Face à la baisse continue du taux de fécondité, le Vietnam a annoncé mercredi 4 juin abandonner la limite de deux enfants par famille, en place depuis 1988. Chaque couple est désormais libre d’avoir le nombre d’enfants qu’il souhaite.

Surpopulation, vieillissement, migrations… Chaque jour pendant trois semaines, « La Croix » explore les bouleversements et les défis à venir de la population mondiale.
Face à la baisse continue du taux de fécondité, le Vietnam a annoncé mercredi 4 juin abandonner la limite de deux enfants par famille, en place depuis 1988. Chaque couple est désormais libre d’avoir le nombre d’enfants qu’il souhaite.
Mardi 27 mai, un premier rapport du Conseil scientifique de France ruralités s’est penché sur la représentation des zones rurales et appelle à « changer de regard ». Car des stéréotypes persistent, peignant un tableau encore « misérabiliste » et « caricatural » de ces territoires.
Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan entend limiter le recours aux césariennes qui nuit selon lui à la natalité turque. Pour l’opposition, le pouvoir islamo-conservateur cherche à contrôler le corps des femmes. La Turquie est l’un des pays où le taux de césariennes est le plus élevé au monde.
La Brésilienne Inah Canabarro Lucas est décédée mercredi 30 avril à l’âge de 116 ans et 326 jours, a annoncé la congrégation au sein de laquelle elle vivait. La nouvelle doyenne est désormais une Britannique, Ethel Caterham, aujourd’hui âgée de 115 ans et 252 jours.
La natalité est en baisse dans l’Union européenne, avec 3,67 millions de bébés nés en 2023, soit 5,4 % de moins que l’année précédente. Il s’agit du plus fort recul annuel depuis le début des années 1960, a annoncé Eurostat vendredi 7 mars. La France reste l’un des pays les plus féconds.
La justice a autorisé lundi 24 février l’inscription du prénom « Fañch » sur l’état civil d’un petit garçon né en 2023, avec le « tilde », même si cet accent ne figure pas dans la langue française. En matière de prénom, la loi fixe un cadre mais consacre le principe de liberté de choix des parents.
Les Français attribuent une note moyenne de satisfaction de 7,2 sur 10 à leur vie, selon une enquête de l’Insee publiée ce mercredi 19 février. Âge, santé, lieux de vie, revenus… De nombreux critères font varier ce niveau de bonheur en fonction des situations, même s’il est resté plutôt stable ces dernières années.
L’Insee a dévoilé jeudi 13 février 2025 une étude sur les personnes âgées de 65 ans ou plus. Basée sur les données de recensement de 2021, l’étude détaille le nombre de seniors vivant en France, ainsi que leur mode de résidence qui varie notamment selon l’âge, le sexe ou encore les départements.
Dans son bilan démographique publié au début de l’année 2025, l’Insee révèle que le nombre de naissances enregistrées en 2024 est le plus faible sur un an depuis 1946. Sylviane Guillaumont Jeanneney tente de comprendre les causes de cette baisse historique pour mieux l’endiguer.
Pour la troisième année consécutive, la population de la Chine a diminué. Pour relancer la natalité du pays, les autorités misent sur des politiques incitatives, mais aussi sur une campagne intrusive en direction des femmes.
La population chinoise baisse, d’après des chiffres publiés vendredi 17 janvier 2025. Ancien pays le plus peuplé du monde, la Chine a été détrônée par l’Inde en 2022. La croissance démographique d’autres pays comme le Pakistan ou le Nigeria devrait à nouveau bouleverser le classement dans les années à venir.
La croissance économique chinoise a été de 5 % en 2024, en dessous des objectifs affichés par Pékin, selon les chiffres officiels publiés vendredi 17 janvier. Le pays fait face à une crise de la consommation. La Chine enregistre également pour la troisième année consécutive une baisse de sa population.
Alors que les chiffres de la démographie publiés par l’Insee ce mardi 14 janvier montrent une baisse constante de la natalité en France, il est nécessaire, nous dit l’essayiste Jean Birnbaum (1), de nous confronter à la question des nouveaux venus dans notre monde.
Selon le bilan démographique 2024, rendu public mardi 14 janvier, l’indice conjoncturel de fécondité s’établit en France à 1,62 enfant par femme, le plus bas depuis la fin de la Première Guerre mondiale.
Le nombre de naissances baisse de manière constante depuis 2010 et l’année 2024 ne fait pas exception, selon le bilan démographique de l’Insee, publié mardi 14 janvier. Si les causes sont multifactorielles, des démographes et des économistes proposent des solutions pour relancer la natalité.
En 2024, la fécondité a continué de diminuer, note l’Insee dans son bilan démographique publié mardi 14 janvier 2025. L’espérance de vie à la naissance s’est quant à elle stabilisée à un « niveau historiquement élevé ».
Pour la première fois, la campagne 2025 du recensement national, qui sera lancée le 16 janvier, renseignera le lieu de naissance des parents. Une évolution qui permettra d’améliorer les statistiques ethniques, pas interdites mais strictement encadrées en France.
Après une baisse liée à la crise du Covid-19, l’espérance de vie à 65 ans, et notamment celle en bonne santé, repart à la hausse, indique une étude de la Drees publiée mardi 31 décembre, rallongeant les années de retraite.
La Direction statistique des ministères sociaux (Drees) s’est intéressée à l’espérance de vie sans incapacité des Françaises et Français, dans une étude parue mardi 31 décembre 2024. Différence entre les hommes et les femmes, place de l’Hexagone dans l’UE… Voici cinq choses à en retenir.
Le Club Landoy, collectif de réflexion sur la transition démographique fondé par le groupe Bayard, qui édite La Croix, a publié le 25 novembre son baromètre annuel. Sibylle Le Maire y décrypte la rupture observée entre responsabilité individuelle et solidarité collective face à l’allongement de l’espérance de vie.
