Caucase : dernières actus

Deux semaines avant la Journée des chrétiens d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, a exprimé le vœu que le nouveau pape pérennise les rapprochements opérés par son prédécesseur avec les Églises d’Orient. Épinglant au passage « l’opacité » de la diplomatie vaticane sur certains dossiers, notamment arménien.

L’État arménien aide les familles endeuillées par la guerre avec l’Azerbaïdjan à effectuer des fécondations in vitro. Une génération de frères et de sœurs d’hommes tués au combat, souhaitée pour des raisons natalistes autant que nationalistes.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont annoncé jeudi 13 mars 2025 qu’un « accord de paix » était « prêt à être signé », un « texte de compromis » qui doit mettre fin à des décennies de conflit entre ces deux pays du Caucase.

Au confluent du jazz et de la world music, Macha Gharibian propose avec Phenomenal Women un album célébrant tout en douceur la puissance féminine. L’universalité de sa musique apaise un instant le fracas du monde.

Plusieurs mouvements indépendantistes français ont fondé à Nouméa un Front international de décolonisation, en marge du congrès du Front de libération national kanak et socialiste qui s’est terminé dimanche 26 janvier. Paris voit derrière cette initiative la main de l’Azerbaïdjan.

Acteur au cinéma, comédien et metteur en scène au théâtre, Simon Abkarian réécrit les mythes d’Homère, traversés par la guerre et l’exil. Des échos à son histoire personnelle à découvrir au Théâtre des Amandiers de Nanterre dès le 16 janvier.

Le président anti-occidental Mikhaïl Kavelachvili a prêté serment dimanche 29 décembre pour succéder à la cheffe d’État sortante Salomé Zourabichvili. Malgré l’entrée en résistance de cette dernière, porte-voix du camp pro-européen, et de ses soutiens dans la rue, le chemin vers l’Union européenne apparaît toujours plus compromis.

Dans la tourmente depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti Rêve géorgien, la Géorgie a investi dimanche 29 décembre son nouveau président, Mikhaïl Kavelachvili. L’investiture de l’ancien footballeur connu pour ses positions ultraconservatrices et anti-occidentales est dénoncée par ses opposants et la présidente sortante Salomé Zourabichvili.

L’Union européenne a appelé samedi 28 décembre à une enquête « indépendante » sur le crash d’Azerbaïdjan Airlines, après que les États-Unis ont suggéré que l’incident pourrait avoir été causé par un missile russe. Vladimir Poutine a admis que la défense aérienne russe était en action au moment où l’avion tentait d’atterrir.

Salomé Zourabichvili, qui a pris la tête du mouvement proeuropéen, conteste la légitimité des dernières élections et refuse d’abandonner son poste de présidente alors que son successeur doit prendre ses fonctions ce 29 décembre. La Géorgie connaît depuis des mois de grandes manifestations.

La compagnie aérienne a dévoilé vendredi 27 décembre les résultats préliminaires de l’enquête sur le crash d’un de ses avions de ligne mercredi, qui a fait 38 morts au Kazakhstan. Si les circonstances du drame restent à éclaircir, des experts évoquent la possibilité que l’avion ait été abattu par accident par la défense antiaérienne russe.

Un avion d’Azerbaïjan Airlines s’est écrasé mercredi 25 décembre avec 67 personnes à son bord dans l’est du Kazakhstan. Selon les autorités locales, 32 survivants ont été retrouvés. Les causes du crash ne sont pas encore connues.

Cet ex-footballeur a été désigné chef de l’État géorgien par un collège électoral dominé par le parti au pouvoir, qui a remporté en octobre des élections législatives entachées de fraude. L’opposition, emmenée par l’actuelle présidente pro-occidentale Salomé Zourabichvili, exige de nouvelles élections.

La présidente pro-européenne de la Géorgie refuse de reconnaître le résultat des élections législatives et soutient les manifestations contre le parti Rêve géorgien de l’oligarque Bidzina Ivanichvili. Elle pourrait ne pas céder ses fonctions après l’élection de son successeur, ce samedi 14 décembre.

Le Baku Initiative Group, une organisation reliée à l’État azerbaïdjanais, a récemment mené plusieurs tentatives de déstabilisation dans les territoires d’outre-mer, notamment en Nouvelle-Calédonie et en Corse, révèle lundi 2 décembre un rapport de Viginum, un service de Matignon.

Des dizaines de milliers de manifestants pro Union européenne se sont à nouveau rassemblés dimanche 1er décembre dans la soirée dans plusieurs villes de Géorgie. Pour la quatrième nuit consécutive, ils ont protesté contre le gouvernement qui refuse de nouvelles législatives réclamées par l’opposition.

Reconduit au pouvoir lors des élections législatives du 26 octobre, le parti Rêve géorgien envisage de faire de l’orthodoxie la religion d’État. Malgré un refus officiel de l’Église géorgienne, une importante frange d’évêques conservateurs pousserait, en interne, dans ce sens.

Des affrontements ont eu lieu dans la nuit de samedi 30 novembre à dimanche 1er décembre à Tbilissi devant le Parlement géorgien entre la police et les manifestants pro-européens qui protestaient contre la décision de repousser les discussions sur l’adhésion du pays à l’UE.

La Géorgie a annoncé samedi que 107 personnes avaient été arrêtées lors du deuxième jour de manifestations déclenchées par la décision du gouvernement de reporter les discussions sur l’adhésion à l’Union européenne, en pleine crise post-électorale.

Un candidat prorusse a créé la surprise en remportant le premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie dimanche 24 novembre 2024. Dans plusieurs autres pays européens, des candidats favorables à Vladimir Poutine et critiques du soutien à l’Ukraine ont aussi réalisé des percées dans les derniers scrutins.

Un mois après la victoire de Rêve géorgien, au pouvoir depuis douze ans, et le jour de la rentrée parlementaire, l’opposition continue de refuser les résultats qu’elle estime « truqués ». Face au manque de réactions européennes, ce mouvement de contestation cherche à exister.

Bakou mène de grands travaux dans l’ancienne enclave arménienne depuis sa reconquête entre 2020 et 2023. Bien que se faisant au compte-gouttes, le retour des Azerbaïdjanais déplacés par la première guerre du Haut-Karabakh dans les années 1990 est mis en scène par le régime du président Ilham Aliev.

Les pays riches ont dévoilé leurs intentions, vendredi 22 novembre, à la conférence sur le climat de l’ONU à Bakou en proposant 250 milliards de dollars par an pour l’action climatique dans les pays en développement. Un projet d’accord jugé « inacceptable » par les pays africains et fustigé par les ONG.

Le niveau de la mer Caspienne, qui borde la capitale de l’Azerbaïdjan, a baissé depuis plusieurs années. L’activité humaine est mise en cause par les experts parmi la multitude de facteurs identifiés. À Bakou, où se termine la COP29, la prise de conscience des autorités paraît limitée.

