Dans un récit aux accents autobiographiques, Constance Joly raconte avec une mélancolie pleine de fantaisie sa dérive amoureuse, tandis que sa mère sombre dans la maladie d’Alzheimer.

Retrouvez dans ce dossier tous les articles publiés dans le "Cahier Livres et Idées".
Dans un récit aux accents autobiographiques, Constance Joly raconte avec une mélancolie pleine de fantaisie sa dérive amoureuse, tandis que sa mère sombre dans la maladie d’Alzheimer.
Les bouquinistes de Madrid, qui célèbrent leur centenaire cette année, tentent de faire face à la concurrence. L’occasion de se jumeler avec les bouquinistes de Paris, pour dynamiser ces deux dernières foires permanentes européennes en plein air.
Avec « Wanted », le président de l’Académie Goncourt Philippe Claudel signe une farce comico-tragique sur les errements du trio infernal Donald Trump, Elon Musk et Vladimir Poutine.
Les deux frères se sont ignorés pendant trente ans. À la mort de Renaud, Grégoire Delacourt rassemble les éléments épars d’une vie familiale douloureuse.
À l’ooccasion des obsèques du pape François, samedi 26 avril, La Croix vous propose une sélection de huit livres – dont ceux de plusieurs anciens envoyés spéciaux du journal à Rome – pour mieux comprendre ce pontificat qui laissera une empreinte profonde dans l’histoire de l’Église.
La chronique d’Estelle-Sarah bulle du jeudi 24 avril.
La revue trimestrielle Pouvoirs consacre son 193e numéro, paru le 4 avril dernier, à l’État de droit. Valeur fondamentale de notre vie démocratique, cette notion est au centre des débats depuis l’annonce de la condamnation de Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité immédiate de cinq ans.
L’astrophysicien Jean-Pierre Luminet, connu pour ses travaux sur les trous noirs mais aussi pour ses essais scientifiques ou ses romans sur les grands scientifiques, publie simultanément deux ouvrages, un dictionnaire des Corps célestes insolites et une analyse passionnante du film Interstellar.
Trois jeunes femmes, de retour à la ferme de leurs parents l’été du confinement, demandent à leur mère de leur raconter un amour de jeunesse. Ce roman choral exaltant savoure le goût du bonheur sans en oublier les périls.
L’académicien François Sureau inaugure un « feuilleton » policier, sur les traces de son héros Thomas More. Premier chapitre avec plusieurs meurtres à élucider, en 1870, lors de la défaite de Sedan.
Dans un livre ambitieux, l’historien américain John McGreevy propose une vision renouvelée du catholicisme, devenu une religion mondiale au cours des deux derniers siècles.
En se référant à des sources inédites ou encore trop peu exploitées, Matthieu Arnold propose une riche biographie d’un Albert Schweitzer aux multiples facettes.
La persévérance n’est pas seulement un effort ou une vertu. Elle peut être un temps de grâce.
Florence Seyvos brosse le portrait d’un homme singulier et surtout relate avec vivacité le quotidien partagé avec ses belles-filles adolescentes.
Dans cet essai sensible croisant philosophie et art, Mathilde Ramadier nous invite à repenser notre place dans le cosmos. Loin du sublime écrasant, cultivé par les romantiques.
Par un petit roman au scénario épuré, le dominicain Adrien Candiard évoque les obstacles et les joies d’un adolescent qui accueille la foi.
Pascal Quignard, entre douceur tragique et véhémences domptées, apprivoise la mort et apprend à vieillir jusqu’à l’extase. Une très rare félicité de lecture.
Dans Que peut littérature quand elle ne peut ?, Patrick Chamoiseau invite à la créolisation d’une société multiple. Une interpellation de la littérature comme creuset du vivre ensemble. Rencontre à Paris.
Avec ce premier roman, Mathilde Beaussault dissèque, dans le sillage d’un crime odieux, les relations tordues et les misères sociales au sein d’une communauté rurale.
L’ex-directrice de la branche française de Russia Today, financé par le Kremlin et interdit en Europe, publie « Bannie. La liberté d’expression sous condition » chez Fayard (1). Un pamphlet qui confirme le virage idéologique de la maison d’édition depuis sa reprise par Hachette, dans le giron de Vincent Bolloré.
Adeline Wrona revient avec brio sur la vie d’Émile de Girardin, qui bâtit un empire médiatique multiforme dès le XIXe siècle.
Dans un émouvant essai, François Cheng médite encore sur le sens de la vie, du cosmos à l’être humain. Par une nuit passée dans une maison du Finistère, il y fait un retour pudique sur son itinéraire
L’Italien Roberto Saviano, également auteur de Gomorra, signe tout à la fois une enquête haletante sur la mafia sicilienne et un portrait intime du juge Giovanni Falcone, qui l’a combattue. Un hommage puissant à un « grand homme » à jamais désenchanté.
Par des romans courts mais aussi des nouvelles ou des vers, Gaëlle Josse raconte les destins fragiles. Son dernier roman ne fait pas exception avec cette héroïne, en route pour Zagreb (Croatie), qui retrouve le goût de vivre.