Dans Naître ou le néant. Pourquoi faire des enfants en temps d’effondrement ? (1), Marianne Durano analyse la question de la natalité à la lumière de réflexions portées par de grands philosophes. À travers Arendt, Épicure, Jonas ou Foucault, elle montre pourquoi faire des enfants est un risque que nous devons prendre.
L’Insee a publié, jeudi 14 novembre, le bilan démographique définitif pour l’année 2023, qui marque un décrochage dans le nombre des naissances.
Le 3 janvier est le jour de l’année où l’on décompte le plus de morts tandis que le 15 août enregistre le plus faible nombre de décès, selon une étude de l’Insee publiée mercredi 30 octobre. Méfiez-vous aussi du jour de votre anniversaire, plus « meurtrier » que les autres pour les jeunes et… les centenaires.
L’île affiche le plus bas taux de fécondité en Europe. Le désir d’enfant a chuté en quelques décennies sur fond de profonds bouleversements de la société maltaise.
Directeur des affaires médicales du CHU de Tours, philosophe et auteur de deux essais sur le sujet, Frédéric Spinhirny insiste sur la nécessité de la naissance pour penser le monde de demain. À ses yeux, le nouveau-né reste un espoir de renouvellement.
Le monde a entamé une révolution démographique aux conséquences encore incalculables. Dans les deux tiers de la planète, le taux de fécondité est passé sous les 2,1 enfants par femme, seuil sous lequel le renouvellement des générations n’est plus assuré. Et rien ne paraît, dans les années à venir, pouvoir enrayer ce déclin.
L’Institut national d’études démographiques (Ined) a publié mercredi 16 octobre un nouveau rapport sur les dynamiques mondiales. Gilles Pison, démographe et auteur d’un Atlas de la population mondiale, (Autrement, 2023) décrypte les évolutions en Afrique, où la population continue d’augmenter, en dépit de la baisse de la fécondité.
L’immigration a augmenté et s’est diversifiée. Désormais la moitié des immigrés viennent de zones géographiques qui étaient très peu représentées il y a vingt-cinq ans, souligne une étude de l’Insee présentée le 29 août.
L’Insee a publié mardi 16 juillet une étude sur les écarts d’espérance de vie selon la catégorie sociale et le niveau d’études. Elle révèle que les hommes cadres vivent en moyenne cinq ans de plus que les hommes ouvriers. Un écart qui s’élève à trois ans chez les femmes.
L’avionneur européen Airbus a indiqué lundi 15 juillet prévoir que la flotte d’avions de plus de 100 places et cargo doublerait dans le monde dans les vingt prochaines années, passant de 24 260 à 48 230 appareils. Ce phénomène devrait être soutenu par la croissance économique et démographique, en particulier en Asie, qui devrait représenter près de la moitié des avions à livrer durant cette période.
Avec le plus faible taux de naissance au monde, la Corée du Sud verra sa population diminuer de près de 20 millions d’habitants d’ici à 2070. Face à l’urgence, le gouvernement lance un ministère dédié à ce défi national.
Selon le dernier rapport des Nations unies, publié jeudi 12 juillet, la population mondiale va atteindre un pic en 2080 avant de lentement diminuer avec des taux de fécondité en baisse. La situation est cependant disparate dans les différentes régions du monde.
Avec respectivement 4 527 et 3 177 naissances, les prénoms Gabriel et Louise sont les plus donnés en 2023. Raphaël et Léo complètent le top 3 pour les garçons. Ambre et Alba terminent à la deuxième et troisième place en ce qui concerne les filles.
Dans un rapport publié jeudi 20 juin, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’alarme du déclin de la fécondité depuis soixante ans. Elle préconise un partage plus équitable des responsabilités professionnelles et familiales ainsi qu’un meilleur accès à des logements abordables.
La métropole de Tokyo a annoncé, mercredi 5 juin, le lancement cet été d’une application de rencontres pour les jeunes célibataires afin de favoriser les mariages et relever le défi d’un effondrement dramatique des naissances au Japon. Une nouvelle initiative qui vient s’ajouter à bien d’autres, sans succès.
La ministre des familles Sarah El Haïry a réuni, mercredi 15 mai, associations, employeurs, syndicats et élus pour peaufiner le nouveau congé de naissance. Si le projet va « dans le bon sens » pour les associations familiales, il ne répond pas vraiment aux besoins des parents et de l’enfant.
Alors que le gouvernement lance, mercredi 15 mai, une concertation sur le congé de naissance, le sociologue Julien Damon explore une voie originale pour relancer la fécondité en proposant de soutenir les recompositions familiales.
Intervenant lors d’États généraux de la natalité organisés par une association familiale italienne, le pape François s’est inquiété, vendredi 10 mai, du faible taux d’enfants par femme sur le continent européen. Il a comparé le marché des armes à celui des contraceptifs. « L’un détruit la vie, l’autre empêche la vie. »
Le billet d’Alain Rémond du vendredi 3 mai.
Une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) dévoile mercredi 24 avril que les « plus que centenaires » sont de plus en plus nombreux en France, avec même l’émergence d’une nouvelle classe d’âge, les « supercentenaires », qui dépassent les 110 ans.
Le comptage de la population kosovare a débuté le 5 avril avec un appel au boycott par le principal parti de la minorité serbe. Le recensement, qui risque de confirmer la tendance d’une chute démographique, ravive les tensions à l’intérieur du pays.
Il n’y a jamais eu autant de centenaires en Italie, selon un rapport publié par l’Institut national de statistiques vendredi 29 mars. Le résultat du vieillissement de la population, mais aussi d’une évolution du style de vie et des progrès médicaux.
Alors que des projections de l’Insee annonçaient une baisse de la population à l’horizon de 2070, l’Ined publie, mercredi 20 mars, un autre scénario selon lequel la population augmenterait, même avec le taux de fécondité actuel de 1,68 enfant par femme, du fait d’un solde migratoire annuel équivalent à celui de 2023.
