Ce peintre français installé à Bruxelles investit l’espace public avec des œuvres aériennes et colorées qu’il décrit volontiers comme thérapeutiques. Un créneau porteur, à l’heure où la santé mentale est érigée en cause nationale.

Retrouvez dans ce dossier les dernières actus et infos sur les neurosciences.
En savoir plusCe peintre français installé à Bruxelles investit l’espace public avec des œuvres aériennes et colorées qu’il décrit volontiers comme thérapeutiques. Un créneau porteur, à l’heure où la santé mentale est érigée en cause nationale.
Alors que la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale, la neuropsychologue Sylvie Chokron analyse ce que le réseau social fait, ou plutôt ne fait pas, à notre cerveau. Elle alerte sur le risque qu’une passivité intellectuelle gagne ses utilisateurs.
Alors que les neurosciences percent peu à peu les mystères du cerveau humain, que nous apprennent-elles de la prière chrétienne ? Des scientifiques et théologiens se sont posé la question, invitant aussi à se tourner vers la méditation, qui pourrait bien devenir la meilleure alliée de la prière.
Nous ne sommes pas tous égaux face à des événements traumatiques. Néanmoins, le cerveau a la capacité d’évoluer et de « dompter » des souvenirs douloureux, montre une étude française menée auprès de survivants des attentats du 13 novembre 2015.
Jean-Philippe Lachaux, neuroscientifique au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRL), s’intéresse au manque de concentration des rêveurs et des étourdis. De livre en livre, il découvre que la concentration s’apprend sans grandes difficultés.
Si les performances des athlètes dépendent des aspects techniques et physiques, l’importance du mental joue également un rôle prépondérant. À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, joueurs et entraîneurs misent beaucoup sur cet aspect psychologique, évalué par les neurosciences.
Benjamin de l’Académie française, Raphaël Gaillard, 47 ans, a été élu jeudi 25 avril au siège précédemment occupé par Valéry Giscard d’Estaing. Directeur du pôle de psychiatrie de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, il est l’auteur de deux essais sur les neurosciences.
Cette neuropsychologue au parcours atypique vient de publier « Dans le cerveau de… », où elle décrypte les secrets de nos capacités cognitives. Elle tente chaque jour d’en apprendre plus sur cet organe mystérieux.
Des programmes de recherche expérimentent les bienfaits de la musique pour améliorer les conditions de survie lors des moments critiques de l’existence. Des grands prématurés du CHU de Dijon aux personnes âgées en Ehpad, récit de soignants participant à ces projets.
Dans Technopolitique. Comment la technologie fait de nous des soldats (1), la chercheuse en sciences politiques Asma Mhalla analyse la façon dont les géants du Web ne sont pas que des acteurs économiques, mais aussi politiques et idéologiques. Avec en ligne de mire un nouveau territoire à conquérir : l’esprit humain.
Comment la haine prend-elle racine dans notre cerveau ? Entretien avec le docteur Mario Mendez, neurologue comportemental à l’université californienne UCLA.
L’OCDE publie mardi 5 décembre son classement Pisa, qui évalue les compétences des élèves de 15 ans dans 85 pays. Cette année, un accent particulier est mis sur les mathématiques, dont le niveau atteint la cote d’alerte en France, selon plusieurs études nationales.
Ce dimanche 19 novembre marque la journée nationale de la trisomie 21. En un siècle, l’espérance de vie des personnes trisomiques est passée de 9 à 65 ans. Des traitements sont à l’étude pour améliorer aussi leurs fonctions cognitives.
Des scientifiques créent un système qui s’apparente à un cerveau artificiel connecté à l’ordinateur.
Des scientifiques australiens, qui ont reçu des subventions publiques fin juillet, travaillent à coupler des puces électroniques et des organoïdes cérébraux, des cellules de neurones cultivées in vitro. Une technologie encore balbutiante mais qui pose déjà de sérieuses questions éthiques.
Les scientifiques progressent dans la connaissance médicale au prix de souffrances souvent irréversibles pour les animaux impliqués dans leurs expérimentations. L’encadrement éthique des recherches n’éclipse pas les questionnements d’une nouvelle génération de chercheurs attentive au bien-être de leurs cobayes.