Après la mort de son père, flamboyant et trop absent, Frédéric Beigbeder découvre un homme mystérieux et attachant.
L’Américaine Lauren Groff livre le portrait saisissant d’une héroïne en fuite vers la liberté. Un roman d’une redoutable vitalité.
Le romancier Philippe Le Guillou se livre à une très belle méditation sur ce qui nous lie au destin de Notre-Dame de Paris.
Dans le premier roman de Sophie Demange, où trois jeunes bouchères bouleversent une vie de quartier, on rit avant de s’émouvoir. Une vraie comédie dramatique.
Pour son 285e numéro, la revue de spiritualité Christus, qui fête cette année ses 70 ans, s’intéresse à la nuit. Un dossier d’une grande variété dans une époque où la nuit noire devient rare, et qu’encore plus rares sont les humains qui savent se guider aux étoiles.
Écrivain exigeant et rare, Pierre Michon vit en Creuse, dans son village natal. Homme de lettres, les pieds sur terre, il se livre avec humour et passion.
Son père était laveur de vitres, mais laissait dans l’ombre son passé, ses origines, sa propre famille. Un premier roman sensible et généreux.
Devenir libre, c’est faire des choix. Dans ces années 1920, pour les sardinières de Douarnenez, cette vérité prend tout son sens surtout pour deux ouvrières, dont les parcours vont diverger…
Dans son dernier livre, la journaliste Marie-Lucile Kubacki part à la rencontre de la petite minorité catholique en Mongolie et voit dans l’essor du christianisme de ce pays de tradition bouddhiste et chamanique une source d’inspiration pour le catholicisme français.
Dans La Famille catholique du XIXe à aujourd’hui, l’historien Olivier Landron analyse la position de l’Église face aux évolutions sociétales à partir de la fin du XIXe siècle et leurs conséquences sur le catholicisme français.
Ce court roman d’une poésie sombre croise les voix d’un homme et d’une femme qui se sont tant aimés.
Le théologien dominicain Jean-Michel Maldamé plaide pour un dialogue apaisé et rigoureux entre science et religion, fondé sur un véritable respect des personnes.
Partant de deux affaires de violence routière, Mathieu Menegaux fait place à la justice restaurative. Un espace d’échange encore peu développé.
Un roman empruntant au reportage, qui nous entraîne dans une maternité et nous projette dans des réalités sociales et intimes.
Ce roman épistolaire, qui conte le destin d’une fratrie d’artistes, fait revivre l’effervescence de la France du XIXe siècle, secouée par les révolutions, artistiques et politiques.
Albums, manga ou encore conte musical… En ce début d’année 2025, nous vous conseillons quatre livres destinés aux plus petits. Nos choix variés sauront plaire aux jeunes passionnés de lecture.
En regroupant les romans et nouvelles dans lesquels Jim Harrison exprime des voix féminines, ce volume réunit les plus belles œuvres de l’auteur américain.
Après la mort de sa fille Anna, Rose plonge dans une profonde détresse. Menace pour elle-même comme pour les autres, elle est bientôt entravée. Être privée de liberté peut-elle la sauver ?
Le maître des lettres japonaises, Haruki Murakami, revient après des années de silence avec un nouveau roman événement où des vies se cherchent au cœur de la cité des hauts murs.
Avec un mélange d’acharnement et de rémission, Vanessa Springora anatomise son grand-père un rien hitlérien, ainsi que sa descendance.
En créant la collection « Mondes sauvages », Stéphane Durand veut conjuguer écologie et littérature pour mieux faire connaître le vivant. Un travail éditorial résolument engagé dans un dialogue permanent avec la nature.
Le poète québécois Sébastien Dulude signe un premier roman d’une beauté âpre sur une amitié d’enfance sur fond de mines d’amiante, de rudesse familiale et sociale.
À partir du journal d’une mère de famille entrée dans la Résistance, l’historien Guillaume Pollack retrace le quotidien d’une période sombre et interroge le mystère de l’engagement.
Vingt ans après avoir évoqué son père dans La Reine du silence, Marie Nimier raconte ses relations avec sa mère, les années familiales mouvementées et les dernières confidences. Un inventaire intime et désenchanté.
Samuel Grzybowski publie Les Terroirs et la gauche, dans lequel il entend combattre l’extrême droite en mettant sur la table du débat la thématique du « terroir », une identité commune, un lien qui rassemble.
Eduardo Halfon, né au Guatemala dans une famille juive, exerce « le métier » d’écrivain comme un travail d’écriture et d’assemblage pour créer des fictions nourries de sa propre existence. Vivant aujourd’hui à Berlin, il a reçu le prix Medicis étranger 2024 pour Tarentule.
Ils ont voulu approfondir dans un livre les dossiers qu’ils traitent au quotidien dans La Croix, sur des questions aussi délicates que les crises internationales ou la quête de sens et de foi. En 2024, cinq journalistes de la rédaction ont publié le fruit de leurs recherches.