Dans Le Temps du choix. Être ou ne pas être mère, Bettina Zourli plaide pour que les femmes refusant d’avoir des enfants soient moins stigmatisées par la société, tout en dénonçant aussi fort les obstacles qui jonchent le quotidien des mères.
Emmanuel Macron reçoit lundi 12 février le ministre de l’intérieur et la ministre déléguée chargée des outre-mer pour discuter de la réforme constitutionnelle qui doit supprimer le droit du sol à Mayotte. La réforme vise à freiner l’immigration dans un département à la démographie hors norme.
Pour l’ancien président du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA), on ne doit pas, comme l’a fait Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse, aborder les problèmes de la famille uniquement au travers du prisme de la fécondité.
Le congé de naissance, promis par Emmanuel Macron le 16 janvier, entrera en vigueur « courant 2025 » et remplacera le congé parental actuel. Sa rémunération prendra la forme d’une indemnité journalière, à l’instar des congés maternité et paternité.
Jean de Saint-Chéron revient sur les propos du président Emmanuel Macron appelant au « réarmement démographique » de la France et les réactions, notamment celle de la député écologiste Sandrine Rousseau, suscitées par cette annonce.
Jules Lepoutre, auteur de Nationalité et souveraineté (Éd. Dalloz, 832 p., 75 €), est professeur de droit public à l’université Côte-d’Azur.
Réalisé par les communes et l’Insee, le recensement permet de connaître l’ensemble de la population française. Explication sur cette opération statistique de grande ampleur qui débute ce jeudi 18 janvier.
Emmanuel Macron a annoncé, mardi 16 janvier, la création d’un congé de naissance en vue d’un « réarmement démographique » de la France alors que l’Insee enregistre une baisse historique de la natalité en 2023.
Chaque année, 100 000 étrangers deviennent citoyens français. Le parcours de naturalisation, exigeant, ne s’improvise pas et ne s’ouvre qu’aux plus motivés. Entre attachement à la France, besoin de sécurité et contribution à leur société d’accueil, des Français par choix racontent le jour où ils ont obtenu leur nouvelle nationalité et comment elle les a fait changer.
Emmanuel Macron a profité de sa conférence de presse, mardi 16 janvier, pour annoncer un plan de lutte contre le « fléau » de l’infertilité. Promis depuis 2021, celui-ci devrait largement s’inspirer d’un rapport remis en 2022 par le professeur Samir Hamamah, spécialiste de la reproduction.
Après six décennies de croissance, la population chinoise continue de décliner en 2023 après une chute entamée en 2022, selon des données officielles publiées mercredi 17 janvier. Une tendance qui devrait se confirmer durant les prochaines décennies.
Le bilan démographique 2023 présenté par l’Insee ce mardi 16 janvier confirme un effondrement des naissances, avec moins de 700 000 bébés nés en 2023, soit le chiffre le plus faible jamais constaté. Le nombre de décès baisse également et l’espérance de vie des hommes se situe pour la première fois à 80 ans.
Dans son bilan démographique 2023 publié ce mardi 16 janvier, l’Insee révèle que les naissances ont encore diminué l’an dernier en France. Cette tendance qui dure depuis dix ans va avoir des effets différents à moyen et long terme sur l’activité et les comptes publics du pays. Décryptage.
L’Insee publie mardi 16 janvier le bilan démographique de la France en 2023, marqué par la baisse de la natalité, un phénomène ininterrompu depuis 2011. Même si la population continue d’augmenter pour atteindre 68,4 millions d’habitants, le solde naturel est à son plus bas niveau depuis la Seconde Guerre mondiale.
L’Insee publie mardi 16 janvier son bilan démographique pour l’année 2023. Le nombre de naissances et le taux de fécondité sont encore à la baisse par rapport à 2022, une année déjà marquée par un niveau historiquement bas. Au vu de ces résultats, faut-il prendre des mesures pour relancer la natalité ?
L’Insee a publié jeudi 4 janvier les statistiques mensuelles des naissances pour le mois de novembre 2023. Les chiffres baissent pour le 17e mois consécutif mais à un rythme un peu atténué.
Le plafonnement du quotient familial et des allocations instauré pendant le quinquennat de François Hollande seraient à l’origine de la baisse de la fécondité en France, selon la ministre des solidarités, Aurore Bergé. Une analyse qui n’est pas partagée par certains spécialistes de la natalité.
La natalité baisse graduellement depuis plusieurs années en Pologne. Le gouvernement du parti Droit et Justice (PiS) a cru pouvoir y remédier en augmentant les allocations familiales. Sans résultats.
L’Insee publie, jeudi 28 septembre, les chiffres consolidés des naissances pour 2022 et un récapitulatif pour le premier semestre 2023. Des statistiques qui confirment une baisse continue de la natalité depuis un an. Bien que la France reste la championne de la natalité en Europe, la courbe décline depuis 2011.
L’Insee a publié jeudi 28 septembre les chiffres de la natalité en 2022. Le nombre des naissances atteint son niveau « le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ».
L’Insee publie, jeudi 28 septembre, les chiffres consolidés des naissances pour 2022 et un récapitulatif pour le premier semestre 2023. L’indicateur conjoncturel de fécondité est passé de 1,84 enfant par femme en 2021 à 1,8 en 2022 et il pourrait continuer à baisser.
L’Institut national d’études démographiques (Ined) publie ce mercredi 27 septembre un rapport sur l’impact des évolutions démographiques sur le changement climatique en Europe. L’impact carbone d’un Européen varie selon des critères comme l’âge, le lieu de résidence ou encore le niveau d’étude.
Une étude de la Drees parue mardi 29 août révèle que le nombre de médecins généralistes continue de baisser quand celui des spécialistes augmente. Parmi eux, le nombre de chirurgiens-dentistes et de sages-femmes est en hausse.
