La Croix L’Hebdo : Comment se situe l’association ARSLA par rapport au débat sur la fin de vie ? Êtes-vous favorable à une évolution de la loi ?
Sabine Turgeman : La maladie de Charcot est souvent citée en exemple dans le débat sur la fin de vie. Pourtant, les personnes malades se battent avant tout pour vivre pleinement, dignement, malgré les pertes, malgré la souffrance. Leur premier combat, c’est celui de l’existence, pas celui du renoncement. Mais dans une maladie incurable, sans espoir thérapeutique à ce jour, ils demandent aussi à pouvoir choisir le moment de partir, lorsque les souffrances deviennent réfractaires.
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