Dans son dernier livre, Pour l’Église. Ce que le monde lui doit (Éd. Perrin), l’historien Christophe Dickès montre combien le christianisme a apporté à la société dans des domaines aussi variés que la science, le développement des institutions ou encore le droit des femmes. À ses yeux, les catholiques ne pourront retrouver leur vitalité qu’en se réappropriant leur histoire.
Dans un nouveau recueil, Philippe Delerm relève les formules à l’emporte-pièce qui se glissent dans nos conversations. On n’ose plus rien dire…
Au milieu des années 1930, revenu en Pologne pour un bref aller-retour, Jacob Glatstein ouvre une dernière fois les yeux sur un monde juif menacé.
Dans son nouveau livre, le trop méconnu Thomas Morales fait l’éloge de la province, abandonnée, oubliée, rejetée.
La journaliste Natalia Trouiller et le dominicain Olivier de Saint Martin dialoguent en toute amitié et profondeur autour d’épisodes bibliques.
En cette période de fête, « La Croix » propose une sélection d’ouvrages qui permettront de poursuivre l’élan sportif né des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Tennis, skateboard, voile, football… Les amateurs et les passionnés de toutes les disciplines s’en délecteront.
En 1970, Luchino Visconti choisit un adolescent pour jouer le rôle de Tadzio dans Mort à Venise. Ce ne fut pas vraiment une chance pour le jeune garçon.
Revue singulière créée en janvier dernier sous la forme d’un « livre-enveloppe » envoyé chaque mois par voie postale, Lettre Zola propose avec « Tu connaîtras la peur » son dixième numéro.
Pour la collection Ma nuit au musée, Thierry Frémaux s’est enfermé dans l’institution dont il est le directeur, à Lyon.
Ainsi parlait de lui Péguy. La nouvelle édition de Descartes dans la collection prestigieuse de la Pléiade est une manière de rappeler l’actualité du philosophe et de parfaire la connaissance que l’on peut en avoir.
Au lendemain de l’élection de Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier 2025, le numéro d’octobre-novembre de la revue Questions internationales dédie ses pages au changement d’époque que subit l’Allemagne, déjà chamboulée en interne par la montée des extrêmes et la hausse des inégalités.
Alors que l’Union européenne peine à affronter la concurrence économique des États-Unis et de la Chine, l’ancien président du Conseil italien et président de l’Institut Jacques-Delors Enrico Letta propose des pistes pour financer une « transition verte, équitable et numérique ». Son livre, très vivant, est nourri de multiples rencontres et s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Jacques Delors.
Javier Zamora relate son périple, enfant, à travers l’Amérique centrale pour retrouver ses parents aux États-Unis. Un récit bouleversant qui tire sa puissance de son réalisme.
Un retour sur soi, sur sa vie, sur ses lieux, sur son œuvre, projette encore et toujours Patrick Deville au bout du monde.
Grand historien du XXe siècle, Jean-Pierre Rioux est décédé vendredi 6 décembre à l’âge de 85 ans. Ayant nourri une réflexion approfondie sur les IVe et Ve Républiques, il s’intéressait à tous les champs de l’histoire.
Un livre aux accents méditatifs qui interroge cette singulière « intelligence » que Dieu nous donne pour le rencontrer.
Un magnifique roman japonais nous aide à comprendre ce qui pousse certains hommes à gravir les pics les plus hauts du monde. Le Sommet des dieux enfin disponible en français.
Le poète et mathématicien Jacques Roubaud, représentant du collectif littéraire l’OuLiPo, prix Goncourt de la poésie 2021 pour l’ensemble de son œuvre, est décédé jeudi 5 décembre à l’âge de 92 ans. La Croix l’avait rencontré en 2018 à l’occasion de la parution de son livre « Peut-être ou La Nuit de dimanche (Brouillon de prose) ».
La romancière Sylvie Tanette est retournée à Marseille pour explorer le passé de sa famille, issue de l’immigration italienne. Un lourd héritage en perspective.
Marie Pavlenko livre un roman âpre et généreux sur la rencontre de deux femmes brisées. Croisant les destins personnels et l’actualité des migrants, il s’agit, là-haut dans les montagnes, de retrouver le goût de vivre.
Avec ce portrait de femme en perdition, Mathieu Belezi comble une lacune sur ce chapitre d’histoire de la colonisation de l’Algérie laissé en jachère.
Tous les trois mois, la revue En question réfléchit autour d’un thème de société en lien avec des enjeux démocratiques, écologiques, spirituels ou interculturels. Ce 150e numéro s’interroge : « La prison fait-elle justice ? »
Dans un récit pétri de références historiques et bibliques, Nicolas Diat raconte son immersion spirituelle au cœur de plusieurs monastères coptes-orthodoxes du désert égyptien.
Malgré son exil aux États-Unis, l’auteur du très populaire L’Immeuble Yacoubian garde un contact privilégié avec l’Égypte, matière première de ses récits, à travers lesquels il vise le « plaisir » de lire.