Une note publiée le 28 août par l’institut Montaigne estime que l’immigration « représente une composante de plus en plus importante de la croissance de la population française ». Cette évolution doit « autant au ralentissement de la natalité et à la hausse de la mortalité qu’à l’augmentation de l’immigration » elle-même.
Après avoir grossi de plus d’un million de personnes en 2022, la population canadienne a dépassé le seuil des 40 millions d’habitants. Sa croissance démographique, la plus forte parmi les pays du G7, est due en quasi-totalité à l’immigration.
Avec près de 10 milliards d’êtres humains en 2050, la croissance démographique mondiale ne serait pas « tenable » en matière de ressources, a estimé l’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry, dans un entretien avec l’Agence France-Presse mardi 6 juin. Tout en se refusant à appeler ses compatriotes à modifier leur mode de vie.
Le président Vladimir Poutine reçoit jeudi 1er juin des familles nombreuses. Un symbole de la politique nataliste qu’il promeut pour tenter d’enrayer le déclin démographique qui frappe la Russie. La baisse risque d’être accrue par la guerre en Ukraine, avec la mobilisation des jeunes hommes et l’exode de population qu’elle a entraîné.
La baisse de la natalité se poursuit depuis janvier. En avril, 1 788 bébés sont nés par jour en moyenne, selon les chiffres de l’Insee, publiés jeudi 25 mai. C’est 7 % de moins qu’en avril 2022 et 7 % de moins qu’en avril 2020.
Dans une étude publiée mercredi 24 mai, l’Institut national d’études démographiques (Ined) montre que la durée moyenne de la retraite des Français varie selon le sexe, la profession et les différentes interruptions de carrière.
Le pape François a exhorté vendredi 12 mai les responsables italiens à « relancer la natalité » et à contrer « l’hiver démographique » du pays. Il a estimé que les jeunes étaient confrontés à un « climat social dans lequel fonder une famille se transforme en un effort titanesque ».
La part de l’immigration dans la hausse démographique en France a légèrement augmenté entre 2006 et 2020 pour atteindre 38 %, indique une étude de l’Insee publié mercredi 19 avril. Cette augmentation s’explique principalement par le ralentissement de la croissance de la population générale, qui renforce d’autant la part de la population immigrée.
Pour la première fois depuis février 2020, d’après les données d’Eurostat rendues publiques mardi 18 avril, aucune surmortalité n’a été enregistrée au sein de l’Union européenne au mois de février 2023.
Près d’une personne sur cinq dans le monde est indienne. Le pays devrait dépasser cette année la population de la Chine, a confirmé mercredi 19 avril un rapport de l’ONU. Ces deux pays sont les plus peuplés du monde depuis 1950 et ont multiplié les initiatives afin de réduire leur population.
L’Inde devrait dépasser la Chine en tant que pays le plus peuplé du monde d’ici le milieu de l'année 2023, selon des estimations des Nations unies publiées ce mercredi 19 avril. Avec plus de 1,4 milliard d’habitants, dont presque la moitié en dessous des 25 ans, le pays le défi démographique et social est de taille.
Selon une étude de l’Insee publiée ce mercredi 5 avril, la France détient toujours le record européen du nombre de centenaires. Ils sont désormais 30 000, souvent diplômés et en très grande majorité des femmes.
17,5 % des personnes connaîtraient au cours de leur vie un problème de fertilité, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé du mardi 4 avril, qui appelle tous les pays du monde à davantage prendre en compte cet enjeu.
L’espérance de vie n’a pas progressé depuis trois ans, notamment à cause de la mortalité liée au Covid-19, selon une étude de l’Ined publiée mercredi 22 mars. Le nombre de naissances, lui, est structurellement en baisse : à l’horizon 2035, il y aura en France plus de décès que de naissances.
Un habitant de la planète sur cinq aura un accès limité à une eau saine en 2030, selon un rapport de l’ONU publié à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’eau, mercredi 22 mars. En cause, la pression démographique des villes et les besoins des zones agricoles sur fond de réchauffement climatique.
Le billet d’Alain Rémond.
Selon les derniers chiffres des ministères sociaux publiés ce jeudi 23 février, l’espérance de vie en bonne santé à 65 ans continue à progresser en France.
Si la fécondité des femmes immigrées est plus élevée que celles de femmes nées en France sans ascendance migratoire directe, l’écart se réduit au fil des générations et s’estompe en partie, voire en totalité, pour des descendantes, relève une étude de l’Insee publiée mardi 21 février.
Pour Stéphane Madaule, la progression forte de la population mondiale depuis cinquante ans n’est pas sans peser sur l’environnement, sur le problème du changement climatique et de la perte de la biodiversité.
L’Insee publie, lundi 13 février, une étude sur l’évolution du couple depuis 1975. Si globalement la vie sous le même toit baisse chez les jeunes et aux âges intermédiaires, elle augmente chez les seniors du fait des gains d’espérance de vie et est plus fréquente chez les plus diplômés.
Le projet de loi de Gérald Darmanin sur l’immigration est présenté ce mercredi 1er février 2023 en conseil des ministres. Avant la recherche d’un consensus politique à l’Assemblée nationale, quelle est la place des immigrés dans la population française ? Cinq chiffres pour éclairer les débats.
Les impératifs écologiques poussent à construire moins. Mais les besoins demeurent. Habiter autrement : la question qui fâche.
En 2022, 723 000 bébés sont nés en France, soit 19 000 de moins qu’en 2021, selon le bilan démographique de l’Insee, publié mardi 17 janvier.
Aider les parents à avoir le nombre d’enfants qu’ils souhaitent est un enjeu national, affirme Marie-Andrée Blanc, présidente de l’Union nationale des associations familiales (Unaf), après la publication mardi 17 janvier du bilan démographique de l’Insee.
La Chine a perdu 850 000 habitants en 2022, une première depuis 1961. Les projections d’évolution de la population chinoise doivent sans cesse être revues à la baisse.
