L’armée russe multiplie depuis plusieurs semaines les frappes de drones sur Kherson, localité du sud de l’Ukraine envahie par les Russes au cours de la première année de la guerre, puis libérée fin 2022. Les attaques actuelles, dirigées contre la population civile, asphyxient peu à peu la ville, qui ne compte plus qu’un quart de sa population d’avant-guerre.
Figure discrète mais omniprésente, Andriy Yermak est depuis cinq ans l’indéfectible bras droit du président ukrainien. Accusé par la société civile de s’être accaparé tous les leviers du pouvoir, il est aussi à la manœuvre dans les négociations de paix qui ont brièvement repris à Istanbul le 16 mai.
Pour la première fois depuis le printemps 2022, Moscou et Kiev doivent entamer, jeudi 15 mai en Turquie, des discussions directes pour avancer vers un possible règlement du conflit. Washington multiplie les pressions sur les deux parties pour tenter d’arracher un règlement rapide de cette guerre, une promesse de campagne de Donald Trump.
Réunis à Kiev, samedi 10 mai, l’Ukraine et les dirigeants français, allemand, britannique et polonais ont annoncé un nouveau cessez-le-feu de trente jours et menacé la Russie de sanctions « massives » en cas de refus. Il s’agit de la première visite d’Emmanuel Macron en Ukraine depuis juin 2022.
Souvent vues en Ukraine comme ambiguës, les positions de François sur la guerre russo-ukrainienne ont longtemps suscité l’incompréhension et même la colère. Mais sa mort a aussi été l’occasion de rappeler ses appels à la paix.
La recrudescence et la violence des frappes russes choquent les habitants de Kryvyï Rih, ville natale du président ukrainien Volodymyr Zelensky et centre de l’industrie métallurgique soviétique puis ukrainienne.
La capitale ukrainienne a connu depuis le début de l’invasion russe une hausse spectaculaire des ouvertures de librairies. Une manière pour les Ukrainiens de redécouvrir leur identité, mais aussi d’oublier un temps la guerre.
Des millions d’adolescents tentent depuis trois ans de composer avec une guerre qui s’est immiscée dans leur quotidien. Pour ceux approchant l’âge adulte, la guerre est aussi synonyme de loi martiale qui leur interdit de quitter le pays.
Alena Louniova est chargée de plaidoyer à Zmina, une organisation ukrainienne de défense des droits humains qui travaille notamment sur les violations des droits humains dans les régions occupées par Moscou et la défense des victimes de la guerre, en particulier des personnes déplacées.
Trois ans après le début de l’invasion russe, des millions d’Ukrainiens continuent de vivre en exil, loin d’un foyer désormais sous occupation russe. « La Croix L’Hebdo » est partie à la rencontre de ces exilés, pour tenter de comprendre comment cette si longue période a déjà transformé leurs vies.
L’échange, mercredi 12 février, entre le président américain et son homologue russe fait redouter à Kiev un « deal » dont une Ukraine impuissante ferait les frais. Dans les allées du pouvoir à Kiev, l’impératif semble être de garder la tête froide.
Les autorités de Kiev ont ouvert une enquête concernant des faits de désertion et d’abus de pouvoir dans la 155e brigade, surnommée « Anne de Kiev », alors qu’un blogueur militaire ukrainien a dénoncé une série de dysfonctionnements en son sein. La France n’est pas mise en cause par les critiques qui fusent contre les autorités.
Le contrat entre Kiev et Moscou concernant le transit de gaz russe expire au 1er janvier 2025. Un événement historique mais source de tension, alors que la Slovaquie et la Hongrie, particulièrement dépendantes des approvisionnements russes, réclament une solution alternative.
Les avancées russes sur le front se doublent depuis près d’un an d’un nombre sans précédent d’exécutions de soldats ukrainiens par l’armée russe. Les raisons en demeurent méconnues, mais Kiev soupçonne une tolérance criminelle, voire une politique délibérée de la part de Moscou.
Les Ukrainiens se sont habitués aux coupures de courant, qui sont redevenues quotidiennes depuis la fin novembre. Mais la crainte d’une panne générale reste très présente, à l’heure où l’armée russe continue son entreprise de démolition du système énergétique local dans le conflit qui l’oppose à Kiev.
Le besoin en hommes de l’armée ukrainienne se répercute sur l’économie du pays : les entreprises peinent à embaucher et les salariés craignent désormais d’être mobilisés au débotté, durant leurs heures de travail.
La capitale ukrainienne est, comme d’autres villes du pays, visée par des attaques quotidiennes de drones envoyés par la Russie, à l’image de l’attaque aérienne russe intervenue dimanche, « l’une des plus grandes », selon Kiev. Des assauts que des habitants épuisés ont bien souvent appris à ignorer.
Kiev n’a pas été pris de court par la victoire de Donald Trump lors de l’élection présidentielle américaine, mercredi 6 novembre 2024, mais craint que le nouveau président ne force l’Ukraine à des négociations défavorables face à la Russie.
Nouvelles expressions, changements de certaines définitions ou encore mots aux sens détournés : deux ans et demi d’invasion russe ont transformé la manière dont les Ukrainiens parlent et écrivent. Une évolution qui reflète celle des mentalités et de la perception du conflit.
L’Église orthodoxe d’Ukraine, fondée en 2019 et indépendante de la Russie, a pris le contrôle de la cathédrale de Tcherkassy, après des affrontements violents. Une montée des tensions qui fait suite au vote d’une loi ouvrant la porte à l’interdiction des organisations religieuses considérées comme proches de Moscou.
Indispensable mais aussi insuffisant et alourdi de longues tergiversations : deux ans et demi de soutien occidental à l’Ukraine ont laissé des traces dans un pays qui doute de plus en plus des capacités de l’Ouest à l’aider à gagner la guerre contre la Russie.
