Arme nucléaire : dernières actus

Ces deux pays qui s’affrontent militairement depuis le mardi 6 mai sont aussi des puissances nucléaires. Que sait-on de leur arsenal atomique, de leur doctrine et faut-il craindre qu’ils l’utilisent ?

Une vague de patriotisme déferle sur le Pakistan, pourtant marqué par de profondes divisions internes, depuis le nouveau conflit ouvert avec l’Inde, déclenché par l’attentat de Pahalgam du 22 avril 2025 dans le Cachemire sous administration indienne, et qui a viré à l’escalade mardi 6 mai.

Une quarantaine de rassemblements sont organisés à travers la France, mercredi 7 mai, en soutien aux deux enseignants français incarcérés dans la prison d’Evin à Téhéran. Le régime iranien, qui détient Cécile Kohler et Jacques Paris sans jugement et dans des conditions abominables, semble rester sourd à la mobilisation.

Pour la troisième fois en quinze jours, des négociations indirectes sont organisées entre les États-Unis et l’Iran. Donald Trump veut aboutir rapidement à un accord restreignant le programme nucléaire iranien et souffle le chaud et le froid contre le régime de Téhéran.

Lors de son voyage en novembre 2019 au Japon, le pape François a tenu un discours historique sur les armes nucléaires à Nagasaki, ville dévastée par une bombe atomique le 9 août 1945. Après la mort de François, La Croix republie cinq textes qui ont marqué son pontificat.

À Oman, les émissaires iraniens et américains ont échangé directement « quelques minutes » samedi 12 avril et sont convenus de poursuivre les discussions sur le programme nucléaire iranien « la semaine prochaine ».

Le ministre iranien des affaires étrangères Abbas Araghchi et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ont entamé des pourparlers, samedi 12 avril à Oman. Ces discussions, destinées à éviter l’escalade militaire, doivent avoir lieu dans un calendrier serré imposé par Washington, que Téhéran va essayer d’étirer au maximum.

Donald Trump a annoncé lundi 8 avril 2025, en pleine visite du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Washington, que les États-Unis menaient des discussions « directes » avec l’Iran sur son programme nucléaire. Une rencontre « à très haut niveau » devrait avoir lieu samedi.

Jean-Noël Barrot, ministre des affaires étrangères, a déclaré mercredi 2 avril qu’une « confrontation militaire » serait « presque inévitable » si les négociations sur le programme nucléaire iranien échouaient. La France va par ailleurs porter plainte contre l’Iran concernant les deux otages français encore détenus.

Le 28 février dernier, Emmanuel Macron déclarait être favorable au dialogue sur une dissuasion nucléaire à l’échelle européenne. Pour Benjamin Hautecouverture, qui rappelle les contours de notre dissuasion nucléaire, une éventuelle discussion doit prendre en compte l’ensemble des moyens européens de défense.

Dans une interview diffusée vendredi 7 mars, Donald Trump assure avoir écrit à l’Iran pour proposer des négociations sur le programme nucléaire iranien. Brandissant la menace d’une intervention militaire, il assure qu’il n’est possible de « les laisser avoir l’arme nucléaire ».

Face au risque de désengagement américain, Emmanuel Macron a indiqué mercredi 5 mars vouloir « ouvrir le débat » sur la protection de l’Europe par le parapluie nucléaire français. La France possède environ 300 têtes nucléaires pouvant être lancées par l’aviation ou les sous-marins nucléaires.

En déclarant être favorable au dialogue sur une dissuasion nucléaire à l’échelle européenne, le président français a créé la surprise, mais aussi l’émoi. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’il en parle et surtout, cette perspective est inscrite dans la doctrine nucléaire française, à certaines conditions.

La Russie a lancé son invasion de l’Ukraine il y a trois ans exactement, le jeudi 24 février 2022. Massacre de Boutcha, prise de Marioupol, offensive ukrainienne à Koursk… Retour sur les moments décisifs de ces années de conflit.

Le département à l’efficacité gouvernementale dirigé par Elon Musk a entrepris de renvoyer des milliers de fonctionnaires américains. Parmi eux, certains sont chargés de la sécurité des armes nucléaires. L’administration tente de revenir sur cette décision dans une grande confusion.

Il y a soixante-cinq ans, le 13 février 1960, le tout premier essai nucléaire français explosait dans l’actuel Sahara algérien. Seize autres ont suivi dans le Grand Sud, jusqu’en 1966. Un contentieux postcolonial qui demeure aujourd’hui, Alger exigeant de Paris qu’il décontamine les sites concernés.

Olivier Grondeau, l’un des trois prisonniers français détenus à Téhéran, a dévoilé son identité lundi 13 janvier pour alerter sur leur détresse commune et appeler à leur libération. Alors que Téhéran continue à faire tourner à plein sa stratégie de « diplomatie des otages », Paris tente de faire pression sur le régime.

Mercredi 8 janvier 2025, Takeshi Ebisawa, considéré par la justice américaine comme un chef yakuza, a plaidé coupable dans une affaire de trafic de matières nucléaires venues de Birmanie. Il s’est fait piéger par un agent américain, alors qu’il tentait une transaction pour financer un groupe d’insurgés birman.

Les Occidentaux ont adopté jeudi 21 novembre une nouvelle résolution pour critiquer les activités « troublantes » de l’Iran en matière nucléaire. L’Iran a répondu par la mise en service de nouvelles centrifugeuses avancées.

Le président russe Vladimir Poutine a adressé jeudi une mise en garde aux Ukrainiens et aux Occidentaux suite à des tirs par Kiev de missiles américains et britanniques sur le territoire russe. Plus tôt dans la journée, la Russie a frappé une ville ukrainienne avec un missile balistique « expérimental ».

Malgré une mise en garde de Téhéran, les pays européens et les États-Unis ont déposé une résolution condamnant le manque de coopération de l’Iran dans le dossier nucléaire, alors que débute ce mercredi 20 novembre à Vienne une réunion de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

L’élection de Donald Trump à la présidence américaine a jeté une ombre sur le paysage économique et politique de l’Iran. Le pays, très affaibli à son premier passage au pouvoir, redoute des sanctions plus sévères, mais n’exclut pas de trouver des canaux de négociations.

