Le cabinet politico-sécuritaire israélien a approuvé lundi 5 mai la possibilité d’une « distribution humanitaire si nécessaire » à Gaza, soumise à un blocus israélien, dans le même temps qu’il valide un plan de « conquête » de l’enclave.

Le cabinet politico-sécuritaire israélien a approuvé lundi 5 mai la possibilité d’une « distribution humanitaire si nécessaire » à Gaza, soumise à un blocus israélien, dans le même temps qu’il valide un plan de « conquête » de l’enclave.
Alors que les autorités israéliennes assurent que les incendies qui font rage autour de Jérusalem depuis deux jours sont désormais « sous contrôle », le premier ministre est critiqué pour ses choix budgétaires. Les leçons d’une précédente catastrophe, en 2010, ne semblent pas avoir été tirées.
Quentin Müller livre un carnet de voyage insolite à la rencontre de la géopolitique, des cultures locales et des préoccupations environnementales.
Une coalition de pays, dont la France fait partie, réaffirme cette ligne reposant sur le genre, malgré les attaques de l’administration Trump. Sur le terrain, les ONG féministes soutenues de l’extérieur sont de plus en plus pointées du doigt comme des agents de l’étranger.
Fouad Mebazaa, premier président d’après la Révolution de 2011, est décédé mercredi 23 avril à l’âge de 91 ans, en plein jugement de l’« affaire du complot » qui permet au régime de Kais Saied de se débarrasser des opposants qui dérangent.
Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD), explique pourquoi il convient de trouver un nouveau cadre au développement, dans la foulée d’un conseil présidentiel dédié aux partenariats internationaux.
Le CHP, principal parti d’opposition en Turquie, a réuni dimanche 6 avril un congrès extraordinaire où son président Özgür Özel a appelé à des élections anticipées « au plus tard en novembre ». Objectif, continuer à mobiliser après la contestation due à l’arrestation de sept maires, dont le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu.
Le ministre des affaires étrangères est attendu ce dimanche 6 avril à Alger, dans le sillage du coup de fil entre les présidents Macron et Tebboune prônant un retour à la coopération migratoire et sécuritaire. La tension, croissante depuis juillet 2024, est montée d’un cran après l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal.
Alors que le séisme, qui a tué plus de 2 000 personnes et dévasté une partie du pays, exige une augmentation drastique de l’aide, les ONG internationales demeurent sans visas humanitaires, et rivalisent d’inventivité pour renforcer malgré tout leurs effectifs et caler leurs programmes d’intervention.
La junte birmane, qui a décrété lundi 31 mars une semaine de deuil national après le puissant séisme du vendredi 28 mars, continue ses bombardements en zones rebelles.
Le souverain africain de cet État montagneux de deux millions d’habitants, enclavé au milieu de l’Afrique du Sud, est l’invité d’Emmanuel Macron à l’occasion du sommet pour la nutrition et la croissance organisé ces 27 et 28 mars à Paris.
Paris accueille les 27 et 28 mars le Sommet nutrition pour la croissance dans une période douloureuse d’arbitrages financiers. L’objectif des Nations unies d’éradiquer la malnutrition d’ici à 2030 semble s’éloigner. Tout un modèle est à repenser.
La relation entre la France et l’Algérie s’enlise de nouveau dans des querelles qui mêlent susceptibilités géographiques, cicatrices mémorielles et instrumentalisations politiques, écartant de nouveau les deux pays du chemin de la réconciliation.
Les présidents français et algériens ont gardé des canaux ouverts malgré la brouille, plaçant l’issue diplomatique au plus haut niveau de l’État. L’objectif affiché : « arrêter les joutes verbales ».
L’institution organise ce mardi 18 mars un « iftar des ambassadeurs » en présence du ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot, mais sans le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau qui met sa démission en jeu, si la pression sur Alger n’est pas maintenue.
Un fonctionnaire de Bercy, accusé d’avoir recueilli et livré à Alger des informations sur des opposants au régime vivant en France, a été mis en examen, a-t-on appris mercredi 12 mars 2025. Des méthodes dévoilées au grand jour dans un contexte de brouille entre la France et l’Algérie.
À l’issue des législatives du 11 mars 2025, les électeurs ont indiqué qu’ils voulaient rester maîtres du temps pour accéder à l’indépendance vis-à-vis du Danemark, sans pour autant se précipiter dans les bras de Donald Trump.
Le gouvernement israélien, qui entrave l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars, a coupé dimanche 9 mars l’électricité qui alimentait la principale usine de dessalement de Gaza. La population de l’enclave est exposée à la soif généralisée.
À la veille de l’élection groenlandaise mardi 11 mars, le président américain a renouvelé son offre de « milliards de dollars » aux Groenlandais, leur proposant même de faire partie de « la plus grande nation au monde ». Le premier ministre sortant de l’île arctique défend la position indépendantiste, ni américaine ni danoise.
Ce pays des Balkans, divisé depuis la fin de la guerre il y a trente ans, entre dans une nouvelle phase de crise, depuis la promulgation de lois séparatistes par le président de l’entité serbe. Ce lundi 10 mars 2025, le patron de l’Alliance atlantique était à Sarajevo pour tenter d’éteindre le feu.
La Ligue arabe tente ce vendredi 7 mars d’élargir aux pays musulmans le soutien à son plan pour Gaza, tandis que l’administration Trump met la pression maximale sur le Hamas pour lui faire abandonner son emprise sur l’enclave. Les Gazaouis se prennent à rêver d’une solution où ils auraient leur mot à dire.
Lors d’un sommet organisé au Caire, les pays arabes se sont accordés mardi 4 mars sur un plan alternatif à celui de Donald Trump pour l’avenir de Gaza, qu’il n’est pas question de vider de sa population. L’administration du territoire, prévue sans le Hamas mais avec l’Autorité palestinienne, entraîne une levée de boucliers d’Israël.
Le procès de 40 personnes, dont de grands noms de l’opposition au président Kaïs Saïed, a débuté mardi 4 mars à Tunis. Une audience clé pour un régime qui a cimenté son pouvoir autour du conspirationnisme.
Le précaire cessez-le-feu a permis aux Palestiniens de Gaza d’entrevoir un horizon qui se joue largement en leur absence, entre plan de reconstruction et risque de retour du conflit. L’école, qui reprend tant bien que mal, est devenue le symbole de l’avenir rêvé.