Une histoire intellectuelle brillante des métamorphoses des figures de l’humain par l’un des plus grands historiens français contemporains
Un fait divers sordide, une dynastie de vauriens, un narrateur sentimental et une foule de vies entremêlées sur une île envahie par les visiteurs composent ce merveilleux roman.
Entre La Havane, l’Espagne et les montagnes du Grand Ouest américain, les derniers moments épiques de l’écrivain mythique Ernest Hemingway méritaient un vrai roman.
Dans cette fresque virtuose de Nino Haratischwili, quatre amies traversent ensemble les années de chaos de l’ère post-soviétique en Géorgie.
Ce très beau volume de La Pléiade réunit l’œuvre romanesque du grand écrivain italien Italo Calvino, témoin passionné du XXe siècle et prophète du XXIe.
Après Un chien à ma table, lauréat du Femina 2022, l’écrivaine de 84 ans revient avec Il neige sur le pianiste, roman inspiré de sa vie à Bambois, au cœur des Vosges alsaciennes, où nous l’avons rencontrée.
Avoir des enfants est la clé du bonheur pour Agnès. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Romane Lafore signe une histoire grinçante et émouvante.
Dans ce roman, la dernière chasse à courre tourne au fiasco. Une ambiance sépia dans laquelle Xavier Patier dissèque, avec tendresse et lucidité, un monde qui s’en va.
Avec l’enthousiasme de ses vibrants héros, le romancier écossais Andrew O’Hagan conte dans son dernier roman une amitié sur fond de crise minière et de rock anglais.
Historien, professeur à l’université Yale (États-Unis), Timothy Snyder livre un puissant plaidoyer pour la liberté, sans se décourager face à la crise de la démocratie américaine.
En 2014, s’éteignait Simon Leys, ce sinologue belge qui fut le premier à déboulonner la statue du grand Timonier, et à révéler les sombres ressorts de la Révolution culturelle. Pour Jérôme Michel, auteur d’un essai sur Simon Leys (1), le penseur demeure essentiel pour penser les idéologies de tous bords.
Le bouleversement technologique aura, selon l’auteur, autant d’impact dans notre vie que le changement climatique. Peut-être plus. Enquête.
Lauréat le 4 novembre 2024 du prix Renaudot pour Jacaranda, Gaël Faye évoque dans son deuxième roman l’histoire du Rwanda et les trente années de reconstruction post-génocide. Le chanteur-rappeur franco-rwandais a d’abord été connu pour sa musique avant de connaître un incroyable succès avec son premier roman Petit pays, adapté au cinéma.
L’historien des idées Michel Faucheux nous entraîne dans une enquête sur notre force intérieure.
Un collectif explore les exigences de l’anthropologie chrétienne pour le projet éducatif de l’école catholique et la communauté qui a charge de le faire vivre.
Dans un texte délicat et profond, le philosophe Olivier Abel réfléchit à ce que la « condition natale » détermine et ouvre en nous.
Peter Stamm raconte dans un jeu de piste désenchanté la quête de la jeune Andrea, narratrice et « cinéaste ratée ». Cette dernière tente de réaliser un documentaire sur un écrivain réticent à se livrer.
Un rapport sur l’avenir de la planète, publié en 1972, sert de décor au roman d’Abel Quentin. Comment les quatre chercheurs, bouleversés par leurs prévisions, peuvent-ils mobiliser l’humanité ? L’actualité donne raison aux scientifiques.
Avec sensibilité et poésie, Anouk Schavelzon offre matière à réflexion en dévoilant, dans son premier roman, une forme familière de racisme.
Fiction ou récit, souvenirs réels ou largement revisités ? Eduardo Halfon, toujours aussi subtil et sensible, évoque un épisode traumatisant de sa jeunesse.
En racontant le destin de Gertrude Bell, Olivier Guez reprend ces pages d’histoire qui ont dessiné le Moyen-Orient. À l’époque où les frontières étaient définies par l’ambition impérialiste.
Peter Frankopan, professeur à Oxford, livre un monumental ouvrage sur le climat depuis l’aube des temps. Une épopée environnementale indispensable pour repenser la relation de l’homme à la nature.
La 27e édition des Rendez-vous de l’histoire de Blois se déroule du 9 au 13 octobre. Cette année, plus de 1000 intervenants se retrouveront lors de débats, conférences, tables rondes ainsi qu’au salon du livre autour d’une même thématique : la ville. Un programme d’une richesse et d’une densité exceptionnelles auquel La Croix s’associe.
Les funérailles des grands hommes se sont imposées dans la cité. Reflets d’une époque, elles constituaient des témoignages républicains.
La population mondiale est de plus en plus concentrée dans les villes. Un phénomène auquel la plupart ne sont pas préparées, notamment au Sud, alors même que le changement climatique aura des conséquences douloureuses sur leurs habitants. Après un diagnostic lugubre, Jacques Attali propose des principes d’action.
Trois historiens renouvellent la réflexion sur l’effroyable vitalité du nazisme dans un essai documenté aux meilleures sources.
