Changement de numérotation des chaînes TNT
Il faudra un certain temps aux téléspectateurs pour s’y habituer. La numérotation des chaînes de la télévision numérique terrestre (TNT) sera chamboulée à partir du 6 juin. C8 et NRJ12 ont disparu et de nouvelles chaînes font leur apparition : T18, sur le canal 18 et Novo 19, sur le canal 19 (qui n’émettra qu’à partir du 1er septembre).
D’autres bouleversements prendront place : France 4 succédera à Canal+ sur le canal 4, LCP/Public Sénat diffusera sur le canal 8, Gulli prend place sur le canal 12 et les chaînes d’information en continu se succèdent désormais sur les canaux 13 à 16.

Modification du contrôle des demandeurs d’emploi
« Gagner en efficacité tout en adaptant les sanctions », voilà l’objectif affiché par France Travail. À partir du 1er juin, l’ancien Pôle emploi modifiera ses procédures de contrôle des demandeurs d’emploi. Désormais, lorsqu’un chômeur manquera un rendez-vous sans justification, il ne sera plus automatiquement sanctionné.
Le contrôleur tiendra compte de son « comportement global dans le suivi du respect de ses droits et devoirs » avant de prendre une décision. L’entretien avec le demandeur d’emploi ne sera, d’ailleurs, plus systématique si le dossier est suffisamment complet.
Hausse du tarif des amendes de la RATP
Un nouveau palier franchi dans la guerre contre la fraude. Dès le 2 juin, la RATP augmentera de 20 € ses amendes forfaitaires en cas de paiement immédiat. De 50 €, elles passeront ainsi à 70 €. Dans les bus et les tramways, le montant infligé pour non-validation d’un abonnement montera à 15 € (contre 5 € jusqu’ici).
Ces nouveaux tarifs sont mis en place pour « inciter les clients à valider leur titre et ainsi adapter l’offre de transport à la demande grâce à des remontées de fréquentations plus précises ». Tarder à payer ne sera pas, non plus, une bonne affaire : le paiement différé grimpera à 120 € dans un délai de 90 jours (contre 100 € aujourd’hui) et reste à 180 € au-delà de cette limite.
Baisse du prix du gaz
L’annonce a été faite par la Commission de régulation de l’énergie, courant mai. Le tarif réglementé du gaz va diminuer de 5,3 %, après avoir déjà baissé en mai dernier. Au 1er juin, le prix repère moyen passe ainsi de 100,90 €/MWh hors taxes (HT) à 95,76 €/MWh (HT).
Cette baisse concerne uniquement les foyers ayant souscrit à une offre indexée au tarif repère du gaz, soit seulement un tiers des Français. Pour ceux qui sont soumis à des contrats à tarif fixe, le prix du kWh ne bouge pas et les factures de juin seront les mêmes que celles du mois de mai.
Augmentation du tarif de certaines cigarettes
Certains fumeurs devront payer plus cher. Plusieurs références de cigarettes vont augmenter dès le 1er juin. Sont notamment concernées les Marlboro Red, qui passeront de 10,40 € à 10,95 € et d’autres marques comme Gauloises, Philip Morris et Chesterfield.
La plupart des références restent stables, certaines de la marque Fortuna baissent même, mais une prochaine hausse générale est déjà annoncée pour le 1er septembre 2025.
Nouvelle ligne sur les bulletins de salaire
Elle est l’une des mesures censée faciliter la lecture d’un bulletin de salaire. Une nouvelle ligne intitulée « Montant net social » apparaîtra sur les fiches de paie. Obligatoire à partir du 1er juin, elle indique le revenu de référence pris en compte dans le calcul de certaines aides comme le RSA ou la prime d’activité.
Ce nouveau repère correspond au montant qu’un travailleur touche après les prélèvements sociaux mais avant imposition. Il ne doit pas être confondu avec le salaire net versé. D’autres changements entrent également en vigueur : certaines rubriques seront renommées et regroupées par thématique pour une lecture plus claire tandis que d’autres, jugées superflues, disparaîtront de la fiche de paie.
Date limite pour la déclaration de revenus
Certains sont concernés, d’autres non. Alors que la plupart des Français ont déjà fait leur déclaration de revenus, les habitants des départements 55 (Meuse) à 976 (Mayotte) ont encore jusqu’au 5 juin, à 23 h 59 pour la finaliser. Il est trop tard pour les contribuables utilisant encore le formulaire papier.
Cette succession d’échéances vise à étaler les connexions sur le site des impôts. Elle permet de lisser l’affluence, alors que de nombreux contribuables attendent les derniers jours, voire les dernières heures, pour remplir et valider leur déclaration en ligne.