L’Insee a publié mardi 17 janvier son enquête annuelle sur les évolutions de la population, des naissances et des décès en France pour 2022. L’étude met en lumière une stagnation de l’espérance de vie, la poursuite de la baisse du nombre de naissances et une reprise des mariages, reportés pendant la pandémie.
En 2022, 723 000 bébés sont nés en France, soit 19 000 de moins qu’en 2021, selon le bilan démographique de l’Insee, publié mardi 17 janvier. Le taux de fécondité était de 1,8 enfant par femme l’année dernière, contre 1,84 en 2021.
Le recensement partiel de la population aura lieu du 19 janvier au 25 février. Il permet à l’Insee d’analyser l’évolution de la société française et de connaître la population dans sa diversité.
Plutôt que de vous proposer un bilan de l’année écoulée, dominée par la guerre en Ukraine, L’Hebdo s’essaye à un exercice de prospective. Que pouvons-nous attendre de 2023 dans les domaines de l’économie, de la défense, de l’énergie, de la santé ou de l’environnement ? Les spécialistes de La Croix répondent.
L’Insee a dévoilé jeudi 29 décembre ses chiffres concernant l’évolution de la population en France. La hausse se poursuit, même si elle ralentit. Si certaines régions, comme la Guyane et la Corse, sont très dynamiques, d’autres, comme la Guadeloupe et la Martinique, comptent moins d’habitants.
Le projet de loi immigration, présenté par le gouvernement en 2023, veut permettre de mieux exécuter les expulsions et favoriser la régularisation des travailleurs immigrés.
Un débat sur l’immigration est organisé le mardi 6 décembre à l’Assemblée nationale, en amont de la présentation d’un futur projet de loi au début de l’année 2023. La Croix fait le point sur les questions qui comptent pour comprendre les enjeux.
Selon l’Insee, 1 940 bébés sont nés en moyenne chaque jour en France en octobre 2022, soit les chiffres les plus bas observés depuis 1993. Ce constat interroge, mais cache aussi un mouvement plus modeste et nouveau : un regain démographique des zones rurales au détriment des métropoles.
Pour la première fois, moins de la moitié (46,2 %) de la population en Angleterre et au pays de Galles se déclare chrétienne, selon les résultats du recensement 2021 publié mardi 29 novembre. Des données qui brossent le portrait d’une population beaucoup plus diversifiée et sécularisée.
Un tiers des régions perdrait des habitants d’ici à 2070 et dans les autres régions, la croissance démographique va ralentir, selon des projections de l’Insee publiées jeudi 24 novembre. En 2018, 38 départements auraient déjà atteint leur pic de population.
Sous le poids de 30 millions d’habitants, l’agglomération de Djakarta, la capitale indonésienne, déjà surpeuplée et polluée, s’enfonce sous le niveau de la mer. Le président veut déménager d’ici à 2024 la capitale sur l’île de Bornéo. Un projet très peu écologique qui détruira des milliers d’hectares de forêt vierge.
La population mondiale, qui franchit aujourd’hui le cap des 8 milliards, continue d’augmenter. Pour les démographes, le seul levier pour limiter le réchauffement climatique est le changement de nos modes de vie.
Dans une étude publiée jeudi 10 novembre, l’Insee estime que l’écart d’espérance de vie constaté entre les femmes et les hommes doit se resserrer pour cette génération, confirmant un resserrement progressif dû à des modes de vie qui se rapprochent.
Le taux de croissance de la population mondiale décélère depuis plus de cinquante ans, mais la population continuera à augmenter jusqu’à la fin du siècle, explique une étude publiée ce 19 octobre par l’Institut national d’études démographiques (Ined)
Selon l’Insee, 742 100 bébés sont nés en France en 2021. Cette hausse de 0,9 % constitue une première depuis six ans, souligne l’institut, mais elle ne suffit pas à retrouver le niveau de naissances de 2019.
Une note publiée jeudi 29 septembre par l’Institut national d’études démographiques (Ined) dévoile les indicateurs démographiques de la population mondiale, qui s’élève à 8 milliards d’habitants en 2022.
Devant l’ampleur de la crise environnementale, certains couples refusent aujourd’hui de procréer par conviction écologique. Ce choix radical rencontre des échos contrastés au sein des différentes traditions religieuses. Comment comprennent-elles les ressorts intérieurs qui peuvent conduire à cette décision ? Place des religions saison 5. Écologie, où sont les religions ? (4/12)
La population mondiale va dépasser les 8 milliards d’êtres humains le 15 novembre prochain selon les dernières projections des Nations Unies, publiées lundi 11 juillet.
L’Inde devrait rafler à la Chine le titre de pays le plus peuplé au monde d’ici à l’an prochain, selon la dernière projection de l’ONU publiée à l’occasion de la journée mondiale de la population.
Le deuxième volet de l’enquête « Trajectoires et origines », menée par l’Insee et l’Ined, présente un portrait inédit des Français selon leurs origines, sur trois générations. L’étude pointe le rôle moteur de l’école dans l’intégration mais montre que les discriminations persistent sur le marché du travail.
Le gouvernement déploie un nouveau système d’alerte pour prévenir les populations par l’intermédiaire des téléphones mobiles, en cas d’attentat ou de catastrophes naturelles.
Chaque année, environ 400 000 jeunes adolescentes de 10 à 14 ans donnent naissance à un enfant dans le monde, selon une étude publiée ce mercredi 15 juin par l’Institut national d’études démographiques (Ined).
Le démographe Hervé Le Bras s’emploie à retracer la genèse de ce concept à succès, le confrontant à la réalité des chiffres.
Une étude consacrée aux inégalités entre les femmes et les hommes démontre qu’elles reculent lentement dans la société. Un fort déséquilibre persiste néanmoins à partir de 40 ans et jusque dans le grand âge, en matière de modes de vie : la solitude touche beaucoup plus les femmes.
Le planning familial chinois vient de lancer un grand programme national pour relancer la natalité et limiter le grand nombre d’avortements. Une vaste politique d’éducation sexuelle va être mise en place dans le milieu scolaire.
