Critique

Festival de Cannes 2025 : « L’intérêt d’Adam », Laura Wandel dans les pas des Dardenne

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Laura Wandel ouvre la Semaine de la critique avec son second long métrage « L’Intérêt d’Adam », qui nous plonge dans la persévérance d’une infirmière face au cas d’un enfant malnutri.
Laura Wandel ouvre la Semaine de la critique avec son second long métrage « L’Intérêt d’Adam », qui nous plonge dans la persévérance d’une infirmière face au cas d’un enfant malnutri. Les films de Pierre
La réalisatrice belge de 41 ans nous avait plongés dans l’enfer d’une cour de récréation dans Un monde, découvert à Cannes en 2021. Elle récidive avec un service d’urgence pédiatrique et une Léa Drucker impressionnante dans son deuxième film, L’Intérêt d’Adam, présenté mercredi 14 mai en ouverture de la Semaine de la critique.

Pour Laura Wandel, l’enfance est un territoire qui n’est pas toujours synonyme d’innocence. En deux films, cette réalisatrice belge de 41 ans, formée à l’Institut des arts de diffusion (IAD) à Louvain-la-Neuve, en explore toute l’âpreté, du harcèlement scolaire à la maltraitance infantile, dans une forme de réalisme radical qui refuse la facilité et agit à la manière d’un uppercut. Avec toujours la même démarche : une longue observation documentaire préalable, puis un scénario qui nous plonge en immersion dans un lieu et un temps réduit où se noue le drame.

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