Suite à des désaccords sur l’application de l’accord franco-algérien de 1968, Alger promet de répondre coup pour coup aux éventuelles mesures de rétorsion qui pourraient être prises à son encontre par la France.
Après avoir gelé les fonds de l’agence américaine USaid, le locataire de la Maison-Blanche fait des émules dans les principaux pays contributeurs de l’aide au développement. En France, malgré des budgets en baisse et les attaques politiques, l’opinion soutient toujours l’approche solidaire.
Jusqu’où parler aux groupes armés ? Du Yémen à Gaza en passant par la Syrie, l’aide humanitaire doit négocier au mieux d’indispensables accès aux zones de conflit pour répondre aux besoins des civils. D’où l’importance pour les organisations non gouvernementales (ONG) de se forger une ligne de conduite, parfois mise à mal par la réalité du terrain.
Il y a soixante-cinq ans, le 13 février 1960, le tout premier essai nucléaire français explosait dans l’actuel Sahara algérien. Seize autres ont suivi dans le Grand Sud, jusqu’en 1966. Un contentieux postcolonial qui demeure aujourd’hui, Alger exigeant de Paris qu’il décontamine les sites concernés.
Des corps de migrants ont été retrouvés près d’un centre de détention « illégal », dans le sud-est de la Libye, et un peu plus au nord en direction de Benghazi, sur la route des exilés en provenance du Soudan et de la Corne de l’Afrique.
Mise au pas de l’agence Usaid, sortie de l’OMS : le président américain Donald Trump déstabilise des piliers mondiaux de l’accès aux soins et de la lutte contre l’insécurité alimentaire. Le pronostic vital de populations entières est engagé dans les régions les plus fragilisées, alertent les ONG.
Groenland, Mexique, Canada et maintenant Gaza, le président des États-Unis prétend régler les problèmes du monde, en grand patron de la planète. Une méthode qui secoue jusqu’à ses alliés, forcés de se plier à ses exigences.
Les tensions entre Alger et Paris provoquent déjà des blocages dans les domaines universitaires, culturels et sanitaires. La « guerre des visas » brandie par la France risquerait de porter préjudice à des millions de personnes liées aux deux pays.
Jeune assistant de direction avant la guerre, Mosaab Naser a dû, comme tant d’autres habitants de Gaza-ville abandonner son domicile avec les siens, pour s’installer au sud de l’enclave palestinienne, dans un campement de fortune à Deir Al Balah. À l’occasion du cessez-le-feu, il a fait un aller-retour de 24 heures, pour savoir ce qu’il y a à sauver de son ancienne vie, et en livre le récit pour La Croix.
Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu et la levée des restrictions de déplacement vers le nord, lundi 27 janvier, des centaines de milliers de déplacés de Gaza entreprennent de rentrer chez eux, ou ce qu’il en reste. Un moment rêvé mais douloureux compte tenu de l’immensité des destructions.
Plus de 376 000 Palestiniens ont pris le chemin du nord de l’enclave palestinienne, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), dans le but de rentrer là où ils vivaient avant la guerre. Un déplacement que les ONG tentent d’accompagner.
Le département d’État américain a donné l’ordre, vendredi 24 janvier, de mettre en pause Usaid, le plus gros bailleur de fonds du monde, pour une durée d’au moins trois mois. Les ONG sont en émoi face à la catastrophe annoncée.
Une étude du centre de recherche Noria suggère que le président Kaïs Saïed, réélu le 6 octobre dernier, fait basculer le régime dans « une sorte de technocratie ». De nombreuses institutions sont gelées, permettant au régime de s’affranchir de toute une série de contre-pouvoirs.
Pour son premier jour aux commandes de la Maison-Blanche, Donald Trump a placé sa politique internationale sous le signe de l’agressivité.
Le parti d’extrême droite a décroché la présidence du groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée nationale. Un poste convoité par-dessus tout, en raison d’une relation soignée déjà du temps de Jean-Marie Le Pen.
Après la signature d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, le secteur de l’urgence se met à espérer un accès « sûr et sans entrave » dans l’enclave palestinienne, pour y faire entrer le plus d’aide humanitaire possible. Mais rien n’est garanti.
Alors que le ton ne cesse de monter ces derniers jours entre la France et l’Algérie, Paris assume désormais de présenter le Maroc comme le « relais » de sa politique africaine, au détriment d’Alger.
Les médias algériens soulignent naturellement l’importance primordiale de la guerre d’Algérie dans le parcours du « tortionnaire » Jean-Marie Le Pen. Ils insistent sur la continuité d’une extrême droite influente qui prône la ligne dure à l’encontre de leur pays.
Plusieurs influenceurs appelant à la haine ou à la violence contre la France dans des vidéos en ligne doivent comparaître devant la justice, sur fond de tensions exacerbées entre Paris et Alger. Des contenus qui interrogent sur la possibilité d’une stratégie délibérée de déstabilisation.
Trois influenceurs algériens ont été arrêtés en France du vendredi 3 au lundi 6 janvier pour avoir tenu des propos violents sur les réseaux sociaux. Deux autres ont fait l’objet d’un signalement auprès des autorités. Cette affaire a éclaté sur fond de fortes tensions entre la France et l’Algérie.
De deuxième partenaire économique de la Libye avant 2011, la France est passée à la huitième position, tandis que Paris voudrait encore jouer un rôle dans la transition politique du pays.
La proposition de réforme a été présentée le 24 décembre par le ministre marocain de la justice. Elle comporte un certain nombre d’avancées par rapport à la dernière refonte datant de 2004. Les organisations féministes saluent un texte qui va dans le bon sens, quoique pas assez loin. Les plus conservateurs dénoncent un dispositif antinataliste.
Les échanges aériens se sont intensifiés entre la Russie et Benghazi depuis la chute du régime de Bachar Al Assad en Syrie. La Libye devient un maillon essentiel dans le dispositif régional du Kremlin.
Active parmi les lycéens et étudiants, cette association fondée en 2012 était l’organisatrice de la conférence conservatrice AmericaFest à Phoenix ce dimanche 22 décembre. Le président élu y a promis de « mettre fin au woke » et d’arrêter « la folie transgenre » dès son arrivée à la Maison-Blanche, le 20 janvier.
Le groupe Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), arrivé aux commandes après la chute du régime de Bachar Al Assad le 8 décembre dernier, est au défi de remettre sur pied l’offre de soins. Pour cela, les rebelles auront besoin de l’aide internationale et des ONG.