Avocat britannique spécialiste du droit international, Wayne Jordash a participé comme avocat de la défense aux tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda, ainsi qu’au tribunal spécial pour la Sierra Leone. Sa fondation, Global Rights Compliance, conseille actuellement le bureau du procureur général d’Ukraine sur la documentation, l’enquête et les poursuites relatives aux crimes de guerre commis en Ukraine.
À quelques kilomètres de la ligne de front, le tribunal de Kherson, en Ukraine, juge voleurs, traîtres et délinquants depuis sa réouverture à l’été 2023. Au service d’une justice fragilisée par l’invasion russe, juges, avocats, procureurs et greffiers doivent composer avec la crainte des frappes, la mémoire toujours vivace de l’occupation de la ville, les problèmes techniques et la surcharge de travail. Pour que l’état de droit continue de vivre.
L’abandon de poste médiatisé d’un soldat ukrainien a craquelé le tabou de la désertion en temps de guerre, ravivant le débat sur la démobilisation des militaires au combat. Et met aussi en lumière les tensions entre le front et l’arrière.
Face au manque de combattants, Kiev a commencé à recruter au sein des prisons. Au moins 4 000 anciens prisonniers auraient rejoint l’armée ukrainienne depuis l’entrée en vigueur de ce dispositif, au printemps. Des recrues appréciées sur le terrain, mais qui ne suffiront pas à changer la donne.
Cette ville proche de Donetsk, nœud logistique des troupes ukrainiennes, est la cible des puissantes forces russes depuis des semaines. Les habitants, qui n’avaient pas imaginé se retrouver un jour sur la ligne de front, apprennent à vivre avec cette épée de Damoclès, persuadés que la prise de la ville n’est plus qu’une question de jours ou de semaines.
Depuis le début de l’été, des millions d’Ukrainiens doivent composer avec de longues coupures de courant quotidiennes, doublées en juillet d’une vague de chaleur sans précédent. Mais la situation s’améliore progressivement.
Après plusieurs mois d’offensive, les avancées russes restent limitées et chèrement payées. Mais l’incertitude continue de régner côté ukrainien.
Des milliers de familles de soldats tués au combat soumettent des pétitions pour que leur fils ou mari obtienne le titre de « héros de l’Ukraine », à titre posthume. Un phénomène qui ne se dément pas, dans une guerre où le nombre de morts complique le travail de mémoire.
Une nouvelle salve de missiles russes a fait plusieurs dizaines de morts à travers l’Ukraine lundi 8 juillet. À Kiev, relativement épargnée ces derniers mois, un missile de croisière s’est écrasé sur un hôpital pédiatrique.
Un projet de loi propose de permettre aux entreprises ukrainiennes de payer pour éviter à une partie de leurs employés d’être mobilisés dans l’armée. Justifiée par la nécessité de soutenir le « front économique », cette mesure risque, selon ses détracteurs, de renforcer la perception d’une mobilisation inéquitable.
Le Parlement ukrainien a annoncé le 22 mai la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les conditions de construction des fortifications, dont les faiblesses ont été révélées par la récente offensive russe dans la région de Kharkiv. Accusations d’inefficacité et de corruption fusent.
L’assaut déclenché par l’armée russe la semaine dernière dans le nord-est de l’Ukraine ne menace pas directement la deuxième ville du pays. Mais l’objectif est ailleurs pour Moscou, qui cherche d’abord à rapprocher la défense ukrainienne du point de rupture.
Plus de 7 500 personnes ont été évacuées des villages menacés par la nouvelle offensive russe lancée dans la région de Kharkiv, le 10 mai. Policiers, secouristes et volontaires se sont mobilisés pour mener ces opérations délicates, à portée de feu de l’armée russe.
La prise par l’armée russe de plusieurs villages au nord de Kharkiv, en Ukraine, ce samedi 11 mai, tend un peu plus les défenses ukrainiennes, déjà fragilisées et bousculées plus au sud.
Le service de sécurité ukrainien a annoncé avoir déjoué un complot commandité par le renseignement russe visant à assassiner Volodymyr Zelensky et plusieurs figures de l’appareil d’État du pays.
Les brigades de l’armée ukrainiennes sont en sous-effectif, alors que Kiev hésite toujours à intensifier le rythme de la mobilisation
Une série de frappes ont détruit ces dernières semaines plusieurs centrales électriques et ont mis à mal l’ensemble du système énergétique ukrainien. Kiev craint désormais des conséquences à long terme sur la production.
Kiev a salué à l’unisson le vote du plan d’aide américaine pour l’Ukraine après plusieurs mois de report. Un délai qui s’est traduit, sur la ligne de front, par les avancées de l’armée russe.
Pour contenir l’ennemi russe, Kiev accélère la construction d’un réseau de tranchées le long de la ligne de front avec la Russie. Toujours populaire mais de plus en plus critiqué, le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit désormais diriger le pays en l’absence de toute perspective de victoire rapide.
Pour la Semaine sainte, La Croix est allé à la rencontre de chrétiens éprouvés, dans leur chair et dans leur foi, par les combats qui minent leur pays. Dans ce premier volet, l’Ukraine, où les frappes se multiplient dans les régions proches de la frontière russe et de la ligne de front.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé, le 25 février, que 31 000 soldats ukrainiens avaient été tués depuis le début de l’invasion russe, le 24 février 2022. Un chiffre vraisemblablement en deçà de la réalité, d’après des estimations occidentales et le travail d’organisations ukrainiennes.
L’Ukraine tente de développer son industrie de défense pour réduire autant que possible sa dépendance envers les pays occidentaux. La stratégie porte déjà ses fruits, mais se heurte à des obstacles, et ne remplacera pas à terme l’aide fournie par l’Europe et les États-Unis.
Deux ans de guerre et de mobilisation éprouvent la vie dans les localités ukrainiennes. À l’arrière, les femmes tentent de pallier le départ des hommes pour le front. Les habitants des villages vivent avec amertume l’impression d’être plus ciblés que les villes par la mobilisation.