Dans cette fresque virtuose de Nino Haratischwili, quatre amies traversent ensemble les années de chaos de l’ère post-soviétique en Géorgie.

Alors que se tient jusqu’au 22 novembre la COP 29 en Azerbaïdjan, Lucile Schmid s’étonne de la tenue d’un tel événement dans un pays qui n’en respecte pas les critères. Elle rappelle qu’au-delà de la valeur démocratique de l’événement se joue la capacité du Nord et du Sud à s’entendre sur les enjeux climatiques.

La Commission électorale a confirmé, samedi 16 novembre, la victoire du parti au pouvoir, Rêve Géorgien, après les premiers résultats controversés des élections législatives fin octobre. L’opposition avait dénoncé un scrutin « volé » tandis que l’Occident avait appelé à des enquêtes.

Depuis 2023, un réseau d’indépendantistes ultramarins s’est constitué grâce au soutien de l’Azerbaïdjan. Des représentants guadeloupéens et kanaks ont été invités à prendre la parole à la COP29. Paris dénonce des tentatives de déstabilisations.

Alors que la COP29 se tient en Azerbaïdjan jusqu’au 22 novembre, un collectif d’associations fait part de son incompréhension. Elles alertent sur la prise en otage de la communauté internationale par le régime de Bakou que représente la tenue de ce sommet dans un pays ne respectant aucune valeur inhérente à un tel rassemblement.

La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé mercredi 13 novembre qu’elle ne se rendrait pas à la COP29 à Bakou. Cette décision fait suite aux attaques « inacceptables » du président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, « contre la France et l’Europe » dans un discours prononcé mercredi.

Alors que la COP29 s’est ouverte le 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, Margot Jaymond, chargée de plaidoyer sur la justice climatique à Amnesty International France, alerte sur le sort réservé dans le monde aux défenseurs de l’environnement, dont la voix ne serait pas entendue lors de ces grands sommets.

Conflits en Ukraine et au Proche-Orient, tensions économiques, arrivée de Donald Trump au pouvoir… La 29e conférence de l’ONU sur le climat s’ouvre, lundi 11 novembre 2024 à Bakou, dans un contexte international explosif. Trouver un accord ambitieux semble cette année particulièrement compliqué.

L’inexpérience de l’Azerbaïdjan dans les négociations climatiques est pointée du doigt par les participants à la COP29 qui s’ouvre dans la capitale, Bakou, ce lundi 11 novembre. La nature même de l’économie du pays, qui repose sur l’extraction de pétrole et de gaz, pose question.

La COP29, qui se tiendra à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre, fait l’objet d’une campagne de dénonciations par diverses personnalités religieuses chrétiennes, appuyées par une partie du monde politique.

La Conférence des Nations unies sur le climat (COP29) sera accueillie à Bakou, en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre. Un pays bafouant sciemment les libertés fondamentales et qui, pour les maires de gauche de grandes villes françaises, devrait se voir automatiquement interdire l’accueil de telles mobilisations.

La 29e Conférence des parties (COP) sur les changements climatiques se tient en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024. Elle doit se conclure par un nouvel objectif d’aide financière aux pays en développement, afin qu’ils puissent réduire leurs rejets de gaz à effet de serre et s’adapter au changement climatique.

Aucun pays d’Europe élargie n’a perdu autant de population que la Géorgie depuis 1990. Un phénomène lent et inexorable qui risque de s’accentuer avec la victoire aux législatives du parti Rêve géorgien, au pouvoir depuis douze ans.

Alors que la COP16 s’achève en Colombie ce vendredi 1er novembre, l’Arménie a été choisie pour accueillir la 17e conférence des Nations unies sur la sauvegarde de la nature, en 2026. Le pays du Caucase a été élu à 65 voix contre 58 face à son rival, l’Azerbaïdjan.

La défaite des partisans de l’Europe en Géorgie, l’incertitude politique en Moldavie et les difficultés de l’Ukraine face aux troupes de Vladimir Poutine fragilisent les perspectives d’adhésion de ces pays à l’Union européenne, dont l’intérêt pour l’élargissement a été relancé par l’invasion de l’Ukraine en 2022.

La présidente moldave Maia Sandu espère obtenir un second mandat dimanche 3 novembre. Mais le sentiment pro-européen sur lequel elle comptait s’appuyer s’est révélé plus faible que prévu. En Moldavie comme en Géorgie et en Ukraine, l’Union européenne doit rester fermement engagée face aux offensives russes.

Les autorités géorgiennes vont recompter les voix dans 14 % des bureaux de vote à partir de ce mardi 29 octobre. L’opposition accuse le parti au pouvoir de fraude et d’avoir « volé » les législatives. Des dizaines de milliers de Géorgiens ont manifesté lundi soir pour dénoncer les résultats.

Après la victoire aux législatives du parti prorusse Rêve géorgien, au pouvoir depuis 2012 en Géorgie, des milliers de personnes ont écouté lundi 28 octobre l’appel de l’opposition proeuropéenne à manifester pour dénoncer des élections « volées ». Retour en cinq dates sur la crise démocratique que traverse cette république du Caucase.

Il n’y aura pas d’alternance dans cette république du Caucase, malgré des mois de manifestations contre la dérive illibérale du parti au pouvoir qui a remporté les législatives, samedi 26 octobre 2024. L’opposition dénonce des fraudes, mais sa marge de manœuvre est limitée.

Le parti au pouvoir en Géorgie – le Rêve géorgien – a emporté les législatives face à une coalition d’opposition pro-européenne, qui a refusé dans la nuit de concéder sa défaite, a annoncé dimanche 27 octobre la commission électorale.

La Géorgie doit élire son parlement samedi 26 octobre. Dans un contexte de plus en plus autoritaire, le scrutin sera déterminant pour l’avenir du processus d’adhésion du pays à l’Union européenne. Le parti au pouvoir est accusé de se rapprocher de la Russie.

Mehdi Idir et Grand Corps Malade reconstituent avec souffle la vie de Charles Aznavour. Monsieur Aznavour est porté par un brillant trio d’acteurs et fait entendre à nouveau des chansons inoubliables.

À l’occasion du centenaire de la naissance de Charles Aznavour, La Croix revient sur la vie romanesque de l’auteur-compositeur-interprète de plus de 1000 chansons. Troisième volet : Charles Aznavour défend ses convictions intimes avec Mourir d’aimer, Comme ils disent et Ils sont tombés.

Imaginée et financée par un puissant oligarque, une statue du Christ de 77 mètres est accueillie avec réticence en Arménie. L’Église apostolique arménienne considère que le projet déroge à ses canons esthétiques.

Fondateur et président d’honneur de l’association Solidarité protestante France-Arménie (SPFA), le pasteur Samuel Sahagian est décédé, vendredi 11 octobre, à Paris.