La mesure, qui vient d’entrer en vigueur, rencontre des difficultés dans sa mise en œuvre. Certains élèves font de la résistance, parfois violemment. Cependant, l’interdiction a reçu le soutien des syndicats et associations de parents d’élèves.
L’Algérie est contrainte à un virage à 180°, alors qu’elle soutenait le régime de Bachar Al Assad, et partage avec ses voisins la crainte du retour de ses ressortissants supposément djihadistes, mais aussi de l’islam politique dans le monde arabe.
L’ONG de défense des droits humains estime avoir collecté « suffisamment d’éléments de preuve » pour conclure qu’Israël « s’est rendu responsable d’actes interdits au titre de la Convention sur le génocide ». Elle appelle le procureur de la CPI à s’emparer de ce crime présumé.
Les budgets de défense des deux pays sont en forte augmentation pour 2025, sur fond de tensions frontalières accrues. Émerge la crainte d’une dangereuse course à l’armement, au risque d’un dérapage.
Remise sur le devant de la scène par le prix Goncourt décerné au Franco-Algérien Kamel Daoud, la guerre civile algérienne (1992-2002) demeure un sujet très strictement encadré par les autorités, malgré les demandes d’ouvertures d’enquête par les familles de victimes.
Les organisations humanitaires voient un « répit » dans la trêve annoncée, mais pas de quoi sortir de la logique d’intervention d’urgence auprès des déplacés, alors que l’hiver s’installe. Le temps de la reconstruction et de la réinstallation des populations paraît encore lointain.
Accusé d’atteinte à la sûreté de l’État, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal risque la perpétuité à 75 ans pour avoir abordé de manière polémique la délimitation entre le Maroc et l’Algérie. Un différend loin d’être soldé à Alger, et qui resurgit avec le contentieux du Sahara occidental.
Dans un pays qui a peu d’occasions de s’exprimer par le vote, l’expérience réussie d’élections locales partagées entre l’Est et l’Ouest renforce les partisans de l’organisation conjointe de législatives et d’un scrutin présidentiel.
Espagne, Maroc, Turquie… Les armateurs soupçonnés de transporter du matériel militaire américain en direction d’Israël rencontrent de plus en plus d’embûches dans leurs escales méditerranéennes.
Ce nouvel espace multilatéral soutenu par 82 signataires se fixe l’ambition forte de toucher un demi-milliard de personnes d’ici à 2030. Mais il s’ajoute à un millefeuille de structures internationales qui gagnerait à être rationalisé.
Le ministre de l’intérieur du gouvernement d’unité nationale, Imed Trabelsi, a appelé à faire respecter les « traditions du pays », et notamment le port du hidjab obligatoire.
Gaza, Ukraine, Liban, Soudan… La générosité des Français s’apprête à être sollicitée en cette fin d’année 2024 pour soutenir l’aide humanitaire, en réponse aux crises internationales. Dans cet environnement brutal où le « trash » l’a longtemps emporté, les ONG tracent désormais des lignes à ne pas franchir.
Lors d’un discours royal prononcé mercredi 6 novembre 2024, Mohammed VI a présenté une nouvelle architecture pour encadrer les 5,1 millions de Marocains vivant à l’étranger. Notamment via la création de la fondation « Mohammedia ».
Vincent Michelot, professeur d’histoire politique des États-Unis à Sciences Po Lyon, estime que les promesses de prospérité et d’intransigeance contre l’immigration ont permis à Donald Trump, élu 47e président des États-Unis mercredi 6 novembre, de rafler la mise face à Kamala Harris.
Victor Dupont, doctorant de 27 ans travaillant sur les jeunes diplômés au chômage, a été arrêté le 19 octobre pour « atteinte à la sûreté de l’État ». La communauté française de Tunisie est en émoi.
Les médias algériens insistent sur la perte du lien avec la France, alors que le président Abdelmadjid Tebboune, lui aussi en tournée diplomatique, met en avant sa bonne coopération avec le sultanat d’Oman et l’Égypte.
En vertu d’une alliance militaire renforcée entre Pyongyang et Moscou, 12 000 soldats nord-coréens seront « bientôt » en Russie pour s’entraîner, a affirmé ce lundi 28 octobre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui s’attend à les voir ensuite sur le champ de bataille en Ukraine.
Tiraillé entre le Maroc et l’Algérie dans sa politique nord-africaine, le président de la République assume désormais d’ancrer la coopération du côté de Rabat. Sa visite d’État, qui se déroule du lundi 28 au mercredi 30 octobre, doit en être l’incarnation.
Une imposante gare vient d’être mise en service dans la périphérie du Caire pour renforcer la cohésion territoriale avec le sud du pays, longtemps délaissé. Ce qui n’empêche pas la multiplication des accidents ferroviaires.
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, s’est emporté lundi 14 octobre contre un État indien qui « menace et tue des citoyens canadiens sur le sol canadien ». Les deux pays ont mutuellement expulsé leurs ambassadeurs.
Les aides au retour, financées par les Européens qui délèguent la gestion migratoire aux pays de transit, ont été multipliées par trois en deux ans en Tunisie. Les files d’attente de volontaires s’allongent, tandis que les demandes d’asile ne sont plus enregistrées.
Les conditions du scrutin sont verrouillées par l’autorité électorale, qu’il s’agisse du choix des candidats ou de la manière dont les bureaux de vote seront contrôlés, ce dimanche 6 octobre.
Fatigués d’un système démocratique jugé corrompu, les conservateurs musulmans ont tourné le dos au parti Ennahda proche des Frères musulmans. Le président Kaïs Saïed est le premier bénéficiaire de cet électorat déçu, alors qu’il brigue un second mandat, dimanche 6 octobre.
À la veille de l’élection présidentielle, dimanche 6 octobre, dont l’organisation est verrouillée par le président sortant Kaïs Saïed, ONG et partis d’opposition redoublent d’inventivité pour que la fouille fréquente du contenu de leurs téléphones portables ne soit pas l’occasion de poursuites.
L’Assemblée générale de l’ONU a commencé mardi à New York sous le spectre d’une guerre régionalisée au Proche-Orient, alors que les frappes israéliennes contre le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, se multiplient. Il s’agit de la dernière session à laquelle participe le président américain, Joe Biden, avant l’élection américaine le 5 novembre prochain.
Après sept années consécutives de sécheresse, le Royaume chérifien reçoit les pluies tant attendues sous forme de violents orages sur des sols imperméabilisés. Localement, des barrages ont néanmoins pu être remplis.