Kiev s’inquiète d’une pénurie croissante de munitions, alors que l’armée russe est à l’offensive sur l’ensemble du front. Jeudi 8 février, le chef des armées ukrainiennes, le très populaire Valeri Zaloujny, a été remplacé par le général Oleksandr Syrsky, au profil très austère.
Le chiffre officiel des pertes militaires ukrainiennes reste, après presque deux ans de guerre, un secret d’État. Un silence de plus en plus difficile à tenir, alors que la guerre touche tout le pays.
Le Parlement ukrainien a voté en première lecture, en octobre, l’interdiction de l’Église orthodoxe ukrainienne, historiquement proche de l’Église russe. Aux abords de la mer Noire, clercs et fidèles tentent de s’adapter aux conditions de guerre.
Plusieurs polémiques ont ravivé, ces dernières semaines, un débat public mis entre parenthèses par l’invasion russe. Un phénomène lié à l’échec de la contre-offensive estivale de l’armée ukrainienne.
Les procès en collaboration se multiplient à travers l’Ukraine, alors que des défenseurs des droits de l’homme critiquent une législation floue et appliquée de manière inégale.
Les habitants des villages de la région frontalière de Kharkiv ont commencé à reconstruire leurs habitations endommagées par la guerre. Avec toujours en tête la crainte de nouvelles frappes russes.
Le portrait de Volodymyr Zelensky en président isolé d’un pays en grande difficulté face à l’invasion russe publié dans le « Time » mardi 30 octobre a suscité en Ukraine indignation et appels à un changement de stratégie.
Le 5 octobre, une frappe sur un café d’un village ukrainien de la région de Kharkiv a tué 59 personnes. Un mois plus tard, le traumatisme reste vif.
Alors que la population ukrainienne se prépare à un nouvel hiver de frappes russes synonymes de coupures de courant, l’espoir d’une fin rapide de la guerre a laissé place à une résignation épuisée. La contre-offensive tant attendue semble au point mort.
Un ancien conseiller présidentiel, Oleksiy Arestovytch, reproche aux autorités ukrainiennes d’avoir conduit le pays « dans une impasse » et réclame des élections. Il rompt ainsi le consensus, alors que la majorité de la classe politique ne veut pas d’un scrutin en temps de guerre.
L’armée russe a lancé une offensive de grande ampleur visant la ville industrielle d’Avdiïvka, située à proximité de la ligne de front, dans l’est du pays. Objectif tactique ou volonté de distraire les forces ukrainiennes engagées dans leur contre-offensive dans le Sud, les objectifs de ces attaques ne sont pas clairs.
L’Ukraine observe les manœuvres budgétaires américaines avec un mélange d’anxiété et de pragmatisme, alors que la question d’un éventuel affaiblissement du soutien occidental au pays suscite de plus en plus de débats.
Malgré la fuite d’une majorité des figures locales ayant accepté de travailler avec l’occupant russe, les doutes de collaboration continuent de planer à Kherson, depuis que la ville du sud de l’Ukraine a été reprise par l’armée ukrainienne.
Kiev et Moscou multiplient depuis quelques jours les frappes dans l’arrière du champ de bataille, alors que les deux pays se préparent à l’offensive ukrainienne. Le président Zelensky a prôné jeudi 4 mai à La Haye la création d’un tribunal pénal international visant le pouvoir russe.
Libérée en novembre 2022, la région agraire de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, reste polluée par des milliers d’objets explosifs, dont l’élimination pourrait prendre une décennie. Un délai qui pousse des agriculteurs locaux à se charger eux-mêmes du déminage, malgré les risques.
L’Église orthodoxe ukrainienne, historiquement liée au Patriarcat de Moscou, a dénoncé l’injonction de l’État ukrainien à quitter, d’ici au mercredi 29 mars, le site de la laure des grottes de Kiev. La pression augmente sur l’institution, toujours considérée par ses opposants comme un relais de la Russie en Ukraine.
Maksym et Denys sont nés prématurés quelques semaines avant le début de l’invasion russe. Ils se battent pour survivre sous les bombes, porteurs d’un immense espoir. Naître et renaître, notre dossier.
L’armée ukrainienne est engagée dans un important effort de mobilisation pour renforcer les unités affaiblies par plus d’un an de combats et pour préparer la prochaine contre-offensive. Un processus à conjuguer avec la fatigue de la population.
Face à la violence des combats, l’armée ukrainienne continue de recourir à des groupes de civils volontaires, appelés « medics », capables de prodiguer des soins au plus près de la ligne de front.
Kiev assure continuer la défense de cette ville du Donbass visée depuis plusieurs mois par des offensives russes, alors que des observateurs évoquent un retrait entamé ces derniers jours par des troupes ukrainiennes proches de l’encerclement.
Dans la nuit du 23 au 24 février 2022, la Russie lançait l’assaut sur l’Ukraine. Un an après, alors que le front militaire s’est figé, des dizaines de milliers de volontaires ukrainiens restent mobilisés pour soutenir l’effort de guerre de leur pays.
La guerre menée par la Russie en Ukraine a bouleversé les conditions d’exercice du métier de journaliste et a durement fragilisé les médias. Les professionnels de l’information sont aussi devenus des cibles. Un an de guerre en Ukraine.
Depuis le début du conflit et grâce à la mobilisation internationale, l’évacuation et la protection des œuvres s’organisent. Des restaurateurs ukrainiens se rendent dans les musées, parfois au péril de leur vie. Un an de guerre en Ukraine.
Après l’invasion russe en Ukraine le 24 février 2022, Volodymyr Zelensky est passé de président en difficulté à chef de guerre incontesté. Cet acteur de formation puise dans son passé de comédien les ressources pour galvaniser son armée, la population et haranguer la planète afin d’obtenir du soutien. Un an de guerre en Ukraine.