La conquête du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan a bouleversé la diaspora arménienne en liquidant une cause qui mobilisait depuis des décennies des dons importants. Depuis un an, les initiatives et les dons s’orientent vers l’aide aux réfugiés.

Fin septembre 2023, l’Azerbaïdjan reprenait par la force le contrôle du Haut-Karabakh, poussant à l’exil les près de 100 000 Arméniens qui y vivaient. Depuis, le gouvernement d’Erevan espère signer la paix et mettre fin à plus de trente ans de conflit. Une capitulation impossible aux yeux des réfugiés.

Un Français a été condamné à trois ans de prison par un tribunal azerbaïdjanais pour avoir fait un graffiti dans le métro. Jeudi 12 septembre, le Quai d’Orsay a dénoncé « un traitement arbitraire et discriminatoire ». Une critique jugée « inacceptable » par les autorités azerbaïdjanaises.

Depuis la guerre en Ukraine, la Géorgie est devenue l’une des principales destinations pour les grossesses de substitution. Un « marché » en plein boum, en dépit de l’opposition de l’Église orthodoxe et des failles dans le recrutement des mères porteuses.

Une enquête a été ouverte contre des soldats géorgiens en Ukraine pour une supposée tentative de coup d’État. Selon l’opposition, cela illustre la dérive autoritaire du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, accusé de se rapprocher de Moscou.

Iva et Nino, deux employées du téléphérique d’une petite vallée du Caucase, se croisent chaque jour dans les airs et profitent de ce temps suspendu pour nouer une romance qui se passe de dialogue. L’esprit de Jacques Tati règne sur ce film burlesque plein de charme et de fantaisie.

La République caucasienne du Daguestan a subi une attaque terroriste coordonnée qui a fait au moins 20 morts. Le profil des assaillants indique l’émergence d’une nouvelle génération de djihadistes. C’est la deuxième fois en trois mois que la Russie est frappée par des attentats islamistes.

Des hommes armés ont ouvert le feu contre une synagogue et des églises orthodoxes dimanche 23 juin, dans la république russe du Daguestan. Ils ont tué 19 personnes, dont 15 membres des forces de l’ordre et un prêtre, dans la capitale Makhatchkala, et la ville côtière de Derbent.

Le chef du parti au pouvoir en Géorgie, contesté par des manifestations historiques depuis le mois d’avril, a tout acheté dans son village de naissance, de la forêt au dévouement des habitants.

Après l’adoption de la loi « sur l’influence étrangère » par le Parlement le 14 mai, la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili est sur le point d’y mettre son veto, qui peut être outrepassé par les députés. Elle répond aux questions de La Croix.

L’ambassadeur de Géorgie en France a annoncé jeudi 9 mai présenter sa démission en raison des « tensions » liées à un projet de loi sur l’« influence étrangère », dénoncé par l’opposition et en Occident. Ce texte entrave selon lui les relations du pays avec ses partenaires étrangers.

Des dizaines de milliers de Géorgiens, dont beaucoup de jeunes, manifestent tous les soirs à Tbilissi derrière le drapeau européen pour s’opposer à la dérive autoritaire du régime. Le gouvernement semble pourtant décidé à faire voter une loi controversée qui place la société civile sous surveillance.

Depuis plus de deux semaines, des milliers de Géorgiens s’opposent à un projet de loi sur « l’influence étrangère », à Tbilissi, mais également en dehors de la capitale, où le parti au pouvoir compte sur le soutien des zones rurales, plus conservatrices.

Alors que les Arméniens commémorent ce 24 avril le génocide de 1915, beaucoup s’inquiètent pour leur patrimoine au Haut-Karabakh. Depuis l’invasion par l’Azerbaïdjan en septembre 2023, les destructions de monuments religieux se sont multipliées. Des universitaires se mobilisent pour inventorier et cartographier les marques culturelles arméniennes dans la région.

Mardi 23 avril, le président azerbaïdjanais a affirmé que les discussions sur un accord de paix avec l’Arménie étaient près d’aboutir. Après plusieurs décennies de conflits, les deux nations ont commencé à redéfinir leurs frontières communes.

Une manifestation a rassemblé mercredi 17 avril environ 20 000 personnes en Géorgie contre le vote en première lecture d’un texte sur l’« influence étrangère », comparé à une loi russe répressive sur les « agents de l’étranger ». Cette loi est vue comme un obstacle aux ambitions européennes de ce pays du Caucase.

L’Azerbaïdjan réclame le rattachement de quatre villages de la région de Tavush, en territoire arménien. Préalable à tout accord frontalier, Erevan se dit prêt à une rétrocession. Sur place, l’inquiétude domine face à l’attitude de Bakou.

La Géorgie s’est qualifiée pour la première fois de son histoire pour le championnat d’Europe de football mardi 26 mars. Les Géorgiens ont imité les représentants d’autres « petits » pays du ballon rond qui ont réussi le même exploit lors d’éditions précédentes, comme les Lettons, les Gallois ou les Macédoniens.

Malgré les désaccords avec le Kremlin et la volonté du gouvernement arménien de diversifier ses partenariats internationaux, une majorité d’Arméniens demeure attachée aux liens entre Erevan et Moscou. D’autant que les échanges commerciaux entre les deux pays explosent.

L’arrestation aux circonstances encore floues d’un déserteur russe, début décembre, par des soldats russes stationnés en Arménie a provoqué une onde de panique parmi les exilés dans ce pays afin d’échapper à la mobilisation et à la guerre en Ukraine.

Après de premiers contrats signés à l’automne, Paris confirme son partenariat militaire avec Erevan avec la visite du ministre des armées en Arménie ce vendredi 23 février. Un rapprochement voulu par l’Élysée, en rupture avec la posture de médiateur maintenue par la France dans le Caucase depuis la chute de l’Union soviétique.

Le président sortant Ilham Aliev a été réélu sans surprise à la présidence de l’Azerbaïdjan mercredi 7 février, avec 90 % des suffrages selon des résultats partiels. L’opposition était absente de ce scrutin.

Les 100 000 Arméniens qui vivaient au Haut-Karabakh se sont réfugiés en Arménie après la conquête de l’enclave par l’armée azerbaïdjanaise en septembre 2023. Malgré une volonté politique de les intégrer, beaucoup ont du mal à se reconstruire, et à se projeter dans l’avenir.

Au pouvoir depuis 2003, le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev se dirige vers un cinquième mandat à la tête du pays à l’issue d’une élection jouée d’avance. Adossé à sa victoire dans le Haut-Karabakh, le président a accentué ces derniers mois la répression contre toute forme d’opposition.

