Confrontées à des coupes budgétaires massives, de nombreuses associations réorientent leur stratégie, notamment en se tournant vers les grands donateurs. Une stratégie délicate.

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Confrontées à des coupes budgétaires massives, de nombreuses associations réorientent leur stratégie, notamment en se tournant vers les grands donateurs. Une stratégie délicate.
La plus haute juridiction de l’ONU a ouvert, lundi 28 avril, un marathon de cinq jours d’audiences, consacrées aux obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens, soumis depuis plus de cinquante jours à un blocus total de l’aide humanitaire.
Ce vendredi 25 avril, 115 ressortissants de la bande de Gaza sont arrivés près de Paris après avoir été évacués de l’enclave palestinienne en guerre. Une exfiltration complexe, tant attendue, mais déchirante.
Deux ans après le début des combats et alors que le pays est en lambeaux, le Soudan est toujours sous les radars. Les acteurs régionaux continuent à faire affluer des armes. Les pays occidentaux envoient de l’aide humanitaire, un palliatif à l’absence de recherche d’une solution politique.
Solidarité, Action contre la faim, CCFD-Terre solidaire… Cette semaine, L’Hebdo présente 5 associations ou organisations qui œuvrent pour la solidarité internationale.
Ralph Thill, directeur d’Action contre la faim (ACF) en Birmanie, appelle la communauté internationale à « ne pas détourner le regard » sur la situation du pays, ravagé par de multiples crises.
Dimanche, l’un des derniers hôpitaux encore en fonction dans la bande de Gaza a été touché et en partie détruit par l’armée israélienne.
Plus de deux semaines après le séisme qui a frappé la Birmanie, les rescapés de la ville de Mandalay, la plus touchée, vivent pour la plupart dans des abris de fortune et l’insalubrité.
Plus d’une semaine après le terrible séisme dont le bilan de 3 600 victimes reste toujours provisoire, la junte militaire birmane poursuit ses bombardements contre plusieurs groupes rebelles et n’envisage aucune négociation avec les opposants au régime. En dépit des appels à la paix lancés par l’ONU.
Dans la ville de Rangoun, les Birmans se pressent pour organiser la collecte de vêtements, d’objets et d’argent pour aider les populations des zones touchées par le séisme qui a détruit, le 28 mars, les villes de Mandalay, Sagaing et la région autour du lac Inle. La junte, elle, reste absente de cette organisation.
Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD), explique pourquoi il convient de trouver un nouveau cadre au développement, dans la foulée d’un conseil présidentiel dédié aux partenariats internationaux.
Le séisme de magnitude 7,7 qui a frappé l’Asie du Sud a fait près de 3 000 morts selon les dernières estimations communiquées par la junte birmane, mardi 1er avril 2025. De nombreuses associations se mobilisent et appellent aux dons afin de venir en aide aux sinistrés et aux blessés en Birmanie et en Thaïlande.
Alors que le séisme, qui a tué plus de 2 000 personnes et dévasté une partie du pays, exige une augmentation drastique de l’aide, les ONG internationales demeurent sans visas humanitaires, et rivalisent d’inventivité pour renforcer malgré tout leurs effectifs et caler leurs programmes d’intervention.
La junte birmane, qui a décrété lundi 31 mars une semaine de deuil national après le puissant séisme du vendredi 28 mars, continue ses bombardements en zones rebelles.
Paris accueille les 27 et 28 mars le Sommet nutrition pour la croissance. Au Tigré, région du nord de l’Éthiopie touchée par des conflits jusqu’en 2022, le taux d’enfants malnutris a augmenté de 43 % à 48 % entre juillet 2024 et janvier 2025. En cause, la diminution de l’aide humanitaire et la mauvaise gouvernance liée aux tensions politiques.
Depuis le démantèlement de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USaid), le mois dernier, de nombreuses ONG humanitaires d’Asie du Sud-Est sont en plein désarroi. Elles tentent de trouver de nouveaux financements, mais la tâche s’annonce très difficile.
Le sommet de la nutrition, Nutrition for Growth, aura lieu à Paris les 27 et 28 mars. Pour ce collectif d’associations et d’organismes humanitaires, la France doit renouer avec sa tradition de pionnière des financements solidaires innovants pour lutter contre la malnutrition. En instaurant par exemple une « taxe soda ».
Au moins 130 enfants, sur plus de 400 morts, ont été tués dans les bombardements israéliens qui ont repris mardi 18 mars, dans la bande de Gaza. C’est le plus grand nombre d’enfants tués en un seul jour depuis un an dans l’enclave. Un million de petits Gazaouis subissent de plein fouet les conséquences de la guerre et de l’interruption de l’aide humanitaire depuis le 2 mars par Israël.
Un tribunal fédéral a jugé mardi 18 mars 2025 que les mesures prises par Elon Musk et sa commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) à l’encontre de l’USAID étaient « probablement » inconstitutionnelles. Dès son arrivée au pouvoir, Donald Trump a ciblé l’agence américaine de développement.
La Cour suprême des États-Unis a rétabli mercredi 5 mars 2025 une décision de justice sommant le gouvernement américain de reprendre les versements dus à des organisations d’aide internationale, gelés par un décret de Donald Trump. Le montant est estimé à entre 1,4 et 1,9 milliard d’euros.
Dans la « nation arc-en-ciel », l’interruption soudaine du financement des programmes internationaux par l’agence USaid décidée par Donald Trump risque d’entraîner l’effondrement de la lutte contre le VIH.
L’administration de Donald Trump a décidé de couper encore plus rapidement que prévu dans ses crédits pour la solidarité internationale. Les ONG françaises qui œuvrent dans ce secteur prédisent une catastrophe humanitaire, d’autant qu’en Europe aussi les États réduisent l’aide au développement.
Le précaire cessez-le-feu a permis aux Palestiniens de Gaza d’entrevoir un horizon qui se joue largement en leur absence, entre plan de reconstruction et risque de retour du conflit. L’école, qui reprend tant bien que mal, est devenue le symbole de l’avenir rêvé.
Dans le nord-est de la Syrie, la crise humanitaire, aggravée par la suspension de l’aide américaine, continue de s’accentuer pour les déplacés des enclaves kurdes de Shehba et Tal Rifaat qui ne peuvent toujours pas rentrer dans leurs provinces d’origine.
Les États-Unis ont annoncé mardi 25 février des restrictions de visas à l’encontre des responsables des « missions médicales » cubaines à travers le monde. Depuis plus de soixante ans, Cuba envoie ses professionnels de santé réputés dans de nombreux pays. Un système de coopération sanitaire devenu très lucratif.