Selon les scientifiques, l’homme ne serait pas né pour lire. Rien dans son cerveau ne le prédisposait à décrypter les symboles abstraits que sont les lettres pour en découvrir le sens caché. Pourtant, depuis 5 000 ans, le cerveau humain a su s’adapter à l’invention de l’écriture au prix d’un savant « bricolage neuronal ». Histoire(s) de lire : l’apprentissage.
Le milliardaire Elon Musk s’est félicité, vendredi 26 mai, de l’autorisation accordée par les autorités américaines à sa société Neuralink pour tester sur l’homme des implants cérébraux. Une décision qui relance le débat sur les dangers du transhumanisme.
Une étude britannique, publiée lundi 22 mai dans la revue Nature Human Behaviour, suggère que la peur et la menace peuvent bloquer les circuits neuronaux qui contrôlent l’action et les mouvements du corps, lors d’un viol ou d’une agression sexuelle, et provoquer un état de sidération.
Arte propose un ambitieux documentaire, Les Super Pouvoirs de la musique, diffusé samedi 1er avril à 22 h 25, et disponible sur arte.tv du 25 mars au 30 mai, qui éclaire la façon dont la musique répare le cerveau humain.
Le podcast de France Culture « Votre cerveau » fait le point en deux saisons sur ce que l’on sait sur nos méninges. Connaissances qui ont connu des progrès considérables ces dernières années.
Le philosophe Eric Fourneret se demande quelle place les progrès des neurosciences laisseront à l’être humain, alors que certains projets ambitionnent de « fusionner l’intelligence humaine avec une intelligence artificielle ».
Elon Musk assure que sa start-up Neuralink pourra implanter son premier appareil connecté dans le cerveau d’un humain d’ici à l’été. Aux États-Unis comme en France, ces technologies sont en plein développement dans le domaine médical. Mais leur usage « récréatif » est loin de faire l’unanimité.
Le billet d’Alain Rémond.
Parallèlement à ses recherches sur la mémoire de la peur et le stress post-traumatique, cette chrétienne maronite, professeure de neurobiologie et vice-présidente de l’université de Haïfa, se bat pour que les jeunes arabes israéliens bénéficient d’un meilleur accès à l’université.
Thierry Magnin fait dialoguer foi chrétienne et neurosciences, et montre d’étonnantes résonances entre ces deux approches de l’existence humaine.
La chronique d’Alice Le Dréau, journaliste à « La Croix ».
L’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière conserve plusieurs centaines de cerveaux, exclusivement dédiés à la recherche contre les maladies neurodégénératives. Ces échantillons proviennent de personnes décédées, malades ou saines, qui ont accepté ce don d’organe pas comme les autres.
La chronique de Jean-René Binet, professeur de droit privé à l’université Rennes 1 et membre honoraire de l’Institut universitaire de France.
La 30e édition de la Fête de la science se tient jusqu’au 11 octobre sur le thème de l’émotion de la découverte. Pour les chercheurs, ce « moment eurêka » tient moins à une grande illumination qu’à de longs travaux et un petit déclic.
Une réforme constitutionnelle, votée le 29 septembre par les députés chiliens, entend garantir l’intégrité mentale de l’humain, confrontée aux nouvelles technologies cérébrales.
À la faveur d’une exposition ludique et interactive destinée aux enfants, le Musée de l’homme, à Paris, explore cet acte bien moins banal qu’il n’y paraît. Une plongée dans les sciences et la culture pour décrypter ce phénomène essentiel à la vie en société.
Dans le sommeil, les phases de rêve peuvent-elles être des périodes propices à l’envoi de signaux favorables au bien-être ?
Le récent développement des techniques de neuro-imagerie permet de mieux comprendre la fabrique de nos songes.
Au carrefour des neurosciences et de la psychanalyse, des pistes pour l’interprétation des rêves se dessinent.