Une peinture découverte dans une église de Géorgie, mettant en scène une sainte russe aux côtés de Staline, est accusée de participer à la réhabilitation du dictateur soviétique d’origine géorgienne. Dans le pays, une minorité de la population reste fermement attachée à sa figure.

L’Azerbaïdjan a demandé à la France de cesser toute « ingérence » dans ses affaires internes mercredi 10 janvier, après que Paris a jugé arbitraire l’arrestation d’un Français pour espionnage. La tension entre les deux pays va crescendo depuis que la France a réaffirmé son soutien à l’Arménie en octobre.

L’ambassadrice d’Azerbaïdjan à Paris a déclaré mardi 9 janvier qu’un ressortissant français, accusé d’espionnage, y était détenu depuis le 4 décembre. Depuis la fin de l’année dernière, les tensions sont montées d’un cran entre Paris et Bakou.

À l’approche de Noël, le pape François a appelé à « prendre des mesures concrètes en faveur de la paix » lors de l’Angélus place Saint-Pierre, dimanche 10 décembre, et s’est réjoui de l’accord sur la libération de prisonniers intervenu quelques jours plus tôt entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

Dans une déclaration commune jeudi 7 décembre, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont annoncé prendre « des mesures concrètes » pour apaiser leurs relations, après trente ans de conflits pour le contrôle de l’enclave du Haut-Karabakh.

Ce jeudi 30 novembre débutent des négociations sur la délimitation de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, dossier important en vue d’une normalisation des relations entre les deux pays. Mais le dialogue entre Bakou et Erevan demeure délicat.

Les chefs des Églises chrétiennes de Terre sainte ont manifesté, samedi 18 novembre, leur solidarité avec le Patriarcat arménien à Jérusalem. Ces derniers jours, la communauté fait face à l’arrivée de colons qui tentent de mettre la main sur une grande partie du quartier possédé par l’Église arménienne.

Les autorités françaises ont dénoncé, lundi 13 octobre, une campagne de manipulation numérique visant à mettre en doute la capacité de la France à accueillir les Jeux olympiques en 2024. Des acteurs liés à l’Azerbaïdjan sont mis en cause par la France, dans un contexte de tension diplomatiques entre Paris et Bakou.

Le parti au pouvoir, qui cultive des liens ambigus avec la Russie, veut remplacer la présidente pro-occidentale Salomé Zourabichvili. La Cour constitutionnelle vient d’autoriser l’ouverture d’une procédure de destitution à son encontre.

Mgr Gollnisch, de l’Œuvre d’Orient, replace la tragédie des Arméniens du Haut-Karabakh dans la longue histoire des massacres antichrétiens. Contre une diplomatie qui réfute la morale, il plaide pour des négociations sur la libération des prisonniers, la sécurisation du territoire du Haut-Karabakh, la préservation des personnes et du patrimoine.

La Turquie et l’Azerbaïdjan sont des alliés dans le conflit qui oppose Bakou à Erevan. Maintenant que la guerre du Haut-Karabakh est terminée, le président turc espère un traité de paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie et la réouverture des frontières pour créer un nouvel espace économique. Entretien avec Bayram Balci, chercheur au Ceri-Sciences Po.

Le président français Emmanuel Macron a estimé jeudi 5 octobre à Grenade que le temps n’était « pas aux sanctions » contre l’Azerbaïdjan, après la victoire éclair du pays dans l’enclave séparatiste arménienne du Haut-Karabakh.

Catherine Colonna, la cheffe de la diplomatie française, a annoncé que Paris avait donné son accord mardi 3 octobre à la livraison de matériel militaire à l’Arménie. Celle-ci doit lui permettre de son défendre face son voisin l’Azerbaïdjan, qui a envahi le Haut-Karabakh le 21 septembre.

Erevan a provoqué la colère de Moscou mardi 3 octobre en ratifiant son adhésion à la Cour pénale internationale. Si l’Arménie espère ainsi obtenir davantage de protection face à l’Azerbaïdjan, la Russie y voit une mesure de défiance, la CPI ayant émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine.

La ministre française des affaires étrangères, Catherine Colonna, a annoncé qu’elle se rendrait ce mardi 3 octobre à Erevan pour réaffirmer « le soutien de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Arménie ». Reprochant à la communauté internationale, et notamment aux Européens, leur silence et leur passivité face à la chute du Haut-Karabakh, les Arméniens redoutent une nouvelle offensive de l’Azerbaïdjan remettant en cause les frontières mêmes de leur pays.

Désormais sous le contrôle de l’Azerbaïdjan, près de la moitié de la population du Haut-Karabakh a déjà quitté le territoire. Pour la députée européenne Nathalie Loiseau (RE), qui en appelle à la solidarité européenne, ce conflit met en lumière les menaces qui planent au-dessus de l’Arménie.

Le pape François a lancé, dimanche 1er octobre, un appel à trouver une issue à la crise humanitaire au Haut-Karabakh et a déploré la situation « dramatique » de la région récemment annexée par l’Azerbaïdjan. Il a également annoncé la publication d’une exhortation apostolique dédiée au message de sainte Thérèse de Lisieux pour le 15 octobre.

Plus de 100 000 personnes avaient fui le Haut-Karabakh samedi 30 septembre, deux jours après l’annonce de la spectaculaire dissolution de la république séparatiste autoproclamée. Un soldat azerbaïdjanais a été tué à la frontière avec l’Arménie, selon Bakou.

Après le drame du Haut-Karabakh, l’Arménie est plongée dans un environnement très hostile. Une chose est sûre : elle est trop faible militairement pour s’engager dans une guerre. C’est par la diplomatie qu’elle pourra sortir de son enfermement. La diaspora doit l’y aider, explique Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef à La Croix, dans sa chronique hebdomadaire.

Une semaine après l’offensive azerbaïdjanaise au Haut-Karabakh, et quelques heures après l’annonce de l’autodissolution de la république autonome, des membres de la diaspora étaient réunis, le jeudi 28 septembre, à Paris pour entamer leur deuil.

La situation politique est incertaine à Erevan après la chute du Haut-Karabakh aux mains de l’armée azerbaïdjanaise et l’exode de dizaines de milliers d’Arméniens de la région.

La république séparatiste autoproclamée du Haut-Karabakh a annoncé jeudi 28 septembre qu’elle allait dissoudre toutes ses institutions à partir du 1er janvier 2024. Cette enclave arménienne dans le territoire de l’Azerbaïdjan avait proclamé son indépendance en 1991.

En l’espace de trois jours, près de la moitié de la population arménienne a déjà quitté le territoire séparatiste désormais sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. L’Arménie se prépare à accueillir 120 000 personnes.

Première ville d’Arménie sur le chemin des exilés du Haut-Karabakh, Goris et ses 20 000 habitants sont le premier point de chute des réfugiés. Les autorités locales et la population font leur possible pour les prendre en charge et les orienter.

