Le cabinet politico-sécuritaire israélien a approuvé lundi 5 mai la possibilité d’une « distribution humanitaire si nécessaire » à Gaza, soumise à un blocus israélien, dans le même temps qu’il valide un plan de « conquête » de l’enclave.

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Le cabinet politico-sécuritaire israélien a approuvé lundi 5 mai la possibilité d’une « distribution humanitaire si nécessaire » à Gaza, soumise à un blocus israélien, dans le même temps qu’il valide un plan de « conquête » de l’enclave.
Environ dix ans après la loi contre le gaspillage alimentaire, les initiatives des associations et entreprises se multiplient. Mais les résultats peinent à suivre : les Français continuent de jeter beaucoup, surtout chez eux, les foyers restant les premiers gaspilleurs du pays.
Paris accueille les 27 et 28 mars le Sommet nutrition pour la croissance. Au Tigré, région du nord de l’Éthiopie touchée par des conflits jusqu’en 2022, le taux d’enfants malnutris a augmenté de 43 % à 48 % entre juillet 2024 et janvier 2025. En cause, la diminution de l’aide humanitaire et la mauvaise gouvernance liée aux tensions politiques.
Paris accueille les 27 et 28 mars le Sommet nutrition pour la croissance dans une période douloureuse d’arbitrages financiers. L’objectif des Nations unies d’éradiquer la malnutrition d’ici à 2030 semble s’éloigner. Tout un modèle est à repenser.
Au Darfour, majoritairement tenu par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), la population est particulièrement en proie à la faim. Plusieurs ONG ont jeté l’éponge à cause des violences, des combats et des entraves à l’aide humanitaire. Lundi 24 février, MSF a suspendu ses activités dans le camp de Zamzam.
Cette plante, qui ressemble à s’y méprendre à celle du bananier, nourrit déjà 20 millions d’Éthiopiens. Ses qualités nutritives et sa résistance au réchauffement climatique ont convaincu le gouvernement de lancer un programme pour l’étendre aux 12 régions du deuxième État le plus peuplé d’Afrique.
Ce nouvel espace multilatéral soutenu par 82 signataires se fixe l’ambition forte de toucher un demi-milliard de personnes d’ici à 2030. Mais il s’ajoute à un millefeuille de structures internationales qui gagnerait à être rationalisé.
Refugees International a rendu public un rapport intitulé « Démêler la réalité de la famine à Gaza » ce jeudi 12 septembre, pour décrire la trajectoire de la crise alimentaire subie à Gaza ces onze derniers mois.
La faim dans le monde n’a pas reculé en 2023, conséquence notamment des conflits, des difficultés économiques et des effets du réchauffement climatique, selon un rapport des agences de l’ONU publié mercredi 24 juillet. La faim touche environ 733 millions de personnes, soit plus de 9 % de la population mondiale.
L’Agence internationale de l’énergie organise un sommet à Paris sur la « cuisson propre ».
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a publié mercredi 27 mars un rapport sur le gaspillage alimentaire. L’humanité gaspillerait l’équivalent de plus d’un milliard de repas par jour. Retour en cinq chiffres sur les enjeux de la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Plus de 1,1 million de Gazaouis sont confrontés à « une situation de faim catastrophique », a déclaré l’ONU lundi 18 mars. Selon l’organisation internationale, en l’absence de mesures d’urgence, le nord de l’enclave sera touché d’ici au mois de mai par une famine, un état extrême qui correspond à des critères précis.
Plus d’un millier d’Israéliens se sont de nouveau rassemblés mardi 27 février à la frontière égyptienne pour bloquer le passage vers la bande de Gaza. Une initiative à l’appel de Tsav 9, un collectif d’activistes bien décider à utiliser l’aide humanitaire comme moyen de pression contre le Hamas.
Les lourdes mesures économiques imposées par la Cedeao pour tenter de faire plier la junte étouffent la population, depuis le coup d’État au Niger fin juillet. Si ce blocus fait les affaires des contrebandiers, les privations et les pénuries mettent à mal la population, déjà l’une des plus pauvres au monde.
Dans un documentaire que diffuse France 2 ce mercredi 4 octobre à 22 h 50, Ketty Rios Palma raconte une épicerie sociale et solidaire, à travers les parcours de sa coordinatrice et ses bénéficiaires. Un projet plein d’humanité.