À l’occasion de la publication de son ouvrage Quand les dieux rôdaient sur la Terre, Pierre Judet de La Combe, philologue et helléniste, revient sur la puissance des mythes grecs et ce que ces histoires invraisemblables et merveilleuses peuvent encore nous apporter.
Et si les créateurs d’Astérix avaient raison ? Si Panoramix, le druide bien connu du village gaulois, nous avait transmis une image juste du rôle éminent joué par ses confrères dans la construction de la nation gauloise ? L’archéologue Jean-Louis Brunaux dévoile les profondeurs de la nation gauloise.
Pourquoi venir dans la Ville sainte ? Depuis trois mille ans, juifs, chrétiens et musulmans sont aimantés par cet endroit trois fois saint. Le destin des pèlerins raconte l’histoire de la cité.
Dans ce roman géographique, l’autrice décrit deux siècles d’histoire à Oroville, en Californie. Les rendez-vous de l’histoire de Blois, jusqu’au 13 octobre, sont l’occasion de remettre à Nina Leger le prix du roman historique 2024 pour son livre.
Dans son dernier livre, Nexus, Yuval Noah Harari livre une histoire des réseaux d’information tout en alertant sur l’impact des algorithmes sur le débat public.
Antoine de Baecque retrace dans une biographie documentée le parcours atypique du fondateur des cinémas MK2 et, au-delà de la « success story » de cet entrepreneur engagé, retrace un destin qui épouse les soubresauts de l’histoire
L’amour peut-il résister au temps ? Sur ce thème éternel, Nathan Hill livre un grand roman américain moderne, à la fois empathique, drôle et profond. L’auteur sera une des stars du Festival America, qui se déroule du 26 au 29 septembre à Vincennes.
Quatre-vingts écrivains américains participent au onzième Festival America, qui se déroule du 26 au 29 septembre à Vincennes. Trois jours de débats avec leurs collègues européens en perspective. Quand la littérature a pour ambition de réparer le monde.
Un père accompagne son fils, atteint de l’incurable maladie de Charcot, pour un dernier périple à travers certains des monuments les plus kitsch des États-Unis. Un émouvant et profond récit.
Dans le troisième volet de son « Quintette de Los Angeles », James Ellroy nous plonge dans une enquête frénétique sur la mort de la star de Hollywood.
Le nouveau roman d’Alice McDermott met la narratrice face à un épisode « exotique » de sa vie et aux stigmates profonds qu’elle en a conservés.
Le nouveau roman de Rachel Cusk est un condensé exigeant et passionnant de la vie telle qu’elle se présente à nous.
Colson Whitehead poursuit les aventures de Ray Carney, attachant malfrat qui ne parvient pas à décrocher dans un New York étourdissant de crime et de vies en lignes brisées. Une fresque trépidante.
Un ouvrage collectif propose un nouveau regard sur l’histoire de la pensée, qui redonne toute son importance aux contributions des femmes philosophes, de l’Antiquité à nos jours.
Le jabotage intérieur de l’héroïne de Faïza Guène dévoile, avec une grâce canaille, l’expérience de tant de sujets français négligés. Joyeusement désespéré.
Dans un rageur roman d’anticipation, Emmanuel Ruben imagine une catastrophe nucléaire en 2036 sur les bords du Rhône.
Trois ans après Les Prières, l’auteur italien Marco Lodoli nous revient avec un petit livre palpitant qui, en peu de mots, s’affronte avec poésie au mystère d’un sentiment absolu.
Dans un roman graphique aussi foisonnant que passionnant, l’auteur américain Craig Thompson creuse le sillon intime ouvert avec son formidable Blankets, en le liant à une vaste enquête historique, sociale et spirituelle sur la culture du ginseng, qu’il récoltait dans le Midwest de son enfance.
Désespéré, Stefan Zweig se donne la mort en 1942. Sébastien Lapaque réécrit la rencontre qui a eu lieu au Brésil, quelques semaines auparavant, entre l’écrivain et Georges Bernanos.
Des livres aux intitulés parfois trompeurs sèment le doute sur l’origine humaine du réchauffement climatique et rencontrent un succès d’audience. Leur présence à côté d’ouvrages scientifiquement sourcés pose des questions liées à la liberté d’expression et à la responsabilité des libraires et éditeurs.
Que reste-t-il de la galanterie aujourd’hui ? Dans son nouveau livre Peut-on encore être galant ?, Jennifer Tamas, agrégée de lettres modernes, revient sur le fondement de ce fétiche culturel et questionne son rôle dans la réinvention des relations hommes-femmes à l’ère #MeToo.
L’historienne Clémentine Vidal-Naquet affronte les mystères d’un album retraçant le voyage de noces d’un ancien soldat et de sa femme, dans les ruines de la France de 1919. Captivant.
Dans son ouvrage référence, « L’antisémitisme expliqué aux jeunes », qui sort dans une édition remise à jour, le sociologue Michel Wieviorka dissèque les ressorts de l’antisémitisme de ses origines à nos jours. Une remise en perspective historique salutaire.
