politique.
Les Mémoires posthumes de Daniel Cordier retracent une existence tout entière placée sous la haute influence de Jean Moulin.
Après Laura Antonelli n’existe plus sur le destin tragique de l’actrice, Philippe Brunel s’attache, entre réalité et fiction, à l’assassinat de Stefan Markovic, ex-ami d’Alain Delon.
Elle est juive, il est catholique : Léa et Théo forment un couple épanoui et symbolique. Mais peut-il résister à la violence de l’actualité ? Dans un roman fluide et grave, Nathalie Azoulai aborde avec finesse le poids des destinées.
Dans un récit vertigineux, parfois à la limite du supportable, le journaliste Laurent Larcher se met à nu et évoque sans détour les horreurs auxquelles il a pu faire face en tant que reporter de guerre.
Dans La Famille catholique du XIXe à aujourd’hui, l’historien Olivier Landron analyse la position de l’Église face aux évolutions sociétales à partir de la fin du XIXe siècle et leurs conséquences sur le catholicisme français.
Dans son dernier ouvrage, l’anthropologue Michel Chambon de Clermont lève avec finesse un coin de voile sur le quotidien et l’histoire méconnue des communautés chrétiennes dans la Chine contemporaine.
Dans son dernier ouvrage « Le Capitalisme de l’apocalypse. Ou le rêve d’un monde sans démocratie », Quinn Slobodian revisite les frontières des États-nations. Zones économiques spéciales, paradis fiscaux, cités-États… sont autant d’espaces où les milliardaires, soucieux d’échapper aux taxes, viennent trouver refuge.
À l’occasion du Festival de la bande dessinée d’Angoulême, qui se déroule du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février, La Croix L’Hebdo a sélectionné ses coups de cœur parmi la sélection des albums en lice pour le Fauve d’or.
Coyote est un carnet de voyage singulier, issu d’un reportage en auto-stop à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, où se mêlent les voix des conducteurs et celle de l’auteur.
Troisième volet de la tétralogie consacrée aux années glorieuses, Un avenir radieux fait la part belle à la guerre froide. Pierre Lemaitre y entraîne Louis Pelletier et les siens à l’aube des années 1960.
La journaliste Anne Applebaum analyse dans son dernier opus la façon dont les régimes autoritaires se renforcent et comment les démocraties peuvent, et doivent, lui faire face.
Une plongée glaçante mais nécessaire dans l’histoire d’un convoi de prisonniers non-juifs déportés vers les camps de concentration.
Dans un roman consacré à sa mère, le scénariste Jean-Claude Grumberg brosse le portrait en creux de son père, Zacharie Grumberg, mort à Auschwitz. Comment survivre au disparu ?
Le théologien dominicain Hyacinthe Destivelle montre en quoi le chemin synodal est aussi une voie de progrès vers la pleine communion des Églises.
Dans une bande dessinée émouvante, Edmond Baudoin brosse des portraits saisissants de femmes, hommes et enfants rencontrés lors d’un voyage en Syrie avec l’Œuvre d’Orient, offrant un témoignage vibrant de la résilience des chrétiens syriens, qui malgré la guerre et la destruction gardent l’espoir d’un avenir meilleur.
L’historienne publie Itinérances, recueil d’articles qui retrace son parcours et revisite les lieux de mémoire de la Shoah.
C’est un témoignage exceptionnel, qui nous parvient quatre-vingts ans après la libération d’Auschwitz. Écrit par Alter Fajnzylberg, déporté et affecté au Sonderkommando de Birkenau, il resta soixante ans dans une boîte à chaussures avant d’être traduit et remis en contexte.
En regroupant les romans et nouvelles dans lesquels Jim Harrison exprime des voix féminines, ce volume réunit les plus belles œuvres de l’auteur américain.
Le dominicain Bernard Durel témoigne de la façon dont la méditation zen approfondit sa foi chrétienne.
À 95 ans, l’académicien Dominique Fernandez rend hommage aux trois femmes qui ont compté dans sa vie d’homme de lettres.