Le prix Nobel de la paix a récompensé vendredi 11 octobre l’organisation japonaise Nihon Hidankyo, qui regroupe des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki militant contre l’arme atomique, dans un pays marqué dans sa chair par les deux bombes de 1945, à un moment où des États comme la Russie menacent de briser ce tabou.

Volodymyr Zelensky demande à ses alliés d’autoriser les tirs de missiles occidentaux à longue portée contre la Russie. Le Kremlin a mis en garde les partenaires de l’Ukraine contre ce qu’il considère comme une implication accrue dans ce conflit, et annoncé un durcissement de sa doctrine nucléaire.

Invité de la rencontre pour la paix de Sant’Egidio à Paris pour un débat autour de l’arme nucléaire, Jean-Marie Collin revient sur les menaces nucléaires successives qui ont marqué ces dernières décennies. Pour l’auteur, la France devrait s’engager en faveur d’une interdiction des armes nucléaires.

La Corée du Nord a pour la première fois dévoilé, vendredi 13 septembre, une partie de sa production d’uranium enrichi, élément de base de la fabrication d’une arme nucléaire. Lors d’une visite d’un complexe nucléaire, Kim Jong-un a annoncé vouloir augmenter la production pour élargir l’arsenal nucléaire du pays.

Pyongyang a tiré, jeudi 12 septembre, de multiples missiles vers le Japon, deux jours après que Kim Jong-un a annoncé l’accélération de ses programmes nucléaires. À huit semaines de l’élection présidentielle aux États-Unis, le leader nord-coréen veut être en position de force en cas de négociations avec le prochain locataire de la Maison-Blanche.

Comme tous les ans, l’ambassadeur d’Israël au Japon a assisté mardi 6 août à la cérémonie du 79e anniversaire du bombardement atomique à Hiroshima. Mais le diplomate ne sera pas le bienvenu à Nagasaki pour l’événement annuel du vendredi 9 août, tandis que le représentant palestinien, lui, a été convié.

Pyongyang a annoncé le 5 août avoir fait parvenir 250 lance-missiles tactiques de nouvelle génération à ses troupes stationnées à la frontière intercoréenne, à trois mois de l’élection américaine.

Les services du renseignement sud-coréen estiment que le leader nord-coréen est très exposé au risque de « maladie cardiaque ». S’il devait décéder brutalement, Séoul estime que sa fille Kim Ju-ae, dont l’âge n’est pas confirmé, est la plus probable héritière de la dynastie Kim.

La victoire du candidat Massoud Pezeshkian, présenté comme réformateur, à l’élection présidentielle du 5 juillet marque une forme de continuité, estime la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah.

Les puissances nucléaires modernisent leurs arsenaux, alors que les tensions géopolitiques dans le monde augmentent, selon une étude publiée lundi 17 juin. L’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm a exhorté les dirigeants à « prendre du recul ».

Le Kremlin n’apprécie pas que Paris soit en première ligne dans le soutien à l’Ukraine. Emmanuel Macron défend en effet la possibilité de frappes de missiles en profondeur sur le territoire russe. Vladimir Poutine est allé jusqu’à évoquer une menace nucléaire contre la France

En évoquant des entraînements à l’usage d’armes atomiques, les autorités russes cherchent à intimider les opinions publiques occidentales. Mais cette annonce relève plus d’une stratégie de communication que d’un changement de posture en matière de dissuasion nucléaire.

Les propos du président français sur la possibilité d’inclure l’arme nucléaire dans le débat sur une Europe de la défense ont alimenté les critiques. Au-delà des polémiques partisanes, la position française n’a pas changé : une dissuasion nucléaire française étendue à l’Europe n’est pas pour demain.

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a fait savoir, dimanche 28 avril, que l’État allait acquérir les « activités souveraines » d’Atos. Ce fleuron français en grande difficulté joue notamment un rôle clé dans la dissuasion nucléaire.

De fortes explosions ont été rapportées vendredi 19 avril dans la province d’Ispahan, au centre de l’Iran, alors qu’Israël avait menacé de répondre à l’attaque iranienne contre son territoire le week-end dernier. La région abrite un certain nombre d’installations militaires importantes, dont des sites nucléaires.

La Russie a imposé jeudi 29 mars la dissolution du système de surveillance des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, un coup de force fustigé par les États-Unis et ses alliés dénonçant la protection mutuelle entre les deux pays. La Chine s’est abstenue mais s’oppose à ses « sanctions ».

Sorti il y a huit mois partout dans le monde, le film Oppenheimer arrive à partir de ce vendredi 29 mars dans les salles de cinéma au Japon. Une sortie précédée de vives polémiques dans le seul pays à avoir subi une attaque nucléaire.

Vladimir Poutine a conclu un marché avec le dictateur Kim Jong-un. La Corée du Nord approvisionne la Russie en missiles et en obus et reçoit en retour des fonds et une assistance pour son programme nucléaire. Ayant violé le droit international en envahissant l’Ukraine, Moscou n’hésite pas à pactiser avec des États sanctionnés par les Nations unies.

« La crédibilité de la dissuasion nucléaire française n’existe guère », explique Étienne Godinot, vice-président de l’Institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits (IRNC). Pour lui, il est grand temps que la France et l’Europe mettent en place une politique de défense différente.

Le ministère des armées a annoncé, lundi 18 mars, que la centrale nucléaire de Civaux, dans la Vienne, va être mise à contribution pour produire du tritium. Cette forme d’hydrogène, très rare à l’état naturel, est une composante essentielle des bombes à fusion nucléaire qui figurent dans l’arsenal français.

Une « collaboration » avec EDF a été annoncée par le ministère des armées, lundi 18 mars. Ce partenariat est destiné à utiliser la puissance des deux réacteurs nucléaires de la centrale de Civaux pour produire du tritium avec le Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Entré chez les sous-mariniers à 18 ans avec un bac en poche, Guillaume Egret prend à 40 ans le commandement du Tourville, dernier-né des sous-marins nucléaires d’attaque de la classe Suffren. Un parcours rare mais qui souligne les capacités de formation de la marine nationale.

Si nous étions attaqués demain, aurions-nous les moyens de nous défendre ? Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialiste des questions militaires et stratégiques, maintient l’idée que la France vit dans l’illusion de son statut de puissance mondiale et qu’elle ne serait pas prête à faire la guerre.

