Goris s’est remplie d’un coup. Dans le centre de cette petite ville de la province de Syunik, les policiers crient des ordres au mégaphone pour canaliser les milliers de réfugiés arméniens qui arrivent sans cesse du Haut-Karabakh, une semaine tout juste après sa chute aux mains de l’armée azerbaïdjanaise. Tous convergent vers la place principale, où le théâtre municipal a été reconverti en point d’accueil et centre de triage de la Croix-Rouge. Dépêchés en masse, ce 25 septembre, les journalistes font le pied de grue sur la chaussée détrempée pour capter les images des gens hagards qui descendent des minibus à la nuit tombée dans la lumière des gyrophares, pendant que d’autres attendent leur départ pour Erevan, la capitale arménienne.
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