Jean de Saint-Cheron signe une biographie romancée d’une mystique du XXe siècle, héroïne de la résistance française, décorée par le général de Gaulle.
Le réalisateur Antoine Vitkine a adapté en BD son documentaire sur le Salvator Mundi, le célèbre tableau acheté en 2017 par le prince saoudien Mohammed Ben Salmane et dont l’attribution à Léonard de Vinci est contestée. Un feuilleton hallucinant illustré avec brio par Éric Liberge.
Dans un petit opus, la journaliste Delphine Bousquet Hazoumè, ancienne correspondante de La Croix à Cotonou, brosse un portrait envoûtant du Bénin et nous initie aux secrets de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Pour faire vivre la mémoire de leurs collègues tués dans l’attentat du 7 janvier 2015, l’équipe du journal satirique Charlie Hebdo publiait en décembre un recueil de leur travail à chacun. Une mise en lumière de leur énergie, de leur engagement et de leur talent.
« La disparition de la vie sauvage ne fait pas peur à nos sociétés. Elles ont tort. » Celui qui écrit ces lignes, Johannes Herrmann, sait de quoi il parle. Dans son nouvel ouvrage, ce naturaliste chrétien évoque son écoanxiété et partage sa foi du travail collectif pour la conversion écologique.
Les éditions du Cerf rééditent un livre qui renverse bien des perspectives sur la naissance du christianisme.
Dans cette belle biographie de Pie XII (1876-1958), Frédéric Le Moal met en lumière tout le positionnement du Saint-Siège sur la scène internationale.
À partir du journal d’une mère de famille entrée dans la Résistance, l’historien Guillaume Pollack retrace le quotidien d’une période sombre et interroge le mystère de l’engagement.
Vingt ans après avoir évoqué son père dans La Reine du silence, Marie Nimier raconte ses relations avec sa mère, les années familiales mouvementées et les dernières confidences. Un inventaire intime et désenchanté.
Samuel Grzybowski publie Les Terroirs et la gauche, dans lequel il entend combattre l’extrême droite en mettant sur la table du débat la thématique du « terroir », une identité commune, un lien qui rassemble.
Ils ont voulu approfondir dans un livre les dossiers qu’ils traitent au quotidien dans La Croix, sur des questions aussi délicates que les crises internationales ou la quête de sens et de foi. En 2024, cinq journalistes de la rédaction ont publié le fruit de leurs recherches.
Dans un nouveau recueil, Philippe Delerm relève les formules à l’emporte-pièce qui se glissent dans nos conversations. On n’ose plus rien dire…
Au milieu des années 1930, revenu en Pologne pour un bref aller-retour, Jacob Glatstein ouvre une dernière fois les yeux sur un monde juif menacé.
Dans son nouveau livre, le trop méconnu Thomas Morales fait l’éloge de la province, abandonnée, oubliée, rejetée.
Dans ce recueil de contes de Noël, Fabrice Hadjadj porte, au fil de trois récits, un regard neuf sur des sujets éculés tout en faisant une bonne place au rêve et au merveilleux.
Un ouvrage éclairant sur ce qui rapproche et différencie la vérité de foi des autres types de croyance, à l’ère de l’opinion et de l’émotion triomphantes.
La journaliste Natalia Trouiller et le dominicain Olivier de Saint Martin dialoguent en toute amitié et profondeur autour d’épisodes bibliques.
Mêlant anecdotes et érudition, Adrien Goetz nous entraîne dans un tour réjouissant des musées de région.
En 1970, Luchino Visconti choisit un adolescent pour jouer le rôle de Tadzio dans Mort à Venise. Ce ne fut pas vraiment une chance pour le jeune garçon.
Renforcer la démocratie en réformant le monde du travail : le sociologue allemand Axel Honneth structure le débat.
Dans un essai captivant, l’ancien correspondant du New York Times en Afrique de l’Ouest retrace près de six siècles et l’émergence de la « modernité » occidentale à travers le récit de la traite transatlantique et de l’esclavage de 12 millions d’Africains arrachés à leur terre.