Fort de sa victoire, le président d’Azerbaïdjan ne dissimule plus son envie de créer une continuité territoriale avec son enclave du Nakhitchevan, séparée par le territoire arménien. L’Arménie redoute que Bakou se lance dans une nouvelle guerre.

Près d’une semaine après l’invasion éclair du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan, des milliers d’Arméniens fuient cette enclave du Caucase. Lundi 25 septembre au soir, 20 personnes sont décédées et plus de 200 personnes ont été blessées dans l’explosion d’un dépôt de carburant.

Experte en relations internationales, Armine Margarian a été cheffe de cabinet du Conseil de sécurité de l’Arménie. À la suite de la prise de contrôle du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan, elle constate un alignement d’intérêts entre Moscou et Bakou, qui justifie à ses yeux l’effort de l’Arménie pour se rapprocher de l’Occident.

Le départ des Arméniens du Haut-Karabakh vers l’Arménie a commencé le dimanche 24 septembre. Pour ces quelque 100 000 personnes, la cohabitation avec les Azerbaïdjanais est inconcevable. Le gouvernement et le peuple arméniens s’organisent pour faire face à cette évacuation qui vient clore un chapitre de l’histoire du pays.

Face aux évacuations massives d’Arméniens du Haut-Karabakh, une manifestation de soutien aux réfugiés doit avoir lieu lundi 25 septembre à Aix-en-Provence. Un soutien qui s’explique notamment par la présence en France de la communauté arménienne la plus importante d’Europe.

Nagorno-Karabakh, Orchisthène, Artsakh : autant de mots pour désigner l’enclave majoritairement peuplée d’Arméniens au cœur du territoire de l’Azerbaïdjan. Entre l’appellation russe de Nagorniy, la traduction turque de Karabakh et l’antique nom d’une province arménienne, la toponymie de ce « jardin noir » est politique.

Les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh ont rendu six blindés et plus de 800 armes légères et des munitions, a annoncé vendredi 22 septembre le contingent de la paix russe. Moscou a par ailleurs indiqué avoir livré 50 tonnes d’aide humanitaire et organiser l’hébergement de plus de 800 déplacés.

Selon un communiqué du ministère russe de la défense, diffusé jeudi 21 septembre, cinq violations du cessez-le-feu au Haut-Karabakh ont été enregistrées, au lendemain de son instauration. Mais les pourparlers ont commencé entre des représentants de l’Azerbaïdjan et des séparatistes arméniens.

Des pourparlers sur le Haut-Karabakh se sont tenus jeudi 21 septembre.

Moscou s’est contenté de déclarations a minima depuis l’offensive de l’Azerbaïdjan. Et, sur le terrain, ses soldats de « maintien de la paix » n’ont pas réagi. Une position à mi-chemin entre réalisme militaire et calcul politique…

Les autorités azerbaïdjanaises ont annoncé leur accord pour un cessez-le-feu et la tenue de premiers pourparlers jeudi sur la réintégration de ce territoire disputé. Le premier ministre arménien a affirmé ne pas y avoir « participé ». Au moins 200 personnes ont été tuées et plus de 400 autres blessées dans l’offensive de l’Azerbaïdjan.

La France a condamné le lancement par l’Azerbaïdjan d’une opération militaire au Haut-Karabakh, qui s’est soldée ce mercredi 20 septembre par la capitulation des combattants arméniens du territoire et la réintégration de la région rebelle. Relais de l’Arménie ou de l’Azerbaïdjan, des élus français encouragent Paris à poursuivre ses efforts pour trouver une issue diplomatique au conflit.

Moins de vingt-quatre heures après avoir lancé une opération militaire d’envergure pour reprendre la province séparatiste du Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan a obtenu la capitulation des combattants arméniens du territoire et la réintégration de la région rebelle.

Le lancement par l’Azerbaïdjan d’une opération militaire d’envergure dans le Haut-Karabakh, une région disputée avec l’Arménie suscite de fortes craintes pour les chrétiens de ce territoire et d’Arménie. Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, lance un cri d’alerte.

POINT DE SITUATION - L’Azerbaïdjan a affirmé avoir lancé des « opérations antiterroristes » au Haut-Karabakh mardi 19 septembre 2023. Bakou, qui a déjà pris 60 positions arméniennes, a appelé les forces séparatistes arméniennes à « hisser le drapeau blanc ». Au moins 29 personnes ont été tuées.

Les troupes azerbaïdjanaises ont donné l’assaut, mardi 19 septembre, à la province séparatiste du Haut-Karabakh peuplé d’Arméniens. Trois ans après avoir essuyé une défaite brutale face à l’Azerbaïdjan, l’Arménie ne semble pas en mesure d’entraver la conquête de ce petit territoire.

L’Azerbaïdjan a lancé mardi 19 septembre une offensive dans l’enclave séparatiste du Haut-Karabakh.

Alors que l’Arménie célèbre son indépendance jeudi 21 septembre dans un contexte de tensions régionales avec la capitulation du Haut-Karabakh, plusieurs bandes dessinées publiées récemment racontent le pays, son passé douloureux et sa grande résilience.

Dans sa chronique, Emmanuel Godo revient sur l’histoire et l’œuvre de Siamanto, poète et figure nationale arménienne.

Une procédure de destitution a été entamée par le gouvernement à l’encontre de la présidente du pays, Salomé Zourabichvili. Une initiative qui fragilise la candidature européenne de Tbilissi.

Erevan reproche à Moscou sa passivité dans le conflit opposant l’Arménie à l’Azerbaïdjan et dans la gestion de la crise humanitaire du Haut-Karabakh. En réaction, l’Arménie se distancie de l’alliance militaire régionale supervisée par Moscou.

Dans un épisode spécial Arménie présenté par Claire Chazal et André Manoukian, « Le Grand Échiquier » de ce jeudi 31 août met en lumière le riche patrimoine culturel de ce petit pays du Caucase malmené par l’histoire. À voir sur France 2, à 21 h 10.

Accusée de multiples scandales et de relayer une propagande prorusse, l’Église orthodoxe géorgienne perd ses fidèles.

Nicolas Sarkozy, qui publiera le 22 août le deuxième tome de ses mémoires, a récemment défendu dans un entretien au Figaro Magazine l’option d’une « neutralisation » de l’Ukraine. Lorsqu’il était président, il a cherché à bâtir une relation de confiance avec Vladimir Poutine.

Seule liaison terrestre entre le Haut-Karabakh et la République d’Arménie, le corridor de Latchine est une voie cruciale pour approvisionner les habitants du Karabakh en vivres et en électricité. Contrôlé par les Russes depuis le cessez-le-feu de 2020, le corridor est en proie à un blocus organisé par les Azerbaïdjanais.