L’invasion russe a vu journalistes et activistes ukrainiens cesser pendant plusieurs mois toute enquête sur les questions de corruption. Leur retour au travail, qui a notamment permis de dévoiler le scandale de corruption sur l’approvisionnement de l’armée, le 21 janvier, ne s’est pas fait sans difficultés.
Le ministre de l’intérieur Denys Monastyrsky est le plus haut officiel ukrainien tué depuis le début de l’invasion russe. Un enfant aussi est mort lorsque l’hélicoptère s’est écrasé près d’une école maternelle, ce mercredi 18 janvier.
Les habitants de Kiev doivent depuis plus d’un mois composer avec des coupures de courant quotidiennes. Une routine désormais bien intégrée, qui n’efface pas la crainte d’un black-out prolongé.
Le récent retrait des forces russes dans cette région a laissé des villes et villages ravagés et le plus souvent dépourvus d’électricité et de chauffage. Malgré l’arrivée de l’hiver, la majorité des habitants restés durant les combats excluent de partir.
Des semaines, parfois des mois après la libération de territoires par l’armée ukrainienne, les habitants doivent toujours vivre avec la menace permanente des mines.
Dans les villages ukrainiens situés durant plusieurs mois sur la ligne de front, les habitants tentent de reconstruire leur vie, tout en craignant de manquer de soutien face à l’ampleur de la tâche.
Au-delà des deux victoires éclatantes dans les régions de Kharkiv et de Kherson, les soldats ukrainiens s’attendent à une guerre difficile, qui mettra les nerfs et les organismes à rude épreuve.
Craignant à la fois l’intensification des frappes russes et la dégradation de la situation humanitaire, une partie des habitants de Kherson, tout juste libérée par l’armée ukrainienne, cherchent aujourd’hui à quitter la ville.
Ces dernières semaines, la Russie a multiplié les frappes sur les grands centres urbains ukrainiens, faisant de nombreuses victimes civiles et causant des coupures de courant. Les frappes sur les villes ukrainiennes n’ont jamais cessé depuis le début de la guerre.
Des millions d’Ukrainiens se repassent encore et encore ces images d’habitants en liesse et en larmes accueillant les soldats ukrainiens dans l’unique capitale régionale capturée par l’armée russe depuis le début de son invasion au mois de février. La chute de la grande ville du Sud a été plus rapide que prévu.
Au nord de Kiev, le village de Demydiv a été en partie inondé, au début de la guerre, pour ralentir l’avancée des troupes russes. L’eau s’est retirée depuis, mais les villageois redoutent désormais les conséquences des frappes russes sur les centrales électriques.
Alors que la Russie continue sa campagne de frappes sur les centrales électriques ukrainiennes, la capitale se prépare avec appréhension à la saison hivernale.
Plusieurs frappes russes ont, ces derniers jours, visé des centrales électriques ukrainiennes, forçant les autorités à des coupures momentanées et à encourager la population à limiter sa consommation d’énergie.
Course vers les abris, sirènes hurlantes des ambulances, abris bondés dans les stations de métro : la capitale ukrainienne a été frappée dans la matinée du lundi 10 octobre par une salve de missiles, rebasculant brutalement dans la guerre et l’angoisse. Au-delà de la capitale, d’autres centres urbains ont été visés par Moscou.
Après une première loi votée dans la précipitation au début de l’invasion, l’Ukraine tente avec difficulté de clarifier les contours de sa législation sur la collaboration dans les territoires occupés par l’armée russe.
Le président ukrainien a exclu toute négociation tant que Vladimir Poutine restait au pouvoir. Sur la ligne de front, l’armée ukrainienne continue d’avancer dans des régions désormais considérées comme des territoires russes par Moscou.
De nombreux habitants des régions ukrainiennes contrôlées depuis mars par l’armée russe craignent les conséquences de l’annexion imposée par Moscou. Des référendums destinés à apporter une once de légitimité à ce processus s’y tiennent jusqu’à mardi.
La société ukrainienne a accueilli avec pragmatisme et une certaine dose d’humour l’annonce de Vladimir Poutine sur la « mobilisation partielle » de l’armée russe.
À la suite de l’invasion russe, l’organisation française Handicap International a repris son activité d’éducation aux risques sur les engins explosifs et les situations de conflit. Olga Savchenko est l’une de ces forces vives locales, sur lesquelles repose l’action de l’ONG.
La comparaison avec Boutcha, où plus de 400 habitants ont été exécutés par l’armée russe, est revenue encore et encore dans les déclarations officielles ukrainiennes. Difficile, pourtant, de faire déjà le récit de l’occupation d’Izioum et des possibles crimes qui y ont été commis.
À l’est de Kharkiv, les habitants ont vécu pendant six mois sans Internet ni connexion mobile, reliés au reste du monde par la seule télévision russe. La ville, libérée lors de la dernière offensive ukrainienne, s’est retrouvée du jour au lendemain sur la ligne de front. Et compte encore bon nombre de prorusses.
Les habitants de la seconde ville du pays se réjouissent du revers infligé par leurs soldats à l’armée russe dans la région. Mais les bombardements qui ont frappé peu après les installations électriques de la ville leur rappellent que la frontière reste toute proche, et que l’hiver sera dur.
Dans la ville d’Enerhodar, où se trouve la centrale nucléaire de Zaporijjia, la tension de ces dernières semaines a accéléré les départs d’habitants terrifiés par les bombardements et la crainte d’une catastrophe nucléaire.
Deux ans après le début de la crise du Covid-19, la menace des missiles russes contraint la majorité des écoliers du pays à continuer leurs études en distanciel.
Six mois après le début du conflit, la crainte d’une guerre longue et d’un hiver difficile n’entame pas, pour l’instant, la confiance dans la victoire de la population ukrainienne, soudée massivement derrière son président.
La poste continue de livrer colis et retraites dans des villages du sud de l’Ukraine sous la menace de l’artillerie russe, permettant à des milliers de personnes de s’approvisionner et de continuer à toucher leur retraite.