Dans un roman de politique-fiction, Gilles Boyer raconte les débuts de la Ve République. Un an avant l’attentat de Dallas dont sera victime Kennedy, que se serait-il passé si de Gaulle avait été tué au Petit-Clamart ?
Plusieurs ouvrages réédités font redécouvrir l’œuvre de María Zambrano (1904-1991), philosophe et amie des poètes.
Dans son deuxième roman Conque, Perrine Tripier confronte une jeune historienne à un empereur fanatique. En fouillant le passé, le pays pourrait retrouver ses racines et se forger un destin.
Avec Ohio, son premier roman, Stephen Markley s’était affirmé comme un auteur ambitieux et audacieux. Le Déluge confirme son talent, explorant sur quatre décennies l’effondrement climatique planétaire.
Pour la collection Ma nuit au musée, Thierry Frémaux s’est enfermé dans l’institution dont il est le directeur, à Lyon.
Ainsi parlait de lui Péguy. La nouvelle édition de Descartes dans la collection prestigieuse de la Pléiade est une manière de rappeler l’actualité du philosophe et de parfaire la connaissance que l’on peut en avoir.
Alors que l’Union européenne peine à affronter la concurrence économique des États-Unis et de la Chine, l’ancien président du Conseil italien et président de l’Institut Jacques-Delors Enrico Letta propose des pistes pour financer une « transition verte, équitable et numérique ». Son livre, très vivant, est nourri de multiples rencontres et s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Jacques Delors.
Javier Zamora relate son périple, enfant, à travers l’Amérique centrale pour retrouver ses parents aux États-Unis. Un récit bouleversant qui tire sa puissance de son réalisme.
Un retour sur soi, sur sa vie, sur ses lieux, sur son œuvre, projette encore et toujours Patrick Deville au bout du monde.
Quel rapport entre Le Château, ouvrage inachevé de Franz Kafka publié à titre posthume en 1926, et Le Châteaubriand, restaurant parisien ouvert qui fut l’ambassadeur de la révolution culinaire des bistrots ? Le Château, ce récent ouvrage François Chevalier et Stéphane Peaucelle-Laurens, qu’a découvert Jean de Saint-Cheron.
La bibliste Marie-Noëlle Thabut propose un guide pour aborder les premières lectures des messes du dimanche et des fêtes.
François Angelier brosse, sauvagement et passionnément, le portrait du poète, dramaturge et ambassadeur Paul Claudel. De sa place dans les XIXe et XXe siècles, à la transcendance intime de sa conversion au catholicisme, l’auteur combat les détracteurs du poète en donnant à le lire et à éprouver son écriture emportée.
Un livre aux accents méditatifs qui interroge cette singulière « intelligence » que Dieu nous donne pour le rencontrer.
Un magnifique roman japonais nous aide à comprendre ce qui pousse certains hommes à gravir les pics les plus hauts du monde. Le Sommet des dieux enfin disponible en français.
Le poète et mathématicien Jacques Roubaud, représentant du collectif littéraire l’OuLiPo, prix Goncourt de la poésie 2021 pour l’ensemble de son œuvre, est décédé jeudi 5 décembre à l’âge de 92 ans. La Croix l’avait rencontré en 2018 à l’occasion de la parution de son livre « Peut-être ou La Nuit de dimanche (Brouillon de prose) ».
Pour tous ceux qui ont toujours trouvé l’histoire du Liban trop complexe pour s’y plonger, les deux journalistes, Sophie Guignon, Chloé Domat, ainsi que le dessinateur Kamal Hakim, proposent une version simplifiée, en bande dessinée, à travers la vie d’un médecin libanais.
La romancière Sylvie Tanette est retournée à Marseille pour explorer le passé de sa famille, issue de l’immigration italienne. Un lourd héritage en perspective.
Marie Pavlenko livre un roman âpre et généreux sur la rencontre de deux femmes brisées. Croisant les destins personnels et l’actualité des migrants, il s’agit, là-haut dans les montagnes, de retrouver le goût de vivre.