Tbilissi célèbre mardi 8 août le quinzième anniversaire de la « guerre éclair » entre la Russie et la Géorgie en 2008. Ce conflit avait débouché sur la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de deux territoires séparatistes, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan négocient depuis la fin de la guerre de l’automne 2020 afin d’établir un accord de paix durable. Malgré les tensions, les discussions pourraient aboutir d’ici à la fin de l’année 2023.

Depuis décembre 2022, l’unique route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie est coupée par l’Azerbaïdjan. Un temps allégé par les livraisons d’aide humanitaire assurées par la Croix-Rouge et par la force russe de maintien de la paix dans la zone, le blocus est désormais total, et menace de famine les 120 000 personnes qui y sont prises au piège.

Depuis la guerre de 2020, le nombre d’Arméniens quittant la Russie, les États-Unis ou la France pour venir vivre au pays explose. Sur place, ces « rapatriés » se retrouvent confrontés à des standards de vie bien différents.

Près de 6 000 manifestants se sont mobilisés vendredi 14 juillet pour demander la réouverture du corridor de Latchine vers l’Arménie. Bakou, qui a suspendu les activités de la branche arménienne de la Croix-Rouge, a fixé ses conditions vendredi 14 juillet pour autoriser de nouveau le passage de véhicules.

L’Azerbaïdjan a fermé mardi 11 juillet l’unique route reliant l’Arménie à son enclave du Haut-Karabakh. Bakou a justifié cette décision en affirmant que la branche arménienne de la Croix-Rouge se livrait à des activités de contrebande dans la région.

Le sort des soldats arméniens détenus en Azerbaïdjan est bloqué depuis 2020. Fin mai, l’Arménie a à son tour capturé deux militaires azerbaïdjanais.

L’Arménie développe une technologie inédite capable de traquer pots-de-vin et conflits d’intérêts avant qu’ils n’aient lieu. D’autres pays d’ex-URSS ont déjà fait part de leur intérêt.

Les dirigeants de l’Azerbaïdjan et d’Arménie se réunissent dimanche 14 mai à Bruxelles pour des discussions sur le territoire disputé par les deux pays. Mais à la veille de cette rencontre, la situation s’est détériorée avec de nouveaux affrontements sur la frontière.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan se rejettent la responsabilité de tirs à la frontière, jeudi 11 mai. Les affrontements entre ces deux pays du Caucase, dont les dirigeants doivent se rencontrer à Bruxelles dans les jours à venir, ont fait un mort.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont fait état jeudi 4 mai « d’avancées » dans leurs pourparlers à propos du sort Haut-Karabakh, objet de deux guerres. Les deux pays ont ouvert des négociations à Washington, sous l’égide des États-Unis.

À l’automne 2020, quelques jours après la fin de la guerre perdue par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh, notre reporter Pierre Sautreuil a trouvé quatre portraits au fusain dans un village abandonné de cette région montagneuse du Caucase. Avec l’aide de Thomas Guichard, correspondant de La Croix dans la région, il a enquêté pour découvrir l’histoire derrière ces visages.

Retrouvez l’édito d’Anne Ponce, rédactrice en chef du magazine « La Croix L’Hebdo », à paraître ce vendredi 5 mai.

Une guerre larvée oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan, avec en jeu le sort du Haut-Karabakh. La solution doit être politique et pacifique et l’Union européenne doit y prendre sa part, explique Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef à La Croix, dans sa chronique.

La ministre française des affaires étrangères se rend à Bakou et à Erevan à partir de ce mercredi 26 avril pour tenter d’apaiser les tensions entre les deux capitales sur la question du Haut-Karabakh, dans l’ombre de la guerre en Ukraine.

Près de 3 000 Géorgiens seraient partis se battre en Ukraine contre l’armée russe, soit le plus important contingent d’étrangers engagé auprès des forces de Kiev. Mais en Géorgie, l’exécutif, accusé d’ambiguïtés vis-à-vis de Moscou, ne reconnaît pas leur engagement.

Le projet de loi ciblant les « agents de l’étranger », considéré par beaucoup sur place comme inspiré par Moscou, a été retiré à la suite de manifestations géantes. Mais l’exécutif continue de s’en prendre à la société civile.

La ville arménienne de Goris est devenue le point de chute des Arméniens du Haut-Karabakh empêchés de revenir chez eux depuis quatre mois par le blocus de la région mis en place par l’Azerbaïdjan.

La situation humanitaire continue de se dégrader pour les 120 000 Arméniens qui vivent dans la région séparatiste. L’Azerbaïdjan entretient depuis trois mois le blocage de l’unique route reliant l’Arménie au Haut-Karabakh. Des échanges de tirs ont eu lieu le 5 mars, qui ont fait cinq morts.

Le gouvernement géorgien a suspendu un projet de loi jugé répressif qui a déclenché la colère de dizaines de milliers de protestataires ces derniers jours à Tbilissi. L’orientation prorusse du pouvoir dirigé en sous-main par le milliardaire Bidzina Ivanichvili inquiète.

Le gouvernement géorgien a retiré un projet de loi visant les « agents de l’étranger », jeudi 9 mars. Ce texte, jugé similaire à une disposition russe liberticide, avait fait descendre des milliers de personnes dans les rues.

Des milliers de personnes ont manifesté mardi 7 mars en Géorgie contre une loi visant les « agents de l’étranger ». Cette disposition, qui rappelle un texte russe similaire, pourrait servir à museler l’opposition, d’après ses critiques.

Depuis bientôt deux mois, la région séparatiste du Haut-Karabakh subit un blocus orchestré par l’Azerbaïdjan. Pour les 100 000 Arméniens qui y vivent, pannes de courant, coupures de gaz et rationnement alimentaire forment désormais l’ordinaire d’un quotidien qui se dégrade de jour en jour.

Alors que des militants azerbaïdjanais bloquent depuis une semaine le corridor de Latchine, la seule route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie, Emmanuel Macron a appelé le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, vendredi 23 décembre. Le président français a exhorté son homologue à veiller à la « libre circulation » sur cet axe stratégique.

Dans une lettre adressée à Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, le Conseil œcuménique des Églises (COE) et la Conférence des Églises européennes (CEC) alertent sur le blocage du seul corridor reliant la région du Haut-Karabakh à l’Arménie, coupant plus de 100 000 Arméniens du reste du monde.

Des manifestants azerbaïdjanais bloquent depuis dix jours une route vitale pour l’approvisionnement de l’enclave du Haut-Karabakh, peuplé d’Arméniens. Pour l’Azerbaïdjan, le but est de faire pression sur l’Arménie afin d’ouvrir un corridor vers la province azérie du Nakhitchevan, à l’ouest de l’Arménie.

Un sommet de l’Union économique eurasiatique s’est ouvert vendredi 9 décembre. Une institution chamboulée par la guerre en Ukraine, à l’image des autres instances multilatérales dominées par la Russie dans l’espace post-soviétique.