Malgré la proximité des combats, les récoltes se terminent sur les riches terres agricoles du sud de l’Ukraine. Certains agriculteurs sont prêts à prendre tous les risques pour sauver leurs récoltes. Et ils s’interrogent déjà sur la possibilité de semer, pour préparer la prochaine moisson.
Les autorités ukrainiennes ont annoncé leur volonté de reprendre la ville de Kherson d’ici au mois de septembre, mais elles continuent d’entretenir le flou sur leurs intentions.
L’organisation de défense des droits de l’homme a accusé l’armée ukrainienne de se positionner à proximité d’habitations civiles. Face au tollé en Ukraine, la directrice de la branche ukrainienne de l’ONG a dû démissionner.
Malgré la guerre qui se poursuit, l’Ukraine travaille à faire redémarrer l’activité du port d’Odessa, vital pour l’économie du pays. Alors qu’un premier bateau chargé de grain a réussi à quitter les eaux territoriales, seize autres attendent de prendre la mer et Odessa espère en voir arriver de nouveaux.
Star de la littérature ukrainienne, Serhiy Jadan se consacre entièrement, depuis le début de l’invasion russe, à l’aide humanitaire et au soutien à l’armée ukrainienne. Les plumes libres des pays slaves (2/5)
Pour l’organisation de défense des droits de l’homme, l’armée russe ne pouvait ignorer que le théâtre, devenu dans la ville ukrainienne assiégée un véritable hub humanitaire, ne constituait pas une cible militaire, au moment de la frappe perpétrée le 16 mars.
L’armée russe continue de frapper régulièrement des villes ukrainiennes éloignées de la ligne de front. Des attaques qui coïncident avec le sommet de l’Otan à Madrid, alors que Kiev continue de dénoncer une campagne de terreur contre sa population.
La Lituanie a interdit le transit vers l’exclave de Kaliningrad de produits russes sous sanctions, provoquant l’ire de Moscou et la crainte d’une réponse visant les pays Baltes.
Satisfaite d’obtenir le soutien de Paris, Berlin et Rome dans leur demande de candidature à l’Union européenne, la société civile ukrainienne a néanmoins abordé la visite des trois chefs d’État européens avec circonspection.
Les autorités ukrainiennes s’inquiètent de la situation militaire dans l’est du pays, en évoquant des pénuries de munitions et un soutien occidental encore trop limité.
L’Ukraine pourrait dès cette semaine connaître l’avis de la Commission européenne sur l’obtention du statut de candidat à l’UE, malgré les réticences de plusieurs pays européens.
Alors que des négociations autour d’une éventuelle levée du blocus russe de la mer Noire patinent, Kiev dénonce le « vol » de blé par Moscou dans les territoires ukrainiens occupés par l’armée russe.
Si Kiev veut aller vite dans l’instruction judiciaire des crimes de guerre russes, les enquêtes concernant les viols commis par des soldats russes se heurtent à l’ampleur de la tâche et aux difficultés qu’ont les victimes à s’exprimer.
L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe a entraîné dans la population une vague d’émotions qui a très vite contribué à la mobilisation sans précédent de la population. Quand nos émotions nous gouvernent (8/9)
Les forces ukrainiennes se seraient en partie repliées vers Lyssytchansk, une ville séparée de Severodonetsk par la rivière Donets, alors que Kiev dénonce une frappe contre une usine d’engrais de la ville.
Frédéric Leclerc-Imhoff suivait un convoi d’évacuation de civils sur une route à portée de l’artillerie russe lorsqu’il a été mortellement touché par un tir lundi 30 mai. Le parquet national antiterroriste a annoncé l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre.
Plusieurs dizaines de milliers d’Ukrainiens ont fui la ville de Marioupol ces dernières semaines, pour se réfugier à Dnipro, dans le centre du pays. Une installation difficile pour des déplacés qui continuent d’envisager leur exil comme provisoire.
L’invasion russe de l’Ukraine, lancée il y a tout juste trois mois, le 24 février, menace à nouveau des villages qui, comme celui de Karlivka, avaient été brutalement touchés par la guerre démarrée en 2014 et l’instauration d’une ligne de front dans l’est du pays.
Dans cette région violemment disputée entre Moscou et Kiev, une partie de la population est très critique à l’égard du gouvernement ukrainien, alors que le principal parti prorusse du pays s’est désintégré.
Alors que la bataille du Donbass continue de faire rage, des soldats ukrainiens rencontrés par La Croix dans la région se disent déterminés face à une armée russe qu’ils jugent incompétente.
Universitaire et politologue française, spécialiste de la Biélorussie et de l’Ukraine, Alexandra Goujon a publié en novembre 2021, L’Ukraine. De l’indépendance à la guerre (1), ouvrage dans lequel elle bat en brèche toute une série de clichés sur l’histoire et le fonctionnement politique du plus grand pays d’Europe.
Depuis le début de l’offensive russe, fin février, l’Ukraine est au centre de l’attention en Europe. Mais que sait-on vraiment de cet immense pays, pas si lointain ?
La lenteur de l’avancée des forces de Moscou dans le Donbass a forcé l’état-major russe à revoir ses plans initiaux consistant à prendre en tenailles l’armée ukrainienne. Mais dans la région, la population subit des bombardements quotidiens.
Dans l’une des dernières gares opérationnelles de la région, les évacués arrivent en petits groupes, fuyant des villages pilonnés par l’artillerie russe.
Profitant du recul de l’artillerie russe, les autorités de la deuxième ville d’Ukraine commencent à réfléchir aux travaux nécessaires pour effacer les cicatrices d’une ville bombardée régulièrement pendant plus de deux mois.
Alors que le recul de l’armée russe a permis à un semblant de vie de reprendre dans la deuxième ville d’Ukraine, plusieurs milliers de personnes, toujours dans l’angoisse, continuent de vivre dans les stations de métro.