L’administration de Donald Trump a annoncé mercredi 26 février 2025 des coupes budgétaires massives dans les programmes américains de développement et d’aide à l’étranger. Elle prévoit la suppression de 92 % des financements de programmes à l’étranger par l’agence américaine de développement, l’USaid.
Après avoir gelé les fonds de l’agence américaine USaid, le locataire de la Maison-Blanche fait des émules dans les principaux pays contributeurs de l’aide au développement. En France, malgré des budgets en baisse et les attaques politiques, l’opinion soutient toujours l’approche solidaire.
Jusqu’où parler aux groupes armés ? Du Yémen à Gaza en passant par la Syrie, l’aide humanitaire doit négocier au mieux d’indispensables accès aux zones de conflit pour répondre aux besoins des civils. D’où l’importance pour les organisations non gouvernementales (ONG) de se forger une ligne de conduite, parfois mise à mal par la réalité du terrain.
La suspension de l’aide humanitaire américaine, dramatique à travers la planète, soulève aussi la question de la sécurité dans les camps du nord-est syrien, où sont notamment détenues 40 000 personnes proches de djihadistes présumés de l’État islamique. Une situation « intenable ».
La « nation arc-en-ciel » n’entend pas plier face aux pressions exercées par le président américain qui, en représailles d’une loi sur l’expropriation des terres qu’il juge discriminatoire envers les fermiers blancs, a décidé de couper toute l’aide humanitaire octroyée à l’Afrique du Sud.
Le ministre délégué de la francophonie et des partenariats internationaux souligne les risques que fait peser l’IA pour la diversité linguistique, mais aussi les opportunités que présente cette technologie. Et réagit au gel par Donald Trump d’USAID, première agence mondiale d’aide publique au développement.
En Irak, la décision de la nouvelle administration Trump de geler l’aide internationale américaine pendant quatre-vingt-dix jours provoque la sidération et l’arrêt quasi total des activités humanitaires. Pour La Croix, le Jesuit Refugee Service a ouvert les portes de son centre psychosocial de Sharya, dans le nord du pays, vidé de ses employés et de ses bénéficiaires.
Mise au pas de l’agence Usaid, sortie de l’OMS : le président américain Donald Trump déstabilise des piliers mondiaux de l’accès aux soins et de la lutte contre l’insécurité alimentaire. Le pronostic vital de populations entières est engagé dans les régions les plus fragilisées, alertent les ONG.
Donald Trump s’est attaqué avec virulence à l’Agence des États-Unis pour le développement international (USaid). Elon Musk, chargé de faire le ménage au sein du gouvernement fédéral américain, a déclaré lundi 3 février que l’agence allait « fermer », une mesure extraordinaire jugée illégale par ses détracteurs.
Une attaque attribuée aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) a frappé un marché à Omdourman, ville voisine de Khartoum. Les combats sont intenses dans la capitale soudanaise, où l’armée semble prendre l’avantage. Des millions d’habitants ont fui la ville depuis avril 2023
Suite à l’offensive militaire du M23 appuyé par l’armée rwandaise dans l’est de la RDC et la prise de Goma, la communauté internationale « condamne », mais n’active pas de levier de pression à l’encontre de Kigali, chouchouté par les donateurs occidentaux.
Plus de 376 000 Palestiniens ont pris le chemin du nord de l’enclave palestinienne, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), dans le but de rentrer là où ils vivaient avant la guerre. Un déplacement que les ONG tentent d’accompagner.
Le Secours populaire, qui fête ses 80 ans cette année, est une des associations de solidarité les mieux installées dans le paysage caritatif français. Mais qui connaît vraiment son histoire et ses spécificités ?
Le département d’État américain a donné l’ordre, vendredi 24 janvier, de mettre en pause Usaid, le plus gros bailleur de fonds du monde, pour une durée d’au moins trois mois. Les ONG sont en émoi face à la catastrophe annoncée.
À peine 3 % des réfugiés syriens sont retournés dans leur pays, un mois et demi après la fuite du dictateur Bachar Al Assad. La situation humanitaire et économique reste en effet désastreuse dans la plupart des régions. Pour réduire les souffrances de la population et stabiliser le pays, les Européens doivent s’engager résolument.
Le passage des camions humanitaires vers Gaza depuis l’Égypte s’est accru dès le premier jour de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Plus de 300 véhicules ont traversé la frontière dimanche 19 janvier.
Après la signature d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, le secteur de l’urgence se met à espérer un accès « sûr et sans entrave » dans l’enclave palestinienne, pour y faire entrer le plus d’aide humanitaire possible. Mais rien n’est garanti.
Alors que les discussions se poursuivent sur une éventuelle trêve dans la bande de Gaza, le bilan du nombre de victimes ne cesse d’augmenter. Pour Pierre Micheletti, les choix politico-militaires du gouvernement israélien et de ses alliés déconstruisent le mythe occidental d’une action humanitaire universelle.
Depuis le 24 décembre, un hôpital de campagne s’est installé à Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte, pour soulager l’unique centre hospitalier de l’archipel à la suite du cyclone Chido. Alors que le premier ministre, François Bayrou compte visiter l’hôpital lors de son déplacement sur l’île, ce lundi 30 décembre, le personnel médical est débordé et les patients sont très nombreux.
Treize jours après le passage de cyclone Chido qui a ravagé l’archipel de Mayotte le 14 décembre, l’aide humanitaire s’organise et les reconstructions des habitats précaires s’enchaînent. Mais les distributions alimentaires et d’eau potable sont toujours « insuffisantes en quantité et en qualité ».
Un hôpital de campagne est entré en service à Mayotte mardi 24 décembre, dix jours après le passage du cyclone Chido qui a dévasté le territoire. Lundi, un navire a accosté avec 45 conteneurs transportant notamment de l’eau. Mais l’aide d’urgence tarde à toucher l’ensemble de la population.
Le groupe Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), arrivé aux commandes après la chute du régime de Bachar Al Assad le 8 décembre dernier, est au défi de remettre sur pied l’offre de soins. Pour cela, les rebelles auront besoin de l’aide internationale et des ONG.
Depuis le début de la guerre à Gaza, 17 000 petits Gazaouis ont été séparés de leur famille. Parmi eux, certains sont trop jeunes pour décliner leur identité. Sur le terrain, médecins et humanitaires s’activent pour retrouver les proches de ces « enfants des ruines ». Pendant trois mois, La Croix L’Hebdo a suivi un père de famille, Mohammed Labbad, jusqu’aux retrouvailles avec sa fille, Jana.
Face aux conflits qui secouent le monde, de Gaza à l’Ukraine, et à la lassitude de ses grands donateurs, l’ONU a lancé mercredi 4 décembre un appel aux dons à hauteur de 47,4 milliards de dollars (environ 45 milliards d’euros), afin de financer l’aide humanitaire pour des centaines de millions de personnes.