Alors que les tensions ne cessent de croître sur la péninsule coréenne avec le lancement par Pyongyang de nouveaux missiles de croisière dimanche 28 janvier, en direction de la mer Jaune, la rhétorique du président sud-coréen Yoon Suk-yeol est, elle aussi, de plus en plus belliqueuse. Face à cette escalade, l’opinion publique sud-coréenne semble, elle, plutôt indifférente.

Le leader nord-coréen a ouvert, mercredi 27 décembre à Pyongyang, la grande réunion annuelle de fin d’année du Parti des travailleurs au pouvoir. Kim Jong-un a appelé à « accélérer les préparatifs de guerre » de son pays, y compris son programme d’armement nucléaire, en raison de la « grave situation politique et militaire ».

La Corée du Nord a tiré lundi 18 décembre un missile balistique de longue portée potentiellement capable de frapper les États-Unis. D’après Séoul et Tokyo, il a parcouru environ 1 000 km avant de s’écraser en mer du Japon.

Selon un rapport très inquiétant du ministère de la défense américain, la Chine accélère le développement de son arsenal nucléaire à un rythme plus rapide qu’estimé auparavant par les États-Unis. En ligne avec les ambitions affichées par le leader Xi Jinping dans la région Asie-Pacifique.

Le dirigeant Kim Jong-un a annoncé jeudi 28 septembre avoir inscrit la Corée du Nord comme État nucléaire dans la Constitution. Cette annonce amenuise les espoirs de dénucléarisation du pays, alors que Pyongyang multiplie les essais d’armement depuis le début de l’année.

Le président russe Vladimir Poutine et le leader nord-coréen Kim Jong-un ont célébré mercredi 13 septembre en Extrême-Orient russe le renforcement d’une coopération globale.

Alors que la menace nucléaire continue d’être agitée dans le sillage de la guerre en Ukraine, se tient mardi 29 août la Journée internationale contre les essais nucléaires. Une initiative organisée par les Nations unies pour sensibiliser le public aux effets des explosions expérimentales d’armes nucléaires.

Mgr John Wester, archevêque de Santa Fe (États-Unis), est au Japon du 31 juillet au 12 août avec l’archevêque de Seattle, pour engager des discussions avec leurs homologues d’Hiroshima et de Nagasaki sur le désarmement nucléaire. Il revient pour La Croix sur cette initiative en faveur de la paix.

Plongée fascinante dans la vie tourmentée du physicien américain Robert Oppenheimer, directeur du projet Manhattan qui a abouti à la fabrication de la bombe atomique en 1945, le film de Christopher Nolan se penche sur les questionnements moraux et politiques nés de l’entrée dans l’ère nucléaire.

Le biopic sur le « père » de la bombe atomique Robert Oppenheimer, en salles mercredi 19 juillet, traite de la responsabilité des scientifiques dans le développement de certaines technologies. Si le réalisateur Christopher Nolan a fait le lien avec l’intelligence artificielle, l’informaticien et philosophe Jean-Gabriel Ganascia (1) désapprouve une telle analogie.

Polytechnicien et philosophe, Jean-Pierre Dupuy s’intéresse depuis plus de vingt ans à la question vertigineuse de la guerre nucléaire. Il livre ses réflexions sur le risque actuel de cet extrême. Il a écrit « La Guerre qui ne peut pas avoir lieu », Points Seuil, 250 p., 9,30 €.

Pour Frédéric Mauro, avocat au barreau de Bruxelles et chercheur associé à l’Iris, les Occidentaux doivent intégrer une fois pour toutes le fait que Poutine ne renoncera pas de lui-même à l’asservissement de l’Ukraine. La seule solution est de renforcer l’aide militaire à l’Ukraine et ne pas croire à la menace nucléaire agitée par Poutine.

Rachel Lamy, qui a écrit Addicte à l’espoir. Mon tour du monde de la non-violence (Salvator, 2021), s’interroge sur la pertinence de la dissuasion nucléaire, et sur le fait qu’il soit besoin de justifier, par la peur, la possession d’une arme apocalyptique capable d’anéantir l’humanité.

Pour le général Jérôme Pellistrandi, l’Église ne doit pas décourager la dissuasion nucléaire, dont on a besoin dans le rapport de force pour contenir les dictatures et pays non démocratiques.

En annonçant samedi 25 mars, l’installation prochaine d’armes nucléaires russes sur le territoire de son allié biélorusse, le président Vladimir Poutine renoue avec le chantage nucléaire.

Vladimir Poutine a annoncé samedi 25 mars le déploiement d’armes tactiques en Biélorussie, à la frontière avec la Pologne. Ces armes d’une puissance limitée peuvent provoquer des dégâts considérables, mais leur rayon de destruction demeure plus réduit que celui des armes nucléaires stratégiques.

Les menaces explicites et implicites d’usage d’armes nucléaires de la part de la Russie, depuis le 24 février 2022 à l’encontre du reste du monde obligent les citoyens français – et notamment les catholiques – à s’interroger ouvertement sur ces armes de destruction massive.

Vladimir Poutine a annoncé, mardi 21 février, sa décision de suspendre la participation de la Russie au traité New Start de réduction des armes stratégiques. Théoriquement en vigueur jusqu’en 2026, ce texte limite les arsenaux des deux superpuissances nucléaires, la Russie et les États-Unis. Cette décision, qui exhale des relents de guerre froide, a été qualifiée de « grave erreur » par Joe Biden, en déplacement à Varsovie.

Le président russe Vladimir Poutine a menacé, mardi 21 février, de renouer avec les essais nucléaires. L’Union soviétique a réalisé son dernier (et 720e) essai nucléaire en 1990. Depuis 1996, seuls dix tirs ont été effectués dans le monde, dont six par la Corée du Nord.

La Russie et les États-Unis se sont mutuellement accusés de mettre en péril le traité New Start, mardi 31 janvier et mercredi 1er février. Cet accord est le dernier à lier les deux anciennes superpuissances de la guerre froide en matière d’armement nucléaire.

L’horloge de l’Apocalypse, plus proche que jamais de minuit, synonyme de fin du monde, indique 23 h 58 et 30 secondes. Mise à jour mardi 24 janvier par des experts de l’ONG américaine Bulletin of the Atomic Scientists, elle n’a jamais reculé plus loin que 23 h 43.

Le président russe a affirmé mercredi 21 décembre lors d’une réunion censée fixer les objectifs de l’armée russe pour l’année 2023 qu’il continuerait à développer le potentiel militaire du pays, y compris les forces nucléaires.