Une vidéo authentifiée par l’ONG filme l’exécution de plusieurs soldats arméniens désarmés par des militaires azéris. Le conflit entre les deux pays du Caucase autour de l’enclave sécessionniste du Haut-Karabakh a entraîné en toute impunité de nombreux crimes de guerre.

En 2020, un millier de réfugiés du Haut-Karabakh ont fui les combats pour s’installer dans la ville de Metsamor, en Arménie. Mais cette cité où la vie s’organise autour de la seule centrale nucléaire du Caucase pourrait bientôt disparaître. Et avec elle, un modèle de solidarité unique en Arménie.

L’Union européenne va envoyer une mission en Arménie le long de la frontière avec l’Azerbaïdjan pour « établir la confiance » entre les deux pays et contribuer à la délimitation des frontières, ont annoncé vendredi 7 octobre les parties prenantes à l’issue d’une réunion quadripartite avec la France à Prague.

Un cessez-le-feu fragile s’est installé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis les combats meurtriers de la mi-septembre. Dans le village frontalier de Kornidzor, les Arméniens redoutent une nouvelle attaque et surveillent anxieusement les positions azerbaïdjanaises.

Resté populaire malgré la défaite militaire dans la région du Haut-Karabakh en 2020, le premier ministre Nikol Pachinian est mis sous pression par la menace d’une incursion azerbaïdjanaise en territoire arménien.

En Russie, le décret de mobilisation de Vladimir Poutine a provoqué un afflux de Russes souhaitant quitter le pays, sans qu’aucune statistique ne soit disponible. Les possibilités se réduisent, mais elles restent encore nombreuses.

La capitale arménienne s’apprête à accueillir une seconde vague d’exilés russes voulant échapper à la « mobilisation partielle » décrétée par Vladimir Poutine. Malgré le risque d’une escalade militaire avec l’Azerbaïdjan, les nouveaux arrivants en Arménie se disent rassurés d’avoir quitté la Russie.

Quelques jours après les affrontements meurtriers à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le catholicos Karékine II a appelé la communauté internationale, mercredi 14 septembre, à intervenir pour « mettre fin aux actions agressives de l’Azerbaïdjan ».

L’armée azerbaïdjanaise a effectué, depuis lundi 12 septembre au soir, plusieurs bombardements sur des localités arméniennes. L’offensive a notamment pour but de forcer la main à l’Arménie dans la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à l’avantage de l’Azerbaïdjan.

Des affrontements entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont fait au moins 49 morts côté arménien mardi 13 septembre. Erevan accuse les troupes de Bakou d’essayer d « avancer ». À l’automne 2020, le dernier conflit entre les deux pays avait tué 6 500 personnes.

L’Azerbaïdjan a repris du terrain aux séparatistes arméniens dans la zone de Latchine, fragile cordon qui relie l’Arménie au Haut-Karabakh. Deux ans après la fin de la guerre, les négociations de paix ne progressent guère.

Au moins deux combattants arméniens et un soldat azerbaïdjanais seraient morts, mercredi 3 août, dans des affrontements autour du Karabakh. L’Union européenne appelle à la « cessation immédiate des hostilités », deux ans après le début de la dernière guerre dans la zone, qui avait fait 6 500 morts.

En dépit du souvenir de la guerre de 2008, le retour des touristes venus de Russie après deux années de pandémie est espéré car vital pour les stations balnéaires de la côte géorgienne.

La Commission européenne a placé la candidature du pays sous condition de réformes. À Tbilissi, une manifestation massive organisée lundi 20 juin pour mettre la pression sur le gouvernement a rassemblé des dizaines de milliers de personnes.

Un grand rassemblement proeuropéen doit avoir lieu ce lundi 20 juin à Tbilissi pour obliger le gouvernement, soupçonné d’accointances avec la Russie, d’arrimer plus solidement le pays à l’Union européenne.

Les dirigeants de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie se sont rencontrés à Bruxelles dimanche 22 mai. Des discussions vont s’ouvrir en vue d’établir un traité de paix pour mettre fin au conflit opposant les deux pays dans le Haut-Karabakh.

Alors que l’Azerbaïdjan et l’Arménie ont décidé ce jeudi 7 avril de s’engager dans des pourparlers de paix, retour sur l’histoire du conflit qui oppose les deux nations au Haut-Karabakh.

Réunis à Versailles en sommet informel, les vingt-sept chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne veulent lancer un signal de rapprochement à l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie. Mais la perspective d’une adhésion à l’UE paraît lointaine.

Deux films se déroulant aux confins de la Russie méridionale, l’un en Ossétie du Nord et l’autre en Géorgie, sortent en salles cette semaine et témoignent de la vitalité du cinéma dans ces territoires longtemps marqués par l’ombre du grand frère soviétique.

En désaccord avec le premier ministre Nikol Pachinian, le président Armen Sarkissian a annoncé dimanche 23 janvier sa démission de la présidence arménienne. La Constitution prévoit la désignation de son successeur par un vote du Parlement dans les 35 prochains jours.

Après Éric Zemmour, la candidate de la droite Valérie Pécresse sillonne durant trois jours l’Arménie, pays du Caucase souvent présenté « comme le berceau du christianisme ». Un appel du pied à l’électorat catholique de droite, attentif au sort des chrétiens d’Orient comme à la diaspora arménienne.

Les deux pays se sont entendus sur la nomination d’envoyés chargés de négocier la normalisation de leurs relations. La question de leur frontière, fermée depuis 1993, est au cœur des discussions.

Erevan tente un rapprochement avec la Turquie.

De nouveaux affrontements ont eu lieu le 16 novembre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, alors que les deux pays ne parviennent toujours pas à s’entendre sur un accord de paix, un an après la défaite arménienne. Une trêve a été conclue le 16 novembre.

Des heurts opposent de nouveau depuis mardi 16 novembre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises. Une escalade qui fait craindre la reprise d’une guerre qui a opposé les deux pays l’an dernier.

La Géorgie attend avec appétit son duel contre le XV de France ce dimanche 14 novembre à Bordeaux. Le pays investit beaucoup dans son rugby, mais regrette de ne pas pouvoir rencontrer plus souvent de grandes nations lui permettant de progresser.

Un an après la défaite de l’Arménie dans la guerre contre l’Azerbaïdjan, le premier ministre arménien Nikol Pashinian est toujours au pouvoir. Mais le héros de la révolution de 2018 fait désormais face à la désillusion d’une partie de la société.

Depuis le cessez-le-feu du 9 novembre 2020 et la défaite de l’Arménie dans le Haut-Karabakh, la vie reprend pour les habitants de Stepanakert et les réfugiés de régions passées côté azerbaïdjanais. Confrontés à un quotidien plus difficile, certains songent à partir quand d’autres veulent rester coûte que coûte.