Les organisations humanitaires voient un « répit » dans la trêve annoncée, mais pas de quoi sortir de la logique d’intervention d’urgence auprès des déplacés, alors que l’hiver s’installe. Le temps de la reconstruction et de la réinstallation des populations paraît encore lointain.
Médecins sans frontières a annoncé mardi 19 novembre au soir suspendre ses activités dans la capitale d’Haïti, Port-au-Prince. Depuis plusieurs semaines, l’organisation est la cible d’attaques des forces de l’ordre, qui ont tué deux patients et menacé plusieurs membres de son personnel. Entretien avec Sarah Chateau, responsable des opérations en Haïti.
L’Agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens a été interdite d’opérer en Israël par un vote du Parlement, lundi 28 octobre. Sept pays, dont la France, appellent l’État hébreu à suspendre cette législation qui viole le droit international.
Les associations d’aide aux réfugiés et aux demandeurs d’asile sont à la recherche de bénévoles pour donner des cours de français et remplir des documents administratifs. La Croix revient sur trois façons de se rendre utile.
La bande de Gaza est l’un des territoires les plus dangereux de la planète pour les travailleurs humanitaires depuis le début de l’offensive israélienne contre le Hamas. Des ONG spécialistes des zones de guerre continuent d’y intervenir malgré les risques et les entraves à leur action. La Croix L’Hebdo présente trois actions menées sous les bombes.
Les premières pluies d’automne sont tombées dans l’enclave palestinienne, entraînant une lourde aggravation des conditions de survie pour des centaines de milliers de déplacés.
Habitué à parcourir un Moyen-Orient malmené par la guerre, Glenn Derrien, 31 ans, est une cheville ouvrière de l’éducation aux risques et de l’assistance aux victimes d’engins explosifs au Proche-Orient, au sein de Handicap International (HI). L’ONG organise les 20 et 21 septembre ses Pyramides de chaussures, rendez-vous annuel pour dénoncer les bombardements de civils et l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé jeudi 29 août, des « pauses humanitaires » de trois journées chacune, dans la bande de Gaza afin de vacciner les enfants contre la polio. Cette campagne de vaccination, acceptée par les autorités israéliennes, doit permettre de traiter près de 600 000 enfants.
Depuis seize mois, la capitale du Soudan est le théâtre d’affrontements meurtriers entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide. L’entraide permet aux riverains de survivre malgré le manque de sécurité, de nourriture, d’eau et de médicaments.
Laminé par les combats, les atrocités et la famine, le Soudan vit une descente aux enfers, scellée par l’ingérence de pays étrangers. Pourparlers et médiations échouent à arracher un cessez-le-feu.
Dans un rapport publié lundi 19 août, l’ONU a dénoncé un nombre « inadmissible » de violences envers les travailleurs humanitaires. L’organisation dénombre 280 humanitaires tués en 2023, contre 118 en 2022. Une hausse très sensible liée à la guerre à Gaza, en Ukraine et au conflit au Soudan. 176 humanitaires ont déjà été tués depuis le début de cette année.
Deux cent quatre-vingts travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde en 2023 selon l’ONU, qui fustige lundi 19 août les violences « inadmissibles » les visant, à l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire. Plus de la moitié des morts ont été tués à Gaza.
Si chacun s’accorde à dire que le nombre de sans-abri dans les rues de Paris a beaucoup diminué à l’approche des Jeux olympiques, associations et préfecture divergent fortement sur le nombre de personnes mises à l’abri.
Après plus de dix mois de guerre dans la bande de Gaza, le nombre de victimes a franchi jeudi 15 août la barre des 40 000 morts. Au milieu des ruines remplaçant les rues d’autrefois, et face au manque d’eau et de nourriture, la générosité et l’entraide entre les Gazaouis demeurent, plus que jamais.
La faim dans le monde n’a pas reculé en 2023, conséquence notamment des conflits, des difficultés économiques et des effets du réchauffement climatique, selon un rapport des agences de l’ONU publié mercredi 24 juillet. La faim touche environ 733 millions de personnes, soit plus de 9 % de la population mondiale.
Dans le village d’Aldeia Nova, un ancien séminaire rénové accueille des soldats ukrainiens blessés pour une rééducation physique et psychologique.
La prise du terminal de Rafah par l’armée israélienne début mai a complexifié et ralenti la distribution d’aide humanitaire à Gaza, où la population souffre de malnutrition. Sur place, agences de l’ONU et ONG parlent d’une situation « jamais vue ».
Le Comité international de la Croix-Rouge affirme que ses bureaux à Gaza ont été endommagés, vendredi après-midi 21 juin, par des bombardements, qui ont tué 22 personnes réfugiées autour de son complexe. De nouvelles offensives israéliennes ont eu lieu ce samedi et dimanche.
Alors que les combats dans le pays font rage, la crise au Soudan est « une des pires crises humanitaires des dernières décennies », selon Médecins sans frontières (MSF). Entretien avec Jérôme Tubiana, conseiller aux opérations au sein de l’ONG.
La guerre au Soudan, qui a éclaté en avril 2023, a provoqué l’une des pires crises humanitaires au monde depuis des décennies, a estimé jeudi 20 juin l’ONG Médecins sans frontières. Selon l’ONU, le conflit a fait au moins 15 500 morts et provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes.
Dans son rapport publié lundi 3 juin sur les crises les plus négligées dans le monde, l’ONG Norwegian Refugee Council (1) évoque le Cameroun. Le pays est frappé par deux conflits qui ne font pas la une de l’actualité.
Critiquée de toutes parts avant même d’être opérationnelle, la plateforme d’acheminement maritime de l’aide aux Palestiniens a été endommagée par une tempête. Face à l’urgence des besoins, son principe même est contesté, alors que les blocages de la voie terrestre sont en cause.
De nombreuses entreprises à but lucratif proposent des missions de volontariat, souvent inutiles et peu éthiques. Le gouvernement prévoit fin mai une campagne de sensibilisation.
Alors qu’Israël a annoncé l’« intensification » de ses opérations à Rafah, la jetée temporaire, construite par les Etats-Unis, permet désormais, depuis jeudi 16 mai, d’acheminer davantage d’aide à la population de Gaza. Mais ce dispositif, alertent les ONG, ne peut pas être une alternative à l’acheminement par voie terrestre, bloqué par Israël depuis plus d’une semaine.
L’offensive sur Rafah s’accompagne d’une injonction faite à 100 000 civils de se rendre dans une « zone humanitaire élargie » un peu plus au nord. Un lieu « inadapté », selon les autorités onusiennes. Et le blocage du passage où transite toute l’aide est tout simplement intenable pour Gaza.