258 millions de personnes à travers le monde sont désormais touchées par l’insécurité alimentaire aiguë, d’après un rapport publié mercredi 3 mai par plusieurs agences de l’ONU.
L’Unicef, Oxfam, Action contre la faim et Care ont alerté jeudi 27 avril sur la situation en cours dans les pays d’Afrique de l’Est, où la pire sécheresse depuis quarante ans menace d’une famine imminente.
Depuis huit ans et la prise de contrôle de la capitale Sanaa par les rebelles houthistes, le conflit au Yémen a fait plus de 380 000 morts. L’aide humanitaire peine toujours à venir en aide aux populations locales, à cause des mines ou faute d’accès aux territoires rebelles.
Le « bloc-notes » de l’écrivain Frédéric Boyer, paru dans La Croix L’Hebdo du vendredi 9 décembre.
Alors que la famine menace des centaines de millions de personnes dans le monde, les États et les organisations internationales ont des leviers d’actions. Des pistes évoquées lors du Talk humanitaire organisé le 6 décembre par l’ONG Solidarités International.
La Somalie connaît sa pire sécheresse depuis quarante ans, et la famine menace des centaines de milliers de personnes. Face à une crise humanitaire majeure, les organisations internationales tirent la sonnette d’alarme.
Pendant une semaine, les chefs d’État et de gouvernement de près de 150 pays vont se succéder à la tribune de l’ONU. La 77e Assemblée générale s’ouvre mardi 20 septembre à New York sur fond de crises multiples : guerre en Ukraine, insécurité alimentaire, approvisionnements énergétiques, changement climatique.
Dans un rapport publié lundi 15 août, la Banque mondiale alerte sur les conséquences accrues de l’inflation sur la sécurité alimentaire, notamment dans les pays les plus pauvres qui sont les premiers touchés.
Depuis un an, la crise s’est exacerbée en Afghanistan. La paralysie des institutions bancaires pose de nombreux défis aux organismes humanitaires qui appellent à des mesures pour résorber la crise économique.
Après la crise du Covid, la guerre en Ukraine souligne l’extrême fragilité d’un marché alimentaire largement mondialisé. Et, une nouvelle fois, ressurgit en Europe et en France le vieux débat entre défenseurs d’une agriculture « productiviste » et avocats d’un changement en profondeur du système pour le rendre plus durable. Cas de conscience.
La hausse des prix agricoles menace de faire basculer dans la pauvreté et l’insécurité alimentaire les habitants des pays les plus fragiles. Le sujet sera au menu d’une conférence internationale organisée vendredi 23 juin par l’Allemagne et du sommet du G7 qui doit débuter dimanche 26 juin. Les ONG demandent un encadrement plus strict des marchés pour lutter contre les comportements spéculatifs qui amplifient les variations de prix.
Rio de Janeiro abrite jusqu’à mercredi 22 juin la « Rencontre nationale contre la faim », organisée par l’ONG Action de la citoyenneté, alors que 15 % de la population vit actuellement en état d’insécurité alimentaire grave. Un niveau jamais atteint en plus de vingt ans.
Pierre Micheletti, président d’Action contre la faim France, alerte sur l’augmentation des prix alimentaires, qui touche particulièrement des pays africains où plus de 50 % du budget des familles est consacré à l’alimentation. Cette crise survient alors que le financement de l’aide humanitaire internationale est « chroniquement déficitaire ».
De mauvaises saisons des pluies, l’extension de la violence et les effets de la guerre en Ukraine précipitent des millions de Nigériens dans l’insécurité alimentaire. Les céréales et les fourrages manquent cruellement dans ce pays touché aussi par le dérèglement climatique.
Jean-Marie Paugam, le directeur adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), revient sur le risque de crise alimentaire mondiale créé par le blocus des ports ukrainiens. Mis en œuvre par la marine russe, il entraîne une réaction en chaîne : l’Inde et la Malaisie ont restreint leurs exportations pour préserver leur sécurité alimentaire.
La guerre en Ukraine perturbe le marché mondial des céréales. L’impact est ressenti dans des pays lointains risquant la famine, notamment en Afrique. Pour réduire ces risques, une coordination internationale doit être mise en place « Si loin, si proches », la chronique internationale de Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef à La Croix.
