C’est un mercredi après-midi, dans un grand parc. Sur un vieux court de tennis abandonné, je lance la balle à un jeune enfant, me régalant de le voir courir après en poussant des cris d’excitation comme un chiot. À une dizaine de mètres de là, je remarque une petite fille qui nous observe de loin, accroupie, immobile. Profitant d’une balle à ramasser de son côté, je lui demande son nom, qu’elle me donne d’une voix à peine audible. Quand se profile une nouvelle occasion, je lui propose de venir jouer avec nous, mais elle se contente de se passer lentement la langue tout autour de la bouche.
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