Chaleur, eaux usées et ordures non traitées favorisent la propagation de mouches, de moustiques, ou encore de rongeurs à Gaza, ce qui inquiète vivement les autorités sanitaires.
La « flottille de la liberté » cherche à livrer par voie maritime 5 500 tonnes de vivres et à embarquer des militants des droits humains vers la bande de Gaza, malgré le blocus israélien. Le départ prévu ce vendredi 26 avril depuis Tuzla, en Turquie, pourrait être différé en raison de pressions de Tel-Aviv.
Le comité de direction de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge examine ce jeudi 25 avril le cas de la Croix-Rouge russe. Celle-ci est accusée dans une enquête de médias internationaux de collaborer avec la propagande de guerre de la Russie.
Paris, qui organisait ce lundi 15 avril une conférence sur le Soudan, veut mobiliser la communauté internationale face à une situation humanitaire particulièrement difficile dans ce pays en proie à une terrible guerre civile. Les associations restent prudentes sur les suites de cette réunion, où deux milliards d’euros de dons ont été promis.
Lors d’une conférence humanitaire pour le Soudan à Paris, Emmanuel Macron a annoncé que la communauté internationale s’engageait à fournir une aide humanitaire de plus de 2 milliards d’euros pour aider la population civile, en proie aux ravages de la guerre qui sévit depuis un an.
Paris organise une conférence sur le Soudan, ce 15 avril, pour mobiliser la communauté internationale sur le drame humanitaire que connaît ce pays en guerre depuis un an. La situation sur le terrain ne cesse de s’aggraver.
Des habitants de la ville de Gaza faisaient la queue, dimanche 14 avril, pour se réapprovisionner auprès des quelques boulangeries qui ont rouvert dans l’agglomération.
Lundi 15 avril se tient à Paris une conférence organisée par l’Union européenne, la France et l’Allemagne pour plaider en faveur d’une aide humanitaire supplémentaire et appeler à la fin de la guerre au Soudan. Celle-ci doit permettre de lancer un cri d’alarme, soutiennent Joseph Borrell Fontelles et Janez Lenarcic.
Amman a affrété un convoi « sans précédent » pour Gaza de 105 camions chargés de vivres, en amont de l’Aïd-El-Fitr, marquant la rupture du jeûne du mois de Ramadan.
L’ONG américaine avait distribué 35 millions de repas chauds depuis octobre dernier, avant de suspendre ses activités le 2 avril après la mort de sept de ses employés dans une frappe israélienne. Cette décision crée un vide que les autres organisations ne pourront pas vraiment combler dans un territoire affamé.
Le gouvernement israélien ne cesse de franchir des lignes rouges dans sa guerre contre le Hamas. Mise à rude épreuve, la solidarité des pays occidentaux ne peut se poursuivre aveuglément et doit s’accompagner d’un soutien aux Palestiniens.
Près de 4 000 Palestiniens ont été accueillis dans les hôpitaux égyptiens depuis le début de la guerre à Gaza. Mais une fois les soins reçus, l’avenir reste incertain pour eux et leurs proches, empêchés de retourner dans l’enclave et sans perspective stable en Égypte ou ailleurs.
La rapporteure spéciale des Nations unies pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese, a présenté mardi 26 mars un rapport qui dénonce « une tentative de détruire physiquement les Palestiniens en tant que groupe ». L’État hébreu y voit une « inversion obscène de la réalité ».
Martin Griffiths, le patron du bureau des affaires humanitaires de l’ONU, va démissionner pour raisons de santé, a annoncé lundi 25 mars un porte-parole de l’ONU. Critique de l’offensive israélienne à Gaza, le diplomate britannique multipliait les appels à laisser entrer l’aide humanitaire dans l’enclave.
La Croix a suivi les échanges internes qui ont conduit Médecins sans frontières (MSF) à envisager de la distribution alimentaire à une échelle encore jamais atteinte par l’ONG, dans un Darfour ravagé par la faim et la guerre. Isolés sur ce terrain difficile, ces humanitaires reviennent avec une foule de dilemmes liés aux limites de leur action.
Alors que les donateurs s’interrogent sur la meilleure façon d’aider, les ONG assurent garantir une assistance efficace et transparente. La prudence est de mise, en revanche, avec certaines cagnottes en ligne.
Conséquence du 7 octobre 2023, la pauvreté a grimpé en flèche dans les Territoires palestiniens. À l’occasion du mois sacré musulman, l’ONG israélienne Rabbins pour les droits humains offre une aide alimentaire aux communautés palestiniennes dans le besoin.
Le navire d’aide humanitaire « Open arms » parti de Chypre devrait arriver ce jeudi 14 mars à Gaza pour y débarquer 200 tonnes de vivres. L’armée israélienne évoque la mise en place d’une « île humanitaire » pour abriter les Palestiniens qui pourraient être forcés de quitter Rafah en cas d’offensive.
Jean-Marie Théodat, géographe à l’université Panthéon-Sorbonne Paris 1 et expert d’Haïti, commente les derniers développements qui ont secoué son pays depuis le début de la semaine, à commencer par la démission du premier ministre et la montée en puissance des gangs.
Dans une lettre publique, plus de 500 ex-responsables sécuritaires israéliens alertent le cabinet de guerre israélien sur le danger que représente la crise humanitaire dans la bande de Gaza pour la sécurité d’Israël et pour ses relations avec ses partenaires occidentaux et arabes.
Le navire de l’ONG espagnole qui vient au secours des migrants a quitté Chypre pour Gaza, ce mardi 12 mars. Associé à une initiative de couloir maritime humanitaire, il incarne l’espoir d’une réponse vitale dans l’enclave, en attendant l’appui des États-Unis qui misent eux aussi sur la voie de mer.
L’ONG World Central Kitchen a annoncé mardi 12 mars qu’un premier navire chargé de 200 tonnes de vivres avait quitté Chypre pour rejoindre la bande de Gaza. Créée en 2010 par un chef espagnol, cette organisation américaine organise des distributions de repas auprès des rescapés de catastrophes naturelles et de guerres.
Un nouveau convoi de vivres en direction du nord de la bande de Gaza a été bloqué par Israël mardi 5 mars, avant d’être pillé par des Gazaouis affamés. À défaut de faire fléchir les Israéliens, plusieurs pays ont procédé à des largages de nourriture. Des opérations difficiles et coûteuses, à l’utilité contestable.
L’Assemblée générale de l’ONU se réunit ce lundi 4 mars sur le cas de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, fragilisée depuis qu’Israël a accusé fin janvier 12 de ses employés d’être impliqués dans l’attaque du 7 octobre. Depuis, seize pays ont suspendu leur financement, menaçant toute la réponse humanitaire pour les Palestiniens dans la bande de Gaza et la région.