193 millions de personnes dans 53 pays frappés par l’insécurité alimentaire aiguë, dont 26 millions d’enfants sous-alimentés : un rapport publié ce mercredi 4 mai par les Nations unies et l’UE demande un effort global pour éviter l’effondrement généralisé des moyens de subsistance, la famine et l’augmentation de la mortalité.
Une crise alimentaire majeure touche actuellement l’Afrique.
À elles deux, la Russie et l’Ukraine pèsent 30 % des exportations mondiales de blé. La crainte d’une pénurie a fait exploser le cours du blé, rendant encore plus fragiles les pays pauvres les plus dépendants.
Les produits alimentaires de base ont augmenté en moyenne de 28 %, l’an dernier, et la hausse devrait se poursuivre en 2022. Cette hausse des prix accroît la malnutrition dans les pays les plus pauvres. Elle touche désormais plus de 800 millions de personnes et nous éloigne de l’objectif de vaincre la faim d’ici à 2030.
Dans ce pays qui n’existe pas officiellement, la population est confrontée à l’insécurité alimentaire sous l’effet conjugué des invasions de criquets, de la sécheresse et des violences entre les clans. Les premières victimes sont les femmes et les enfants.
Dans son rapport annuel sur la pauvreté, publié le 18 novembre, le Secours catholique note une augmentation de 4 % des besoins en aide alimentaire en 2020 parmi les personnes qu’il accompagne. Deux d’entre elles expliquent comment on s’adapte quand le budget ne permet plus d’acheter assez à manger.
L’augmentation des prix alimentaires et des coûts de transport se traduit par une hausse du nombre de personnes en « insécurité alimentaire aiguë », alerte le Programme alimentaire mondial (PAM). Quarante-cinq millions de personnes sont désormais au bord de la famine dans quarante-trois pays et en particulier en Afghanistan.
5,2 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence dans la région du Tigré. Viols, mutilations et esclavage sexuel sont utilisés comme armes de guerre par les forces éthiopiennes et érythréennes, dénonce un rapport d’Amnesty International.
Pierre Micheletti (1), président d’Action contre la faim, s’exprime à l’occasion de la journée mondiale de l’humanitaire le jeudi 19 août.
Malgré une baisse en juin, les prix des produits alimentaires se maintiennent à un niveau anormalement élevé. Cette inflation explique en grande partie la hausse de l’insécurité alimentaire dans le monde, après des années de reflux.
Alors qu’un pré-sommet des Nations unies s’ouvre lundi 26 juillet à Rome, un collectif de 500 organisations de la société civile appelle à une « contre-mobilisation ». Valentin Brochard, chargé de plaidoyer souveraineté alimentaire au CCFD -Terre Solidaire décrypte les enjeux.
Le Soudan vient de bénéficier d’une aide massive du FMI et d’un allègement de sa dette. Mais plus de deux ans après la révolution qui a chassé du pouvoir Omar El Béchir, les réformes engagées par le gouvernement provoquent une hausse des prix et le mécontentement d’une partie de la population.
La faim dans le monde s’est aggravée en 2020, en raison d’une combinaison de facteurs (Covid-19, climat, conflits) et avec à la clé six fois plus de personnes qu’en 2019 « dans des conditions proches de la famine », selon un rapport d’Oxfam publié vendredi 9 juillet.
Des images montrant des Malgaches se nourrissant de chutes de cuir ont brisé le silence entourant la crise alimentaire aiguë qui touche le sud de la Grande île. Deux années de sécheresse consécutives menacent plus d’un million de personnes de famine dans une région isolée et difficile d’accès.
Alexis Jenni et « le mur invisible de la honte » en temps de crise sociale.
Au-delà de l’aspect sanitaire, les mesures prises pour endiguer la propagation du virus risquent de plonger davantage de personnes dans l’extrême pauvreté.
La famine, « kéré » en malgache, menace le sud de la grande île. Elle est due à un manque de pluies depuis janvier dernier. La solidarité tente de s’organiser dans cette zone difficile d’accès.