Cette semaine, l’émission « À voie nue », sur France Culture, donne la parole à Catherine Vidal. De la lecture des premiers articles scientifiques écrits par son père journaliste à son ouvrage « Cerveau, sexe et pouvoir », la neurobiologiste nous entraîne dans une longue conversation.
Devenue un phénomène de société, l’éducation positive est désormais sous le feu des critiques, accusée d’être trop normative et culpabilisante pour les parents.
Une étude, parue mercredi 7 avril dans le journal « The Lancet Psychiatry », met en lumière les séquelles psychologiques ou neurologiques dont souffrent les patients guéris du Covid-19. Parmi eux, 13 % n’avaient jamais eu de problèmes psychologiques avant.
Dans un avis publié jeudi 7 novembre, le Comité consultatif national d’éthique suggère d’encadrer les expérimentations menées à l’école pour tester les méthodes d’apprentissage. Depuis quelques années, l’intérêt pour les neurosciences s’est considérablement accru dans les établissements scolaires.
Une équipe franco-américaine vient de réussir à rétablir l’audition chez des souris atteintes d’une surdité congénitale en injectant un gène permettant de connecter cellules sensorielles et neurones. Un brevet a été déposé et des essais cliniques sont envisagés chez l’homme.
Des psychologues de l’université de Californie ont testé les limites des réseaux de neurones artificiels chargés de reconnaître des images.
On en parle. Le spécialiste des neurosciences Stanislas Dehaene passe en revue, dans son dernier livre (1), les habitudes à prendre pour libérer les talents du cerveau.
Connu dans le monde entier, ce médecin, membre du Comité consultatif national d’éthique, passe le plus clair de son temps à explorer la conscience. Il n’en cultive pas moins, jalousement, des temps d’isolement indispensables à la recherche et à l’écriture.
SOCIOLOGIE Dans un ouvrage qui fera date, le sociologue Alain Ehrenberg déploie les ressorts sociaux et idéaux cachés des neurosciences.
Des chercheurs de centre Clinatec (CEA-CHU Grenoble) ont implanté un premier patient tétraplégique qui apprend la technique pour marcher avec un exosquelette.
CRITIQUE DE LIVRE. Entre science-fiction et recherches en cours, cet ouvrage fait le point sur l’état actuel de la science et de la technologie et dénonce les promesses trompeuses du courant transhumaniste.
Depuis quelques années, les conseils sur le fonctionnement du cerveau de l’enfant remodèlent l’éducation.
En progression continuelle, l’imagerie cérébrale permet de voir toujours plus profondément à l’intérieur du cerveau. Mais cet examen nécessite souvent une interprétation délicate, notamment en psychiatrie et en justice.
En combinant l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et l’intelligence artificielle, les neuroscientifiques australiens espèrent pouvoir, dans le futur, fournir un diagnostic personnalisé aux patients.
Des mamans participant aux ateliers Filliozat évoquent ce que leur a apporté l’approche des neurosciences dans l’éducation de leurs enfants.
Yves Agid, Pierre Magistretti, Odile Jacob, 198 p., 23 €
CRITIQUE DE LIVRE. Alors même que les neurosciences progressent, la prise en charge des enfants et adolescents souffrants de troubles « dys » peine à avancer.
Le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer a installé mercredi 10 janvier une nouvelle instance rassemblant des scientifiques d’horizons variés sous la présidence du spécialiste des neurosciences Stanislas Dehaene.
Le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer a installé hier un conseil scientifique, dirigé par le professeur de psychologie cognitive Stanislas Dehaene, qui se penchera notamment sur le contenu des formations enseignantes ou des manuels scolaires. Le ministre entend en effet repenser l’enseignement à la lumière de ce que peuvent apporter les neurosciences.
Qu’apportent les neurosciences à l’éducation ? Le point de vue de Catherine Gueguen (1) Pédiatre à l’Institut hospitalier franco-britannique de Levallois-Perret
Qu’apportent les neurosciences à l’éducation ? Le point de vue d’Olivier Houdé Professeur de psychologie du développement de l’enfant à l’université Paris-Descartes
Le conseil scientifique de l’éducation nationale ayant pour président Stanislas Dehaene, spécialiste des neurosciences, a été installé mercredi 10 janvier. Certains enseignants s’appuient déjà sur les apports de cette discipline pour infléchir leurs pratiques.