La Corée du Nord a effectué des tirs de missiles à plusieurs reprises ces derniers mois, augmentant les tensions dans la péninsule coréenne. La Corée du Sud et les États-Unis lui prêtent l’intention de réaliser prochainement un essai nucléaire. La Corée du Nord peaufine ses armes nucléaires depuis plus de quarante ans.

En l’absence de traités de contrôle des armements, de mécanismes de vérification et de gestion de crise, note le Pentagone, les dynamiques en cours pourraient relancer la course aux armements nucléaires et remettre en cause les équilibres dans plusieurs régions du monde. Washington s’inquiète notamment de la montée en puissance de la Chine.

Le président russe a admis mercredi 7 décembre que la guerre en Ukraine s’allongeait. Il a précisé que la Russie n’utiliserait l’arme nucléaire qu’en cas d’attaque de la même nature sur son territoire. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui été désigné personnalité de l’année par le magazine Time.

L’Iran a annoncé poursuivre la production d’uranium enrichi à 60 %, provoquant une crispation internationale. Derrière ces pourcentages se cachent les différentes applications de l’uranium, entre énergie, médecine et armement.

Lors du lancement de son dernier missile balistique intercontinental, vendredi 18 novembre, le leader Kim Jong-un est apparu au côté d’une jeune fille présentée comme sa fille. Une mise en scène qui n’a rien d’anodin.

L’auteur, spécialiste de dissuasion nucléaire, pose la question de l’utilité des « signaux » lancés depuis le début du conflit en Ukraine par les États disposant d’une force nucléaire.

Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan a récemment eu des entretiens avec de hauts responsables russes. Américains et Russes doivent se retrouver prochainement au Caire pour des pourparlers sur le désarmement nucléaire.

Depuis le début de son offensive en Ukraine en février dernier, Moscou brandit régulièrement la menace d’utilisation de l’arme nucléaire. Alors qu’Emmanuel Macron doit présenter jeudi 9 novembre les priorités stratégiques de la France, retour sur l’histoire du programme militaire et de la dissuasion nucléaire française.

Emmanuel Macron doit présenter mercredi 9 novembre à Toulon les grands axes de sa politique de défense. Après des décennies de réductions budgétaires, l’armée française n’est pas dimensionnée pour un conflit de haute intensité à ses frontières, et les autorités comptent sur la dissuasion nucléaire afin d’éviter un scénario à l’ukrainienne.

Tirs quotidiens de missiles par Pyongyang et rumeur insistante sur un essai nucléaire imminent, tirs de riposte de Séoul, exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud et les États-Unis… La tension ne cesse de croître dans la péninsule coréenne, laissant planer la menace d’un nouveau conflit entre deux pays toujours officiellement en état de guerre depuis les années 1950.

Les autorités et les médias russes multiplient les allégations selon lesquelles Kiev s’apprêterait à faire usage d’une arme radioactive en Ukraine. Une manière grossière de justifier une escalade, selon Ukrainiens et Occidentaux.

La Russie a accusé l’Ukraine de préparer une bombe sale, dimanche 23 octobre. Si, comme l’arme nucléaire, la bombe sale est radioactive, elle est nettement moins puissante.

Alors que la menace nucléaire est régulièrement brandie par la Russie, le chercheur Frédéric Mauro se demande comment l’on pourrait dissuader Poutine et son entourage de l’employer. Selon lui, l’avertissement des puissances nucléaires occidentales doit être « clair et fort ».

La Corée du Nord multiplie, depuis début octobre, les simulations de frappes « nucléaires tactiques », dans le but de se doter de l’arme nucléaire. Iran, Pakistan, Corée du Nord ou Israël, de nombreux pays se sont lancés dans la course à la bombe, malgré le traité de non-prolifération nucléaire (TMP) qui vise à limiter la dissémination de l’arme atomique.

La Corée du Nord a annoncé jeudi 13 octobre avoir testé deux missiles de croisières, capables de transporter des armes nucléaires tactiques. D’après les analystes, Pyongyang s’inquiète des récents exercices des États-Unis dans la région.

La guerre en Ukraine a replacé la menace de la bombe nucléaire dans l’espace public, une menace qui n’a pourtant jamais réellement cessé malgré la fin de la guerre froide. Fondateur du programme d’études sur les savoirs nucléaires, le chercheur (Ceri-Sciences Po) Benoît Pelopidas vient de publier Repenser les choix nucléaires (Presses de Sciences Po, 2022).

La Corée du Nord a indiqué lundi 10 octobre avoir simulé des frappes « nucléaires tactiques ». Pyongyang pourrait s’apprêter à mener son premier essai nucléaire depuis cinq ans.

Le président américain Joe Biden a mis en garde contre un risque « d’apocalypse », pour la première fois depuis la guerre froide. Sur le terrain, les séparatistes prorusses assurent progresser de nouveau tandis que l’Ukraine revendique de nouveau gains.

Sur l’usage de la bombe nucléaire, les présidents français s’inscrivent dans la continuité doctrinale, principalement défensive. Dans le contexte de la guerre en Ukraine et des menaces russes, la France a envoyé en mer un troisième sous-marin porteur de missiles nucléaires.

Combien de bombes nucléaires possèdent les puissances atomiques en Europe ? À l’heure actuelle, plusieurs milliers d’ogives sont stockées sur le continent. Un chiffre impressionnant qui demeure en deçà des arsenaux hallucinants de l’époque de la guerre froide.

La Russie multiplie les rappels à l’usage de la bombe depuis le début de la guerre en Ukraine. Après une parenthèse, les puissances nucléaires se sont lancées dans la modernisation de leur arsenal sur fond de rivalité accrue.

La Corée du Nord a tiré un missile balistique de moyenne portée au-dessus du Japon mardi 4 octobre, une première depuis 2017. C’est le 21e tir de missile cette année. Le monde condamne et menace Pyongyang de représailles, mais reste impuissant à mettre un terme à ces provocations.

L’arme nucléaire inquiète depuis sa création, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Nombre d’ogives dans le monde, premiers essais, attaques sur le Japon à Hiroshima et Nagasaki : La Croix revient en dix points sur la plus terrible des bombes.

Un missile nord-coréen, qui a entraîné une alerte d’évacuation a survolé le nord-est du Japon mardi 4 octobre, avant de tomber dans l’Océan pacifique. Les États-Unis ont consulté le Japon et la Corée du Sud en vue d’une réponse « robuste » au tir.