Le destin de l’ancien président, arrêté à son retour en Géorgie, reste en suspens alors que la capitale de Tbilissi et plusieurs grandes villes du pays s’apprêtent à élire leurs maires.

L’Iran a lancé des manœuvres militaires à sa frontière avec l’Azerbaïdjan, affirmant ne pas tolérer une « présence du régime sioniste (Israël) près de ses frontières ». Accusation rejetée par Bakou. Un an après la guerre du Haut-Karabakh, l’Iran tente de rééquilibrer ses relations avec l’Azerbaïdjan et de sauver son partenariat avec l’Arménie.

L’ancien président géorgien, revenu vendredi soir dans son pays après huit années d’exil, est désormais un encombrant prisonnier politique pour le régime de l’oligarque Ivanichvili. Un bras de fer s’engage, au moment où les Géorgiens votent, samedi 2 octobre, pour un scrutin important.

Le Saint synode électif qui s’était réuni en juin pour élire le successeur de Sa Béatitude Grégoire Bédros XX Ghabroyan, catholicos-patriarche de Cilicie des Arméniens décédé le 25 mai, n’a pas réussi à se déterminer pour un candidat. C’est donc à Rome que les évêques arméniens-catholiques vont se réunir de nouveau, à partir du lundi 20 septembre, pour choisir leur patriarche.

Des documents supposés des services géorgiens affirment que des membres de l’église orthodoxe de Géorgie sont espionnés par les équipes du renseignement du pays. Une enquête a été ouverte.

Une messe historique a été célébrée, dimanche 29 août, dans une église arménienne de Malatya (est de la Turquie). Désormais restauré, l’édifice était fermé au culte depuis le génocide de 1915. Si sa réhabilitation a été soutenue par les autorités locales, elle ne marque pas d’infléchissement dans la politique turque à l’égard des minorités chrétiennes.

Le pouvoir en place a dénoncé un accord, signé dans la douleur trois mois plus tôt, visant au déblocage du Parlement. Un camouflet pour l’Union européenne, dont la médiation avait permis, au printemps dernier, la signature du plan de sortie de crise.

En 1922, Hagop Garmirian, Arménien de Constantinople, a quitté Istanbul pour Marseille en bateau. Marc, son petit-fils, journaliste reporter d’images, a parcouru cette route de l’exil à rebours et à vélo… Pascal Charrier, grand reporter à « La Croix », l’a accompagné. Aujourd’hui : Istanbul. De Marseille à Istanbul, à vélo (9/9).

En 1922, Hagop Garmirian, Arménien de Constantinople, a quitté Istanbul pour Marseille en bateau. Marc, son petit-fils, journaliste reporter d’images, a parcouru cette route de l’exil à rebours et à vélo… Pascal Charrier, grand reporter à « La Croix », l’a accompagné. Aujourd’hui : de Thessalonique à Istanbul. De Marseille à Istanbul, à vélo (8/9).

Jérôme Lambert, député de la Charente, membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et membre de l’Assemblée parlementaire de l’Otan, défend l’idée qu’il est du devoir de la France de jouer un rôle de médiateur entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

En 1922, Hagop Garmirian, Arménien de Constantinople, a quitté Istanbul pour Marseille en bateau. Marc, son petit-fils, journaliste reporter d’images, a parcouru cette route de l’exil à rebours et à vélo… Pascal Charrier, grand reporter à « La Croix », l’a accompagné. Aujourd’hui : de Corfou à Thessalonique. De Marseille à Istanbul, à vélo (7/9).

Les champs de mines empêchent encore les centaines de milliers de réfugiés azerbaïdjanais, ayant fui l’ouest du pays après la défaite contre l’Arménie dans les années 1990, de retourner dans leur région natale.

En 1922, Hagop Garmirian, Arménien de Constantinople, a quitté Istanbul pour Marseille en bateau. Marc, son petit-fils, journaliste reporter d’images, a parcouru cette route de l’exil à rebours et à vélo… Pascal Charrier, grand reporter à « La Croix », l’a accompagné. Aujourd’hui : de Venise à Corfou. De Marseille à Istanbul, à vélo (6/9).

En 1922, Hagop Garmirian, Arménien de Constantinople, a quitté Istanbul pour Marseille en bateau. Marc, son petit-fils, journaliste reporter d’images, a parcouru cette route de l’exil à rebours et à vélo… Pascal Charrier, grand reporter à « La Croix », l’a accompagné. Aujourd’hui : du Pô à Venise. De Marseille à Istanbul, à vélo (5/9).

En 1922, Hagop Garmirian, Arménien de Constantinople, a quitté Istanbul pour Marseille en bateau. Marc, son petit-fils, journaliste reporter d’images, a parcouru cette route de l’exil à rebours et à vélo… Pascal Charrier, grand reporter à « La Croix », l’a accompagné. Aujourd’hui : en Italie, de Gênes au Pô. De Marseille à Istanbul, à vélo (4/9).

En mai 2021, le journaliste Marc Garmirian entame un voyage de plus de 2000 km à vélo, accompagné de Pascal Charrier, grand reporter à « La Croix ». De Marseille à Istanbul, ils partent sur la trace du grand-père de Marc, remontant la route de son exil, croisant celle des migrants d’aujourd’hui. Retrouvez les récits, photos et vidéos de leur voyage.

Dans les régions reprises à l’Arménie il y a neuf mois, une Azerbaïdjan triomphante se focalise sur la reconstruction et exalte son patrimoine. La réconciliation avec les Arméniens, qui contrôlent toujours une partie du Haut-Karabakh, passe, elle, au second plan.

En 1922, Hagop Garmirian, Arménien de Constantinople, a quitté Istanbul pour Marseille en bateau. Marc, son petit-fils, journaliste reporter d’images, a parcouru cette route de l’exil à rebours et à vélo… Pascal Charrier, grand reporter à La Croix, l’a accompagné. Aujourd’hui : de Marseille à Nice. De Marseille à Istanbul, à vélo (2/9).

En 1922, Hagop Garmirian, Arménien de Constantinople, a quitté Istanbul pour Marseille en bateau. Marc, son petit-fils, journaliste reporter d’images, a parcouru cette route de l’exil à rebours et à vélo… Pascal Charrier, grand reporter à La Croix, l’a accompagné. Aujourd’hui : Marseille. De Marseille à Instanbul, à vélo (1/9)

Plusieurs milliers de manifestants se sont réunis dimanche 11 juillet au soir, devant le parlement géorgien. Ils réclament la démission du premier ministre, une semaine après qu’une vague d’attaques par des groupes d’extrême droite, a empêché la tenue d’une marche LGBT.

Une centaine de personnes ont manifesté lundi 5 juillet à Tbilissi en Géorgie contre la marche des fiertés. Des manifestants violents s’en sont pris aux policiers et à des journalistes.