Si toutes les commémorations ont été annulées par crainte de frappes russes, les récentes contre-attaques ukrainiennes dans la région de Kharkiv ont rehaussé le moral de l’armée ukrainienne.
Une série de contre-attaques ukrainiennes a renforcé les difficultés d’une armée russe qui peine toujours à terminer son encerclement des forces ukrainiennes dans le Donbass.
Durant le week-end du 1er mai, le cessez-le-feu avait déjà permis d’évacuer une centaine de civils bloqués depuis plusieurs semaines dans l’aciérie d’Azovstal, dernier réduit des forces ukrainiennes dans la ville portuaire.
Objectif secondaire au début de l’invasion, Marioupol s’est transformée en cible de première importance après les échecs militaires russes dans le nord de l’Ukraine.
Dans cette ville ukrainienne rattachée à la plus grande centrale nucléaire d’Europe, Moscou a installé une nouvelle administration acquise à sa cause, alors que beaucoup d’habitants cherchent à fuir.
Aidés par les armes et les renseignements fournis par les Occidentaux, les soldats ukrainiens sont parvenus à repousser l’armée russe du nord de l’Ukraine. Mais la bataille pour l’est du pays s’avère plus complexe.
L’oligarque et politicien ukrainien avait fui son assignation à résidence quelques jours après le début de l’invasion russe. Il aurait été arrêté en tentant de traverser la frontière.
Cette ville côtière stratégique du sud-est de l’Ukraine pourrait bientôt tomber, alors qu’une unité ukrainienne présente dans la ville évoque une « attaque chimique » encore non confirmée.
Le président russe rencontre, ce mardi 12 avril, son homologue biélorusse dans l’Extrême-Orient russe. Un mois après le début de l’invasion de l’Ukraine, Minsk n’a jamais été aussi dépendant de Moscou.
Après la destitution d’Imran Khan, l’assemblée nationale a élu, lundi 11 avril, Shehbaz Sharif à la tête du gouvernement.
L’ancienne star de cricket a payé sa brouille avec l’institution militaire, faiseuse de rois dans le pays, alors que l’opposition pakistanaise se mettait en ordre de bataille. Il a été renversé ce dimanche 10 avril.
Le Kremlin reconnaît avoir perdu un nombre important de militaires depuis le début de son offensive, le 24 février. Selon les sources, le bilan varie entre 7 000 et 15 000 tués. Et entre 20 000 et 40 000 soldats auraient été mis hors de combat. En Russie, les faire-part de soldats morts en Ukraine publiés dans la presse régionale se multiplient.
Figure tutélaire de la vie politique russe, le politicien ultranationaliste avait endossé avec enthousiasme le rôle de « faux opposant » au président russe.
Après la découverte des exactions commises par les forces russes à Boutcha, près de Kiev, peut-on et faut-il continuer à discuter avec Vladimir Poutine ? Alors que Joe Biden traite le président russe de « criminel de guerre », d’autres dirigeants continuent de parler au maître du Kremlin. Avec l’espoir de le raisonner, malgré le risque d’être instrumentalisé.
Les médias d’État russes présentent les exactions découvertes dans la ville ukrainienne de Boutcha comme une mise en scène macabre de Kiev, alors que la rhétorique de Moscou se fait de plus en plus virulente.
Après le départ des troupes russes de cette ville de la banlieue de Kiev, des dizaines de cadavres de civils, dont une partie semble avoir été exécutée sommairement, ont été retrouvés. Le déroulé exact des événements reste flou.
Historiquement et culturellement très liées, réunies durant plusieurs décennies au sein de l’Union soviétique, l’Ukraine et la Russie ont une histoire commune à la fois riche et tourmentée. Une proximité qui se retrouve jusqu’au sein des familles et des réseaux d’amitié que le conflit déclenché par Moscou fait voler en éclats.
Le président ukrainien a déclaré, mardi 15 mars, que l’Ukraine pourrait « ne jamais rentrer » dans l’Otan, alors que Kiev et Moscou ont ouvert en début de semaine un nouveau round de négociations dans lequel la Russie pourrait chercher à obtenir la « neutralité » de l’Ukraine.
Pour défendre la ville face à l’invasion russe, une société civile chauffée à blanc s’est associée à un pouvoir local qu’elle dénonce depuis plusieurs années comme profondément corrompu.
Des milliers de personnes ont déjà quitté ce grand port de la mer Noire visé par l’armée russe. Des départs qui désorganisent la gestion de la ville et renforcent l’angoisse de ceux qui restent.
Dans cette « perle de la mer Noire », cible probable de l’armée russe, la pandémie de coronavirus a préparé une partie de la société civile à une mobilisation d’une ampleur inédite.
À 40 kilomètres de Kiev, Oboukhiv est pour l’heure épargnée par les combats. Mais cette ville de 30 000 habitants se trouve sur la trajectoire d’une éventuelle opération d’encerclement russe. Ses habitants retiennent leur souffle.
Une activiste ukrainienne contrainte de fuir la ville portuaire sur la mer d’Azov raconte à La Croix l’ampleur des bombardements russes et le « cauchemar » dans lequel vivent les quelque 450 000 habitants assiégés.
Les autorités ukrainiennes sont parvenues à développer avec une énorme efficacité le récit d’une nation unie face à un envahisseur russe désorganisé et en difficulté. L’enjeu est crucial pour Kiev dans un conflit qui pourrait s’étendre en longueur.
De l’approvisionnement en médicaments jusqu’à la garde des checkpoints en passant par la préparation des cocktails Molotov, la population de Kiev se prépare à une guerre totale. Des hommes et des femmes, véritables supplétifs de l’armée régulière, forment leurs propres unités.
Alors que les troupes russes se massent autour de la capitale, des activistes sont à la recherche d’agents ennemis infiltrés pour saboter les installations ukrainiennes. Un service sur l’application de messagerie Telegram permet aux habitants de dénoncer toute activité suspecte.
