Témoignages

« Le temporaire ne doit pas devenir permanent » : à Gaza, les habitants réenvisagent l’avenir

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Des Palestiniens assis à une grande table, entourée des décombres de maisons et de bâtiments détruits, pour l’iftar, le repas de rupture du jeûne, le premier jour du Ramadan à Rafah, le samedi 1er mars 2025
Des Palestiniens assis à une grande table, entourée des décombres de maisons et de bâtiments détruits, pour l’iftar, le repas de rupture du jeûne, le premier jour du Ramadan à Rafah, le samedi 1er mars 2025 Abdel Kareem Hana / AP
Le précaire cessez-le-feu a permis aux Palestiniens de Gaza d’entrevoir un horizon qui se joue largement en leur absence, entre plan de reconstruction et risque de retour du conflit. L’école, qui reprend tant bien que mal, est devenue le symbole de l’avenir rêvé.

Cela fait un mois que Mosaab Naser est revenu à Gaza-Ville avec sa famille. Rien n’est resté debout, dans l’ancien quartier fleurissant d’Al-Rimal où il vivait avant-guerre. « Nous n’avons eu d’autre choix que de commencer avec une tente dressée dans la rue, au milieu des montagnes de béton, de métal tordu et de souvenirs brisés. » Le cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier permettait une telle installation. « Beaucoup nous ont traités de fous, d’aller vivre au milieu des décombres, dans l’incertitude », rappelle le jeune homme.

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