Dans un discours diffusé à l’occasion d’un congrès organisé par la FAO, vendredi 16 octobre, François a renouvelé sa proposition d’utiliser une partie de l’argent aujourd’hui utilisé pour les dépenses militaires pour créer un fonds mondial de lutte contre la faim.
En distinguant le Programme alimentaire mondial (Pam), lauréat vendredi 9 octobre du prix Nobel de la paix, le Comité Nobel salue un organisme qui vient en aide dans les zones de conflit à des populations qui souffrent de la faim. Avec ce prix, il veut aussi soutenir le multilatéralisme et la solidarité internationale.
Un rapport onusien pointe de possibles crimes contre l’humanité, commis par les belligérants. L’arme de la faim a été utilisée des deux côtés.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU, prix Nobel 2020, estime que 120 millions de personnes supplémentaires, cette année, seront exposées à l’insécurité alimentaire. Les conséquences du confinement en sont la raison principale.
Le Secours populaire publie son nouveau baromètre de la pauvreté, ce mercredi 30 septembre. La crise sanitaire a quelque peu creusé les inégalités, mais surtout elle a fait basculer de nombreux Français dans la précarité alimentaire.
Jean Senahoun, économiste au bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), nous explique à quel point le continent africain est exposé aux marchés alimentaires mondiaux.
C’est l’un des plus grands et des plus fréquentés marchés de la capitale sénégalaise. Un concentré des difficultés à approvisionner une grande ville comme Dakar.
La crise du Covid-19 a révélé les failles des chaînes alimentaires en Afrique. Le continent peine à nourrir une population urbaine paupérisée qui ne cesse de croître.
En France, 5,5 millions de personnes bénéficient de l’aide alimentaire. Les effets du confinement et la crise économique à venir mettent au défi les associations. Pour comprendre ce que signifie avoir faim aujourd’hui en France, nous sommes partis à Tours, à la rencontre des personnes qui n’arrivent plus à se nourrir par leurs propres moyens.
La journée mondiale de la lutte contre la faim prend une résonance toute particulière cette année, alors qu’à l’ombre de la pandémie Covid-19 couve une crise alimentaire majeure.
La crise du coronavirus a mis en exergue les faiblesses d’un système alimentaire mondialisé et les limites du modèle agro-industriel dominant. Les remèdes sont connus : mieux réguler les marchés de denrées et organiser la transition vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Séquence « Changer de monde », volet 3 : « Un monde plus durable » (2/5).
Marie Lucas, Anne-Claire Muller, Jérôme Perrin, Thaïs Piganeau et Yoen Qian-Laurent pour le Collectif des pilotes solidaires au service des relais alimentaires du diocèse de Paris. Ce collectif créé pendant le confinement pour soutenir les relais alimentaires du diocèse de Paris, lance un appel à la mobilisation durable par-delà le confinement.
Le confinement mis en place le 25 mars en raison de l’épidémie de coronavirus est un choc économique qui met au défi la sécurité alimentaire d’un pays de 1,3 milliard d’habitants.
Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté (et ancien rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation), Olivier De Schutter explique les menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire dans le monde. Il regrette que la communauté internationale ne se soit pas dotée des outils nécessaires pour agir rapidement.
Depuis le commencement de la pandémie de Covid-19, les associations caritatives ont bouleversé leurs méthodes d’intervention en faveur des plus démunis. « La Croix » a suivi l’action d’un certain nombre d’entre elles, en région parisienne. Au fil des jours, l’explosion de la misère a généré une mobilisation solidaire sans précédent. Solidarité avec les exclus (1/3).
Marcos Filardi, avocat à Buenos Aires spécialisé dans la défense des droits à une alimentation de qualité, a créé dans le sous-sol de l’immeuble familial un « Musée de la faim ». C’est un lieu de rencontres pour les militants d’une autre agriculture.
Premier exportateur mondial, la Russie vient d’annoncer qu’elle suspendait ses ventes de blé à l’étranger jusqu’en juillet pour privilégier son marché intérieur. Une annonce qui n’a guère déstabilisé jusque-là les marchés, mais qui pourrait être lourde de conséquences pour les pays dépendants.
En Guyane et à Mayotte, les populations précaires reçoivent des aides alimentaires mais celles-ci pourraient s’avérer insuffisantes, au risque de raviver la crise sociale.