L’attaque spectaculaire contre les membres du Hezbollah, le 17 septembre, au Liban, semble avoir été préparée de longue date. Une semaine après, le scénario de cette opération apparaît plus clairement, passant par Sofia et Budapest, même si ceux qui y ont joué un rôle se sont évanouis dans la nature.
La lutte entre les deux autorités du pays pour le contrôle de la banque centrale libyenne et les revenus du pétrole met en danger les approvisionnements en produits de première nécessité. Une mission de l’ONU envoyée à Tripoli a tenté en vain de sortir de l’impasse.
Le président Tebboune, officiellement réélu avec 84 % des voix, a prononcé rapidement son serment d’investiture, ce mardi 17 septembre, alors que l’opposition conteste le comptage des voix. Attendu cette semaine à l’Assemblée générale des Nations unies, il encadre strictement ses apparitions.
Cette tempête meurtrière a provoqué ce week-end du 14 et 15 septembre de terribles dégâts en République tchèque, en Slovaquie, en Pologne, en Autriche et en Roumanie, et ces pluies torrentielles devraient se poursuivre encore jusqu’à lundi ou mardi.
L’ancien président Donald Trump a rejeté jeudi 12 septembre l’idée de tout nouveau débat télévisé contre sa rivale démocrate Kamala Harris. Les effets dévastateurs du rire de cette dernière, lors du dernier face à face, y sont pour quelque chose.
Refugees International a rendu public un rapport intitulé « Démêler la réalité de la famine à Gaza » ce jeudi 12 septembre, pour décrire la trajectoire de la crise alimentaire subie à Gaza ces onze derniers mois.
À l’approche de l’élection présidentielle tunisienne le 6 octobre, l’essayiste Hatem Nafti se penche sur deux énigmes. Comment Kaïs Saïed s’est-il imposé en nouveau « roi de Carthage » au détour d’une révolution éprise de libertés ? Et surtout, pourquoi les Tunisiens y ont-ils consenti ?
Le président tunisien Kaïs Saïed, candidat à sa réélection le 6 octobre prochain, a été un des premiers à féliciter son homologue algérien réélu le 7 septembre. Les deux régimes autoritaires affichent une solidarité sans faille, comme l’a montré l’approvisionnement électrique d’urgence intervenu le jour même du scrutin.
Cet officier des gardes-côtes retrouvé mort dans sa voiture criblée de balles était devenu en 2017 un interlocuteur clé des autorités italiennes pour endiguer les départs. Sa mort doit marquer la fin d’une époque, alors que Tripoli voudrait montrer un visage plus fréquentable.
Promu par l’état-major il y a cinq ans après la chute d’Abdelaziz Bouteflika, le président Tebboune, 78 ans, se représente aux urnes, samedi 7 septembre, avec le souci d’incarner la popularité et le changement, malgré la permanence du pouvoir.
Candidat à sa réélection samedi 7 septembre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’apprête à ouvrir une ère glaciaire avec la France, qui a officiellement reconnu le plan d’autonomie marocaine comme « seule » solution au conflit au Sahara occidental.
Si le parti arrive largement en tête dans cette région, il devrait trouver face à lui un front républicain pour l’empêcher d’arriver aux responsabilités.
Plus de 700 manifestants de la mobilisation du 28 août contre la réélection du président Nicolas Maduro ont été transférés dans deux prisons de haute sécurité, tandis que le pays se remet d’une coupure générale d’électricité que le pouvoir attribue à l’opposition.
À six semaines de se présenter à sa propre succession, le président tunisien a changé 19 de ses 30 ministres dimanche 25 août. Face à lui, il ne reste plus que deux candidats en lice, ses adversaires potentiels ayant tous été écartés.
Dans le jardin du Luxembourg à Paris, la maîtrise des ruches est enseignée depuis plus de six générations, sous le patronage du Sénat. La Société centrale d’apiculture se réinvente, encore et toujours.
Des organisations féministes ont lancé une campagne mercredi 24 juillet pour la libération des femmes emprisonnées en raison de leur prise de parole dans l’espace public, dans un pays noyauté par le président Kaïs Saïed. Ce dernier, qui briguera un nouveau mandat le 6 octobre, a consenti à relâcher 233 détenus politiques le même jour.
Après le retrait de Joe Biden, dimanche 21 juillet, Kamala Harris a très vite reçu le soutien du président sortant, même si sa candidature n’est pas officialisée. Les démocrates ont trois mois et demi pour espérer sortir vainqueurs, le 5 novembre prochain, lors de l’élection présidentielle.
Un directeur commercial libyen d’une compagnie aérienne proposait d’entrer aux États-Unis après un vol passant par le Nicaragua.
Quasi indemne après une tentative d’assassinat, l’ex-président doit être officiellement investi candidat à la Maison-Blanche lors de la convention nationale républicaine qui s’ouvre lundi 15 juillet à Milwaukee. Une échéance qu’il aborde dans les habits de la détermination.
Alors que le doute plane sur la capacité de Joe Biden à assurer un second mandat, les Américains gardent en mémoire les précédents scandales médicaux, tout le long de l’histoire des États-Unis. De Wilson à Reagan en passant par Roosevelt et Eisenhower, tous ont dissimulé ou minoré des troubles dont ils souffraient.
Le Caire a dû se résoudre à la maîtrise de ses finances, avec pour résultat une explosion du prix du pain subventionné. Le président Abdel Fattah al-Sissi, qui vient de changer de gouvernement, promet d’accompagner ce choc.
À l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance, le 5 juillet 2024, le président algérien a gracié plus de 8 000 détenus, a distribué près de 250 000 logements sociaux dans le pays, tandis que les camions-citernes s’activent pour éteindre la colère de la soif, à Tiaret.
L’Américain Steve Bannon, considéré comme l’un des pères de l’idéologie trumpiste, s’est dit « fier », lundi 1er juillet, de commencer à purger sa peine dans le cadre de l’affaire du Capitole. Le tout en encourageant son « amie » Marine Le Pen, dont il a été le conseiller.
Les conséquences ne seraient pas neutres, pour le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, en cas de gouvernement RN. Loin d’être pris au dépourvu, le Maghreb était déjà préparé à faire sans la France.
L’arrivée éventuelle de l’extrême droite à la tête du gouvernement à l’issue des élections législatives en France ne serait pas une première au sein de l’Union européenne. Dans les pays dirigés par l’extrême droite, les gouvernements ont imprimé une marque durable dans plusieurs domaines. C’est le cas, notamment, pour la justice en Pologne, l’immigration en Italie et les médias en Hongrie.