Avec ce portrait de femme en perdition, Mathieu Belezi comble une lacune sur ce chapitre d’histoire de la colonisation de l’Algérie laissé en jachère.
Voyager au Japon en compagnie d’Amélie Nothomb, gravir les sommets avec Premier de cordée, partir sur les traces d’Éluard, Yourcenar, ou Modiano… À l’approche des fêtes de fin d’année, La Croix vous propose une sélection d’ouvrages pour partir à la découverte de nouveaux horizons.
Quelle bande dessinée offrir à ses proches pour Noël 2024 ? La rédaction de La Croix a sélectionné pour vous douze albums qui sauront satisfaire les amateurs du genre.
De la mythologie grecque à la préhistoire, en passant par la Résistance et le Moyen Âge, La Croix a sélectionné plusieurs ouvrages sur l’histoire à mettre au pied du sapin pour ce Noël 2024.
Retracer son histoire, raconter le drame de l’incendie, s’émerveiller d’une restauration en un temps record : cinq ouvrages témoignent de la résurrection de Notre-Dame.
Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de se plonger dans des ouvrages sur la spiritualité, dont Dilexit nos, la nouvelle encyclique du pape François, publiée à l’automne. Voici notre sélection de livres spirituels à offrir pour Noël 2024.
Les éditions Crer-Bayard lancent une nouvelle collection pour aider les petits à gérer leurs émotions grâce à la Bible.
Ulysse & Cyrano, voyage initiatique gourmand dans la France des années 1950, a reçu mardi 26 novembre le prix Landerneau de la bande dessinée.
En invitant Omar Ba à illustrer ce conte initiatique peul d’Amadou Hampâté Bâ, l’éditrice Diane de Selliers l’a paré de couleurs oniriques.
Un roman désopilant, une plongée qui nous happe dans l’Amérique des années 1930, deux fortes histoires de deuil, une critique acerbe de la guerre d’Algérie. Ces cinq livres de poche font traverser un panel d’émotions.
Dans un récit pétri de références historiques et bibliques, Nicolas Diat raconte son immersion spirituelle au cœur de plusieurs monastères coptes-orthodoxes du désert égyptien.
Malgré son exil aux États-Unis, l’auteur du très populaire L’Immeuble Yacoubian garde un contact privilégié avec l’Égypte, matière première de ses récits, à travers lesquels il vise le « plaisir » de lire.
Une histoire intellectuelle brillante des métamorphoses des figures de l’humain par l’un des plus grands historiens français contemporains
Dans le livre De Paris à Hébron, Chantal Abu Eisheh, cofondatrice de l’Association d’échanges culturels Hébron-France (AECHF) et épouse de l’ancien ministre palestinien Anwar Abu Eisheh, raconte une vie en vingt-huit ans au cœur de la Palestine, entre deux mondes, entre paix et guerre, mais avec la féroce envie de bâtir des ponts.
Dans l’essai Ô mes ami·es ! Marielle Macé dissèque à l’aide d’expériences personnelles, de références culturelles comme Le Petit Nicolas ou encore la sociologie, le sentiment universel qu’est l’amitié. Issu d’une conférence de l’autrice sur le sujet, le propos est très parlé, il s’adresse aux jeunes et aux moins jeunes.
Un fait divers sordide, une dynastie de vauriens, un narrateur sentimental et une foule de vies entremêlées sur une île envahie par les visiteurs composent ce merveilleux roman.
Entre La Havane, l’Espagne et les montagnes du Grand Ouest américain, les derniers moments épiques de l’écrivain mythique Ernest Hemingway méritaient un vrai roman.
Dans cette fresque virtuose de Nino Haratischwili, quatre amies traversent ensemble les années de chaos de l’ère post-soviétique en Géorgie.
On l’a lu. Dans Matrice. Aux origines de la domination masculine, Claire Alet remonte le temps jusqu’à la préhistoire afin d’enquêter sur les origines des mécanismes du patriarcat. Faisant preuve de rigueur journalistique, l’autrice déconstruit des mythes historiques fortement ancrés dans notre imaginaire collectif.