Homme discret, Stanislas Dehaene, à la fois psychologue et neurobiologiste, vient d’être installé à tête du Conseil scientifique de l’éducation nationale afin d’apporter aux enseignants une base plus scientifique du processus d’apprentissage.
À l’occasion d’un colloque franco-américano-chinois sur la flore intestinale, les chercheurs ont passé en revue les multiples interactions que le microbiote peut avoir avec différents organes et maladies. Notamment les interrelations avec le cerveau.
Une étude de deux physiciens de l’université de Rennes sur la dyslexie, publiée mercredi 18 octobre, fait grand bruit. L’origine de la dyslexie au fond des yeux, vraiment ?
Dans un entretien à L’Express, le ministre de l’éducation avance des pistes de réflexion inspirées par les récentes avancées scientifiques.
La Fondation Bill et Melinda Gates publiera désormais chaque année un diagnostic sur le développement humain, dans l’esprit des objectifs du développement durable de l’ONU.
Depuis trois ans, cette école de Saint-Malo-des-Trois-Fontaines et trois autres établissements catholiques de ce territoire rural du Morbihan utilisent les neurosciences pour donner le goût des savoirs aux enfants.
Notre cerveau a-t-il une case pour se souvenir de l’endroit où sont les clés et une autre pour se rappeler comment manger avec des baguettes ?
Un article de la revue « The Lancet » décrit le dispositif, présenté comme une première médicale.
Comment l’être humain définit-il le « beau » ? Quels mécanismes neurologiques complexes permettent de ressentir les œuvres d’art ? Un livre s’interroge sur la perception du beau.
À Lausanne, des singes ont recouvré le contrôle de leurs membres inférieurs paralysés grâce à une neuroprothèse.
Anne-Laure Boch Neurochirugienne, praticien hospitalier, docteur en philosophie
Totalement paralysé, un jeune homme à qui les chercheurs ont greffé un microscopique lecteur de pensées, a réussi à réaliser des gestes simples.
Ce neurologue et épidémiologiste dirige depuis le 1er janvier le plus grand centre français de recherche dédié aux grands problèmes de santé de la population, à Bordeaux.
Cette lauréate du Défi scientifique 2015 de l’Inra a démontré que les omégas 3 jouent un rôle fondamental dans la protection du cerveau contre différentes maladies
Cette lauréate du Défi scientifique 2015 de l’Inra a démontré que les omégas 3 jouent un rôle fondamental dans la protection du cerveau contre différentes maladies
LA PROMESSE (3/5) Anthropologue à l’université de Lausanne, Daniela Cerqui travaille sur l’imaginaire des roboticiens et s’inquiète de leur conception de l’homme.
Des chercheurs ont réussi à faire remarcher des rats paralysés à la suite d’une lésion de la moelle épinière. Mais transposer cette avancée à l’homme risque d’être long.
Le gouvernement a présenté le 18 novembre un plan (2014-2019) visant à mieux prendre en charge les maladies d’Alzheimer, de Parkinson ou la sclérose en plaques. Déçues par l’absence de François Hollande, les associations se montrent très sévères sur le contenu du plan, qui compte peu de mesures concrètes et nouvelles.
Alim-Louis Benabid, neurochirurgien au CHU de Grenoble, a été distingué par la Fondation Lasker pour ses travaux novateurs sur la maladie de Parkinson.
Un mauvais souvenir, ça ne vous lâche pas comme ça… Sauf dans le laboratoire des scientifiques. Selon une récente étude, il est possible de modifier, dans le cerveau d’une souris, les émotions qu’elle associe à un souvenir précis. Pour l’heure, une application à l’être humain reste exclue.
Des biologistes de l’Université libre de Bruxelles ont observé que, pour effectuer une tâche simple de mémorisation, les jeunes pratiquant la « défonce alcoolique » doivent beaucoup plus activer le cortex de leur cerveau.