Le Caire a retiré la licence à 16 agences de voyages, après la mort de près de 700 Égyptiens partis en Arabie saoudite accomplir le hadj sans autorisation officielle et privés du parcours balisé, en dépit d’une chaleur écrasante.
La connexion est suspendue lorsque les candidats planchent, de manière à lutter contre la tricherie punie de prison ferme. Une mesure disproportionnée en vue du but recherché, mais qui en dit long sur l’importance donnée au diplôme.
Les écologistes perdent une vingtaine d’eurodéputés dans leurs effectifs au Parlement européen à l’issue des élections européennes, ce qui n’est pas de bon augure pour l’avenir du « pacte vert » européen.
Le bâtiment qui sert de refuge aux déplacés aurait été ciblé sans les sommations habituelles de l’armée israélienne, qui se félicite de la mort de « plusieurs terroristes ».
Une première mouture du projet a été remise à Mohammed VI, qui doit prochainement livrer ses arbitrages. Les féministes gardent espoir, avec des progrès attendus sur l’égalité dans le couple, la tutelle familiale et l’héritage.
Alors qu’un nouveau plan était sur la table pour faire taire les armes, des ministres israéliens d’extrême droite ont menacé le premier ministre Benyamin Netanyahou de faire voler en éclats le gouvernement s’il cessait les hostilités avant d’en finir avec le Hamas.
Les organisations humanitaires demandent à la France et à l’Union européenne de clarifier leur rôle en Tunisie, où les traitements réservés aux migrants et à leurs défenseurs posent question.
Critiquée de toutes parts avant même d’être opérationnelle, la plateforme d’acheminement maritime de l’aide aux Palestiniens a été endommagée par une tempête. Face à l’urgence des besoins, son principe même est contesté, alors que les blocages de la voie terrestre sont en cause.
L’exécutif israélien exigeait depuis six mois de reprendre le contrôle de cette bande de terre à la frontière entre l’Égypte et l’enclave de Gaza. Le Caire, qui en faisait une violation des accords de paix, ne bouge pas.
Le Maroc, qui utilise déjà des drones de fabrication turque et israélienne, est en train de mettre en place sa propre unité de production. Les engins servent à tenir à distance les indépendantistes sahraouis du Polisario. Mais ils visent aussi les Bédouins, contraints de fuir le territoire.
Le maître du Kremlin est attendu en Chine les 16 et 17 mai. Il s’agira du premier déplacement à l’étranger du président russe depuis sa réélection en mars et de sa quatrième rencontre avec Xi Jinping depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022.
L’arrestation de l’avocate et chroniqueuse critique Sonia Dahmani pour ses propos prononcés à l’antenne a entraîné une grève de l’ensemble de la profession, lundi 13 mai, tandis que deux chroniqueurs ont également été interpellés.
L’offensive sur Rafah s’accompagne d’une injonction faite à 100 000 civils de se rendre dans une « zone humanitaire élargie » un peu plus au nord. Un lieu « inadapté », selon les autorités onusiennes. Et le blocage du passage où transite toute l’aide est tout simplement intenable pour Gaza.
Les diverses actions de plaidoyer d’intellectuels, d’artistes et de militants des droits de l’homme pour obtenir la grâce du président Tebboune n’ont pour l’heure pas porté leurs fruits.
Modération du soutien à la Russie, réciprocité dans la relation commerciale, respect des droits de l’homme : à l’occasion de la visite du président chinois les 6 et 7 mai en France, Paris s’apprête à une difficile conciliation des intérêts avec Pékin.
Chaleur, eaux usées et ordures non traitées favorisent la propagation de mouches, de moustiques, ou encore de rongeurs à Gaza, ce qui inquiète vivement les autorités sanitaires.
Les défenseurs des droits de l’homme se donnent rendez-vous ce mardi 30 avril à Oslo, pour échanger sur les meilleures pratiques permettant de combattre ce fléau planétaire.
La « flottille de la liberté » cherche à livrer par voie maritime 5 500 tonnes de vivres et à embarquer des militants des droits humains vers la bande de Gaza, malgré le blocus israélien. Le départ prévu ce vendredi 26 avril depuis Tuzla, en Turquie, pourrait être différé en raison de pressions de Tel-Aviv.
Les représentants d’intérêts sont particulièrement nombreux à Bruxelles. Leur activité est encadrée par un registre de transparence. Reste que les députés européens sont moins contrôlés que les élus français. Très peu est fait pour poursuivre ceux qui cèdent à la tentation de monnayer leur influence.
Ce phénomène météorologique récurrent, rendu de plus en plus violent avec le changement climatique, est devenu une menace pour les pays qui bordent le Sahara.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin achevait lundi 22 avril deux jours de visite à Rabat, après celle du ministre du commerce extérieur Franck Riester au début du mois, et celle du ministre des affaires étrangères Stéphane Séjourné fin février. D’autres doivent suivre, au grand dam du voisin algérien.
Les responsables politiques haïtiens tenteront d’installer ce vendredi 12 avril un « Conseil de transition présidentiel » pour mettre fin à la loi des gangs qui gangrènent le pays. Un projet qui se heurte à une série d’obstacles d’ordre politique et sécuritaire.
Amman a affrété un convoi « sans précédent » pour Gaza de 105 camions chargés de vivres, en amont de l’Aïd-El-Fitr, marquant la rupture du jeûne du mois de Ramadan.
Après avoir pris le contrôle de 80 % du Sahara occidental, le Maroc a édifié dans les années 1980 un « Mur des sables » qui a séparé des familles entières. La révolution de l’électricité et des smartphones du côté des indépendantistes sahraouis a permis de renouer le lien à partir de 2019. Mais le renseignement marocain veille au grain.
L’ONG américaine avait distribué 35 millions de repas chauds depuis octobre dernier, avant de suspendre ses activités le 2 avril après la mort de sept de ses employés dans une frappe israélienne. Cette décision crée un vide que les autres organisations ne pourront pas vraiment combler dans un territoire affamé.
La communauté internationale et les ONG sont en état de choc, après la mort de sept humanitaires étrangers dans une frappe qu’Israël a admise comme « non intentionnelle ».
L’Égypte, le Maroc et la Tunisie figurent sur le podium des pays arabes qui jettent le plus de nourriture, avec un pic très marqué pendant le mois du Ramadan en dépit d’organisations qui tentent de limiter le phénomène.