Face à la crise sanitaire, les couples ont attendu d’être dans une situation personnelle solide pour avoir un enfant, selon les chiffres publiés par l’Insee le 18 janvier. Ils montrent que la baisse des naissances est stabilisée en 2021 par rapport à l’année précédente, marquée par un fort recul.
Selon les dernières statistiques démographiques chinoises publiées lundi 17 janvier, le taux de natalité est à son plus bas niveau depuis plus de quarante ans, accélérant encore un processus de vieillissement et de baisse du nombre des actifs. Un défi difficile à relever pour le régime chinois.
Au cours de son audience hebdomadaire, le pape François s’est inquiété, mercredi 5 janvier, de « l’hiver démographique » qui frappe certains pays. Il a affirmé que certains couples, ne voulant pas d’enfants, préféraient à la place avoir des animaux de compagnie.
Marcel Meys, 112 ans et homme le plus âgé de France, est décédé dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 décembre à l’hôpital de Vienne (Isère). L’ancien ambulancier était à une quinzaine de jours de devenir l’homme le plus âgé de France de tous les temps.
Un tiers des femmes d’Asie de l’Est resteront sans enfant, révèle une étude de l’Institut national d’études démographiques publiée mercredi 8 décembre.
Dans de nouvelles projections publiées ce lundi 29 novembre, l’Insee table sur un vieillissement accéléré du pays dans 50 ans, du fait du décrochage durable de la natalité et d’un gain moindre d’espérance de vie.
Paul-Alexis Racine Jourdren, président de « Cette Famille » et de l’Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles en Normandie, regrette l’abandon de la loi grand âge, même si des mesures ont été prises.
Sur les sept premiers mois de l’année 2021, la natalité n’a baissé que de 2 % selon l’Insee, soit pas davantage qu’en moyenne au long de ces six dernières années. La parenthèse du Covid-19 n’est pourtant pas forcément refermée, puisque les chiffres des mois qui viennent porteront peut-être la trace du deuxième confinement.
Une étude publiée par France Stratégie il y a un an est actuellement partagée sur les réseaux sociaux par des relais d’extrême droite. Elle démontre selon eux la théorie du « grand remplacement ». Mais les chiffres mis en avant sont à mettre en perspective avec d’autres statistiques.
5,2 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence dans la région du Tigré. Viols, mutilations et esclavage sexuel sont utilisés comme armes de guerre par les forces éthiopiennes et érythréennes, dénonce un rapport d’Amnesty International.
L’espérance de vie des Américains a chuté d’un an et demi en 2020, la plus forte baisse depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle a été encore plus forte pour les Hispaniques et les Afro-Américains.
L’ONU a une nouvelle fois invité tous les États à renforcer les outils de mesure des discriminations et d’évaluation des politiques publiques pour l’égalité. En France, le chiffon rouge des « statistiques ethniques » paralyse le débat.
Plus des deux tiers du pays seront des déserts démographiques en 2040, selon une étude de l’Académie des sciences bulgares et de l’université de Sofia
Le néolithique marque une importante croissance démographique. Cette augmentation de population entraîne le développement des villages, l’expansion territoriale et une nouvelle forme de société.
Dans une note, le haut-commissaire au plan François Bayrou alerte sur les conséquences de la crise de la natalité traversée par la France et accentuée par l’épidémie.
La baisse de la natalité fait peser un risque sur le modèle social français.
« Une société qui n’accueille pas la vie cesse de vivre ! », a lancé François, vendredi 14 mai, en inaugurant des États généraux de la natalité organisés par des associations italiennes.
La Chine a présenté, mardi 11 mai, les résultats de son recensement décennal, qui montrent sa plus faible croissance démographique en dix ans, une accélération du vieillissement du pays et une chute continue des naissances. Pour certains démographes, ces chiffres officiels sont à prendre avec beaucoup de précaution.
La France a franchi le cap des 100 000 morts du Covid. Elle a toutefois été moins affectée que la moyenne des pays européens. Au-delà des chiffres records quotidiens de morts, les données globales de surmortalité par pays montrent une autre réalité de la pandémie, avec une Asie du Sud et de l’Est largement épargnée, tandis que l’Amérique du Sud paye le plus lourd tribut.
Le Parlement a donné son feu vert définitif à une loi instaurant une allocation pour tous les enfants jusqu’à l’âge de 21 ans. Elle vise à relancer la natalité et met fin à des discriminations.
La part de l’immigration dans la hausse de la population a augmenté entre 2006 et 2017, pour atteindre 44 %, selon des chiffres publiés par l’Insee mercredi 7 avril. Une situation nouvelle en France et qui devrait s’accroître dans les années qui viennent.
Autrice de « Atlas des migrations » et professeure à Sciences-Po, Catherine Wihtol de Wenden invite à déconstruire l’image du migrant comme autre indésirable et à sortir de la peur pour valoriser l’interdépendance du monde.
En février, 1 860 bébés sont nés chaque jour en France, soit 5 % de moins qu’en février 2020. Cette baisse, plus légère que les deux mois précédents, s’inscrit dans une diminution structurelle de la natalité depuis 2014 qui interroge notre modèle social et le poids des liens intergénérationnels.
Plus de 3,2 millions de jumeaux naissent chaque année dans le monde, d’après une étude publiée vendredi 12 mars dans la revue « Human Reproduction ». Leur nombre augmente fortement en Europe et en Amérique du Nord, en raison notamment du développement de la PMA et des grossesses plus tardives.
Le recensement, qui n’a pas pu être organisé depuis 19 ans en raison de tensions politiques, devrait finalement avoir lieu en avril, selon la loi votée de justesse le 21 janvier. Il doit permettre d’éclairer deux questions majeures : l’ampleur du dépeuplement et la proportion des minorités ethniques.