Si l’économie du livre a retrouvé le niveau d’activité d’avant Covid, le premier semestre 2024 est marqué par un marché qui cherche un second souffle. La rentrée littéraire constitue un rendez-vous favorable à une embellie.
« Chaque jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux. » Si cette formule vous est familière, vous connaissez déjà la méthode Coué. Mais comment est-elle née ? C’est le sujet du nouveau roman d’Étienne Kern.
Que cachent les grands panneaux de Monet à l’Orangerie ? Le détective Bmore mène l’enquête, avec une obstination, teintée de fantaisie.
Avec ce premier roman, Quentin Jardon explore les causes d’un certain Chagrin moderne. L’auteur belge imagine la dérive existentielle d’un humoriste en panne d’inspiration.
La rentrée littéraire met à l’honneur chaque année les premiers romans. Ceux qui sont écrits ensuite, après le succès ou la déception, sont réputés plus difficiles. Peur de la page blanche, pression du milieu littéraire, attente des lecteurs… autant d’obstacles à franchir avant d’imprimer encore une fois son nom sur la couverture.
De l’assistance publique française aux orphelins d’Ukraine, la trajectoire d’un homme en quête de rédemption.
Le trente-troisième roman d’Amélie Nothomb l’entraîne au Japon. Au pays du Soleil levant, c’est la figure paternelle qui réapparaît, comme une ombre, un guide.
L’auteur des Heures, prix Pulitzer adapté au cinéma, signe un magnifique roman sur une famille qui vacille à l’heure où chacun de ses membres aspire à être autre chose que ce qu’il est.
À partir d’un fait historique, Arturo Pérez-Reverte raconte une passion amoureuse au-delà des guerres. Échoué sur une plage espagnole en 1943, le bel Italien charme Elena dont la vie se trouve bouleversée.
Fiction politique qui emprunte tous les chemins narratifs, Frapper l’épopée (1) d’Alice Zeniter brosse avec ampleur et profondeur le portrait contemporain de l’archipel calédonien.
Le roman de Claudie Gallay nous emmène derrière la façade touristique de la Cité des doges, « une ville réelle, avec des gens, des habitants ».
En s’intéressant à la complexe personnalité de sa fille Anna, Isabelle Pandazopoulos nous fait vivre, en creux, les dernières années du célèbre psychanalyste Sigmund Freud.
La rentrée littéraire propose 459 romans, parmi lesquels 311 francophones, dont 68 premiers romans. L’histoire, les drames familiaux, l’écologie, les voyages sont autant de sujets abordés dans des livres intimes ou épiques, sobres ou flamboyants. Première sélection.
Carole Martinez, l’autrice du Cœur cousu et du Domaine des murmures, renoue avec le merveilleux dans une fable contemporaine d’une ampleur audacieuse.
Après le succès de Mon mari, son premier roman, Maud Ventura explore le monde des stars dans un roman drôle et grinçant. Cléo, la narratrice, raconte son irrésistible ascension pour devenir célèbre. Et après ?
Les journalistes de L’Hebdo vous proposent chaque semaine leurs suggestions de lecture pour l’été. Ce week-end, on ne se refuse pas un bon polar.
Raphaël Buyse livre ici 52 chroniques des petites et des grandes choses, pleines de sagesse évangélique, d’humour, mais aussi de questions à l’Église. Il y montre comment « la Vie se cache dans les trois-fois-rien de l’existence ». Un livre revigorant.
Né en 1934 dans l’Ain, l’auteur de Lambeaux et de L’Année de l’éveil, poète, écrivain et ami des peintres, est décédé vendredi 26 juillet. Il laisse une œuvre d’une très haute exigence, invitation puissante à l’introspection.
L’écrivaine et sculptrice Anne Rothschild a tenu pendant un an un journal de la vie de son jardin. Un livre poétique, spirituel, nourrissant et rafraîchissant.
Trois dialogues avec des théologiens juif, catholique et musulman ouvrent à une méditation peu commune sur la religion à partir du sport. À l’heure des JO de Paris, ce livre astucieux fait découvrir, dans le monde des religions monothéistes, de nombreux liens avec le sport.
Comment approcher la figure de Marie Madeleine que l’Église désigne comme l’Apôtre des Apôtres ? Christian Doumergue tente avec pédagogie, dans un ouvrage qui cultive l’art du suspens, d’éclairer la vie et le rôle de cette sainte nimbée de mystères.
Cet été, L’Hebdo vous invite aussi, en partenariat avec Babelio, à relire des monuments de la littérature. Cette semaine, Le Problème à trois corps, du Chinois Liu Cixin. Cette trilogie de science-fiction époustouflante a donné lieu à une série, à découvrir, avant ou après la lecture.
Pauline Bebe, rabbin, transmet dans un livre très accessible une sagesse de vie ancrée dans le judaïsme, mais que tout un chacun peut s’approprier.
Dans ce roman émouvant, Helga Flatland met en scène un bourg du nord de la Norvège désorienté par la mort de trois de ses jeunes habitants sous le drapeau en Afghanistan.