Après de lourds bombardements sur la ville de Kharkiv et face à une progression russe moins foudroyante qu’anticipé, les autorités ukrainiennes craignent que l’armée russe n’ait recours à des bombardements indiscriminés, déjà vus en Tchétchénie ou en Syrie.
Entre difficultés à se déplacer et craintes de pénurie de nourriture, la capitale ukrainienne vit maintenant à l’heure de la guerre.
Ce vendredi 25 février, à la mi-journée, la capitale de l’Ukraine restait aux mains des forces du président Zelensky. Mais pour combien de temps encore ?
Dans la seconde ville d’Ukraine, proche de la frontière avec la Russie, le début de l’intervention militaire russe a créé un choc parmi les habitants, poussant une partie d’entre eux à fuir.
La tension est encore montée d’un cran en Ukraine, ce mercredi 23 février, après la déclaration par Kiev du « régime de situation d’urgence », accompagné par la mobilisation des réservistes du pays.
Plus grande ville ukrainienne sur la ligne de front, Marioupol, sur la mer d’Azov, attend, inquiète, sans pouvoir encore mesurer les conséquences des annonces de Vladimir Poutine sur la reconnaissance des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk.
L’impression d’être à l’aube d’un nouveau conflit grandit en Ukraine, alors que Moscou et les groupes séparatistes de l’est du pays déroulent depuis plusieurs jours une mise en scène qui, comme le craint Kiev, pourrait donner prétexte à une intervention russe.
Une intensification des bombardements en Ukraine de l’Est se double depuis quelques jours d’une intense « guerre informationnelle », chaque camp accusant l’autre de préparer des opérations militaires.
Le président ukrainien a déclaré au pied levé une « Journée de l’unité » le 16 février, date annoncée d’une possible invasion du pays par la Russie. Entre démonstrations de résistance et évacuations d’Occidentaux, Kiev continue de croire à une solution diplomatique.
En annonçant une amorce de retrait de ses troupes massées aux frontières de l’Ukraine, la Russie semble écarter le scénario d’une guerre imminente. Mais Moscou n’entend rien céder sur ses exigences en termes de sécurité.
Les forces russes qui se déploient depuis plusieurs semaines à la frontière ukrainienne, mais aussi en Biélorussie, sortent d’une décennie de réformes qui ont fait de cette armée un outil efficace, et régulièrement sollicité par le Kremlin.
Emmanuel Macron doit rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev mardi 8 février. Mais si l’intense activité diplomatique occidentale rassure en Ukraine, des doutes subsistent à Kiev sur la manière dont la France pourrait chercher la désescalade.
Un statut spécial, créé par Kiev au plus fort du conflit en 2015, continue d’être utilisé le long de la ligne de front et au-delà dans le Donbass, et permet aux autorités de diriger sans rendre de comptes.
Le pouvoir ukrainien a mis en garde Washington contre un mouvement de panique susceptible de faire plonger l’économie. À Kiev, l’ambiance reste calme, entre préparation inquiète, médiatisation intense et problèmes très terre à terre.
Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de lancer ces fausses alertes qui, depuis le début de l’année, ont entraîné l’évacuation de centaines d’écoles, d’universités, de gares et de centres commerciaux tant en Ukraine qu’en Russie.
La falsification des résultats de la présidentielle biélorusse en 2020 a catalysé la contestation contre le président Alexandre Loukachenko. La société civile s’est alors mobilisée pour prouver la fraude. Dossier « Vive la démocratie ! » : vu de l’étranger.
Des groupes d’analystes utilisent images satellites et réseaux sociaux pour suivre pas à pas les mouvements russes à la frontière ukrainienne. Une activité que le Kremlin tente de contrecarrer.
Un nouveau round de négociations entre Moscou et Washington à Genève s’est terminé vendredi 21 janvier sans avancées majeures. Les pays occidentaux continuent de craindre une offensive russe en Ukraine.
Les troupes de l’Organisation du traité de sécurité collective emmenées par la Russie ont entamé leur départ après seulement quelques jours de présence, jeudi 13 janvier. L’opération a permis de maintenir au pouvoir un président kazakh ébranlé par une vague de manifestations.
Kassym-Jomart Tokaïev a profité d’une vague de manifestations violentes pour reprendre les leviers du pouvoir, alors que des interrogations se posent toujours sur le déroulé exact des événements dans la plus grande ville du Kazakhstan.
La question d’une éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’Otan est aujourd’hui au cœur des récriminations russes. Après avoir obtenu une vague promesse en 2008, l’Ukraine met les bouchées doubles pour se rapprocher de l’alliance militaire occidentale, notamment depuis que la Russie a annexé la Crimée en 2014 et encouragé une révolte armée dans l’est de son territoire.
La répression du mouvement de contestation au Kazakhstan a coïncidé avec une chute brutale du cours du bitcoin. Alors que le pays d’Asie centrale était devenu, l’année dernière, l’un des premiers producteurs de monnaie virtuelle du monde.
Une enquête du journal britannique The Independent révèle qu’une organisation se présentant comme une association d’aide aux migrants a déroulé en 2020 une campagne de communication visant à décourager les candidats à l’émigration.
Renversé par les talibans au mois d’août, Ashraf Ghani a tenté de justifier sa fuite précipitée d’Afghanistan dans un entretien à la BBC diffusé jeudi 30 décembre.
La justice russe a prononcé le 28 et le 29 décembre la dissolution de deux ONG portant le nom de « Memorial ». Explications sur ces deux organisations aux activités distinctes.
Un an après avoir réprimé un mouvement de contestation d’une ampleur inédite, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a dévoilé un projet de réforme constitutionnelle qui devrait lui permettre de se maintenir au pouvoir.
Plus de 30 corps calcinés avaient été retrouvés samedi 25 décembre dans un village à majorité chrétienne du sud-est de la Birmanie. Parmi les victimes, deux employés l’ONG britannique Save the Children présents sur place au moment des faits.