Plus de 100 Palestiniens ont été tués et des centaines blessés, jeudi 29 février, dans la ville de Gaza. Des témoins et le Hamas accusent les soldats israéliens d’avoir ouvert le feu sur une foule affamée lors d’une distribution d’aide humanitaire. L’armée israélienne confirme des tirs, mais impute ce lourd bilan aux « bousculades et piétinements ».
Le docteur Pascal André, infectiologue de formation et urgentiste, est rentré en France mercredi 21 février après un peu moins de deux semaines passées à l’hôpital européen à Khan Younès, dans la bande de Gaza. Il raconte les conditions dramatiques de vie et de soin pour les Palestiniens de l’enclave.
L’ONU et les États-Unis comme la France ont alerté des conséquences humanitaires d’une offensive sur Rafah, dernière ville-refuge au sud de la bande de Gaza. Appel que le premier ministre Benjamin Netanyahou fait mine d’avoir entendu en ordonnant l’« évacuation » des civils.
Ancien de Médecins sans frontières, le docteur Mego Terzian est directeur général de l’ONG Mehad. Il tire la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie, une région frontalière de la Turquie contrôlée par diverses factions anti-Assad, affiliées à Ankara.
Confrontés à la mort et à des conditions de vie indignes, les enfants de Gaza ont perdu leur innocence. Réfugiée à Rafah, Amal Abu Hajar raconte comment la guerre a fait grandir ses six enfants trop vite, et son impuissance face à leurs traumatismes.
Dans l’enclave surpeuplée, où plus de la moitié des habitants ont moins de 18 ans, les enfants subissent de plein fouet l’horreur de la guerre et des bombardements. Quand ils échappent à la mort, les jeunes Gazaouis endurent blessures, menaces de famine, traumatismes et déscolarisation, ce qui risque de balayer l’avenir de toute une génération.
Au Soudan, les combats sont toujours aussi violents entre l’armée gouvernementale et les Forces de soutien rapide. La situation diplomatique est verrouillée tandis que la crise humanitaire s’aggrave.
L’ONG marseillaise SOS Méditerranée a annoncé mercredi 27 décembre que le navire-ambulance Ocean Viking affrété par l’ONG a secouru 244 migrants en détresse au large de la Libye, lors de trois opérations de sauvetage.
Originaire de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, Mohammed Orabi a fui, sous les bombes, jusqu’à Rafah, à la frontière égyptienne, en passant par Gaza-ville et Khan Younès. Une errance d’un mois et de quarante kilomètres, en quête de sécurité pour lui, sa femme et leurs sept enfants, dans un territoire où il n’y a plus aucun endroit sûr.
L’accord entre Israël et le Hamas va permettre l’acheminement d’une aide humanitaire vitale. Selon les autorités israéliennes, l’arrêt temporaire de l’offensive a été validé par l’armée et les services de sécurité.
Les mineurs sont majoritaires, parmi les 2 millions de personnes contraintes de fuir leur domicile en raison de l’insécurité. Alors que l’Unicef manque de fonds, la confirmation de la suspension de l’aide française au développement risque d’aggraver la situation.
Au 44e jour de la guerre contre le Hamas, ONU et ONG dénoncent le tribut payé par les populations civiles, privées d’eau, de nourriture et de secours, faute d’arrivées suffisantes de carburant dans l’enclave palestinienne. Le risque de mortalité lié à des défauts de soins s’annonce « exponentiel ».
L’armée israélienne a investi mercredi ce centre de soins, le plus vaste de Gaza, qui abrite selon elle un centre stratégique du Hamas. Les ONG et la communauté internationale doutent qu’Israël respecte le droit de la guerre.
Ils s’appellent Hussein, Ziad, Rami, Alaa, Hazem ou Jehad. Habitants de la bande de Gaza, ils subissent depuis près de quarante jours les conséquences de la guerre menée par Israël contre le Hamas sur leur quotidien et leurs vies. La Croix a voulu leur donner une voix.
Israël a accepté, jeudi 9 novembre, d’arrêter les bombardements pendant quelques heures chaque jour dans le nord de la bande de Gaza mais continue de refuser un cessez-le-feu. « Pauses tactiques », « trêve humanitaire », « cessez-le-feu »… S’ils impliquent tous que se taisent un temps les armes, ils n’ont pas les mêmes conséquences politiques.
Alors que la nourriture et l’eau manquent dans l’enclave palestinienne sous les bombardements israéliens depuis un mois et que les appels aux pauses humanitaires se multiplient, la France organise ce jeudi une conférence internationale pour la population civile de Gaza. Objectif : améliorer l’accès humanitaire malgré l’absence de cessez-le-feu.
Plusieurs soutiens d’Israël, dont la France et les États-Unis, réclament sans succès pour le moment une « trêve humanitaire » dans la bande de Gaza. Ce terme sans fondement juridique est souvent un pis-aller pour venir en aide aux civils pris au piège des combats
Commissaire générale adjointe de l’UNRWA, l’organisme des Nations Unies en charge des réfugiés palestiniens, Natalie Boucly alerte sur la crise sanitaire qui risque de s’ajouter à l’actuelle crise humanitaire, si le carburant n’entre pas à Gaza, ou si une trêve n’est pas décidée.
Un navire de la Marine nationale, le Tonnerre, a quitté Toulon mercredi 25 octobre pour rejoindre Gaza où il doit participer à des opérations de secours des populations civiles, selon les armées françaises. À la fois porte-hélicoptères et hôpital flottant, ce navire est déjà intervenu en Libye, au Mozambique ou en Corse.
Pierre Micheletti s’insurge contre l’aide au « goutte-à-goutte » qu’Israël laisse passer à Gaza. Il voit advenir un scénario où Israël n’aura pas à assumer « les conséquences d’une nouvelle occupation terrestre », et redoute le manque d’aide humanitaire, alors que beaucoup de financements sont dirigés vers l’Ukraine.
Contraints de quitter la moitié nord de la bande de Gaza sous la menace de l’offensive terrestre de l’armée israélienne, les Palestiniens ne disposent pas des moyens de subsistance les plus élémentaires.
La France a annoncé mardi 10 octobre être défavorable à une suspension des aides européennes aux Palestiniens, après que l’Union a annoncé « revoir » son programme. L’UE soutient financièrement l’Autorité palestinienne et l’agence de l’ONU pour les réfugiés. Elle agit également dans les domaines de l’éducation et de la santé.