À quelques semaines des JO de Paris 2024, il n’est pas trop tard pour découvrir quelques subtilités des différentes disciplines. Pourquoi tous ces pourquoi ? Philippe Vandel y répond avec humour.
Derrière l’homme connu pour la devise olympique, Yvon Tranvouez revient sur la carrière d’un dominicain habité par la « modernité » et à la personnalité complexe.
Une petite communauté vit en vase presque clos, au bord de la Méditerranée. Un drame va tout changer. Ce livre gorgé de soleil évoque, en creux, le réchauffement climatique.
Murielle Szac s’appuie sur l’initiation d’un jeune arbitre en Grèce antique pour inviter à la réflexion sur le respect des règles et l’égalité des chances. À partager entre générations.
Dans ce roman choral mâtiné de polar, Olivier Adam décrit avec une grande acuité une petite communauté villageoise sur le lac d’Annecy.
Dans un décor de haute joaillerie, Marie Charvet raconte la destinée d’une fille unique née sans père. Un univers fascinant et romanesque.
Au contact de deux anthropologues anglais, une jeune Galloise qui n’a jamais quitté son île rêve d’une autre vie. Un premier roman délicat.
Une chevauchée aussi attentive qu’empathique dans la vie et l’œuvre d’Anna Akhmatova, la poétesse russe que le soviétisme martyrisa.
Cette biographie retrace l’itinéraire de la résistante entrée au Panthéon, qui contribua notamment à l’affirmation de l’ethnologie.
Dans un roman bref et intime, Arièle Butaux raconte l’épreuve d’une sœur face au décès de son frère lourdement handicapé. Un texte poignant.
Avec Mystique de l’auto-stop, Andéol Dudouit propose un cheminement spirituel nourri par son expérience de voyages pouce au vent, avec le Christ comme compagnon.
Écrit avant sa trilogie autobiographique, le lumineux Hot Milk de Deborah Levy sort en France. Il raconte l’émancipation d’une jeune femme, le temps d’un été.
Une étude du Syndicat des libraires de France (SLF) met en évidence un investissement privilégié des jeunes pour la lecture grâce au passe culture. Romans et nouvelles devancent les mangas.
Plusieurs années après, Bartabas révèle cette rencontre sensible entre la chorégraphe et le cheval Micha Figa. Un moment de grâce et de poésie.
Dans Dieu obscur, le professeur au Collège de France Thomas Römer affronte les textes les plus déconcertants de la Bible hébraïque, armé de sa science historico-critique. Un classique des études bibliques réédité aujourd’hui, qui dresse le portrait d’un Dieu qui n’a pas fini de nous surprendre.
Dans un roman puissant, Arnaud de La Grange raconte les secrets d’un naufrage. Et l’océan finit par restaurer le goût de vivre.
Dans cet essai qui remonte à l’Antiquité, l’historien Jean-Yves Mollier dépeint une pratique aux multiples visages encore très contemporaine.
La très pudique Claire Deya se fait une place dans le paysage littéraire avec son premier roman, récit inspiré de l’histoire de son grand-père sur fond de Seconde Guerre mondiale.
En 1980, le supertanker Salem transporte 200 000 tonnes de pétrole. À la suite de son naufrage, il s’avère que la cargaison d’or noir s’est volatilisée. Le romancier Pascal Janovjak mène l’enquête.
Dans une langue abrupte et follement inventive, Rachel M. Cholz met en scène de petits trafiquants de gazole opérant dans les marges du capitalisme contemporain. Un premier roman époustouflant.
L’irruption de la faim dans le monde et du désastre environnemental à venir fut au cœur de la campagne visionnaire de René Dumont. Retour sur l’élection présidentielle de 1974 marquée par l’émergence de l’écologie.
Prix Goncourt de la nouvelle, À nos vies imparfaites est une pépite de mélancolie et de finesse, où Véronique Ovaldé raconte celles et ceux qui tentent le bonheur, malgré tout.
Un couple perd un enfant, grand prématuré. Comment tenir ? Dans un récit délicat, Lolita Chammah raconte comment la mort se frotte à une grande force de vie.
À travers la figure du barman du Ritz, le producteur radio Philippe Collin raconte l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Derrière son bar, l’homme est aux premières loges des confidences murmurées, un verre à la main. Un roman historique aux allures de feuilleton.
À travers un remarquable essai théologico-politique, le spécialiste des Pères de l’Église Jérôme Alexandre veut mettre en lumière les « affinités profondes » entre christianisme et anarchisme.
Dans son premier roman, l’ancien analyste de la CIA David McCloskey livre une intrigue palpitante dans les coulisses de l’agence de renseignement américaine, de Damas à Paris. Un thriller d’espionnage qui porte la marque d’un initié.
Dans un recueil de textes inédits en français, l’Autrichien plaide pour les États-Unis d’Europe dès les années 1930. Pacifiste convaincu, Zweig oscille entre naïveté candide et avant-gardisme génial.
Romancière et essayiste, Ingrid Thobois dépeint les transformations de la maternité, dans un texte élégant et profond.