Pierre Micheletti, médecin, président d’Action contre la Faim, et Jean-François Riffaud, directeur général d’Action contre la Faim.
Action contre la faim (ACF) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) s’alarment, vendredi 31 janvier, de la dégradation spectaculaire de la situation humanitaire dans le Sahel. Les deux ONG, dans une conférence de presse conjointe organisées à Paris, ont fait aussi état des obstacles politiques et sécuritaires qui paralysent leurs actions.
L’ONG Care publie mardi 28 janvier son baromètre annuel des principales crises humanitaires « oubliées par les médias ». Neuf des dix crises ainsi recensées pour 2019 se déroulent sur le continent africain. Les conditions politiques et climatiques expliquent souvent ces situations.
Le regard de Dominique Quinio se porte cette semaine sur notre dossier du 15 janvier. Elle revient sur la tragédie du Biafra, sur ces visages, ces corps, sur ces leçons que l’on a pas apprises depuis 50 ans.
Les Nations unies alertent sur la progression de la famine en Afrique australe et lancent un appel à la communauté internationale. Plus de 45 millions de personnes sont menacées en raison de la sécheresse, des inondations et des difficultés économiques. La situation est particulièrement préoccupante au Zimbabwe.
Lundi 15 juillet, plusieurs agences onusiennes ont rendu un rapport sur la faim dans le monde, en augmentation depuis trois ans, particulièrement en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Le rapport utilise un nouvel indicateur, prenant en compte les situations d’insécurité alimentaire.
Lutter contre la malnutrition, réduire la pauvreté rurale, développer une agriculture durable sont les grandes missions de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. Celle-ci désigne ce dimanche 23 juin son prochain directeur général.
Le pape François a appelé, jeudi 14 février, la communauté internationale à « assumer » ses « responsabilités » face à la faim dans le monde.
Dans une note interne datée de mi-octobre, les Nations unies alertent sur le risque d’une situation de « préfamine », qui pourrait toucher près de quatorze millions de Yéménites dans les mois à venir. Sur le terrain, certaines ONG pointent la difficulté de recueillir des données fiables sur le phénomène.
LES LIEUX DU POUVOIR ÉCONOMIQUE (2/5) Mettre un terme à la faim dans le monde, réduire la pauvreté rurale, développer une agriculture plus durable : tels sont les grands objectifs poursuivis par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) installée à Rome.
LES LIEUX DU POUVOIR ÉCONOMIQUE (2/5) Mohamed Manssouri, directeur du centre d’investissement de la FAO, ingénieur agronome de formation, dirige une équipe qui conçoit des actions à long terme de développement agricole et de gestion des ressources naturelles.
Outil de protestation pacifiste, la grève de la faim est un mode d’action qui s’est intensifié au XXe siècle pour mettre en lumière une cause ou un engagement. Retour sur plus de cent ans de grèves de la faim pour mesurer quels en sont les origines et les impacts.
VENEZUELA, L’EFFONDREMENT (1/3).La crise économique qui frappe ce pays pétrolier est sans précédent. Au point qu’il est de plus en plus difficile de manger à sa faim au Venezuela.
Marie-Roberte Bedes, directeur du club Demeter de 1997 à janvier 2017. Elle revient sur le reportage au Burkina Faso de la Croix du 16 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation.
Dans un message adressé lundi 3 juillet à la 40e Conférence de la FAO, le pape souligne la nécessité de l’action de chacun contre la faim et annonce une contribution personnelle à l’action de l’organisation.
L’association lance un appel aux dons, alors que la famine frappe plusieurs pays du continent africain.
CARTE Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi 7 mars la communauté internationale à se mobiliser massivement pour « éviter le pire » en Somalie, pays de la Corne de l’Afrique sur lequel plane l’ombre d’une nouvelle famine. Quelle est la situation alimentaire dans les autres pays ? La réponse en une carte.
Que faire pour aider les populations les plus fragiles ? Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, présent en Somalie, a appelé de ses vœux, mardi 7 mars, une mobilisation « massive ». Sur le terrain, les humanitaires témoignent de la difficulté d’accès aux populations.
L’état de famine est déclaré au Soudan du Sud depuis trois semaines. Trois autres pays sont aussi fortement menacés : le Nigeria, la Somalie et le Yémen.