Alors que l’Insee a annoncé mardi 19 janvier que la natalité en France en 2020 était au plus bas depuis 1945, un sondage montre que le désir d’enfants reste inchangé depuis plusieurs années, à plus de deux enfants par femme. Comment comprendre ce décalage entre nombre d’enfants rêvé et réel ?
Dans son bilan démographique 2020, l’Insee observe une augmentation de la mortalité, ainsi qu’une baisse historique de la natalité en France.
Professeur à la Sorbonne et président de la revue « Population et avenir », Gérard-François Dumont estime néanmoins qu’une hausse de la natalité pourrait succéder à la baisse initiale, notamment sous l’effet du développement du télétravail.
Le recul de la natalité française se poursuit.
Alain Rémond
L’accueil prôné par François ne constitue pas une rupture avec la tradition catholique, qui aborde le sujet depuis plus d’un siècle. Démographie, où va le monde ?
La pression démographique ne suffit pas à expliquer les migrations. Exemple avec les pays d’Afrique subsaharienne. Démographie, où va le monde ?
Dans les campagnes françaises, les élus se battent pour faire revenir les habitants, en misant sur les emplois et le cadre de vie. Démographie, où va le monde ?
À l’horizon 2050, le Nigeria deviendra le troisième pays le plus peuplé du monde, avec plus de 400 millions d’habitants. Chance ou malédiction ? Démographie, où va le monde ?
La négociation intergouvernementale reste centrale dans la prise de décision européenne, mais l’indicateur démographique se fraie peu à peu un chemin. Démographie, où va le monde ?
Dans la rivalité qui oppose l’Iran à l’Arabie saoudite, la démographie ne joue qu’un rôle secondaire. Mais cela n’empêche pas la République islamique de se rêver comme puissance régionale, à la tête d’un pays de « 150 millions d’habitants ». Démographie, où va le monde ?
Avec un taux de natalité en chute libre et une population active en baisse constante, le Japon tente de faire face en innovant dans la robotique plutôt qu’en ouvrant ses frontières à une main-d’œuvre étrangère. Démographie, où va le monde ?
Les Blancs, qui représentent 60 % de la population américaine, deviendront minoritaires entre 2040 et 2050. Une bascule qui bouleverse déjà le jeu politique. Démographie, où va le monde ?
L’évolution de la population mondiale est aussi bien porteuse de conflits que d’apaisement. Pour le politologue Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (1), rien n’est écrit à l’avance. Démographie, où va le monde ?
Prise entre le soutien à leurs enfants, et souvent à leurs petits-enfants, et l’aide à leurs parents vieillissants, toute une génération aux alentours de la cinquantaine joue un rôle central, peu reconnu par la société. Démographie, où va le monde ?
Comment adapter l’environnement urbain au vieillissement de la population ? En Bretagne, Rennes, labellisée « ville amie des aînés », mène cette réflexion depuis près de dix ans dans de multiples domaines. Avec, au-delà des aménagements, la nécessité de cultiver le lien. Démographie, où le monde ?
En France, dans un pays à croissance faible et à la population vieillissante, les politiques se retrouvent face à deux défis : celui de la formation des plus jeunes et celui de la participation des retraités à la création de richesse. Démographie, où va le monde ?
Ce pays d’Afrique de l’Est, où 80 % de la population a moins de 30 ans, est l’un des pays les plus jeunes au monde. Ce qui présente certains avantages, mais aussi des inconvénients. Démographie, où va le monde ?
Cas de conscience. De plus en plus de couples choisissent de ne pas avoir d’enfants pour des raisons écologiques. Est-ce réellement un choix efficace ?
Alors que la natalité s’effondre en Chine, un meilleur système de santé et d’alimentation fait exploser le nombre de personnes âgées, qui devraient représenter près de 30 % de la population totale d’ici à 2050. Démographie, où va le monde ?
Élodie Gey, 38 ans, est à la tête de deux agences Petits-fils, réseau spécialisé dans l’aide à domicile des personnes âgées. Démographie, où va le monde ?
En France, l’espérance de vie frôle désormais les 86 ans pour les femmes et les 80 ans pour les hommes. De nouvelles marges de progrès, qui tiennent à l’évolution des modes de vie et au soin porté au grand âge, existent. Mais nul ne peut dire jusqu’où. Démographie, où va le monde ?
Au cours de la dernière décennie, l’espérance de vie des Américains a cessé de progresser, oscillant entre stagnation et déclin. Une tendance inquiétante liée en partie à la crise des opiacés mais aussi à une dégradation de la qualité de vie. Démographie, où va le monde ?
L’augmentation du nombre de seniors est désormais perceptible sur tous les continents. Pour l’économiste Jean-Hervé Lorenzi, fondateur de la chaire Transitions démographiques, transitions économiques, ce phénomène inédit aura des conséquences majeures en matière économique, culturelle et politique. Démographie, où va le monde ?
Motivées par la protection de la communauté ou le commandement à la fécondité, les religions refusent les approches malthusiennes comme solution au changement climatique. Peu à peu, elles adoptent toutefois une réflexion appelant à une « paternité responsable », permettant de limiter les naissances. Démographie, où va le monde ?
Depuis 2008, la natalité est repartie à la hausse. Pour ralentir l’augmentation de la population, les autorités ont à plusieurs reprises caressé l’idée de supprimer les aides sociales aux familles de plus de deux enfants.
Déchiré par quarante ans de guerre, le pays devra aussi faire face à une forte croissance démographique couplée au réchauffement climatique. Démographie, où va le monde ?
En 2015, 886 citoyens, soutenus par l’ONG Urgenda, ont obtenu en justice la condamnation de l’État néerlandais, sommé d’honorer ses engagements sur le climat. Depuis, cette victoire judiciaire a inspiré d’autres recours, y compris en France. Démographie, où va le monde ?
En matière d’empreinte écologique, le Luxembourg, pays au PIB par habitant le plus élevé au monde, est un anti-modèle.