Une fille prend soin de son père âgé, pendant des vacances dans la maison du lac. Nous n’étions pas des tendres est le beau récit d’une relation aussi intense que taiseuse, alors que les retrouvailles avec un ancien amour vont bouleverser le fragile équilibre.
Trois ans après avoir été évincé par Lagardère de son poste de PDG de Hachette Livre, Arnaud Nourry fait son retour trois ans plus tard avec la création d’un groupe concurrent, baptisé Les Nouveaux Éditeurs.
Les livres de développement personnel, qui promettent les ressources pour trouver le bonheur, sont l’un des secteurs les plus populaires de l’édition. La Croix L’Hebdo vous présente six de ses ouvrages, parmi les classiques du genre et les plus récents.
Les livres de développement personnel nous promettent les clés du bonheur et du sens de sa vie. Inondant les rayons des libraires, ils répondent aux angoisses contemporaines avec un succès jamais démenti. Mais comment sont-ils conçus ? Et quelle vision de l’existence proposent-ils, derrière une liberté et une sagesse à la carte affichées ?
Dans une nouvelle édition de la Pléiade, les écrits de Charles Baudelaire (1821-1867) sont présentés dans l’ordre chronologique. Textes divers et poésie s’enchevêtrent, restituant un portrait émouvant du poète mal aimé.
Relisant quarante-cinq ans d’expérience d’éducateur spécialisé à la lumière de l’Évangile, Jean-Marie Petitclerc dégage les grands principes de l’éducation des jeunes.
La philosophe Joëlle Zask se penche sur cette expérience familière, pourtant si peu étudiée. Admirer, soutient-elle, peut atténuer la brutalité du monde.
En 2021, Éric-Emmanuel Schmitt a entrepris de raconter l’histoire de l’humanité en huit tomes. Le quatrième se déroule dans la Grèce antique, quand la philosophie côtoie la démocratie et les jeux s’installent à Olympie, avec une surprenante actualité.
L’écrivaine anglaise Sophie Kinsella signe un roman d’amour caustique sur l’épuisement au travail. À son humour ravageur et son empathie s’ajoute l’acuité d’un regard perçant sur les maux de notre temps.
L’historien Jean-François Muracciole raconte avec talent ces semaines de l’été 1944, où, de la Normandie à Paris, le général de Gaulle rétablit l’ordre républicain.
Pendant quelques mois, Julien Blanc-Gras a embarqué femme et enfant dans un périple en Asie pour changer d’air.
Dans son nouvel ouvrage, le journaliste Bernard Lecomte retrace avec brio les relations entre la France et le Vatican depuis deux siècles.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le philosophe et écrivain Max Picard sonde les ressorts de la tragédie allemande, découvrant dans le visage du nazi des traits communs.
Parcourant les Écritures, le jésuite Michel Fédou montre comment est née et s’est développée la foi en Jésus comme « Christ » et comme « Fils de Dieu », et dégage le sens de son Incarnation après son Ascension.
Le philosophe allemand Buyng-Chul Han célèbre l’inactivité et la contemplation comme remèdes à la maladie de la performance qui caractérise notre temps.
Antoine de Baecque raconte comment, entre 1870 et 1918, le sport est devenu en France un « fait social » avec une tonalité patriotique au départ, puis plus pacifique avec Pierre de Coubertin, épousant la modernité d’alors avec la naissance du Tour de France en 1903.
Le journaliste anglo-saxon Adam Brookes a reconstitué les pérégrinations dans la guerre de ce patrimoine impérial face à l’invasion japonaise, sauvé par une poignée d’érudits.
Un homme séquestre une femme en vue de lui apprendre les rudiments et l’amour du français, langue disparue quand tout s’effondra, jadis et naguère.
Le roman de Suzanne Privat nous emmène dans les profondeurs de ce qu’a subi, en 2009, une jeune fille prise pour cible par la méchanceté d’internautes.
Dans un roman et un livre d’entretiens, le Prix Nobel de littérature Jon Fosse nous éclaire sur sa foi et sa vision de la littérature, intimement liées par un même souffle, tout en les illustrant.
Auteur de BD, Xavier, dit L’homme étoilé, est aussi infirmier en soins palliatifs. Un quotidien et des patients qu’il raconte dans Constellation, son nouveau récit graphique, entre humour et émotion.
L’Ukraine a vu émerger de grands oligarques pesant sur le destin du pays. Mais la guerre a rebattu les cartes pour eux, tandis que le président Zelensky s’efforce de mettre fin à leur règne. Le journaliste Sébastien Gobert retrace trente années de rapports tumultueux entre les oligarques ukrainiens et le pouvoir.
Au printemps, la végétation n’est pas la seule à fleurir. La langue française aussi. En attendant le Larousse en juin, le Petit Robert publie son édition 2025 le jeudi 16 mai. Voici 7 mots qui font leur apparition dans ses colonnes.
Historien des pratiques religieuses et linguiste, Philippe Martin interroge le mot «superstition» et analyse son rôle dans l’histoire, du XVe siècle à nos jours.