En cette année électorale, les autorités entravent toute action de cette association qui réclame la lumière sur les milliers de victimes de la « décennie noire » (1992-2002). D’autres ONG sont dans le collimateur.
La peine capitale n’est plus appliquée en Tunisie depuis 1991, mais son principe, défendu par le président Kaïs Saïed, est réapparu au détour du jugement de l’assassinat de l’opposant de gauche, Chokri Belaïd en 2013. L’affaire devrait peser dans cette année électorale.
Les États-Unis et l’Europe, eux-mêmes confrontés à la menace islamiste, ont massivement condamné l’attentat meurtrier du Crocus City Hall visant « des innocents ». Tout en s’inquiétant d’un Vladimir Poutine prêt à s’en saisir pour mobiliser contre l’Ukraine.
Suspendu par le gouvernement depuis 2019, ce projet d’extraction de minerais porté par une société australienne menace d’être relancé dans le sud du pays. Soutenus par le CCFD-Terre solidaire et l’organisation malgache CRAAD-OI, pêcheurs, agriculteurs et chasseurs-cueilleurs mikeas veillent au grain pour que leur droit à un environnement sain soit respecté.
Chrysoula Zacharopoulou, la secrétaire d’État chargée du développement et des partenariats internationaux, revient sur les coupes budgétaires qui touchent son ministère, et réaffirme l’ambition de la France en Afrique.
Jean-Marie Théodat, géographe à l’université Panthéon-Sorbonne Paris 1 et expert d’Haïti, commente les derniers développements qui ont secoué son pays depuis le début de la semaine, à commencer par la démission du premier ministre et la montée en puissance des gangs.
Volahery Andriamanantenasoa directrice des programmes de l’organisation Craad-OI à Madagascar, a quitté l’ONU pour mettre ses compétences au service de la protection de l’environnement et de la justice sociale.
Sur la Grande Île, le projet Farm soutenu par le CCFD-Terre solidaire mobilise 9 000 membres. Objectif : mettre les écosystèmes au service des femmes qui possèdent encore trop rarement les terres qu’elles cultivent.
L’ONU et les États-Unis comme la France ont alerté des conséquences humanitaires d’une offensive sur Rafah, dernière ville-refuge au sud de la bande de Gaza. Appel que le premier ministre Benjamin Netanyahou fait mine d’avoir entendu en ordonnant l’« évacuation » des civils.
Les restrictions sur les bains imposées par le gouvernement marocain pour éviter la consommation excessive d’eau bousculent la tradition et mettent en alerte un secteur qui embauche plusieurs centaines de milliers de personnes.
Le premier ministre de l’autorité de Tripoli, Abdel Hamid Dbeibah, a invité le prince héritier en exil Mohamed Reda Senoussi à revenir en Libye, le 9 février. Un moyen de tenter de clore l’impasse électorale, mais surtout de barrer la route au maréchal Haftar ou aux descendants de Kadhafi.
La présidente du Conseil a reçu, ce lundi 29 janvier, les dirigeants de 26 pays africains pour leur proposer des coopérations centrées sur les besoins de Rome : l’approvisionnement en ressources énergétiques et la gestion migratoire.
Les maisons et magasins de bord de mer du village de Imsouane la Berbère, au Maroc, ont été rasés, au grand dam des amoureux de ce « spot » de surf de renommée internationale. Depuis décembre 2023, d’autres bourgades de pêcheurs ont subi le même sort sur la côte marocaine, posant la question de leur préservation.
L’affaire concernant Hadj Ahmed Ben Brahim, alias « le Malien », grand parrain de la drogue à travers le Sahel, secoue le monde politique et celui des affaires au Maroc, où le narcotrafiquant avait tissé sa toile.
Lancé le 30 novembre dernier, le titre Telk Qadeya se fait l’écho d’une génération déplorant l’indignation sélective de l’Occident, tout en exprimant un sentiment de culpabilité. Il approche des 2 millions de vues sur YouTube.
Les deux rivaux ont une carte à jouer au Sahel, alors que le départ de la France et des Européens a laissé un vide à combler dans la région. Le Maroc a proposé fin décembre une zone de libre-échange avec accès à la façade atlantique, ce à quoi l’Algérie réplique à présent par une alliance avec un autre pays côtier, la Mauritanie.
Célébré pour la première fois par un jour férié national, dimanche 14 janvier, le Nouvel An amazigh est l’occasion de reconnaître une identité encore stigmatisée dans le Royaume.
En Tunisie, en pleine année électorale, Kaïs Saïed voudrait renforcer le mécanisme de conciliation pénale destiné à obtenir des réparations financières de la part des hommes d’affaires ayant profité de l’ère Ben Ali. Une façon de les tenir pour responsables du marasme économique du pays.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a pris en main l’affaire de l’adolescent caché dans le train d’atterrissage d’un vol à destination de Paris-Orly, tandis que l’enquête sur cette folle évasion a débouché sur l’arrestation d’une dizaine de policiers accusés de complicité.
À l’occasion d’un hommage rendu aux Invalides, ce vendredi 5 janvier, Emmanuel Macron a salué la mémoire de Jacques Delors qui a « réconcilié l’Europe avec son avenir ». Plusieurs fois sorti de sa réserve dans les moments clés, l’ancien président de la Commission européenne nous lègue plusieurs citations à méditer en amont des prochaines élections européennes, le 9 juin prochain.
Revendiqué par le groupe État Islamique, l’attentat perpétré mercredi 3 janvier près de la mosquée Saheb Al-Zaman, où se trouve la tombe du général Soleimani, à Kerman (Sud), a fait au moins 84 morts. Ce « héros national », tué en 2020 par un drone américain, continue de déchaîner les passions de ses partisans comme de ses ennemis en Iran.
Leila vit dans les mêmes conditions que n’importe quel Gazaoui. Alors que le conflit entre Israël et le Hamas fait rage dans la bande de Gaza, cette chargée de mission pour le Secours islamique France qui agit auprès des orphelins s’inquiète du sort des enfants privés des biens les plus vitaux.
Monther Shoblaq, 61 ans, ancien directeur général du service des eaux des municipalités côtières, a fui avec sa famille les bombardements de la ville de Gaza. Il est à présent chargé de la distribution d’urgence d’eau potable à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, et témoigne des difficultés des habitants pour se laver, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
Le roi Mohammed VI a donné six mois au gouvernement moderniste pour réformer le code de la famille, encore calqué sur la jurisprudence islamique. Le chantier suscite d’importants espoirs parmi les associations de femmes pour aligner le droit avec la Constitution de 2011, mais doit compter avec l’apparition d’un lobbying d’associations d’hommes, qui s’oppose aux avancées féministes.