L’ancien ambassadeur français aux États-Unis et représentant permanent de la France à l’ONU revient sur la frilosité d’une partie du monde face à la guerre en Ukraine et aux appels des Occidentaux.

Le président russe a déclaré que son pays n’hésitera pas à employer « tous ses moyens » de défense, dont le nucléaire, en cas d’attaque sur son territoire. Ce dernier inclut, à ses yeux, les régions du sud et de l’est de l’Ukraine que la Russie s’apprête à annexer au terme de référendums devant se tenir ce week-end dans les territoires occupés.

Berlin, Paris et Londres ont exprimé samedi 10 septembre leurs « sérieux doutes » quant à « l’engagement » de Téhéran à parvenir à un « résultat positif » dans les négociations en cours pour sauver l’accord de 2015 sur le nucléaire.

Kim Yo-jong, la très influente sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a exprimé la colère de son pays en refusant sèchement, vendredi 19 août, une offre d’aide économique proposée par le nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol, lundi 15 août.

L’Union européenne examine la réponse de l’Iran à son compromis « final » sur le dossier nucléaire. L’Iran demande des garanties dans le cas où une future administration américaine se retirerait de l’accord.

Selon le général Jérôme Pellistrandi, l’agression russe contre l’Ukraine ne décrédibilise pas l’arme de la dissuasion nucléaire. Au contraire, le retour des blocs est une réalité et ouvre une nouvelle guerre froide où la bombe a toute sa place et joue un rôle régulateur.

La 10e conférence d’examen (RevCon) du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) va se tenir au siège des Nations unies à New York du 1er au 26 août. Pour les auteurs, opposés aux armes nucléaires, le conflit en Ukraine montre l’inefficacité de la dissuasion.

Après les catastrophes japonaises de 1945 et face au contexte belliqueux russe, les États signataires du traité sur l’interdiction des armes nucléaires (Tian) se réunissent à Vienne jusqu’à jeudi 23 juin. Ils appellent à la mise en place d’une stratégie pour rendre le traité plus efficace.

Dans un message publié mardi 21 juin, le pape François estime que « dans un système de sécurité collective, il n’y a pas de place pour les armes nucléaires et autres armes de destruction massive ».

Selon un rapport d’experts publié lundi 13 juin, les arsenaux nucléaires devraient repartir à la hausse. Entre interdiction et désarmement, la diplomatie nucléaire semble impuissante.

Américains et Européens tentent de faire pression sur Téhéran pour « coopérer pleinement » avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), alors qu’un conseil se réunit du lundi 6 au vendredi 10 juin à Vienne. Un rapport accuse l’Iran de développer des activités nucléaires sur des sites non déclarés.

Le Suffren, sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de nouvelle génération, entre en service actif ce vendredi 3 juin à Brest. Issu du programme « Barracuda », ce sous-marin est le premier d’une série de six submersibles destinés à garantir « l’indépendance de la France ».

Lors de son premier déplacement en Asie, en tant que président américain, Joe Biden a fait part de sa volonté de renforcer la coopération militaire avec Séoul, tout en proposant des vaccins à la Corée du Nord confrontée au Covid-19.

Au début de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février, Vladimir Poutine a ordonné la mise en état d’alerte ses forces de dissuasion, y compris les armes nucléaires. Plus récemment, le président russe a promis une réponse « rapide et foudroyante » en cas d’intervention extérieure en Ukraine. Bluffe-t-il ou est-il réellement capable de passer à l’acte ?

Le régime de Pyongyang a procédé à un tir de missile balistique samedi 7 mai. Washington relève des signaux montrant que les préparatifs pour un essai nucléaire, le premier depuis sept ans, sont en cours.

Dès le début de l’invasion de l’Ukraine le 24 février, Vladimir Poutine a utilisé l’arme atomique comme moyen de pression sur les Occidentaux. Il n’est pas le premier dirigeant à brandir une telle menace.

La Corée du Nord a tiré le 24 mars un missile balistique intercontinental. Ces armes sont au cœur de la dissuasion nucléaire des États.

Alors que l’invasion russe en Ukraine focalise l’attention du monde entier, le leader nord-coréen Kim Jong-un a tiré, jeudi 24 mars, un missile longue distance. Il poursuit ainsi le développement de son arsenal balistique intercontinental, avec l’objectif stratégique de prévenir toute invasion étrangère.

Signé en 1994, cet accord diplomatique engage les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie à respecter l’indépendance de l’Ukraine en échange du retrait de l’arme atomique du territoire de cette dernière.

Au début des années 1990, l’Ukraine a abandonné son arsenal nucléaire, qui constituait 17 % des moyens soviétiques. À l’époque, ni les Ukrainiens ni leurs dirigeants n’imaginaient avoir un jour à subir une invasion du voisin russe, avec lequel ils se projetaient dans une relation semblable à celle qui régit les rapports entre le Canada et les États-Unis.

Les forces de dissuasion russes ont été placées en « régime spécial d’alerte ». La doctrine nucléaire russe entretient l’ambiguïté sur le seuil d’emploi de l’arme atomique.

Le référendum mettant fin à la neutralité nucléaire de la Biélorussie a été largement adopté dimanche 27 février. L’Union européenne et ses alliés s’inquiètent de ce changement opéré dans le contexte de la guerre en Ukraine.

Un sommet de l’Alliance en visio-conférence examine, vendredi 25 février, le renforcement de sa défense collective face à la Russie. L’invasion de l’Ukraine et l’annexion de fait de la Biélorussie modifient considérablement le rapport de force en Europe.

La guerre froide entre les États-Unis et la Russie avait conduit Washington à entreposer jusqu’à 7 300 armes nucléaires sur le continent européen. Il en reste toujours une centaine.

Après avoir signé aux côtés de quatre puissances nucléaires une déclaration visant à prévenir la « guerre nucléaire », la Chine a indiqué, mardi 4 janvier, qu’elle continuerait à « moderniser » ses armes nucléaires. Son arsenal pourrait tripler d’ici à 2030.

Les cinq pays membres du Conseil de sécurité ont réaffirmé, ce lundi 3 janvier, leur engagement à poursuivre le désarmement nucléaire. La 10e Conférence d’examen du traité de non-prolifération (TNP) réunira, sous l’égide de l’ONU, les 191 États parties au traité, du mardi 4 au vendredi 28 janvier 2022.