Ce très beau volume de La Pléiade réunit l’œuvre romanesque du grand écrivain italien Italo Calvino, témoin passionné du XXe siècle et prophète du XXIe.
Avoir des enfants est la clé du bonheur pour Agnès. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Romane Lafore signe une histoire grinçante et émouvante.
Dans ce roman, la dernière chasse à courre tourne au fiasco. Une ambiance sépia dans laquelle Xavier Patier dissèque, avec tendresse et lucidité, un monde qui s’en va.
Avec l’enthousiasme de ses vibrants héros, le romancier écossais Andrew O’Hagan conte dans son dernier roman une amitié sur fond de crise minière et de rock anglais.
Historien, professeur à l’université Yale (États-Unis), Timothy Snyder livre un puissant plaidoyer pour la liberté, sans se décourager face à la crise de la démocratie américaine.
Dans un récit au style épuré, Ibrahima Balde raconte à l’aide de la plume d’Amets Arzallus Antia, ancien journaliste basque, sa quête à travers le Mali, l’Algérie et la Libye pour retrouver son petit frère parti pour l’Europe. Et, à chaque étape, la violence, l’humiliation, l’exploitation.
Dans le Toulon des années 1940 et 1960, Christian Astolfi conte une histoire d’amitié et d’émancipation liant une Corse et une Algérienne. Un beau roman, social et chaleureux.
Que se passe-t-il en nous quand notre corps commence à nous échapper ? Olivier Haralambon se place au chevet de sa chair blessée.
Dans son dernier essai Le Réveil stratégique. Essai sur la guerre permanente, Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer dresse un tableau complet des dangers qui nous guettent en cette période de reconfiguration brutale des rapports de forces dans le monde.
Le poète et journaliste Stéphane Bataillon retrace dans un journal spirituel intime et savoureux les fruits de sa découverte du monde monastique et de la pratique du jeûne, qui le mèneront jusqu’au baptême.
Dans son Dictionnaire amoureux, Bruno Corty, rédacteur en chef du Figaro littéraire, livre sa passion pour la littérature d’outre-Atlantique. Mêlant monstres sacrés et plumes méconnues, il balaie deux siècles d’histoire et donne de formidables envies de lecture.
Une biographie enrichie de photos explore les ressorts de la création de la très grande designer et architecte. Passionnée de montagne, Charlotte Perriand y trouvait une source d’inspiration majeure.
D’un odieux fait divers, trois meurtres de femmes à jamais irrésolus dans les années 1960 à Glasgow, Dolores Redondo tire le fil romanesque d’une folie criminelle, jusqu’aux rives du Pays basque, à Bilbao.
Finaliste du prix Goncourt 2024, Hélène Gaudy a écrit un hommage vibrant à son père, « glaneur des vies des autres ». Un récit sensible, un voyage intime au gré des archipels paternels, souvenirs d’une vie secrète et dense qui émergent tant qu’il est encore temps.
Lauréat le 4 novembre 2024 du prix Renaudot pour Jacaranda, Gaël Faye évoque dans son deuxième roman l’histoire du Rwanda et les trente années de reconstruction post-génocide. Le chanteur-rappeur franco-rwandais a d’abord été connu pour sa musique avant de connaître un incroyable succès avec son premier roman Petit pays, adapté au cinéma.
Le prix Goncourt a récompensé, lundi 4 novembre, l’écrivain Kamel Daoud pour son roman Houris. Dans ce livre ample et charnel, Kamel Daoud raconte les années de plomb qui ont endeuillé l’Algérie pendant une décennie. C’est par la voix d’une femme rescapée que nous est conté le destin tragique de 200 000 morts.
La France est-elle aussi multifracturée qu’on le dit ? Les auteurs de cet ouvrage ont exploré nos quotidiens pour esquisser un kaléidoscope du pays en fin de journée, et mieux cerner la vie des Français.
L’historien Jean Meyer parcourt la vie de Louis Riel, fondateur de la province canadienne du Manitoba et ardent défenseur des droits des Métis et de leurs parents indiens.