100 000 personnes sont victimes de ce fléau. Trois autres pays de la région sont sous sa menace.
Chaque été, alors que beaucoup d’associations ferment leurs portes, Août secours alimentaire distribue des repas aux personnes démunies. Cette année, alors que la demande ne faiblit pas, l’association fait face à des problèmes d’approvisionnement.
Devant des responsables économiques et politiques participant à la réunion annuelle du Forum économique mondial, le secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE) a mis en avant les dimensions éthiques, écologiques et religieuses de l’acte de se nourrir.
Le représentant personnel du pape au Congrès eucharistique de Cebu, aux Philippines, a vivement dénoncé l’indifférence et appelé à venir en aide aux pauvres.
Une grave sécheresse touche actuellement le pays et pourrait entraîner une famine, menaçant plus de 10 millions de personnes.
Pour faire disparaître la faim sur terre, cette ingénieure agronome fait confiance au progrès et ne juge pas utile d’opposer une cuisine de terroir et des productions agro-industrielles.
Un rapport de la FAO publié mardi 13 octobre montre que la protection sociale lutte efficacement contre la faim dans le monde.
Le nombre de personnes souffrant de la faim a reculé de près d’un quart en 25 ans, passant pour la première fois sous la barre des 800 millions.
En Grande-Bretagne, l’association chrétienne de banques alimentaires Trussell Trust a vu le nombre de personnes faisant appel à son réseau multiplié par sept en deux ans. La reprise ne profite pas aux salariés les plus pauvres, très exposés à la précarité. Le primat de l’Église d’Angleterre demande au gouvernement d’agir et aux familles d’éviter le surendettement.
842 millions de personnes sont aujourd’hui sous-alimentées dans le monde, un chiffre impressionnant malgré une baisse environ de moitié depuis 1970. C’est en Afrique subsaharienne que l’on trouve la part la plus importante de personnes sous-alimentées dans la population avec 21 % d’habitants concernés. Entretien avec Gérard-François Dumont, professeur de géographie à la Sorbonne et président de la revue Population & Avenir sur les enjeux de l’alimentation.
Malgré une amélioration ces dernières années, une personne sur neuf (805 millions de personnes) continue à souffrir de la faim dans le monde. Un problème dont plus de la moitié des Français sont conscients, rapporte le sondage CCFD-Terre solidaire sur « les Français et la faim dans le monde » publié à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation jeudi 16 octobre. La lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition restent des priorités, y compris dans les pays développés.
Au-delà de la simple distribution de denrées aux associations partenaires, les banques alimentaires françaises mettent de plus en plus l’accent sur l’accompagnement des bénéficiaires.
Guy Aurenche, président du CCFD-Terres Solidaires, s’exprime sur les résultats du sondage CCFD/La Croix sur Les Français et la lutte contre la faim dans le monde commandé à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation. Pour lutter contre la faim, il faut éviter les gaspillages et lutter contre la spéculation sur les produits alimentaires.
Au Pakistan, au Brésil et au Sénégal, l’insécurité alimentaire touche des membres de la classe moyenne. Ces nouveaux urbains ne sont plus des producteurs comme leurs parents mais des consommateurs de biens alimentaires.
Le sondage CCFD-Terre solidaire sur « les Français et la faim dans le monde » montre que la modification des comportements dans le Nord peut aider à combattre la faim dans le Sud.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation jeudi 16 octobre, le CCFD-Terre solidaire et La Croix publient le sondage annuel CSA sur les Français et la faim dans le monde. Au Pakistan, au Brésil et au Sénégal, l’insécurité alimentaire touche des membres de la classe moyenne. Ces nouveaux urbains ne sont plus des producteurs comme leurs parents mais des consommateurs de biens alimentaires.
Zubaida, 42 ans, Pakistanaise, mère de huit enfants, Islamabad
Gora Diop, étudiant, Sénégalais, Dakar
Maria José Araujo Neves, Brésilienne, 67 ans, retraitée, Rio de Janeiro
L’IFPRI (International Food Policy Research Institute) a publié en octobre 2014 un rapport sur la « faim invisible » dans le monde. Les carences alimentaires sont peu visibles et pourtant elles représentent un des freins majeurs du développement.