Une déclaration commune des cinq puissances officiellement dotées de l’arme atomique.

Le nouveau gouvernement allemand poursuivra le partage du nucléaire au sein de l’Alliance atlantique mais n’aura qu’« un statut d’observateur au traité sur l’interdiction des armes nucléaires ». Une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Otan doit se tenir mardi 30 novembre et mercredi 1er décembre.

Le conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) examine, cette semaine, les dernières avancées de Téhéran vers l’arme nucléaire. Les négociations entre l’Iran et les grandes puissances doivent reprendre à Vienne, lundi 29 novembre, après cinq mois de suspension.

Le diplomate européen Enrique Mora rencontre, jeudi 14 octobre, le ministre iranien des affaires étrangères. Les pourparlers visant à relancer l’accord sur le nucléaire iranien pourraient reprendre en novembre à Vienne.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dénonce dans un rapport le manque de coopération de l’Iran sur la question du nucléaire. L’émissaire américain Robert Malley se rend, vendredi 10 septembre, à Paris pour des consultations avec les Européens.

Toute la semaine, des gardiens du souvenir témoignent d’un lieu de mémoire. Aujourd’hui, Tomiaki Nagahara, guide volontaire pour le parc du Mémorial de la paix à Hiroshima. Un été au jardin : jardins de la mémoire (3/5).

« On n’aurait pas fait ces mêmes essais dans la Creuse ou en Bretagne », a concédé le président de la République, annonçant de nouveaux moyens pour le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires.

Ardent promoteur de la non-violence, le frère franciscain Alain Richard est décédé, jeudi 24 juin, à 96 ans. En 2007, il avait fondé les Cercles de silence pour dénoncer les conditions indignes des sans-papiers dans les centres de rétention administrative.

Après cinq semaines de discussion, des divergences importantes subsistent entre Téhéran et Washington. Les négociateurs doivent faire face à une première date butoir, vendredi 21 mai, quand arrivera à expiration l’accord de trois mois permettant à l’Agence internationale de l’énergie atomique d’inspecter les sites iraniens.

Américains et Iraniens se retrouvent, mardi 6 avril, dans la capitale autrichienne pour des premières négociations indirectes, avec des diplomates de l’UE en intermédiaire. L’objectif est de s’entendre sur des mesures réciproques pour sauver l’accord de 2015.

Un livre, « Toxique. Enquête sur les essais nucléaires en Polynésie », réévalue à la hausse les répercussions sanitaires et environnementales des tirs sur les populations. Les auteurs analysent 2 000 pages de documents déclassifiés par le ministère de la défense en 2013 et interrogent la responsabilité de l’Etat français.

Dans une lettre ouverte publiée par la fondation missionnaire Maryknoll, 26 organisations catholiques ont demandé au président Joe Biden de mettre fin aux sanctions économiques qui pèsent sur l’Iran pour réintégrer l’accord sur le nucléaire.

L’hypothèse de négociations sur le nucléaire iranien s’esquisse.

La ministre des armées Florence Parly doit annoncer ce vendredi 19 février le lancement du programme de conception du nouveau sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SLNE), de 3e génération. Ce modèle va remplacer à partir de 2035 les SNLE actuels, composants essentiels de la force de dissuasion du pays.

Sans cacher leurs divergences, les deux présidents se sont mis d’accord sur le traité New Start, lors d’une première conversation téléphonique. La chambre basse du Parlement russe a ratifié, mercredi 27 janvier, une prolongation pour cinq ans du traité de réduction des arsenaux nucléaires.

Porté par l’ONU et la société civile, le traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) est entré en vigueur vendredi 22 janvier. Fruit de dizaines d’années de travail de nombreuses ONG, ce texte demeure rejeté par les principales puissances nucléaires, dont la France.

Alors qu’entre en vigueur vendredi 22 janvier le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, le Saint-Siège a réaffirmé sa position contre l’utilisation et la détention de l’arme nucléaire. Entre les diplomaties vaticane et française, le sujet reste une pierre d’achoppement.

« L’entrée en vigueur du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) le 22 janvier 2021 n’est pas un événement ordinaire dans le climat de tension internationale et de risque pour la sécurité de la planète. Dix-neuf associations et organisations françaises, dont cinq anciens prix Nobel de la paix, lancent un appel solennel au président de la République pour que la France adhère à ce traité »

Des manifestations antiaméricaines ont eu lieu à Bagdad pour l’anniversaire de l’assassinat de Qassem Soleimani, chef des opérations extérieures des Gardiens de la révolution iraniens. Téhéran va produire de l’uranium enrichi à 20 % en violation de l’accord de 2015.

Patrick Bellouard, président d’Euro Défense-France, et Frédéric Mauro, avocat au barreau de Bruxelles, chercheur associé à l’IRIS, reviennent sur les divergences de la France et de l’Allemagne sur la dissuasion nucléaire en Europe.

Samedi 24 octobre, le traité rendant les armes nucléaires illégales a été ratifié par 50 pays et entrera en vigueur dans 90 jours. Cependant, l’absence des principaux détenteurs de l’arme atomique questionne la portée de ce texte.

À l’occasion de la 64e conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA), qui se tient à Vienne (Autriche) jusqu’au 25 septembre, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États du Vatican, a invité la communauté internationale à œuvrer pour un monde délivré de l’arme nucléaire.

Benoît Pelopidas et Kjolv Egeland (1) nous montrent que les préférences des citoyens européens en matière de politique nucléaire sont liés à leur interprétation des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki.

75 ans après le premier bombardement atomique de l’histoire sur la ville d’Hiroshima, au Japon, La Croix vous propose de découvrir ou redécouvrir cinq œuvres qui ont participé à en construire une mémoire collective plus juste.

75 ans après la catastrophe d’Hiroshima, des artistes du monde entier nourrissent encore de leurs œuvres la mémoire collective. Ainsi, le roman graphique « La Bombe », publié en mars 2020 (1), par Didier Alcante, scénariste de bande dessinée, lève le voile sur la fabrication de la première bombe atomique.

Soixante-quinze ans après la première bombe atomique de l’histoire larguée par les Américains sur la ville japonaise de Hiroshima, le nombre de survivants capables de témoigner diminue et pose la question de la transmission de la mémoire de ce drame historique.