La grâce présidentielle constitue le dernier recours pour le patron de presse, tandis que l’ONU pointe du doigt la situation des détenus d’opinion en Algérie.
Les ONG humanitaires et de défense des droits humains se sont joints lundi 18 décembre à la journée d’action mondiale pour Gaza pour appeler à un cessez-le-feu, alors que le Conseil de sécurité de l’ONU devait de nouveau se pencher sur la question, dix jours après le veto américain.
Le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi, dont la reconduction au pouvoir doit être confirmée ce lundi, refuse d’accueillir des réfugiés palestiniens dans le Sinaï, malgré l’intensification des combats et l’aggravation de la situation humanitaire à Gaza. Mais un plan de réinstallation pourrait intervenir ailleurs en Égypte ou à l’étranger. Moyennant finances.
Parti pour un troisième mandat consécutif après le scrutin qui se clôt ce mardi 12 décembre, le président Abdel-Fattah Al Sissi sort renforcé du contexte de la guerre Israël-Hamas. Ce qui ne saurait durablement masquer la situation d’une Égypte au bord du défaut de paiement, après dix ans de pouvoir.
Après avoir écarté cette possibilité durant des semaines, Elisabeth Borne a annoncé mercredi 6 décembre être prête à remettre en question le statut particulier conféré depuis 1968 aux ressortissants algériens sur son territoire. Au risque de refroidir un peu plus les relations avec Alger.
L’Algérie sera l’un des cinq nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité à entamer leur mandat à partir du 1er janvier 2024 pour une durée de deux ans. La rapporteure de l’ONU sur les droits humains achève un déplacement sur place.
La trêve entre Israël et le Hamas a volé en éclats, vendredi 1er décembre. Le mouvement palestinien se retrouve tiraillé entre sa branche prompte à négocier avec Israël et celle qui préfère s’enferrer dans sa logique de terreur.
Au Maroc, la mobilisation populaire, pro-palestinienne et critique de la normalisation de la relation avec Israël, ne s’interrompt pas. Elle suspend de fait les liens commerciaux et de défense entre les deux pays.
L’Égypte s’est rendue indispensable pour sécuriser le processus d’échange d’otages israéliens détenus par le Hamas contre les prisonniers palestiniens. Et à nouveau dans la prolongation de deux jours de la trêve entamée vendredi et finalement prolongée lundi 27 novembre.
Un premier groupe de treize femmes et enfants israéliens ont été libérés par le Hamas, ont confirmé plusieurs sources ce vendredi. Identification des personnes, premiers soins, premiers contacts avec les proches, suivi psychologique… Leur retour à la vie sera étroitement encadré.
Cinq historiens français doivent commencer à plancher au côté de cinq pairs algériens sur la période coloniale, ce mercredi 22 novembre. La préconisation du rapport Stora reprise par Emmanuel Macron prend forme, mais la relation entre les deux pays reste ultrasensible.
Un projet de loi relatif aux peines alternatives, qui vise à limiter la surpopulation carcérale du Maroc, propose de faire payer entre 9 € et 180 € pour réduire la durée de détention.
Les mineurs sont majoritaires, parmi les 2 millions de personnes contraintes de fuir leur domicile en raison de l’insécurité. Alors que l’Unicef manque de fonds, la confirmation de la suspension de l’aide française au développement risque d’aggraver la situation.
La tension est à son comble entre le président sortant Andry Rajoelina, qui brigue un second mandat ce jeudi 16 novembre, et l’opposition qui dénonce une élection jouée d’avance et boycotte le scrutin. Les jeunes, même engagés, se demandent s’ils doivent voter.
Ils s’appellent Hussein, Ziad, Rami, Alaa, Hazem ou Jehad. Habitants de la bande de Gaza, ils subissent depuis près de quarante jours les conséquences de la guerre menée par Israël contre le Hamas sur leur quotidien et leurs vies. La Croix a voulu leur donner une voix.
Le président algérien vient de nommer un nouveau premier ministre, Ennadir Larbaoui, un diplomate chevronné chargé de valoriser le projet présidentiel en amont de l’élection de décembre 2024.
Quatre semaines après les élections législatives du 15 octobre, le nouveau Parlement polonais se réunit pour la première fois ce lundi 13 novembre. En confiant à ses alliés du parti PiS le soin de former un gouvernement, le président conservateur nationaliste Andrzej Duda fait le choix de la confrontation avec la nouvelle majorité parlementaire.
Quinze ans après la mort de sœur Emmanuelle, le 20 octobre 2008, l’action de la « petite sœur des chiffonniers » se poursuit pour protéger les enfants vulnérables. Là où tout a commencé, dans le quartier du Mokattam au Caire, l’ONG Asmae-Association Sœur-Emmanuelle entend renouer avec ses racines.
Une frappe perpétrée mardi 17 octobre sur un hôpital de Gaza met dos à dos les alliés d’Israël et le monde arabe. Chacun défend une version opposée sur les responsables d’une tragédie qui aurait fait 471 morts selon le Hamas, quelques dizaines selon un responsable européen du renseignement.
Le président américain Joe Biden doit se rendre mercredi 18 octobre en Israël, avec pour mission de débloquer l’acheminement de l’aide vers la bande de Gaza, où la population est menacée d’une catastrophe humanitaire.
Contraints de quitter la moitié nord de la bande de Gaza sous la menace de l’offensive terrestre de l’armée israélienne, les Palestiniens ne disposent pas des moyens de subsistance les plus élémentaires.
Aux bombardements incessants provoquant des déplacements de masse dans l’enclave palestinienne de Gaza s’ajoute la pénurie d’eau potable et d’électricité. Tous les regards se tournent vers l’Égypte, seule issue possible, alors que le « siège complet » d’Israël est devenu intenable pour la population.
La plus haute instance judiciaire du pays a décidé de rejeter, jeudi 12 octobre, le pourvoi en cassation du journaliste condamné à sept ans de prison pour « atteinte à la sécurité de l’État ».
Placée sous un « siège complet » par Israël depuis lundi 9 octobre, l’enclave palestinienne comptait mardi plus de 700 morts sous les frappes incessantes en riposte à l’attaque du Hamas contre Israël. Un blocus total dénoncé comme illégal par l’ONU.