Déforestation, mauvaises pratiques agricoles, urbanisation : la dégradation des terres s’accélère partout sur la planète. Au risque de menacer la sécurité alimentaire d’une population mondiale en augmentation constante. Démographie, où va le monde ?
Pour Olivier Thévenon, chef de l’unité du bien-être de l’enfant à l’OCDE, les États ont toute légitimité à accompagner le désir d’enfant. Aides financières de long terme et accueil de la petite enfance sont le mieux à même de doper la natalité.
Faible natalité, faible espérance de vie et fort déclin migratoire, la Russie subit une triple peine démographique.
La capitale de l’Inde, Delhi, 21 millions d’habitants, devrait devenir la mégapole la plus peuplée du monde en 2028. La ville, qui ne cesse de s’étendre, se heurte à de colossaux défis. Démographie, où va le monde ?
Le démographe, titulaire de la chaire territoire et population à la Fondation Maison des sciences de l’homme (1), décrypte pour « La Croix » la diversité des situations démographiques, l’impact des conflits et des épidémies sur la fécondité et les ressorts de la migration et du vieillissement des populations. Démographie, où va le monde ?
Chaque jour pendant trois semaines, « La Croix » explore les bouleversements et les défis à venir de la population mondiale. Démographie, où va le monde ?
Une étude publiée par The Lancet et financée par la Fondation Gates revoit à la baisse l’estimation de la population mondiale à l’horizon de 2100. Elle envisage un déclin à partir du milieu du siècle. Le recours à la migration serait ainsi plus prononcé pour les pays développés.
Dans un rapport sur « l’impact des changements démographiques », la Commission européenne liste des pistes pour faire face à la baisse de la population active tout en renforçant les systèmes de protection sociale.
Emmanuel Macron est « favorable à des actions concrètes » de lutte contre les discriminations plutôt qu’à des statistiques ethniques et « prendra des initiatives dans un avenir proche » sur ces enjeux, a indiqué lundi 15 juin son entourage. Le président a fait ainsi savoir qu’il ne souhaitait pas « ouvrir le débat à ce stade » sur les statistiques ethniques, en réponse à une tribune en ce sens de la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
L’Insee dresse un portrait type du 1 % des Français les plus aisés, ceux dont le niveau de vie dépasse 9 000 € par mois pour un célibataire. Ces foyers qualifiés de « très haut revenus » sont souvent composés de Français de plus de 60 ans, n’ayant pas d’enfants à charge et habitant en l’Île-de-France.
Une étude de l’Institut national des études démographiques (Ined) relativise le déclin de la fécondité française, plus limité que dans les pays voisins, grâce notamment aux solutions de garde d’enfants. Deux jeunes mères témoignent.
L’Égypte a triplé sa population en 50 ans. Depuis une douzaine d’années la courbe de la fécondité est repartie à la hausse.
L’Insee a dévoilé les chiffres du recensement, ce mardi 14 janvier. Ceux-ci confirment que la famille fait sa mue et s’organise désormais largement en dehors du mariage. Les conséquences sont très différentes si l’on se place sur un plan psychologique et de la relation parents-enfants ou sur un plan économique.
Le recul de la natalité observé par l’Insee s’explique notamment par la diminution du nombre de femmes âgées de 20 à 40 ans en âge de procréer.
La Corée du Sud affiche le plus faible taux de natalité de la planète. En cause : des conditions économiques dégradées et le rejet du modèle patriarcal traditionnel.
Plusieurs pays développés ont dépassé le taux de 20 % de femmes restées sans enfant.
La population de 51,7 millions de Sud Coréens commencera à baisser dès 2028. En 2030, près d’un quart des habitants aura plus de 65 ans, alors que les structures pour personnes âgées sont déjà très insuffisantes.
Selon une étude du Club Landoy, dont « La Croix » dévoile les enseignements, les 55 ans et plus aspirent à s’impliquer davantage dans la société. Une chance pour l’avenir, à condition de valoriser l’engagement des seniors, sans opposer les générations.
Seuls 2 % des nouveau-nés avaient une mère de moins de 20 ans en 2018. Cette étude de l’Insee semble montrer par ailleurs, que la défiance vis-à-vis de la pilule constatée ces dernières années n’a pas entraîné une recrudescence des maternités adolescentes. Le nombre d’IVG dans cette population est en baisse.
La Pologne et le Portugal viennent de lancer des programmes pour faire revenir les expatriés et freiner les candidats au départ. D’autres pays en déclin démographique expérimentent des politiques de « remigration » pour pallier leur pénurie de main-d’œuvre.
L’Institut national des études démographiques (Ined) estime que l’apport des immigrées au taux de fécondité de la France reste modéré, à 0,1 enfant par femme.
Craignant de les voir grandir dans un monde en proie au dérèglement climatique, certains couples choisissent de ne pas avoir d’enfants.
La hausse de l’espérance de vie en France est surtout due, depuis une vingtaine d’années, à la baisse de la mortalité après 70 ans, notamment pour les femmes, détaille une étude de l’Insee publiée mercredi 12 juin.
L’Ined publie mercredi 12 juin une étude sur le grand écart démographique au sein de l’UE entre les 11 pays anciennement communistes qui ont perdu en 30 ans 7 % de leur population quand les 17 autres croissaient de 13 % (1).
L’Insee, l’institut national de la statistique, a compilé les principaux indicateurs économiques et sociaux de l’Union européenne à 28. Une étude qui dresse un tableau contrasté des performances françaises.
Avec 98,4 millions d’habitants, l’Égypte est le pays le plus peuplé du monde arabe. Face à la surpopulation, le gouvernement a lancé un projet pilote pour limiter les naissances dans dix gouvernorats.
L’âge au mariage se situe désormais à 36 ans en moyenne pour les femmes et à 38 ans pour les hommes dans les couples hétérosexuels.
Une étude de Human Rights Watch dénonce un trafic de femmes birmanes à destination de Chinois qui trouvent difficilement des épouses.