Les mesures d’adaptation ne suffiront pas à la survie d’une centaine de projets humanitaires dépendant des financements de la France, alerte Coordination Sud. Les ONG internationales alertent d’un risque de voir les populations prendre la route migratoire pour couvrir leurs besoins.
Les autorités talibanes afghanes ont arrêté 18 membres du personnel de l’ONG suisse International assistance mission (IAM), a annoncé l’organisation dans un communiqué publié samedi 16 septembre. Les autorités locales accusent l’ONG de prosélytisme.
Les divisions politiques risquent de compliquer l’organisation des secours, entre l’autorité de Tripoli à l’Ouest et celle du maréchal Haftar à l’Est. Les besoins sont pourtant immenses en Cyrénaïque, province orientale du pays.
Pour aider les populations marocaines sinistrées, les grandes ONG françaises ont lancé des appels aux dons financiers, beaucoup plus utiles que les dons de biens matériels. Elles insistent sur la nécessité de s’appuyer sur les associations marocaines pour expertiser les besoins au plus près du terrain.
Alors que la guerre au Soudan s’étend depuis peu à deux nouvelles villes, l’aide humanitaire est prise pour cible et a du mal à atteindre les populations. Au Darfour, le conflit réveille le spectre d’exactions à caractère ethnique.
Dans un rapport paru le 14 août, Human Rights Watch alerte sur « l’augmentation des abus violents » des gangs armés dans la capitale, Port-au-Prince. L’ONG s’alarme de l’inaction de l’État et de la communauté internationale.
Après le putsch survenu au Niger le 26 juillet, de nombreuses organisations internationales et de nombreux pays dont la France ont annoncé l’interruption de l’aide internationale, à l’exception pour la plupart de l’aide humanitaire d’urgence. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a également activé un blocus du pays.
Pour dépasser le simple cadre de l’humanitaire en temps de crise, l’ONG Team4UA mise sur les nouvelles technologies. Son projet phare : la construction d’une école grâce à des technologies 3D
Faire le choix d’accueillir des exilés, les accompagner dans leurs démarches administratives, venir en aide aux mineurs isolés, effectuer de maraudes... Voici cinq pistes pour participer à faire reculer l’exclusion.
Ces dernières années, des organisations catholiques envoyant des volontaires à l’international pour des missions longues ont plus de mal à recruter. Conscience écologique, nouveau rapport à l’engagement… les jeunes se montrent moins enclins à sauter le pas d’une aventure au long cours à l’étranger.
Les efforts de médiation piétinent au Soudan, en proie à une nouvelle guerre civile. Une conférence internationale pour coordonner l’aide humanitaire est prévue le 19 juin. Au sein de la population, des réseaux d’entraide constitués par des jeunes tentent de maintenir vivant leur idéal démocratique.
Baisse des contributeurs étatiques et hausse des coûts obligent le Comité international de la Croix-Rouge à faire de sérieuses économies. Un plan de réduction des coûts de a été annoncé le 30 mars, avec à la clé 1 800 suppressions de postes sur 20 000 employés.
L’aide alimentaire accordée par les États-Unis et le Plan alimentaire mondial au Tigré, une région de l’Éthiopie ravagée par la guerre, a été suspendue mercredi 3 mai. En cause, un détournement de cette aide, qui n’arrive pas entièrement aux destinataires voulus.
À quelques kilomètres de la frontière turque, depuis 2019, des dizaines de milliers de déplacés de la guerre en Syrie tentent de survivre dans des camps de fortune.
L’Unicef, Oxfam, Action contre la faim et Care ont alerté jeudi 27 avril sur la situation en cours dans les pays d’Afrique de l’Est, où la pire sécheresse depuis quarante ans menace d’une famine imminente.
La guérilla qui a éclaté entre l’armée et les paramilitaires, samedi 15 avril, aggrave une situation humanitaire déjà catastrophique au Soudan.
L’ONG Médecins sans frontières s’alarme de la crise humanitaire qui sévit dans la province du Nord-Kivu (est de la RD-Congo). Des centaines de milliers de personnes sont affectées par les combats entre la rébellion du M23 et l’armée congolaise.
L’Afrique, continent historiquement le moins responsable des émissions de gaz à effets de serre, fait déjà face à des événements météorologiques extrêmes aux conséquences désastreuses pour les populations, notamment les enfants et les femmes. Pour ce collectif d’ONG, la France a l’occasion et le devoir d’agir.
Le Comité international de la Croix-Rouge a annoncé mardi 4 avril la suppression d’environ 1 500 emplois, faute de fonds suffisants. L’une des plus importantes organisations humanitaire dans le monde, le CICR emploie 20 000 personnes dans plus de 100 pays.
Les Vingt-Sept organisent les lundi 20 et mardi 21 mars une conférence internationale des donateurs afin de mobiliser des fonds pour les victimes turques et syriennes du tremblement de terre du 6 février. Sur la seule Turquie, les dégâts matériels sont évalués par l’ONU à près de 100 milliards d’euros.
L’Union européenne a commencé à affréter, depuis jeudi 9 mars, plusieurs vols humanitaires vers la capitale du Nord-Kivu (dans l’est de la RD-Congo). L’objectif est de secourir les populations de cette région en proie aux groupes armés.
Alors que l’aide humanitaire s’est en grande partie dirigée vers la Turquie, durement touchée par les séismes de février, les régions sinistrées de Syrie n’ont pas pu bénéficier d’une telle mobilisation internationale. Un enjeu majeur pour les pays arabes voisins.
La guerre en Ukraine amplifie une crise ancienne, celle de la sécurité alimentaire en Afrique. Le spectre de la famine est bien présent dans plusieurs pays du continent, et le besoin de financements est criant.
Le Burkina Faso connaît une crise sécuritaire sans précédent : deux membres de Médecins sans frontières y ont été assassinés le 8 février. Le pays subit de nombreux raids djihadistes et l’aide humanitaire s’y fait de plus en plus nécessaire. Pourtant, elle parvient difficilement aux populations.
Plus d’une semaine après le tremblement de terre qui a fait, au dernier décompte, plus de 35 000 morts en Turquie et Syrie, la communauté turque en Allemagne se mobilise. En plus des dons collectés par cette dernière, Berlin annonce faciliter l’octroi de visas pour les sinistrés qui ont de la famille en Allemagne.
Alors que le nombre de victimes du séisme en Turquie et en Syrie ne cesse d’augmenter, les mosquées françaises s’organisent pour venir en aide aux populations sinistrées.
Plus de 22 300 morts ont été décomptés, vendredi 10 février, après le violent séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie. Le haut-commissaire aux droits de l’Homme a demandé « un cessez-le-feu immédiat » en Syrie pour faciliter l’aide aux victimes des séismes.
