Reportage

Haut-Karabakh : en Arménie, la ville de Goris en première ligne face à l’exode

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De jeunes hommes venant du Haut-Karabakh arrivent sur la place de Goris, lundi 25 septembre.
De jeunes hommes venant du Haut-Karabakh arrivent sur la place de Goris, lundi 25 septembre. Rebecca Topakian / Mirage collectif
Première ville d’Arménie sur le chemin des exilés du Haut-Karabakh, Goris et ses 20 000 habitants sont le premier point de chute des réfugiés. Les autorités locales et la population font leur possible pour les prendre en charge et les orienter.

Goris s’est remplie d’un coup. Dans le centre de cette petite ville de la province de Syunik, les policiers crient des ordres au mégaphone pour canaliser les milliers de réfugiés arméniens qui arrivent sans cesse du Haut-Karabakh, une semaine tout juste après sa chute aux mains de l’armée azerbaïdjanaise. Tous convergent vers la place principale, où le théâtre municipal a été reconverti en point d’accueil et centre de triage de la Croix-Rouge. Dépêchés en masse, ce 25 septembre, les journalistes font le pied de grue sur la chaussée détrempée pour capter les images des gens hagards qui descendent des minibus à la nuit tombée dans la lumière des gyrophares, pendant que d’autres attendent leur départ pour Erevan, la capitale arménienne.

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