L’arme chimique a été utilisée dans de nombreux conflits depuis la Première Guerre mondiale : par l’Irak dans la guerre l’opposant à l’Iran et contre les Kurdes, en Syrie par l’armée de Bachar Al Assad, etc.
En savoir plusUn haut responsable de l’armée russe a été tué dans une explosion dans un quartier résidentiel à Moscou mardi 17 décembre. Un attentat revendiqué par les services ukrainiens. L’homme assassiné, Igor Kirillov, était le commandant des forces russes de défense radio nucléaire, chimique et biologique.
La cour d’appel de Paris va se prononcer mercredi 15 mai sur la validité d’un mandat d’arrêt émis par la justice française contre Bachar Al Assad. Le président syrien est poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité pour des attaques au gaz sarin en Syrie en 2013, ayant fait des victimes franco-syriennes.
Lors de sa cérémonie d’investiture pour un cinquième mandat présidentiel, Vladimir Poutine a promis mardi 7 mai aux Russes qu’ils vaincraient « ensemble ». Les autorités ukrainiennes ont affirmé avoir déjoué un complot russe visant à assassiner le président Volodymyr Zelensky.
Emmanuel Macron a de nouveau évoqué jeudi 2 mai la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine si Moscou perçait « les lignes de front ». Les États-Unis accusent la Russie d’avoir eu recours à un agent chimique, la chloropicrine, contre les forces ukrainiennes.
La justice française a émis mardi 14 novembre des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de Bachar Al Assad, de son frère Maher Al Assad et de deux généraux syriens. Ils sont accusés de complicité de crimes contre l’humanité pour les attaques chimiques lancées par le régime syrien à l’été 2013.
Il y a dix ans une attaque au gaz sarin faisait 1 400 morts dans les environs de Damas. L’absence de réaction internationale à ce crime, imputé au régime de Bachar Al Assad, a incité la Russie à envisager l’invasion de l’Ukraine, selon certains observateurs.
En proposant de livrer des obus à l’uranium appauvri à l’Ukraine, le Royaume-Uni a relancé la polémique sur ces armes employées massivement dans les Balkans et en Irak.
Les États-Unis mettent en garde depuis des semaines contre une possible utilisation d’armes chimiques par la Russie dans sa guerre en Ukraine. Le recours à ces armes destructrices n’est pas récent : il remonte au moins à l’Antiquité.
La Russie a déclaré le 25 mars avoir respecté toutes les conventions internationales, alors que l’Ukraine l’accuse d’utiliser des bombes au phosphore blanc. Ce produit incendiaire destructeur reste mal encadré par le droit international.
Les alliés occidentaux prévoient de renforcer leur flanc oriental, de continuer à armer Kiev et de se préparer à des attaques non conventionnelles. Mais ils excluent pour l’heure tout affrontement direct avec la Russie pour éviter une guerre à grande échelle.
Alors que l’armée russe s’enlise en Ukraine, les services de renseignements occidentaux craignent un recours à l’arme chimique. Si la Russie a officiellement démantelé son arsenal en 2017, elle conserverait en réalité plusieurs armes interdites.
Joe Biden a affirmé, mercredi 23 mars, que l’utilisation de ce type d’armement par la Russie était « crédible ». Le droit international se révèle peu contraignant en cas de transgression.
Des médias pro-gouvernementaux ont accusé, samedi 24 novembre, des groupes insurgés d’avoir mené une attaque chimique à Alep, dans le Nord-Est syrien. Sans pouvoir en déterminer les responsables, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG proche des rebelles, a évoqué « 32 cas de suffocation » et relayé des témoignages d’habitants évoquant une « odeur de chlore ».
Après l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal sur le sol britannique en mars, Washington a annoncé, jeudi 9 août, la mise en place de sanctions économiques contre la Russie conformément à une loi de 1991.
Mercredi 27 juin, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques s’est vue octroyer le pouvoir de désigner les pays qui utilisent des armes chimiques, au grand dam de la Russie.
Les experts de l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) sont rentrés de Syrie jeudi 3 mai au soir aux Pays-Bas avec une centaine de prélèvements à expertiser sur les allégations d’attaque à l’arme chimique le 7 avril dernier à Douma.
L’affaire Skripal et une possible nouvelle utilisation d’arme chimique en Syrie remettent en lumière le travail des enquêteurs de l’organisation basée à La Haye.