Le monde compte environ 805 millions de personnes souffrant de la faim, soit 100 millions de moins qu’il y a dix ans, et 209 millions de moins qu’il y a 20 ans, selon un rapport publié mardi 16 septembre par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international de développement agricole (FIDA). Cette amélioration devrait permettre d’atteindre l’Objectif du millénaire pour le développement consistant à diminuer de moitié, d’ici à 2015, la proportion de personnes souffrant de la faim dans les pays en développement. Les progrès réalisés masquent cependant de profondes disparités régionales. L’Afrique subsaharienne a peu progressé au cours des dernières années et environ une personne sur quatre y reste sous-alimentée. Les précisions de José Tissier, pesponsable adjoint de la division agriculture et développement rural à l’Agence Française de développement (AFD).
Selon une enquête du Programme alimentaire mondial, la situation est due notamment à de mauvaises récoltes. La population du Sahel est touchée depuis plusieurs années par la malnutrition et, parfois, la famine.
Le pays, deuxième producteur mondial d’huile de palme, s’est engagé dans une campagne de réhabilitation de cette culture attaquée par des ONG pour ses dégâts environnementaux et sanitaires.
La lutte contre la faim a marqué des progrès spectaculaires depuis vingt ans, avec le recul de la pauvreté. Toutefois, une personne sur huit reste sous-alimentée dans le monde, essentiellement en Afrique et Asie du Sud, selon la FAO.
Cette année, grâce à une météo favorable, les récoltes sont en hausse. L’accès à l’alimentation des plus pauvres reste suspendu aux fluctuations des cours mondiaux.
Approuvée par le gouvernement indien, « la loi pour la sécurité alimentaire » prévoit d’aider 800 millions de personnes. Le projet vise à éradiquer la faim dans un pays où près d’un enfant sur deux est sous-alimenté.
Les spécialistes de la nutrition sont rassemblés à Paris, mardi 14 et mercredi 15 mai, pour une conférence internationale contre la malnutrition infantile. En Afrique, la lutte contre la faim s’organise dans les villes africaines de plus en plus touchées par la malnutrition.
Le taux de malnutrition au Pakistan est parmi l’un des plus élevés au monde. Près de 58 % des foyers sont touchés par l’insécurité alimentaire. Dans les zones urbaines, 52 % des personnes souffrent de problèmes de faim modérés ou sévères.
Dans les villes d’Amérique latine et d’Asie, le nombre d’obèses tend à dépasser celui des victimes de la sous-alimentation. Cette forme de malnutrition se développe aussi chez les citadins africains. Entretien avec Yves-Martin Prével, épidémiologiste en nutrition publique à l’Institut de recherche et de développement (IRD).
À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, le CCFD-Terre solidaire et « La Croix » publient le sondage annuel CSA sur les Français et la faim dans le monde.
Le Mali et la Colombie cherchent à attirer des investisseurs locaux ou étrangers pour développer des projets agro-industriels sur d’immenses parcelles. Des organisations locales paysannes se mobilisent contre ces programmes de cession ou de location de terres, qui empiètent parfois sur leurs propres exploitations.
Le nombre de personnes sous-alimentées a baissé de 132 millions entre 1990 et aujourd’hui, d’après L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde en 2012, publié par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (Fida) des Nations unies et le Programme alimentaire mondial (PAM).
La volatilité des prix alimentaires, principale cause de la crise alimentaire de 2008, a été décortiquée par la FAO. Tous les pays n’ont pas subi la crise, certains en ont profité.
La famine touche plus de 300 000 personnes dans deux régions du sud de la Somalie, contrôlées par les insurgés islamistes, a annoncé l’ONU mercredi 20 juillet. Les Nations unies évoquent « la plus grave crise alimentaire en Afrique » depuis la famine en Somalie il y a vingt ans.
La famine touche plus de 300 000 personnes dans deux régions du sud de la Somalie a annoncé l'ONU mercredi 20 juillet à Nairobi, évoquant "la plus grave crise alimentaire en Afrique" en 20 ans.