À l’occasion de la Semaine sur le cerveau, du 11 au 17 mars, la Fédération pour la recherche sur le cerveau (FRC) appelle les Français et les pouvoirs publics à se mobiliser autour du « plus complexe organe de l’homme » alors que plus d’un concitoyen sur quatre souffre, a souffert ou souffrira, d’une maladie neurologique ou mentale (1). André Nieoullon, professeur, président du conseil scientifique de la Fédération pour la recherche sur le cerveau, dresse un état des lieux des recherches en neurosciences.
Une molécule dans le traitement de la dépendance à l’alcool vient d’être testée avec succès par une équipe de l’Inserm à Amiens. Les chercheurs ont réussi à diminuer de 75 % la consommation d’alcool chez des rats dépendants.
Les capacités cognitives de l’humain commenceraient à décliner dès l’âge de 45 ans, au lieu de 60 ans comme on le pensait.
L'université d'été de l'Assomption s'est interrogée sur l'éclosion d'un mouvement « transhumaniste »
Les neurosciences regroupent l’ensemble des recherches scientifiques sur le système nerveux central, sa structure, son fonctionnement et ses interactions avec le corps et l’environnement. Le système nerveux est divisé entre le système nerveux central (SNC) et le système nerveux périphériques (SNP). Les neurosciences se basent sur plusieurs disciplines : biologie, chimie, psychologie et s’appuient largement sur l’imagerie cérébrale. Elles sont utilisées dans la prise en charge des pathologies mentales mais aussi dans les sciences de l’éducation et dans l’intelligence artificielle (IA). Si depuis son origine, l’histoire des neurosciences a été dominée par l’étude des neurones, qui représentent 50 % du cerveau, les cellules gliales, la deuxième moitié du cerveau, jouent en réalité un rôle essentiel dans le fonctionnement cérébral et les comportements qui en résultent. Les neurones communiquent entre eux grâce à des signaux électriques et chimiques. Les neurosciences englobent plusieurs niveaux d’analyse, allant du moléculaire au cognitif, en passant par le cellulaire, l’intégré et le comportemental. Elles sont aussi utilisées dans le monde du sport pour améliorer les performances des athlètes, grâce à des techniques spécifiques comme la visualisation, la gestion du stress, la concentration et l’ancrage mental. Les premières observations sur le cerveau remontent à l’Antiquité, mais c’est à partir de la Renaissance que les études du cerveau commencent à se développer et se perfectionner, grâce notamment à l’invention du microscope. René Descartes propose au XVIIe siècle une vision mécaniste du fonctionnement cérébral, ouvrant la voie à une approche plus scientifique de l’étude du cerveau. C’est à partir du XIXe siècle que les théories et découvertes majeures des neurosciences émergent. Franz Joseph Gall développe la phrénologie, une théorie selon laquelle les facultés mentales seraient localisées dans des régions spécifiques du cerveau. D’autres théories et études comme l’électrophysiologie et la théorie du neurone voient aussi le jour. Avec le développement de nouvelles technologies au XXe siècle, la période voit l’émergence de divers traitements somatiques pour les maladies mentales, les premières expériences mettant en évidence la nature chimique de la conduction nerveuse, et la révolution dans l’imagerie cérébrale à partir des années 1970. En 1972, Godfrey Hounsfield développe le premier scanner, suivi par la création du premier appareil d’IRM par Raymond Damadian. Le premier département autonome de neurosciences est fondé en 1964 à l’université de Californie, aux États-Unis. Au fil des décennies, la compréhension des neurones et du fonctionnement du système nerveux est devenue de plus en plus précise et moléculaire. Lors des dernières découvertes, des chercheurs ont découvert un nouveau type de neurone, appelé « neurone églantier », d’autres ont mis en évidence le rôle de l’odeur maternelle dans le développement de la perception des visages chez les nourrissons. La 26e édition de la Semaine internationale du cerveau s’est tenue du 11 au 17 mars 2024. L’Institut du Cerveau a aussi lancé quatre grands projets transversaux, dont un sur de nouvelles stratégies de stimulation cérébrale profonde dans la maladie de Parkinson.