La Russie s’oppose à une enquête de l’ONU sur les auteurs de l’attaque de Douma. Il y a six mois, une telle mission avait désigné le régime responsable de l’attaque au gaz sarin, qui avait tué plus de 80 civils
Alors que des frappes occidentales sur la Syrie sont présentées comme imminentes, Paris a annoncé vouloir cibler les « capacités chimiques » du régime syrien, ce mercredi 11 avril. Sans donner plus de précision. Explications.
Paris et Washington pourraient passer à l’action militaire sans mandat de l’ONU.
Plusieurs missiles ont frappé, lundi 9 avril à l’aube, l’aéroport militaire syrien de Tiyas, situé entre Homs et Palmyre, trente-six heures après une attaque chimique présumée contre Douma, la dernière ville de la Ghouta orientale contrôlée par les rebelles.
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a indiqué réunir des éléments pour établir si des gaz toxiques ont été largués sur Douma, près de Damas.
Alors qu’une attaque chimique présumée a eu lieu contre Douma, la dernière ville de la Ghouta orientale contrôlée par les rebelles, retour sur sept années de gestion difficile des armes chimiques sur le territoire syrien.
Dimanche 8 avril, Donald Trump a mis en cause la Russie et l’Iran pour leur soutien à Bachar Al Assad et a affirmé que « le prix fort sera payé ».
Selon un rapport de l’ONU, la Corée du Nord a fourni du matériel à la Syrie pour fabriquer des armes chimiques, en contournant l’embargo international.
Denis Bauchard, Conseiller pour le Moyen-Orient à l’Ifri
Les États-Unis disent détenir des preuves de recours au chlore par le régime de Damas. La commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie s’est saisie de l’affaire.
Paris lance le 23 janvier 2017 un partenariat international contre l’impunité dans l’emploi d’armes chimiques. Deux arrêtés du ministre de l’économie et des finances gèlent les avoirs de vingt-cinq individus et entités impliqués dans le développement du programme chimique syrien. Le régime syrien est accusé d’une nouvelle attaque chimique contre une enclave rebelle près de Damas.
Les crimes perpétrés par le régime de Damas ne peuvent, en l’état, déboucher sur des poursuites contre Bachar Al Assad. L’impunité du leader syrien pourrait toutefois être remise en question en cas de levée du veto russe au Conseil de sécurité ou de changement de régime en Syrie.
Le leader syrien est depuis mardi 4 avril au cœur des questions et des indignations internationales suscitées par l’attaque chimique sur la ville de Khan Cheikhoun.
Une attaque à l’arme chimique a tué plus de 80 personnes dans la ville de Khan Cheikhoun. Montré du doigt, le régime de Bachar Al Assad continue de bénéficier du soutien de la Russie.
L’opposition syrienne a accusé, mardi 4 avril, le régime de Bachar Al Assad d’avoir mené une attaque « chimique » qui a fait au moins 86 morts et près de 170 blessés dans un fief rebelle et djihadiste du nord-ouest de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). La Turquie a qualifié l’attaque d’« inhumaine », tandis que l’Union européenne affirmait que le régime de Bachar Al Assad en portait « la principale responsabilité ».
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) s’ouvre lundi 28 novembre à La Haye. Son action en Syrie est centrale.
Un rapport de l’ONU, publié mercredi 25 août, pointe la responsabilité du régime syrien dans deux attaques au chlore perpétrées en 2014 et 2015 contre des localités de la province syrienne d’Idlib, dans le nord du pays. Le Conseil de sécurité envisage d’établir de nouvelles sanctions contre Damas. Mais la Russie et la Chine, qui protègent le régime, pourraient alors utiliser leur droit de véto pour bloquer l’initiative. Moscou s’est dit toutefois prêt à en discuter avec Washington. Pour Olivier Lepick est chercheur sur les armes chimiques, associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), émet de sérieux doutes sur l’application de sanctions concrètes.
Le rapport commandé par les Nations unies sur l’usage d’armes chimiques au cours du conflit en Syrie a été envoyé mercredi 24 août au Conseil de Sécurité. Les enquêteurs affirment que le régime syrien a fait usage d’armes au chlore au moins à deux reprises. Daech est accusé d’avoir utilisé du gaz moutarde.
Selon le directeur de la CIA John Brennan, Daech est en mesure de fabriquer de petites quantités d’armes chimiques et les a déjà utilisées à plusieurs reprises.
Des conventions et traités internationaux réglementent le recours aux armes chimiques et nucléaires.