L’ONU doit faire le point sur la grave crise alimentaire en Somalie et dans la Corne de l’Afrique Présente à Mogadiscio et dans le centre du pays, l’ONG Action contre la faim (ACF) s’alarme devant le nombre de personnes malnutries qui affluent vers ses centres de soin
Les Nations unies étudient la piste de l’élevage d’insectes pour nourrir la planète. Ce « mini-bétail » a de réels atouts
La hausse des prix des matières premières agricoles continuera d'être une menace pour la sécurité alimentaire au cours des dix années à venir, selon la FAO
La FAO a publié lundi 7 mars son rapport annuel sur la faim dans le monde. L'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture y plaide notamment en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes dans l'agriculture pour augmenter la production agricole et réduire d'au moins 100 millions le nombre d'affamés dans le monde
D'après les estimations de la FAO, le nombre de personnes souffrant de la faim est passé sous le milliard d'habitants. Ces données s'expliquent d'abord par la baisse des prix alimentaires
Selon les chiffres publiés dans le document, le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde a baissé en 2010, à 925 millions. L'organisation juge néanmoins ce chiffre "inadmissible"
Les deux grands organismes onusiens de lutte contre la faim, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), ont récompensé lundi le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, pour ses programmes sociaux auprès des plus démunis. Sous ses deux mandats, la malnutrition a reculé de 70 % et la mortalité infantile de 47 %
Après les mauvaises récoltes de 2009, près de 10 millions de personnes au Niger et au Tchad sont menacés de malnutrition modérée ou sévère
Dans un récit bouleversant traduit dans de nombreux pays, le spécialiste des droits de l'homme Thomas Buergenthal évoque sa vie d'enfant à Auschwitz
Selon les ONG, le texte final adopté lors du sommet de la FAO reste trop flou
Au cours de son discours prononcé lundi 16 novembre à Rome devant le sommet de l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Benoît XVI a dénoncé «spéculation», qui met la nourriture «sur le même plan que toutes les autres marchandises». «La convocation même de ce sommet, témoigne, dans un certain sens, de la faiblesse des mécanismes actuels de la sécurité alimentaire et de la nécessité de les repenser», a souligné le pape.
Selon le sondage BVA-CCFD-Terre solidaire réalisé à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation et publié en exclusivité par « La Croix » huit Français sur dix plébiscitent l'agriculture locale et familiale pour lutter contre la faim dans le monde
Selon un sondage BVA-CCFD-Terre solidaire, publié dans La Croix du vendredi 16 octobre, une majorité de Français est favorable à l'augmentation de l'aide aux pays pauvres
Pour le directeur général de la FAO (1), intervenu à la demande du pape devant l'assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques, le travail des religions est essentiel pour trouver une solution durable au drame de la faim
Les pays riches et émergents réunis dans le cadre du G8 à L'Aquila discuteront vendredi 10 juillet de l'impact de la crise économique sur les pays pauvres, une urgence alors que la faim progresse partout dans le monde
À l'occasion de la Journée mondiale contre la faim dans le monde, jeudi 16 octobre, le baromètre annuel BVA pour le CCFD et « La Croix » relève cette année une tendance au pessimisme des Français face à la faim dans le monde
À l'occasion de la Journée mondiale contre la faim dans le monde, jeudi 16 octobre, le baromètre annuel BVA pour le CCFD et « La Croix » relève cette année une tendance au pessimisme des Français face à la faim dans le monde
Les humanitaires s'alarment de la dégradation de la situation alimentaire dans la Corne de l'Afrique
Des organisations humanitaires appellent les dirigeants du G8 à financer la fabrication d'aliments luttant efficacement contre la malnutrition des enfants des pays les plus pauvres
La déclaration finale du sommet de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO ) qui s'est tenu à Rome donne, jeudi 5 juin, la priorité aux investissements dans l'agriculture et à l'appui aux pays pauvres pour résister au choc de la flambée des prix
Le sommet de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO ) s'est achevé jeudi 5 juin au soir à Rome par l'adoption difficile d'une déclaration finale mentionnant différentes stratégies de lutte contre la faim, sans se prononcer sur la question des biocarburants ni des subventions agricoles
Les pays membres de l'ONU ont ouvert mardi 3 juin à Rome une conférence de trois jours sur la sécurité alimentaire
Le sommet de la FAO, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, s'est ouvert mardi 3 juin à Rome. Enjeu des discussions : la sécurité alimentaire