« Hiroshima, la véritable histoire » est une enquête fouillée sur le bombardement d’Hiroshima en 1945. Témoignages d’experts et de témoins à l’appui, le film interroge les motivations réelles des Américains et revient sur la catastrophe sanitaire qui suivit l’explosion. À voir mardi 4 août, à 20 h 50 sur Arte.

Les négociations sur la prolongation de New Start, dernier traité bilatéral de contrôle des armements nucléaires, ont repris, lundi 22 juin, à Vienne en Autriche. L’administration Trump insiste sur l’inclusion de la Chine dans les négociations, ce que Pékin refuse.

Le violent incendie qui a dévasté, vendredi 12 juin, l’un des six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) français constitue un coup dur pour la Marine nationale. Confrontée à un trou de capacité opérationnel, la marine doit modifier ses options stratégiques pour 2021.

Des sous-marins français vont procéder à des essais de tirs de missiles nucléaires au large des côtes du Finistère d’ici à la mi-juillet 2020. Le Mouvement de la paix, une ONG créée en 1948, a organisé des piquets de protestation et des « pique-niques pour la paix ».

L’Agence internationale de l’énergie atomique affirme que le stock d’uranium enrichi de l’Iran est cinq fois supérieur à la limite autorisée par l’accord de 2015. De son côté, Téhéran a refusé l’inspection de deux sites suspects.

Paul Quilès, ancien ministre de la défense, président d’IDN et Bernard Norlain, général d’armée aérienne (2S), vice-président d’IDN. Ils s’expriment à la suite du discours d’Emmanuel Macron sur la dissuasion nucléaire de la France, vendredi 7 février, devant les officiers de l’École de guerre.

Le président français Emmanuel Macron doit exposer, vendredi 7 février, sa vision de la stratégie de défense et de dissuasion.

Le Comité international de la Croix-Rouge a lancé une enquête dans 16 pays sur la perception de la guerre chez des jeunes adultes. Elle reflète leur inquiétude.

À Nagasaki puis Hiroshima, le pape François a, une nouvelle fois, attaqué « l’utilisation de l’énergie atomique à des fins militaires », la qualifiant de « crime ». Dans deux fortes prises de parole, il a méthodiquement attaqué la doctrine de la dissuasion nucléaire, jugeant sa logique « perverse ».

Sur le lieu même de l’explosion de la deuxième bombe atomique américaine, le 9 août 1945, le pape François a, dimanche 24 novembre, méthodiquement démonté la doctrine de la dissuasion nucléaire.

En France, la dissuasion nucléaire appartient au domaine réservé du président de la République, chef des armées. Les militaires français, y compris catholiques, acceptent la responsabilité morale d’obéir à l’ordre de tir de l’arme nucléaire.

À Nagasaki, au Japon, le dimanche 24 novembre, le pape y publiera un message sur les armes nucléaires. Depuis quelques années, le Saint-Siège est fermement engagé en faveur de l’interdiction de l’arme atomique. Une opposition qui vise à relancer la réflexion autour du traité de non-prolifération dont l’application reste problématique.

Huit organisations lancent un appel à l’occasion de la Journée internationale de la paix, célébrée chaque année le 21 septembre (1)

Paul Quilès, ancien ministre de la défense, président d’Initiatives pour le désarmement nucléaire (IDN) et Bernard Norlain, Général d’armée aérienne (CR), vice-président d’IDN. Ils alertent sur les risques et les conséquences de la prolifération des armes nucléaires sur le dérèglement climatique.

Ancien ambassadeur de France en Iran, François Nicoullaud revient sur la portée de l’invitation inattendue, par Paris, du ministre des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif en marge du G7 de Biarritz.

Les États-Unis ont mené, dimanche 18 août, leur premier essai de missiles à portée intermédiaire depuis le retrait, le mois dernier, du traité de désarmement FNI. Moscou et Pékin agitent le spectre de la guerre froide et dénoncent le risque d’une « escalade des tensions militaires » et d’une relance de la course aux armements.

Moins d’une semaine après l’explosion à caractère nucléaire ayant fait au moins cinq morts sur une base du nord de la Russie, les autorités ont reconnu que l’accident était lié aux tests de « nouveaux armements », promettant de les mener « jusqu’au bout ».

Les États parties à l’accord sur le nucléaire iranien se réuniront prochainement au niveau ministériel.

En réaction au blocage par Londres d’un tanker iranien au large de Gibraltar, la République islamique arraisonne depuis le 19 juillet un pétrolier britannique dans le détroit stratégique d’Ormuz. Navires saisis, tirs visant des drones, arrestation de 17 « espions » présumés de la CIA… Après avoir respecté, pendant un an, l’accord international sur son programme nucléaire, malgré le retrait unilatéral des États-Unis de celui-ci en mai 2018, elle joue désormais la stratégie de la tension.

Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano devrait annoncer la semaine prochaine son départ anticipé pour raisons de santé. L’agence aura sans doute du mal à désigner son successeur. La Russie plaide pour une extension du mécanisme européen de compensation aux exportations de pétrole

L’administration américaine ne semble pas prête à relâcher la pression économique sur Téhéran.

Le secrétaire d’État américain a rencontré à Bruxelles les ministres des affaires étrangères des trois pays européens signataires de l’accord sur le nucléaire.

Alors que les négociations avec Washington n’avancent plus, le régime nord-coréen a procédé à plusieurs tirs de missiles, samedi 4 mai, en direction de la mer du Japon.

Une tribune de l’équipe « voix nomades » de la Communauté Mission de France, Bénédicte du Chaffaut, Annick et Michel Hautdidier, Geneviève et Patrick Hubert, Colette et Roger Rauzy, Danielle Rochez. Ils invitent les évêques de France à prendre position sur cette question lors de leur très prochaine rencontre à Lourdes.

Sergueï Choïgou, ministre russe de la défense, a annoncé mardi 5 février dans un communiqué le développement de l’arsenal nucléaire, en précisant que la Russie ne fait qu’imiter la politique militaire américaine. Dans ce communiqué figure en outre l’intention des autorités russes de créer « un système de missiles terrestres de longue portée » d’ici à 2020.

Après des mois de tensions, Donald Trump a annoncé vendredi 1er février la suspension de la participation de son pays au traité, suivi le lendemain par Vladimir Poutine. Ce traité signé en 1987 visait à abolir les missiles terrestres d’une portée de 500 à 5 500 km.