Après son expérience aux affaires funéraires de la ville de Paris, l’autrice propose une réflexion sur les lieux et les rites autour de la fin de la vie.
Alors que le candidat républicain pourrait retrouver les clés de la Maison-Blanche le 5 novembre, le journaliste et spécialiste de l’espace post-soviétique Régis Genté retrace l’impressionnant écheveau de liens que Donald Trump a noués avec Moscou au fil d’une quarantaine d’années.
Le père Laurent Stalla-Bourdillon invite dans ce livre à regarder la mort en face et réaffirme l’espérance chrétienne en la vie éternelle.
Dans un essai mêlant histoire, philosophie et géopolitique, Bertrand Badie s’attache à éclairer la notion de paix, sa conception occidentale, les raisons de sa fragilité ou encore les moyens de sa construction.
Peter Stamm raconte dans un jeu de piste désenchanté la quête de la jeune Andrea, narratrice et « cinéaste ratée ». Cette dernière tente de réaliser un documentaire sur un écrivain réticent à se livrer.
« Patriote », les mémoires posthumes de l’opposant russe, rédigées pour partie en prison, dessinent l’image d’un homme courageux et qui ne s’est jamais départi de son humour. Alexeï Navalny a payé de sa vie le fait d’avoir voulu changer le destin de la Russie. Son livre ne dit pas ce qu’il aurait fait s’il avait pu diriger le pays.
D’une écriture âpre, à la mesure de l’histoire, Sandrine Collette tisse un conte intemporel, sombre et glaçant. Un roman sauvage, de terre et de poésie.
Que l’on soit prêtre ou laïc, la vie chrétienne a sa part de grâce et sa part de combat. L’obligation du célibat sacerdotal relève-t-elle de la chance ou du poids pour les hommes qui répondent à l’appel, demande la théologienne Marie-Jo Thiel ?
L’Irlandaise Sally Rooney réussit avec son nouveau roman Intermezzo à nous faire ressentir combien deux frères peuvent se blesser sans le vouloir.
Avec sensibilité et poésie, Anouk Schavelzon offre matière à réflexion en dévoilant, dans son premier roman, une forme familière de racisme.
Avec cet essai, Jean-Philippe Pierron engage une méditation philosophique sur nos différentes expériences de l’intenable, comme se taire, garder le silence ou être confronté à un dilemme éthique.
Dans ce roman charmant et mélancolique, une écrivaine aux relations compliquées avec sa sœur se passionne pour une artiste du XVIIIe siècle.
Fiction ou récit, souvenirs réels ou largement revisités ? Eduardo Halfon, toujours aussi subtil et sensible, évoque un épisode traumatisant de sa jeunesse.
Dans son premier roman Feydeau s’en va, Thierry Thomas fait vivre le déclin du vaudevilliste dans le Paris de la Belle Époque.
Sur les 459 romans de la rentrée littéraire 2024, 59 ont été sélectionnés ces dernières semaines pour concourir à l’un ou l’autre des grands prix d’automne (Goncourt, Renaudot, Femina, Interallié, Académie française...). Parmi ceux-là, la rédaction de « L’Hebdo » a choisi ses coups de cœur. S’ils ne décrochent pas de prix, ils n’en sont pas moins à lire.
Emmanuelle Lambert évoque ses premiers pas à l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (Imec), son travail avec Alain Robbe-Grillet mais aussi avec les femmes qu’elle met en lumière.
Claire Judde de Larivière raconte Venise au XVIe siècle à travers la vie quotidienne de ses habitants, des palais aux bas-fonds.
L’écrivain hongrois Laszlo Krasznahorkai nous enchante à partir du songe délirant d’un bibliothécaire monomaniaque. Du grand art.
Une ancienne affaire de maltraitance obsède Frédéric Boyer. Comment peut-on laisser mourir une enfant de 8 ans ? La question du mal ne peut pas rester sans réponse.