Si le premier convoi américain est entré sur le territoire syrien, l’aide humanitaire apportée à Alep a pris du temps à s’organiser après le séisme du 6 février. En toile de fond, les sanctions internationales imposées au régime de Bachar Al Assad. Vincent Gelot, directeur du programme Liban/Syrie de l’Œuvre d’Orient, raconte le manque de moyens.
La solidarité s’organise après le tremblement de terre qui a secoué la Turquie et la Syrie voisine, le lundi 6 février. Les appels à la générosité, lancés par les grands organismes et associations d’aide humanitaire, se multiplient en France.
Plus de 12 000 corps ont été retrouvés en Turquie et en Syrie selon un dernier bilan provisoire, après le puissant séisme qui a frappé les deux pays lundi 6 février. Au total, 45 pays ont proposé leur aide et plusieurs équipes de secouristes sont déjà arrivées sur place.
Meurtrie par plus d’une décennie de guerre, la Syrie subit un nouveau choc dévastateur avec le séisme survenu le 6 février. Dans ce territoire morcelé entre zones gouvernementales et rebelles, l’acheminement de l’aide s’annonce complexe et très politique.
Depuis huit ans et la prise de contrôle de la capitale Sanaa par les rebelles houthistes, le conflit au Yémen a fait plus de 380 000 morts. L’aide humanitaire peine toujours à venir en aide aux populations locales, à cause des mines ou faute d’accès aux territoires rebelles.
Le ministère des affaires étrangères français a annoncé mardi 24 janvier le rapatriement de 15 femmes et 32 enfants qui étaient détenus dans des camps de prisonniers djihadistes du nord-est de la Syrie.
La justice grecque a annulé ce vendredi 13 janvier la procédure pour « espionnage » à l’encontre de 24 travailleurs humanitaires sur l’île de Lesbos, mettant un terme à un procès controversé. Ils restent toujours accusés de trafic d’êtres humains.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté lundi 9 janvier la prolongation pour six mois d’une résolution permettant l’acheminement d’une aide humanitaire depuis la Turquie vers la province de Idlib, dans le nord-ouest du pays. Le mécanisme, qui expirait mardi, avait été renouvelé en juillet 2022 également pour seulement six mois.
Depuis la décision du gouvernement de transition d’interdire, avec effet immédiat, les ONG fonctionnant sur financement français ou avec l’appui de la France, de nombreux humanitaires locaux craignent pour leur avenir et celui des personnes à qui ils viennent en aide.
Lors de son appel de fonds annuel, l’Organisation des Nations unies a indiqué jeudi 1er décembre avoir besoin de plus de 50 milliards d’euros pour ses actions humanitaires en 2023. Un budget en hausse de 25 % pour rapport à l’année précédente.
Après avoir retiré ses derniers soldats de la force Barkhane en août, Paris cesse les actions de l’Agence française de développement (AFD) dans ce pays. Une décision justifiée par le rapprochement de Bamako avec la Russie, mais qui pénalise injustement la population, souligne un collectif d’ONG.
L’agence des Nations unies chargée de l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) s’inquiète de la continuité de ses services, alors que les réfugiés restent très dépendants de l’aide, notamment dans la bande de Gaza soumise depuis quinze ans à un blocus.
Depuis un an, la crise s’est exacerbée en Afghanistan. La paralysie des institutions bancaires pose de nombreux défis aux organismes humanitaires qui appellent à des mesures pour résorber la crise économique.
De violents affrontements entre gangs ont éclaté, vendredi 8 juillet, en Haïti dans la commune de Cité Soleil. Les combats auraient déjà fait plus de 60 morts. La population, cloîtrée chez elle, n’a plus accès à l’eau, la nourriture ou l’électricité. Les associations alertent sur une situation humanitaire qui s’aggrave de jour en jour.
Depuis le mois d’avril, à l’initiative de 175 associations et organisations italiennes et ukrainiennes, des bénévoles partent d’Italie en Ukraine pour témoigner de leur solidarité aux civils. Une deuxième expédition est prévue entre samedi 25 et mercredi 29 juin.
Pour Richard Kojan et Moumouni Kinda, deux médecins de l’ONG humanitaire Alima, les pays occidentaux ne pourront plus refuser des réfugiés d’Afrique, d’Asie ou du Moyen-Orient « sous des prétextes fallacieux ».
Après la crise du Covid-19, la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les prix des matières premières font exploser les besoins humanitaires, alerte Cécile Duflot. Dans ce contexte, elle lance un appel à « additionner les solidarités, et non pas les mettre en concurrence », alors que certains budgets seraient réduits au profit de l’Ukraine.
En soutien au peuple ukrainien, les campagnes d’appels aux dons se multiplient. Avant de sortir la carte bleue, la vigilance s’impose.
Aide alimentaire, médicale ou logistique, collecte de dons, soutien aux victimes, accueil des réfugiés : l’Union européenne est engagée dans un maquis de dispositifs au profit de l’Ukraine et de la Moldavie. Voici comment cela fonctionne.
Les parties belligérantes de la guerre au Yémen, qui oppose les forces progouvernementales aux rebelles Houthis, se sont accordées sur une trêve de deux mois commençant samedi 2 avril avec la possibilité de la prolonger.
La communauté internationale s’est engagée jeudi 31 mars à apporter 2,44 milliards de dollars d’aide pour l’Afghanistan, confronté à un effondrement économique et une dramatique crise humanitaire. Un montant deux fois moins important que celui espéré par l’ONU.
Depuis dix-huit mois, les civils paient le prix fort du conflit qui sévit dans le Tigré (nord de l’Éthiopie) entre l’armée et les rebelles, pointe l’ONG Amnesty International dans son rapport annuel publié ce mardi 29 mars.
Le Centre de coordination de la réaction d’urgence de la Commission européenne pilote l’assistance matérielle apportée à l’Ukraine. Pourtant habitués aux situations de crise, les experts n’en mènent pas large face à l’ampleur de la catastrophe humanitaire à laquelle ils doivent répondre.
Près de quarante ans après, le chanteur britannique a réenregistré son tube, un appel à la tolérance écrit en pleine guerre froide, pour soutenir la campagne de dons destinés à l’Ukraine. Face au désastre en cours, les artistes multiplient les initiatives et les appels à la désescalade.
Les volontaires de la défense territoriale assurent l’ordre et la sécurité de leur localité et de leur quartier. Des réseaux de bénévoles collectent l’aide aux militaires déployés sur le front, financée par des dons privés.
Pour Alain Boinet, fondateur de l’ONG Solidarités International , Il ne faut pas interrompre les négociations et parier sur la volonté de trouver un accord des deux côtés.