Washington et Berlin ont annoncé qu’ils voulaient entamer des discussions directes avec Moscou dès le mois de janvier, alors que les pays occidentaux craignent toujours une nouvelle offensive russe en Ukraine.
Le nombre de médias actifs dans le pays a chuté presque de moitié depuis l’arrivée au pouvoir des talibans en août, souligne le rapport de RSF publié lundi 20 décembre. Les femmes journalistes ont été particulièrement touchées, et les journalistes qui poursuivent leur activité sont soumis à un étroit contrôle.
Médecins sans frontières a 50 ans aujourd’hui. Née au sein d’un groupe de médecins et de journalistes français, l’association des origines est devenue une entreprise multinationale, avec 64 000 membres et salariés à travers 88 pays. Une formidable réussite qui raconte le succès des grandes entreprises humanitaires lancées dans les années 1970-1980. Mais aujourd’hui, celles-ci sont confrontées à des attaques, des menaces, des rejets et des critiques de plus en plus violentes et virulentes.
Le jugement d’une cour de justice régionale a évoqué la présence de troupes russes en Ukraine de l’Est. Une « erreur », assure le porte-parole du Kremlin.
Les deux pays se sont entendus sur la nomination d’envoyés chargés de négocier la normalisation de leurs relations. La question de leur frontière, fermée depuis 1993, est au cœur des discussions.
Le mari de Svetlana Tikhanovskaïa, leader de l’opposition biélorusse, a notamment été condamné à dix-huit ans de prison.
Les talibans du Pakistan ont mis fin à un accord avec Islamabad censé ouvrir la voie à des négociations de paix. Après la conquête de Kaboul par les talibans afghans, les autorités d’Islamabad redoutent la montée en puissance du mouvement.
L’Organisation des Nations unies a refusé d’accepter la nomination du représentant avancée par les talibans. Dans le monde entier, les représentations diplomatiques du pays restent aux mains de l’ancien régime, à la grande frustration du groupe fondamentaliste.
L’arrivée au pouvoir des talibans a mis fin aux aides financières occidentales, paralysé le système bancaire afghan et mis en difficulté l’acheminement de l’assistance humanitaire. Face à la perspective d’une famine, les ONG tentent de s’adapter alors que la communauté internationale hésite sur la marche à suivre.
Deux journalistes ont arpenté les rues de New York, une ville de l’est ukrainien qui a le même nom que « Big Apple », en rapportant un captivant reportage littéraire.
Toujours en pleine crise avec l’Union européenne, le dirigeant biélorusse a promis de visiter la péninsule annexée par la Russie en 2014, mardi 30 novembre. Après avoir longtemps évité toute reconnaissance directe de ce coup de force de Moscou contre l’Ukraine.
Mineurs et proches des 52 personnes tuées dans une mine de charbon le 25 novembre ont dénoncé les conditions de travail en amont du drame. Cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête.
L’entrée en vigueur du passe sanitaire soulève une vague de protestations et d’altercations, alors que le pays est très durement touché par la pandémie. La popularité de Vladimir Poutine, qui reste pourtant en retrait, en est déjà affectée.
Dans un nouveau rapport, l’organisation de défense des droits de l’homme accuse la Pologne et la Biélorussie d’avoir violé les droits de l’homme et d’avoir « instrumentalisé » la crise. Elle dénonce une « crise élaborée de toutes pièces, inutile et qui requiert une solution urgente ».
Les pays occidentaux craignent une nouvelle flambée du conflit dans l’est de l’Ukraine. Vladimir Poutine continue d’insister sur les « lignes rouges » de Moscou dans la région.
La moitié de la population afghane pourrait bientôt se trouver en état d’insécurité alimentaire. Mais la communauté internationale hésite toujours sur la conduite à adopter face aux talibans.
Le groupe d’enquête « Bellingcat » révèle mercredi 17 novembre dans un nouveau rapport les dessous de l’échec de l’une des plus audacieuses opérations d’espionnage modernes.
Alors que la Pologne accuse la Russie de fomenter la crise à la frontière biélorusse, Paris et Berlin espèrent convaincre le Kremlin de faire pression sur le dirigeant biélorusse.
Un an après la défaite de l’Arménie dans la guerre contre l’Azerbaïdjan, le premier ministre arménien Nikol Pashinian est toujours au pouvoir. Mais le héros de la révolution de 2018 fait désormais face à la désillusion d’une partie de la société.
Le dernier rapport de l’Observatoire des mines pointe du doigt l’impact de la pandémie sur les efforts de déminage à travers la planète, et le nombre toujours élevé de victimes causé par ces armes.
Dans un nouvel ouvrage (1), trois chercheurs européens spécialistes de la Russie présentent un portrait complet autant qu’accessible du plus célèbre opposant à Vladimir Poutine.
Le groupe terroriste multiplie les attaques à travers le pays, cherchant à éroder une légitimité des talibans fondée sur deux piliers : le retour à la paix après 40 ans de guerre et l’instauration d’un pouvoir présenté comme réellement islamique.
Le Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) réclame depuis un an la rupture des relations diplomatiques avec la France après qu’Emmanuel Macron a pris la défense de publication de caricatures de Mohammed. Des récents affrontements entre ses partisans et la police ont fait plusieurs morts.
Fragilisé dans les sondages, le président américain Joe Biden craint le signal négatif que représenterait une défaite à l’élection de gouverneur de cet État clé.
Le destin de l’ancien président, arrêté à son retour en Géorgie, reste en suspens alors que la capitale de Tbilissi et plusieurs grandes villes du pays s’apprêtent à élire leurs maires.
Les contrefaçons de passes sanitaires se multiplient alors que la plupart des régions du pays ont décrété une semaine chômée pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Selon les estimations, jusqu’à 20 % des certificats pourraient être des faux.
L’autoritaire président biélorusse a levé une série de mesures sanitaires alors même que le pays connaît une résurgence de l’épidémie.