Dans cet ouvrage, Geneviève Comeau, Christine Danel, Joëlle Ferry, Isabelle de La Garanderie et Agata Zielinski approfondissent leurs réflexions sur la gouvernance dans l’Église.
Théologiens, philosophes, biblistes et autres experts mobilisés par le processus en cours sur la synodalité proposent des pistes en vue d’un renouveau de la gouvernance de l’Église.
Dans son ouvrage très sensible et poétique Tokyo-Bohème. Au fil des rencontres. 1970-2024, Philippe Pons, correspondant du quotidien Le Monde à Tokyo depuis un demi-siècle prend le lecteur par la main, et le plonge dans les méandres invisibles d’une immense capitale qui ne se révèle pas aisément.
En racontant le destin de Gertrude Bell, Olivier Guez reprend ces pages d’histoire qui ont dessiné le Moyen-Orient. À l’époque où les frontières étaient définies par l’ambition impérialiste.
Peter Frankopan, professeur à Oxford, livre un monumental ouvrage sur le climat depuis l’aube des temps. Une épopée environnementale indispensable pour repenser la relation de l’homme à la nature.
La 27e édition des Rendez-vous de l’histoire de Blois se déroule du 9 au 13 octobre. Cette année, plus de 1000 intervenants se retrouveront lors de débats, conférences, tables rondes ainsi qu’au salon du livre autour d’une même thématique : la ville. Un programme d’une richesse et d’une densité exceptionnelles auquel La Croix s’associe.
Les funérailles des grands hommes se sont imposées dans la cité. Reflets d’une époque, elles constituaient des témoignages républicains.
La population mondiale est de plus en plus concentrée dans les villes. Un phénomène auquel la plupart ne sont pas préparées, notamment au Sud, alors même que le changement climatique aura des conséquences douloureuses sur leurs habitants. Après un diagnostic lugubre, Jacques Attali propose des principes d’action.
Trois historiens renouvellent la réflexion sur l’effroyable vitalité du nazisme dans un essai documenté aux meilleures sources.
Et si les créateurs d’Astérix avaient raison ? Si Panoramix, le druide bien connu du village gaulois, nous avait transmis une image juste du rôle éminent joué par ses confrères dans la construction de la nation gauloise ? L’archéologue Jean-Louis Brunaux dévoile les profondeurs de la nation gauloise.
Pourquoi venir dans la Ville sainte ? Depuis trois mille ans, juifs, chrétiens et musulmans sont aimantés par cet endroit trois fois saint. Le destin des pèlerins raconte l’histoire de la cité.
Dans ce roman géographique, l’autrice décrit deux siècles d’histoire à Oroville, en Californie. Les rendez-vous de l’histoire de Blois, jusqu’au 13 octobre, sont l’occasion de remettre à Nina Leger le prix du roman historique 2024 pour son livre.
Après avoir longuement raconté, dans L’Arabe du futur, son enfance ballottée entre la Bretagne et le Proche-Orient, Riad Sattouf prolonge sa saga familiale avec une nouvelle série de BD sur son frère, Moi, Fadi, le frère volé, qui paraît mardi 8 octobre, et un feuilleton sur sa mère dans le mensuel Notre temps.
Dans cet essai pédagogique et sincère, le politiste Denis Charbit revient sur les raisons qui, souvent dès sa fondation, font d’Israël un État à part et en empêchent la critique constructive.
Ce manga au style épuré dresse le portrait subtil d’une femme bafouée dans le Japon des années 1980.
Parcourant deux mille ans de christianisme, Michel Fédou montre que la compassion de Dieu est centrale dans la foi chrétienne.
Dans un nouvel album magistral, Luz retrace l’itinéraire extraordinaire d’un tableau d’Otto Mueller dont le propriétaire fut spolié par les nazis, comme si la peinture racontait elle-même son histoire. Un hymne à l’art qui survit au pire.
Le journaliste israélien Amir Tibon relate ses onze heures de calvaire familial sous la menace du Hamas, dans le kibboutz de Nahal Oz. Un récit éclairé sans complaisance sur le passé d’une terre disputée à mort depuis des décennies.