Alors que les combats se poursuivent en Ukraine, la solidarité s’organise en France pour venir en aide aux civils. Aide financière, dons de produits de première nécessité, mise à disposition d’un logement… voici quelques pistes si l’on souhaite se mobiliser.
TRIBUNE. Le président d’Action contre la faim en France alerte sur le manque d’aide humanitaire en Afghanistan et d’un risque de politisation de cette aide, dont les financements sont réduits à une poignée de pays et la mise en œuvre à quelques ONG occidentales.
Un drone armé de l’opération militaire française au Sahel a tué Soumana Boura, l’un des auteurs de l’assassinat de six humanitaires en août 2020 au Niger. Ce succès intervient alors que la France se trouve dans une position de plus en plus difficile au Sahel.
Médecins sans frontières a 50 ans aujourd’hui. Née au sein d’un groupe de médecins et de journalistes français, l’association des origines est devenue une entreprise multinationale, avec 64 000 membres et salariés à travers 88 pays. Une formidable réussite qui raconte le succès des grandes entreprises humanitaires lancées dans les années 1970-1980. Mais aujourd’hui, celles-ci sont confrontées à des attaques, des menaces, des rejets et des critiques de plus en plus violentes et virulentes.
Les enfants maliens atteints de malformations faciales vivent en paria. Fin novembre 2021, une équipe de médecins bénévoles s’est rendue à Bamako pour opérer une quarantaine d’entre eux. Une renaissance pour ces gamins dont le pays, lui, vacille comme jamais. Journal de bord.
L’arrivée au pouvoir des talibans a mis fin aux aides financières occidentales, paralysé le système bancaire afghan et mis en difficulté l’acheminement de l’assistance humanitaire. Face à la perspective d’une famine, les ONG tentent de s’adapter alors que la communauté internationale hésite sur la marche à suivre.
D’après un rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), 274 millions de personnes auront besoin d’aide l’année prochaine, marquée par la suite de la pandémie de Covid-19, les guerres et les effets du réchauffement climatique. Il faudra débourser pour cela 41 milliards de dollars.
Depuis près de 15 ans, quelque 1 500 bénévoles font tourner le centre alternatif Kapnikos Stathmos. En échange de quelques heures de travail, migrants et Grecs dans le besoin obtiennent nourriture, médicaments ou cours de grec.
Médecin généraliste, la nouvelle présidente de l’association Médecins du monde est engagée de longue date auprès des migrants et des populations vulnérables.
Sarah Khenati est psychologue au sein du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en terrain de guerre. Sa mission consiste à sensibiliser sur la question du viol et des violences sexuelles dans les conflits armés.
Des associations dénoncent l’absence de réaction de la Maison-Blanche, interpellée pour sa gestion d’une partie des migrants haïtiens, renvoyés vers leur pays. Haïti est plongé depuis plusieurs années dans une grave crise politique, à laquelle s’ajoutent la propagation du Covid-19 et les conséquences humanitaires du séisme du 14 août.
La campagne « Ensemble pour Haïti », lancée par diverses structures ecclésiales de l’Église en Amérique latine et des Caraïbes s’ajoute à la mobilisation internationale pour secourir les populations très durement frappées par le séisme du 14 août.
5,2 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence dans la région du Tigré. Viols, mutilations et esclavage sexuel sont utilisés comme armes de guerre par les forces éthiopiennes et érythréennes, dénonce un rapport d’Amnesty International.
Pierre Micheletti (1), président d’Action contre la faim, s’exprime à l’occasion de la journée mondiale de l’humanitaire le jeudi 19 août.
La journée internationale de l’aide humanitaire, jeudi 19 août, est l’occasion de rappeler que 108 travailleurs humanitaires ont été tués et 125 autres enlevés en 2020. En plus de faire chuter les financements, la pandémie de Covid-19 a empêché l’assistance d’arriver dans certaines zones.
Quelle réponse européenne à la crise migratoire qui menace en Afghanistan ?
La dépression tropicale Grace complique l’acheminement de l’aide humanitaire après le séisme de magnitude 7,2 qui a frappé Haïti samedi 14 août, faisant près de 2 200 décès et plus de 12 000 blessés selon un bilan provisoire. Des dizaines d’églises comptent parmi les bâtiments les plus touchés par la catastrophe, qui a emporté plusieurs prêtres haïtiens.
Les ONG jouent un rôle crucial en faveur des personnes les plus vulnérables.
Depuis plusieurs jours, les combats font rage entre l’armée fédérale et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans la région de l’Afar, au nord-est du pays. Cette généralisation du conflit à une partie plus large du territoire aggrave une situation humanitaire déjà très alarmante.
La faim dans le monde s’est aggravée en 2020, en raison d’une combinaison de facteurs (Covid-19, climat, conflits) et avec à la clé six fois plus de personnes qu’en 2019 « dans des conditions proches de la famine », selon un rapport d’Oxfam publié vendredi 9 juillet.
Pierre Mendiharat, directeur adjoint des opérations pour Médecins sans frontières, rappelle combien l’ONG est exposée en travaillant en zone de conflit
Vendredi 25 juin, l’émissaire de l’ONU pour la Syrie a appelé à maintenir et même à élargir la résolution permettant d’acheminer l’aide humanitaire aux Syriens. Entrée en vigueur en 2014, l’autorisation transfrontalière a été drastiquement réduite l’an dernier, et risque, le 10 juillet prochain, de ne pas être reconduite.
Françoise Hostalier, ancienne ministre, ancienne députée du Nord et présidente du Club France-Afghanistan, s’étonne de la proposition française de fournir des visas à tous les personnels qui ont approché l’ambassade de France à Kaboul, comme si la conquête du pouvoir par les talibans était déjà acquise
Alexis Jenni et « le mur invisible de la honte » en temps de crise sociale.
« Première ligne », un podcast de douze épisodes, produit par Europe 1 studio pour Médecins sans frontières retrace l’aventure de l’ONG par la voix de ses professionnels engagés sur de nombreux terrains à travers le monde.
De l’Irak à la Sierra Leone, du Népal à Haïti, Nath Fauveau a effectué plus d’une dizaine de missions pour l’ONG chrétienne Medair, œuvrant auprès des populations vulnérables dans les endroits les plus reculés du monde. Dans cet épisode, cette protestante évangélique nous raconte comment sa foi lui permet de faire face au sentiment d’impuissance qui, parfois, l’envahit. Place des religions saison 3, le choix du risque (12/13).
Alors que la situation humanitaire s’est encore aggravée en 2021 en Syrie, l’ONU et l’UE tentent une fois encore de lever des fonds. L’enjeu est aussi de faire parvenir l’aide à tous les Syriens, y compris dans les zones rebelles.