Le bilan a grimpé, lundi 9 octobre, à 560 morts dans la bande de Gaza pilonnée par les frappes israéliennes en réponse à l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » du Hamas.
Le président démocrate, qui brigue un second mandat, a assuré jeudi 5 octobre qu’il ne « pouvait pas interrompre » le financement engagé par son prédécesseur républicain, le jour où il a annoncé la reprise des expulsions directes des migrants vénézuéliens. Une parade aux procès en laxisme venant de la droite.
Organisation commune avec des alliés sur le Sahara occidental, influence régionale au Maghreb et en Afrique, ralliement du monde arabe… Le Mondial 2030 de football ne porte pas seulement des enjeux sportifs pour le Maroc.
Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) organise un « jour de colère », jeudi 5 octobre, en soutien aux opposants qui ont cessé de se nourrir en prison. Leur comité de défense demande l’audition de diplomates occidentaux.
Fin du programme français en école privée, introduction de l’anglais dès la primaire, retard de livraison d’équipements, difficultés de recrutement… Élèves et étudiants ont repris les cours au milieu des incertitudes, obligeant le président Tebboune à réaffirmer son cap le 1er octobre dernier.
Les mesures d’adaptation ne suffiront pas à la survie d’une centaine de projets humanitaires dépendant des financements de la France, alerte Coordination Sud. Les ONG internationales alertent d’un risque de voir les populations prendre la route migratoire pour couvrir leurs besoins.
Les mineurs non accompagnés sont 60 % de plus que l’an dernier à s’être aventurés dans la périlleuse traversée de la Méditerranée centrale, alerte l’Unicef.
Les appels à l’alternance se sont multipliés, depuis l’annonce lundi 25 septembre de la date du scrutin présidentiel, qui sera organisé du 10 au 12 décembre. Une échéance avancée de deux mois pour des raisons essentiellement économiques, alors que la réélection d’Abdel Fattah Al Sissi semble quasi acquise.
Des responsables ont été arrêtés en attendant la fin de l’enquête, deux semaines après les terribles inondations qui selon un dernier décompte officiel ont fait 3 875 morts.
Le benjamin du clan mené par le maréchal Khalifa Haftar est en train de bouleverser l’ordre de succession, dans l’est libyen ravagé par de terribles inondations. Accusé par Amnesty International de « toute une série d’horreurs », son profil est sans doute le plus féroce du clan.
À l’occasion de la venue du pape à Marseille samedi 23 septembre, le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Nasser Kamel, défend avec ses États membres une refonte du mandat et des moyens de son institution.
Les Rencontres méditerranéennes, que le pape viendra conclure samedi 23 septembre, se sont ouvertes à Marseille, permettant à des évêques et des jeunes de réfléchir à leurs défis communs. Lancée en 2008 à Paris, l’Union pour la Méditerranée (UPM) visait déjà à donner un coup de fouet à la coopération régionale.
Les divisions politiques risquent de compliquer l’organisation des secours, entre l’autorité de Tripoli à l’Ouest et celle du maréchal Haftar à l’Est. Les besoins sont pourtant immenses en Cyrénaïque, province orientale du pays.
Parmi les multiples aides annoncées, les autorités de l’est du pays semblent privilégier l’intervention égyptienne, partenaire traditionnel de la Libye du maréchal Haftar. Avec 30 000 personnes déplacées à Derna, les besoins sont immenses.
La tempête « Daniel », qui était pourtant annoncée depuis 72 heures, a emporté une partie de la ville de Derna, en Libye. Des milliers de personnes sont portées disparues et les critiques fusent sur la stratégie adoptée par l’armée du maréchal Haftar, maître de l’est du pays.
Lundi 11 septembre, le Royaume marocain avait accepté « à ce stade » le soutien d’urgence de l’Espagne, du Royaume-Uni, du Qatar et des Émirats arabes unis pour retrouver des survivants et fournir l’assistance nécessaire. De la France aux États-Unis en passant par Israël, des pays du monde entier ont proposé leur aide. Emmanuel Macron rappelle que le Maroc « est souverain ». Paris va débloquer 5 millions d’euros pour aider les ONG « sur place ».
Le pouvoir algérien fait tout pour éviter une intervention au Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), soutenue par Paris. À Alger, la crainte de voir se prolonger l’effet domino des coups d’État, synonyme d’instabilité permanente à sa porte, prédomine.
Le terrible séisme qui a frappé le Maroc vendredi 8 septembre au soir a entraîné un vaste élan de solidarité, pour venir en renfort des secours nationaux débordés.
Les tirs des gardes-côtes algériens sur les vacanciers en jet-ski ont eu lieu dans le cadre d’un « refus d’obtempérer », a indiqué Alger dimanche 3 septembre. La famille d’une des deux victimes, un Franco-Marocain, a décidé de porter plainte en France.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, auditionnera ce mardi 29 août le très libéral ministre des affaires étrangères néerlandais pour le poste de « monsieur climat ». Le Parlement européen devra également se prononcer sur son sort.
La cheffe de l’exécutif, l’une des voix les plus dures d’Europe à l’égard de Moscou depuis la guerre en Ukraine, a perdu la confiance d’une partie importante de la population, des médias et du monde politique, alors que son époux a continué les affaires avec la Russie.
En une semaine, trois bateaux humanitaires ont été immobilisés, en vertu d’une nouvelle loi du gouvernement Meloni obligeant les ONG à faire débarquer les migrants dans un port choisi par les autorités. L’opposition dénonce l’instauration d’un « crime de solidarité ».
L’ex-vice-président de la Commission européenne chargé du « pacte vert » revient avec l’espoir de réunir quatre partis autour de son nom. Objectif : faire masse pour se mettre en capacité de succéder au premier ministre sortant, le libéral Mark Rutte.
Face à la grogne des boulangers dits « modernes », le gouvernement a dû revenir sur sa décision d’arrêter de leur livrer des farines subventionnées. Ce recul souligne l’importance du pain dans un pays en pénurie, où les céréales couvrent 50 % des besoins nutritionnels.
À moins d’un an des élections européennes, le premier ministre hongrois a profité l’université d’été de Baile Tusnad, en Transylvanie roumaine, pour redire son animosité contre Bruxelles, qu’il qualifie d’« empire fédéraliste », pro-migrants que pro-LGBT +, et auquel il reproche de ne pas défendre les racines chrétiennes de l’Europe.