Les grandes puissances nucléaires se sont réunies à Pékin, les mercredis 30 et jeudi 31 janvier, pour préparer la Conférence de révision du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) prévue en 2020.

EXPLICATION - Les États-Unis suspendront leurs obligations découlant du traité de 1987 sur les forces nucléaires de portée intermédiaire (FNI) si la Russie ne se conforme pas à ses obligations dans un délai de 60 jours. Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a adressé cet ultimatum, mardi 4 décembre, à l’issue d’une réunion avec ses homologues de l’Otan au siège de l’Alliance à Bruxelles, en accusant la Russie de violation du traité.

Le retrait américain du traité sur les Forces nucléaires intermédiaires (FNI) annoncé, samedi 20 octobre, par Donald Trump, pourrait modifier l’équilibre stratégique européen en faveur de la Russie.

L’Assemblée générale de l’ONU a déclaré le 26 septembre « Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires ». Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, Jean-Marie Collin, porte-parole de ICAN France, organisation prix Nobel de la paix 2017 Jean-François Julliard, Directeur général de Greenpeace France s’expriment à cette occasion.

Le troisième sommet intercoréen de l’année s’ouvre mardi 18 septembre à Pyongyang, en Corée du Nord. Ces retrouvailles, jusqu’au jeudi 20 septembre, entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le leader nord-coréen Kim Jong-un devraient marquer un nouveau pas crucial dans le processus de paix sur la péninsule, sur fond de dénucléarisation qui marque le pas.

Paul Quilès, ancien ministre et Président d’IDN (Initiatives pour le désarmement Nucléaire ) et Bernard Norlain, Général d’armée aérienne (2 S) et Vice-Président d’IDN répondent à ceux qui pensent que l’Allemagne devrait se doter de ses propres armements nucléaires pour nucléariser encore plus l’Europe

Du 6 au 9 août plusieurs associations lancent un jeûne contre l’armement nucléaire pour commémorer les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Porte-parole français de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (Ican) qui a remporté le prix Nobel de la paix en 2017, Dominique Lalanne explique le lien entre sa foi et son engagement.

Il y a 73 ans, le recours à la bombe atomique par les forces américaines pour venir à bout de la résistance japonaise accélérait la fin de la Seconde Guerre mondiale.

SONDAGE - Si la majorité des Français souhaite la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires, ce n’est pas par antimilitarisme puisque, dans le contexte de la menace terroriste, seule une minorité réclame parallèlement une réduction des dépenses militaires.

Alors que le pape François a fait évoluer la position de l’Église catholique en faveur de l’interdiction de l’arme atomique, la France défend sa position en vue d’un désarmement progressif.

Les Sud-Coréens ont suivi de près le sommet historique de Singapour, mardi 12 juin, entre Donald Trump et Kim Jong-un. En dépit d’une déclaration conjointe vague et modeste, la rencontre est vue comme le début encourageant d’un long processus à Séoul.

Le président américain Donald Trump et le leader nord-coréen Kim Jong-un se rencontrent pour un sommet historique mardi 12 juin à Singapour, où doit être abordée entre autres la délicate question de la dénucléarisation. Journaliste scientifique à La Croix, Denis Sergent, explique comment peut-on démanteler un centre nucléaire et quelle est la situation en Corée du Nord.

Le président américain Donald Trump et le premier ministre japonais Shinzo Abe ont rappelé que la dénucléarisation de la Corée du Nord était non négociable.

Pyongyang doit démanteler le site de Punggye-ri dans le nord-est du pays en présence de journalistes occidentaux, russes et chinois. Les spécialistes sont divisés sur la portée du geste nord-coréen. Donald Trump a évoqué un possible report du sommet avec Kim Jong Un à Singapour

Cette annonce intervient à un mois d’un sommet historique à Singapour entre le leader nord-coréen et Donald Trump.

Face au retour imminent des sanctions économiques américaines contre l’Iran et ses partenaires commerciaux, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne auront-elles les moyens de leur politique ? La négociation qui s’engage avec Washington et Téhéran s’annonce serrée.

Moins de 20 heures après avoir annoncé l’arrivée imminente à Pyongyang de son secrétaire d’État, Donald Trump annonce son retour au pays, en compagnie trois Américains jusque-là détenus en Corée du Nord et libérés.

Donald Trump a annoncé mardi 8 mai le retrait pur et simple des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien avec un retour de toutes les sanctions, une position dure limitant les marges de manœuvre des Européens qui vont poursuivre leurs concertations pour sauver le compromis de 2015.

Les services de renseignement israéliens ont obtenu des archives iraniennes sur le programme nucléaire du pays au début des années 2000.

Le dirigeant sud-coréen Moon Jae‑in et son homologue nord-coréen Kim Jong‑un se rencontrent vendredi 27 avril pour un sommet historique. L’analyse de Dorian Malovic, spécialiste de l’Asie à La Croix.

Le dirigeant sud-coréen Moon Jae‑in et son homologue nord-coréen Kim Jong‑un se rencontrent vendredi 27 avril pour un sommet historique. L’arsenal nucléaire nord-coréen et la rédaction d’une déclaration de paix entre les deux pays, en conflit depuis 1950, seront au cœur des discussions. « La Croix » a interrogé des Sud-Coréens pour connaître leur perception du rapprochement accéléré avec le voisin du Nord.

Le leader nord-coréen Kim Jong-un a annoncé samedi 21 avril la fermeture de son site d’essais atomiques, la fin des essais nucléaires et des tests de missiles intercontinentaux. Bien accueillie, l’annonce illustre la confiance de la Corée du Nord dans son nouveau statut de puissance nucléaire qui n’a plus besoin de pratiquer de nouveaux essais et n’est pas prête à démanteler tout son arsenal nucléaire.

La fin des essais nucléaires annoncée par Kim Jong-un marque une étape dans le long processus de dénucléarisation de la péninsule, mais ne signifie pas pour autant la fin des ambitions nucléaires du régime totalitaire.

Philosophe et écrivain, Jean-Marie Muller est membre-fondateur du Mouvement pour une Alternative Non-violente.

Après des mois de tension, le président américain a accepté de rencontrer le leader nord coréen. Kim Jong-un s’est engagé à œuvrer à la « dénucléarisation » de la péninsule coréenne.